« Oui... Baisez-moi, Maitresse... Baisez votre esclave ! »
C’était convaincant. Le sexe, il fallait le dire, était une arme difficile à maîtriser, une épée à double tranchant. Être une Maîtresse sexuelle était un exercice difficile, car il fallait, non seulement maîtriser les pulsions de son esclave, mais aussi la sienne. Ce statut consistait à se maîtriser, à dominer ses pulsions, et ce n’était pas un exercice facile... Surtout quand l’esclave en question était une jeune lycéenne belle, tendre, et très excitée. C’était le cas pour Yukio, qui se tortillait contre le rebord de la rame. Cette dernière se remit en marche, et Mélinda se mordilla les lèvres. Elle avait tout dit à Yukio, son plan. Trouver un homme avec lequel elle s’amuserait. Son plan initial était d’attendre d’aller au Tapioca pour vraiment faire l’amour à Yukio... Mais Mélinda était une maîtresse bien trop gentille...
Elle commença donc à agir, et fit sortir de son intimité son sexe. Vu sa petite robe, son membre masculin jaillit sous les plis du cuir de la robe, caressant le bassin de Yukio. Cette petite n’avait probablement jamais vu une femme membrée, et Mélinda lui fit un sourire, avant de l’embrasser tendrement et longuement, glissant sa langue dans la bouche de Yukio, l’envoyant assez loin, raclant ses belles dents pour la faire gémir.
« Ta Maîtresse est une femme pleine de surprise, ma belle... Accroche-toi à moi... »
Elle attendit que Yukio s’exécute, sentant ses mains s’enrouler autour de sa nuque, et Mélinda commença à guider d’une main son sexe tendu et excité vers l’intimité de Yukio. Ce membre, elle le devait à son père, quand il l’avait vendu comme prostituée à d’autres femmes. On lui avait greffé ce sexe, afin de parfaire son rôle de prostituée, afin de piéger son père, et lui permettre de le tuer. L’époque où elle avait détesté ce membre, et où elle avait éprouvé des douleurs atroces en le faisant jaillir de son corps était terminé. Elle ferma lentement les yeux, et l’enfonça dans l’intimité de Yukio, avant d’utiliser sa main pour la poser sur les fesses de Yukio, et ainsi faciliter la pénétration. Le sexe chaud et assoiffé de Mélinda s’engouffra ainsi dans le corps de Yukio, lentement, se glissant en elle jusqu’à la garde. Mélinda resta ainsi pendant plusieurs secondes, et commença enfin à remuer son bassin.
Le métro continuait à foncer, et Mélinda était en train de pénétrer Yukio, accélérant progressivement le rythme, allant toujours de plus en plus vite, et de plus en plus profondément, cherchant tout simplement à rester le plus loin possible dans ses mouvements.
« J’ai l’impression d’avoir enfoncé ma queue dans un bassin... Tu mouilles comme une vraie traînée, petite salope ! Ça te plaît, hein ?! Dis-le !! »
On retrouvait toujours avec Mélinda les mêmes idées et envies. Elle voulait des soumissions volontaires, que ses partenaires apprécient une situation que, en temps normal, elles auraient complètement rejeté. Yukio était en train de repousser ses limites, puisqu’elle faisait clairement l’appel en public. Le train, lentement, décélérait, rejoignant une autre station. Tout était possible. Qu’on les surprenne, qu’on entre, qu’on les voit... Et toutes ces hypothèses ne faisaient qu’accroître encore plus la perverse libido de la vampire.
« Haaan, c’est si bon, hummm... ! »