Analyste en profondeur

Les lèvres de la fille remontèrent lentement le long du sexe durci de Nigel, qui sentit la pointe de la langue de sa partenaire lui titiller agréablement le gland tandis qu'elle imprimait un léger mouvement de piston avec sa main, avec juste ce qu'il fallait d'irrégularité pour qu'il reste concentré sur ce qu'elle faisait. Il songea qu'il devrait l'arrêter bientôt, sans quoi il allait jouir et aurait du mal à  la prendre ensuite – et il en mourrait d'envie, probablement autant qu'elle, d'ailleurs, vu la ferveur avec laquelle elle avait entrepris cette fellation.

Dylan lui était tombée dessus complètement par hasard, alors qu'il se trouvait à Tokyo pour assister à un congrès traitant des liens entre croyance et guérison d'un point de vue psychiatrique. En tant qu'analyste, Nigel avait été curieux d'entendre ce qui serait dit là-bas, mais surtout, il avait pu prendre trois jours de congé exceptionnel afin de se former davantage dans son métier. Cette petite astuce administrative lui permettait de faire une pause méritée, tant il croulait sous le travail ces temps-ci. Encore un peu, et il explosait …

… un peu comme il allait exploser si Dylan continuait à le sucer comme ça. Ses talents buccaux étaient de premier ordre.

Nigel avait réservé une chambre d'hôtel à Tokyo, qu'il s'était résigné à partager avec un collègue ; ce congrès avait en effet attiré un certain nombre de psychiatres, psychologues et autres médecins de l'âme. Un important tournoi de sumo avait lieu en même temps, les hôtels avaient été débordés, et Nigel avait préféré partager sa chambre avec un autre psy plutôt qu'un supporter de sumo, sans l'ombre d'une hésitation.

Il était en train de prendre une douche dans la chambre quand on avait frappé à la porte. Devinant qu'il s'agissait de son collègue, Nigel avait enroulé une serviette bien courte autour de sa taille avant d'aller ouvrir. Il était à mi-chemin entre la salle de bains et le porte quand cette dernière s'était ouverte, laissant passer une jeune femme mince avec de grandes lunettes rondes, visiblement fatiguée et transpirante, à cause du sac qu'elle portait. La fille n'avait pas pris conscience de sa présence avant d'avoir refermé la porte et posé son sac sur le lit tout en pestant d'une voix haletante contre son poids. Elle s'était alors retournée, et avait laissé échapper un petit cri avant de piquer un fard. Nigel, volontiers provocateur, n'avait pas fait le moindre mouvement pour cacher son corps, et s'adressant à elle aussi dignement que s'il avait été en costume de soirée, lui avait demandé si elle avait fait bon voyage, avant de proposer à sa collègue de prendre une douche. Lui venait de commencer la sienne, lui avait-il dit, et clairement, sa présence donnerait un intérêt certain à ce rituel autrement banal.

Il lui avait ensuite tourné le dos, et s'était dirigé vers la salle de bains, laissant tomber sa serviette à l'entrée de la porte, lui offrant le spectacle de ses fesses. Il ne savait pas si la fille le suivrait, mais la provocation avait un goût agréable, et se demander si elle oserait ou non le rejoindre était terriblement excitant.

Nigel devait par la suite louer le réceptionniste japonais qui, voyant le nom de Dylan E.Ellison, avait cru qu'il s'agissait d'un homme et l'avait placée dans sa chambre.

Les lèvres de la psy engageait une nouvelle descende, avalant goulument l’entièreté de la verge de l’homme. Jamais elle n’aurait douté être capable de telle prouesse buccale, animé par un désir irréductible doublé d’audace. Elle usait de toute la dextérité dont elle pouvait, osant même, voyant bien que son partenaire appréciait ce qu’elle lui offrait. D’ailleurs, lui… C’était Nigel. Alors qu’elle suçait sa verge, tout en le perçant du regard, elle passait en revue les faits qui les ont aboutit à cette situation…   

Le congrès, qui réunissait une panoplie de docteur dans le domaine de la psychiatrie, était un très bon tremplin pour la jeune Dylan, qui désirait rehausser sa carrière. En faite, elle souhaitait et espérait y rencontrer des analystes, car c’est cette hiérarchie qu’elle convoite et par hasard, la chance sourira à Dylan…

Après un long périple pour se rendre à Tokyo, elle était arrivée à l’hôtel, défraîchit et assez épuisée. Le rez-de-chaussée était bondé, comme si tout le monde avait prévu d’arriver en même temps et elle dut jouer de sa patience afin de récupérer ses clés de chambres. Toutes les chambres étant prises, Dylan n’avait pas eut le choix de laisser les organisateurs la placer avec quelqu’un d’autre. Rien contre le fait de se conformer à ça, elle trouvait cependant étrange de dormir avec une inconnue. Néanmoins, elle avait hâte d’arriver dans sa chambre et prendre une bonne douche, puis se reposer. Elle monta jusqu’à son étage, traînant son bagage, d’une lourdeur énervante et entra, sans oublier d’avertir de sa présence en toquant.

Machinalement, elle s’approcha du lit et y envoya son sac, à bout de forces. Visiblement, SA co-chambreur était là, en remarquant les valises posées près de l’autre lit. Mais en se retournant, elle poussa un cri de stupeur, face à la plastique d’un homme dévêtu… Enfin, le torse immaculé de l’inconnu et de sa belle gueule, la gardait attentive que vers le haut de son corps, oubliant cette serviette enroulé autour de sa taille. Mais qui ça peut bien être ? Le petit ami de sa compagne de chambre ? Mais alors qu’il lui demandait si elle avait fait bon voyage, c’était clair qu’elle allait partager cette chambre avec nul autre que lui ! Noel arrive tôt cette année…

Mais en plus, il la… Comment dire... ? L’invitait à prendre sa douche. Ses oreilles ne lui jouaient pas des tours, car une fois dit cela, l’homme s’éloigna d’elle en laissant tomber cette serviette, lui faisant grâce de ses fesses adorables avant de disparaître dans la salle de bain.

« Ah bon sang… »

Souffla t-elle toujours ébahie et commença à défaire les attaches de sa robe, puis se dirigea à son tour vers la salle de bain. Comment ne pas dire non à ça… ? Il faut dire qu’elle était engourdit par la fatigue et puis… Elle devait bien se doucher aussi. Elle se retrouva nue comme un ver en pénétrant dans la pièce, pouvant déjà voir la silhouette de l’inconnu à travers la paroi vitrée de la cabine de douche. Une fois ses lunettes retiré, elle se glissa à l’intérieur, non sans rougir, ni manquer de regarder ce qu’elle n’avait pas encore vu sur Nigel. Lentement, elle descendit ses bras, lui dévoilant sa nudité…

Nigel n'avait pas eu à attendre longtemps pour que sa charmante consoeur le rejoigne sous la douche. En voilà une qui était délurée et assumait ses envies – et manifestement, il venait de passer en tête de ces dernières. Il la détailla avec intérêt alors qu'elle se tenait nue devant lui dans la cabine de douche un peu exiguë pour eux deux, la vit baisser les bras en signe d'acceptation de son désir. Nigel se sentit légèrement durcir, tant à cause du charmant spectacle que lui offrait Dylan que de sa manière simple de lui montrer qu'elle serait sienne.

Nigel se présenta, apprit le nom de sa charmante collègue, la regardant droit dans les yeux en dépit de son envie de profiter de la vue des autres parties de son corps. Il pensait la troubler encore un peu plus, et diriger ainsi la suite des événements. Il se savonna, puis offrit de savonner Dylan elle-même ; sans attendre la réponse, il se plaça dans son dos, lui faisant sentir sa large carrure et son sexe à présent pleinement érigé contre ses fesses, puis commença à passer le savon sur son corps, sensuellement mais sans prendre trop son temps, imposant son rythme et ses envies à la jeune fille, qui n'avait du reste pas l'air de détester cela, bien au contraire. Il la fit ensuite tourner sur elle-même, son corps se frottant délicieusement au sien, pour venir savonner son dos et ses fesses, avant de lui prendre le menton entre le pouce et l'index et d'attirer ses lèvres vers les siennes.

La jeune femme sembla s'abandonner dans ses bras et se mit à haleter doucement quand Nigel, sous prétexte de la rincer, se mit à caresser sa peau douce, s'arrêtant aux abords des zones les plus intimes de Dylan pour la faire languir et s'assurer de pouvoir lui procurer des sensations allant crescendo par la suite. Son sexe lui paraissait être de pierre, plaqué contre le ventre de Dylan, et il brûlait d'envie de la prendre sur le champ. La jeune psy semblait pour sa part tenter de se coller encore davantage contre lui, alors qu'il n'y avait plus d'espace entre eux. Nigel constate également qu'elle commençait à s'enhardir et passait peu à peu à l'offensive. Elle commença à prendre l'initiative pour l'embrasser, ses mains se mirent à leur tour à explorer son dos et ses fesses, elle leva lascivement sa cuisse gauche pour la frotter contre la sienne, témoignant ainsi du désir et de l'excitation qui montaient en elle.

Ça devait être l'allure de Nigel qui l'avait attiré jusque là, ou encore la provocation qu'il avait fait preuve en l'invitant ici, laissait entrevoir un certain penchant pour la domination, quelque chose dont Dylan avait toujours été intéressée. Quoiqu'il en soit, il avait sut rapidement susciter son intérêt, sa curiosité, ainsi que son désir. Tel une approche professionnelle, ils se présentèrent comme ils l'auraient fait normalement, mais ce jeu était guider par Nigel, qui affichait cette attitude provocateur, sans qu'il n’agace la jeune psy. Malgré que ça soit inhabituel pour elle, aller vers un bel inconnu en n'écoutant que l'appel de l’appétit... C'était là, un fantasme qui se matérialisait.

Elle veut prendre son temps, savourant d'abord du regard les formes gracieux et athlétiques de son compagnon, couvert d'une humidité sensuelle, le tout au porté de ses mains. Nigel faisait de même, tandis qu'elle s'approchait du jet de douche, émergeant son corps d'eau tiède qui la détendit d'un cran. Elle sentit sa contenance faiblir, quand Nigel lui proposa de la savonner et telle une question rhétorique, il s'installa aussitôt derrière elle pour laver son dos. Dès que ses mains coururent le long de sa peau, un frisson la traversa, suivit d'une autre, plus intense, quand elle sentit la dureté massive de son confrère au-dessus de ses fesses. Un flot de saisissement divers secoua la psychologue, qui faisait tout pour ne pas flancher et le seul moyen était de s’abandonner. C'était le point de non-retour où elle s'offrait entièrement à lui, peu importe ce qui adviendra d'eux.

Les paumes de ses mains tenaient fermement la paroi de douche, ayant du mal à recevoir le trop-plein d'ardeur que Nigel répandait en elle. Puis il la retourna, pour qu'elle soit face à lui, effleurant un instant son membre du bout des doigts. Dylan plongea son regard, remplit d'une certaine fascination, dans le sien et reçoit un baiser. Tranquillement, la distance diminue entre eux, pressant la verge d'une solidité ferme sur son ventre et sa poitrine, contre le torse de Nigel. La psy ne se prive pas de bouger délicatement des hanches, offrant les premières caresses à la fierté de son nouvel amant, enveloppé de leur peau mouillé. Sa bouche entreprend un baiser plus appuyé, guidant sa langue vers sa jumelle, le tout en l'enlaçant de ses bras, explorant enfin cette carrure imposante. La cuisse de la psy plaqué au bassin de son confrère, ils étaient solidement entrelacés et leur étreinte s’intensifiait à mesure que l’eau coulait sur eux.

La respiration de Dylan était haletante et dut mettre fin au baiser quelques secondes, regardant les mires profond de Nigel, comme si elle voulait s’assurer qu’elle ne rêvait pas.