Onsen Mixte [PV Capucine] [Arrêté]

Aaaaaaaaaaaaah. Enfin. Pas trop tôt. Il est 21h30, j'ai une journée de lycée dans les pattes et je suis les-si-vé. Normal en même temps, j'ai eu 3 contrôles aujourd'hui, en maths, physique et bio. Mes trois plus gros coefficients. Ils pouvaient pas s'arranger pour éviter qu'on ait à faire de tels marathons...? Les maths ça c'est plutôt bien passé. Deux pauvres exercices d'analyse (avec en plus deux fonctions bidons, j'vous jure, on est en dernière année et on a encore le droit à des exponentielles à la con...), et un de probabilités. Autant dire que le DS je l'ai plié en une heure et quart au lieu de deux et j'ai pu me détendre au foyer du lycée pour respirer un coup. Les DS à huit heures, ça a beau me réussir, ça reste crevant. Et ensuite de 10 à 12, physique. De l'électrocinétique, génial. J'abhorre ça, ça devrait même pas exister... Ordure de Maxwell. Et enfin de 16 à 18 (ouais aussi paye les trous), bio. Les arbres phylogénétiques, ça ça va encore. Enfin bref, si bien que là après une journée de cours et une dissertation à la maison (ouais bon ok, là c'est ma faute, ça fait deux semaines qu'on nous l'a donnée pour demain, et j'avais eu la flemme jusqu'à présent...), j'ai envie de décompresser.

J'ai hésité. Bowling...? Bof, cher, et seul ça craint. La piscine...? Pas con, mais bon y a du bruit, et à cette heure là c'est fermé en général. Sauf une seule dans toute la ville qui organise souvent des nocturnes. Mais à ce moment là c'est blindé de "jeunes" (qui sont dénommés ainsi pour deux raisons qui sont souvent amalgamées), qui sont là juste pour se réunir entre moins de 25 ans et foutre le bordel. Génial, tout ce que je déteste. J'avais pensé à rester chez moi, mais rester enfermé j'trouve ça aliénant. Alors j'ai pensé à l'Onsen... Barf à cette heure ça doit être blindé, tous les gens qui sortent du boulot... Encore que. Vu l'heure, plus tellement, les gens doivent être rentrés. Et si j'osais l'Onsen mixte...? Souvent plus vide que le non-mixte, les gens sont pudiques. Moi aussi, mais ma pudeur s'efface devant mon semblant de misanthropie mêlée d'agoraphobie.

J'arrive à l'Onsen... Personne. Yes, pari réussi, j'me suis pas tapé 20mn de marche pour venir là, il est environ 22h d'ailleurs, j'suis pas venu pour rien. Ni une, ni deux, je me mets en "tenue appropriée" et je saute dans l'espèce de bassin chaud au milieu du batiment. L'espace était très grand, très clair. La lumière n'agressait pas les yeux, loin de là, mais on voyait très bien. Y avait un peu de vapeur d'eau qui se dégageait des divers bassins. Je pose mes affaires dans un coin et... Aaaaaaaaaaaah...Ca fait du bien...

Je fais la planche, et je ferme les yeux. Je repense à mon moment avec Hitomi et j'suis du coup bien content d'être seul. J'ai, comme qui dirait, "un afflux sanguin typiquement masculin difficilement contrôlable". Je jette un coup d'oeil à droite, à gauche... Personne. Bon bah j'peux continuer à penser à elle et à repenser à ce moment tranquillement, en faisant la planche (ma nage préférée à vrai dire) sans me soucier du fait qu'on pouvait voir mon "afflux sanguin" sans aucune peine. Les joies du naturisme... Seul. J'retrouve un peu le luxe qu'on a à se balader en tenue légère (voire particulièrement légère en ce cas ci), avec tout le plaisir des sources thermales...

Serviette ? Ok ! Sandale ? Ok ! Shampoing ? Ok ! Gel douche ? Ok ! Gant de toilette ? Euh... zut, j'avais failli l'oublier, celui là ! Je me dépêchai d'en ranger un dans mon sac, et m'assurais qu'il ne me manquait plus rien. Non, parfait ! J'enfilais sur l'épaule mon sac à bandoulière, par dessus ma petite doudoune à capuche, qui me préserverait de la fraicheur de la nuit. L'eau et le froid, ça ne faisait généralement pas bon ménage... Direction : l'onsen ! J'avais une envie folle de prendre un bain. Un bon bain moussant, à la lueur vacillante des bougies, me plonger dans l'eau chaude, complètement détendue... mais je n'avais pas de baignoire. Et c'est à peine si ma cabine de douche était assez grande pour que je puisse y faire un demi tour. Foutu studio ! Un bon compromis était les bains publics... qui justement étaient publics. Pour le calme et la tranquillité, c'était pas le top. Sauf le soir, à l'onsen mixte, où il n'y avait généralement personne... Généralement. Mais c'était mieux que rien après tout !

Après une courte marche, j'entrais dans l'enceinte de l'onsen, me changeant dans les vestiaires et déposant l'ensemble de mes vêtements dans mon sac. Je m'entourais ensuite de ma serviette blanche, nouant les extrémités au niveau de ma poitrine pour m'assurer qu'elle ne tombe pas. J'aurais tout aussi bien pu y aller complètement nue, sans complexe ni prise de tête, surtout qu'il semblerait bien qu'il n'y ait personnes, mais sait-on jamais... D'ailleurs, en m'avançant vers le bain, dont les vapeurs qui s'en élevait annonçait d'emblée que l'eau était délicieusement chaude, je remarquais que je n'étais pas si seule que ça... Un homme s'était allongé, faisant la planche à la surface de l'eau, sa virilité fièrement dressée, comme émergeant des profondeurs du bain. Je ne pu m'empêcher de sourire, tellement la situation me paraissait cocasse. La vue de son sexe me faisait un peu rougir, et me gênait un peu, je devais bien l'avouer, mais ce n'était pas cela qui allait m'empêcher de me détendre un peu. D'autant plus que ce n'était qu'une situation passagère, il n'allait pas continuer son manège si je me trouvais à ses cotés. Enfin, c'était ce que je pensais du moins...

Je m'avançais discrètement jusqu'au bord de l'eau, et retira doucement mes claquettes. Je défis le noeud de ma serviette, la laissant choir à mes pieds, révélant les courbures généreuse de mon corps, que je m'empressais de dissimuler en me glissant toujours aussi discrètement dans l'eau. Le nageur ne semblait toujours pas avoir repéré ma présence... une bonne occasion pour lui faire une surprise ! Je m'avançais un peu vers lui, et lançai sur un ton amusé.

« Hééé ben... c'est moi qui te met dans cet état ? »

En plein souvenir, j'étais complètement détendu dans l'eau chaude, très chaude. J'commençais d'ailleurs à me prendre à mon propre jeu des souvenirs. Tantôt je repensais à l'exact réel, tantôt j'imaginais des issues différentes... Le luxe du naturisme. Du naturisme seul en fait. Pas fou, si y avait du monde j'serai caché dans l'eau et je bougerai pas, me concentrant sur ma parcelle d'eau, quitte à de temps en temps lever les yeux pour déposer un regard discret sur des formes qui auraient attiré mon dit-regard. Bon allez je reste encore une demi-heure et je rentre. J'aimerai bien faire un peu de guitare avant de me coucher. C'est presque devenu un rituel à vrai dire. Faut pratiquer tous les jours sinon ça se perd. Ca fait un moment que je pratique seul, ça m'embêterait vraiment de constater que ça a servi à rien et que mes efforts étaient tombés dans le Néant... Attends un peu... Néant... Ca me rappelle quelque chose mais je sais pas q... Merde. Ma dissertation de philo. A faire pour la semaine prochaine. J'l'ai pas commencée. Ouais en fait j'pars dans un quart d'heure et je l'ébauche, juste faire le plan. Ca va vite à faire, en général j'manque pas d'idées. Ni de références, et ça c'est cool. J'aime pas être en panne sèche.

J'entends absolument rien, je joue à mettre mes oreilles dans l'eau pour être complètement au calme. Franchement, si c'était possible de créer des pièces avec la même ambiance sourde, j'en construirais une moi-même chez moi... Encore à moitié dans mon rêve éveillé, j'entendis une voix féminine rompre le silence aquatique. Non ça c'est pas une voix dans ma tête ou dans mon rêve qui partirait un peu en vrille. C'était une voix, et bien réelle, qui venait briser la quiétude dans laquelle je m'étais installé. Non. C'est pas vrai. Et en plus vu la force de la voix, j'estimai avec certitude que la femme était à côté de moi. Ca veut donc dire que. A, allez, un mètre ou deux, y a une femme, qui m'observe en train de faire la planche avec la tr... Non. Soit c'est faux, auquel cas je maudis mon cerveau pour ce genre de blagues de très mauvais goût. Soit c'est vrai. Et là, je maudis les physiciens incapables de créer un système de téléportation pour me barrer instantanément de cet endroit. M'enfin j'crois que là  va falloir que je penche pour la deuxième solution...

Par réflexe, je paniquai et sursautai un peu en me renversant dans l'eau. Je remontai à la surface instantanément, la tête trempée et les cheveux humides. Je la vis. Humpf. Ah ouais quand même, on va dire que j'ai connu pire comme surprise. Courbes éminemment généreuses, un joli minois... Une coupe longue comme je les aime. J'étais à un bon mètre cinquante d'elle, autrement dit pas grand chose. La tête dépassant seule de l'eau (j'allais pas me lever entièrement en lui disant "coucou, joli spectacle hein...?"), je lui adressai un sourire gêné. Je sens que j'ai les joues chaudes. Un mélange de l'atmosphère humide à cause des vapeurs et de rougissements je suppose. Faut dire que je rougis que dans des circonstances bien particulières. Soit faut que je sois pris au dépourvu, soit faut que quelqu'un me flatte. Et là, c'était la première solution à fond les ballons. Bon alors faut trouver un truc à dire, pour éviter d'avoir l'air con.

" Ah euh oui, à vrai dire je m'attendais pas vraiment à ce que quelqu'un d'autre passe à l'Onsen à cette heure là. " fis-je avec un sourire gêné, me frottant l'arrière du crâne avec ma main sans vraiment m'en rendre compte.

Fallait pas laisser de silence, sinon ça allait être pire. Trouver un truc à dire... Bah déjà commencer par la base hein.

" Euh Capucine je crois...? " fis-je timidement.

Un sourire amusé sur les lèvres, je le regardai descendre de son petit nuage. La surprise était telle qu'il en tomba à la renverse. Le pauvre, dans quel état il devait être ! Je ne pus retenir un bref éclat de rire, lorsqu'il remonta lentement à la surface, visiblement gêné, et vu la situation il y avait de quoi. J'espérais qu'il ne le prendrait pas trop mal... Ses joues s'étaient empourprée, de manière bien perceptible, et ce n'était pas à cause des vapeurs d'eau. Il n'avait pas de quoi avoir honte, c'était une bien belle érection qu'il avait eu. Non pas que j'étais une spécialiste en la matière, mais j'avais senti d'agréable frissons me parcourir l'échine en la voyant ainsi dressée... C'est alors qu'il brisa le silence.

« Ah euh oui, à vrai dire je m'attendais pas vraiment à ce que quelqu'un d'autre passe à l'Onsen à cette heure là... Euh Capucine je crois...? » lança-t-il, d'un air embarrassé.

Là, pour le coup, c'était à mon tour d'être surprise ! Comment connaissait-il mon prénom ? Nous nous connaissions ? Je ne me souvenais pourtant pas de l'... oh, mais si bien sûr ! J'avais déjà vu ce visage quelque part, c'était un lycéen lui aussi ! Kano..Kana..Kanamori, oui, il me semblait bien que c'était Kanamori. J'espérais que je ne tromperais pas...

« Oui oui, Capucine, c'est bien moi ! -confirmais-je, tout sourire- Je suppose que tu dois être... Kanamori ? »

Je n'avais jamais vraiment eu affaire à lui, en réalité, c'était davantage quelqu'un que je connaissais de vue. Mais de le retrouver là, alors que je m'attendais à ne croiser personne... c'était l'illustration du fait que le monde était petit. Enfin, dans une moindre mesure quand même.

« C'est vrai que moi aussi, je pensais que j'aurais pu profiter seule d'un bon bain chaud, l'onsen n'est quasiment pas fréquenté à cette heure. -j'ajoutais alors, en riant légèrement- Comme quoi, les grands esprits se rencontrent.»

Ma longue chevelure brune flottait autour de moi, s'étendant sur la surface de l'eau. Je n'étais en effet pas tout à fait debout, je ne tenais pas à m'exhiber non plus, et le niveau de l'eau était tel qu'il m'arrivait environ aux épaules. On pouvait tout de même très aisément deviner les formes avantageuses de ma poitrine à travers sa relative transparence, mais je ne m'en formalisais pas vraiment pour le moment. A vrai dire, mon esprit était ailleurs, occupé par les pensées qui se bousculaient un peu dans ma tête. Je ne pouvais me mentir à moi même, et la situation m'avait assez excitée, je devais bien le reconnaitre. J'étais venue ici pour me détendre, me relaxer... passer du bon temps, et me changer un peu les idées. Mais je me disais qu'un bain chaud n'était pas la seule activité à avoir des effets bénéfiques... Et puis, son érection montrait bien que lui aussi, avait des désirs. C'était naturel... non ?

Je m'avançais lentement vers lui, sans le quitter des yeux. Mes lèvres affichaient toujours un sourire, mais un peu diffèrent cette fois. Il était plus... coquin. Me retrouvant face à lui, les attraits de ma féminité toujours autant "dissimulés" sous l'eau du bain, j'osai me montrer audacieuse, et posai ma main sur sa virilité, qui n'avait d'ailleurs rien perdue de sa superbe, à ma grande satisfaction. Je lui lançai alors, joueuse.

« Mais cela ne me dit pas ce qui t'as mis dans cette état... mmh ? »

Bon allez on se débrouille pour changer de sujet, on élude tout ça et puis voilà quoi. Il s'est rien passé, elle a rien vu et puis hop on ré-embraye sur une conversation normale pour une situation normale avec une posture normale. Et j'me débrouille pour la regarder en évitant de plonger mes yeux dans sa poitrine, manquerait plus que je passe pour un gros pervers. Même si la situation s'y prêtait et qu'on va rarement dans une source naturiste pour essayer de dissimuler son physique. Enfin j'étais venu avec la ferme conviction que je serai seul, j'avais pas vraiment pensé à ce qu'une charmante représentante de la gent féminine vienne me tenir compagnie...

Elle se cache dans l'eau et je peux remarquer du coin de l'oeil ses attributs féminins largement visible vu la clarté de l'eau. Ca renforce ma... Ahum. Bref. Donc apparemment j'avais raison et je suis donc face à la belle Capucine. Joli nom, peu commun dans ces contrées nipponnes. Me rappelle mes origines française, possible qu'elle vienne de l'Hexagone elle aussi. J'aime bien ces jolis prénoms qui coulent tout seul, comme Aurore ou Clémence par exemple... Pas pour rien que pour parler d'amour (et donc des femmes par extension), le français soit particulièrement adapté. D'après ce que je vois, enfin plutôt ce que j'entends, elle s'était souvenue de mon prénom. Chouette. C'est assez remarquable sachant qu'en général j'essaye d'éviter de me faire remarquer.

" Oui, Kanamori, en effet. " fis-je avec un léger sourire en essayant tant bien que mal de dissimuler ma gêne. Non mais sérieux, ce genre de coups de poisse ça peut arriver qu'à moi...

J'entends qu'elle avait eu la même idée que moi. Comme quoi l'idée de l'Onsen vide à cette heure ne m'était pas exclusive. Je lui souris à l'ouïe de cette remarque et continue à me "terrer" dans l'eau. Mes cheveux noirs et imbibés d'eau tombaient, et j'avais quelque cheveux dans les yeux, si bien que je me dégageai la vue. J'suis gêné de jeter un ou deux regards -même discrets-, bien que ça soit dans un lieu de nudité. Je vis d'ailleurs son regard croiser le mien, et dès lors mon regard qui sétait aventuré se calma d'un coup. J'adore les longs cheveux bruns, et là j'étais parfaitement tombé. Ca me fait autant tourner la tête que ses seins, c'est pour dire... Et ces yeux, verts. J'appréciais les yeux bleus (comme tout le monde on dira...), mais j'adorais tout particulièrement les yeux verts. Le charme de sensei résidait dans son assurance, son regard. Son visage adorable, mais adulte. Là j'étais dans un autre cas. Elle avait mon âge, et correspondait tout à fait à certains de mes canons de beauté.

Elle s'avança vers moi en me regardant, m'envoûtant presque de ses beaux yeux verts. J'suis assez étonné qu'elle m'ait fait remarquer le coup de mon intimité dressée... Enfin ça m'étonne parce que dans la situation inverse (j'en sais rien moi, ses seins qui pointent ou n'importe quoi du genre) j'aurai jamais osé le souligner. J'aurai pas fait à autrui ce qui aurait pu me gêner moi.

Son sourire avait un peu changé. J'aurai pas trop su comment décrire ce changement, mais il était un peu plus... Joueur. Je suppose que ça va avec le regard. J'présume que la situation l'avait amusée. Elle était en position de force en même temps, c'est elle qui avait remarqué une situation gênante, pas l'inverse. J'arrive à un paradoxe interne, j'étais à la fois étonné de la voir souligner le caractère cocasse de la situation, mais je trouve au fond que c'est assez légitime de profiter de l'occasion pour me gêner. Vrai qu'en même temps c'était pas bien dur. Et puis il parait que c'est assez drôle. En plus il par... HEIN?

Non j'ai pas halluciné/rêvé, c'est bien sa MAIN que je sens? Attends mais... QUOI? Non mais je pige rien et par réflexe je regarde aux alentours, voir si on nous voyait ou pas. Non, personne. Bon ok j'ai connu quelques expériences, et quelques jeunes femmes. La plupart timides, certains ayant de l'expérience et/ou de l'assurance. Mais niveau entreprenante, là, cette jolie Capucine décrochait la palme sans aucune contestation possible. Quand j'arrive dans ce domaine je me réfère autant que possible à ma maigre expérience pour gérer le truc, mais là, c'est du jamais vu. Je ne dégage pas sa main, j'arrive pas à dire non... Et a fortiori quand c'est une jolie fille qui se met à me caresser soudainement sans aucune raison apparente. J'crois que mes intentions d'une discussion normale et de toute la normalité qui allait avec, bah j'vais les ranger au placard et j'vais essayer de gérer comme je peux.

Je savais pas quoi dire, et encore moins quoi faire.

Je lui adresse un petit sourire, tandis que ma virilité donne des petits accoups vu les afflux de sang soudains qui se précipitent dedans. La situation sans doute. J'étais gêné par la situation ouais. Mais la soudaineté du geste fit naitre en moi du désir. Mon désir naquit du sien, j'arrivais pas à désirer une femme à qui je ne plais pas. Là, enfin sauf erreur de ma part, c'était pas le cas. Je réhumidifie mes lèvres en passant ma langue dessus, de manière involontaire, mon tic habituel quoi, avant d'avaler ma salive. Gloups.

Elle me posait une question, et difficile d'y répondre vraiment. Non seulement à cause de la réponse que je ne pouvais donner, que par le fait qu'elle avait sa main sur ma...

Enfin fallait bien que je réponde, un truc, n'importe quoi, un truc pour lui renvoyer la balle. D'habitude j'ai une bonne répartie, allez n'importe quoi. De l'audace, tant pis, au feu ma timidité...

" Rien de bien important, mais pour ce qui est de ce qui me met dans cet état actuellement, là je sais... " fis-je avec un petit sourire en coin.

Timidité dépassée, et advienne que pourra.

Je n'étais pas vraiment du genre à passer par quatre chemins, c'est vrai. Et là, mon attitude ne dérogeait pas à la règle. Oh, bien sûr, je savais user de subtilité s'il le fallait, ou parler à demi-mot. Mais disons que, la situation ne s'y prêtait pas vraiment, mmh ? Plus le temps passait, et plus je me disais, que... que j'avais envie de lui, que je voulais m'offrir un moment de plaisir en sa compagnie. Ce n'était pas du tout mon genre, d'être une Marie-couche-toi-là, j'en avais la ferme conviction. C'est juste que, parfois, on aime succomber à ses pulsions, un peu comme la colère ou la gourmandise, tout simplement. Et sa verge que je sentais durcir sous mes doigts ne m'aidait pas vraiment à résister.

Elle frétillait doucement, comme heureuse de sentir ma présence. Dans un bref moment de lucidité, je me dis que c'était quand même insensée. Je venais de m'emparer sans pudeur du sexe d'un homme que j'avais croisé il y a quelques minutes à peine... mais je chassai bien vite cette idée de mon esprit. Je n'allais pas laisser des futilités gâcher un moment qui s'annonçait très agréable. Je lui adressai un nouveau sourire, lorsqu'il m'affirma avoir maintenant trouvé la nouvelle source de son érection... J'étais flattée de savoir que je ne le laissais pas indiffèrent. D'autant plus qu'il ne semblai pas s'offusquer de mon audace, me laissant croire que la tournure ne lui déplaisait pas. C'était parfait, il n'y avait aucune raison pour que l'on n'aille pas plus loin, tout les deux... et cela me plaisait beaucoup, je me sentais de plus en plus excitée, et les frissons de sa virilité que je serrais doucement dans ma main m'affirmait que c'était également son cas. Et ça m'excitait davantage...

« J'ai vu ton regard se fixer vers la clarté de l'eau, tout à l'heure... »

Souriante, ma main quitta la vigueur de sa virilité. Une petite idée me traversa l'esprit... oui, pourquoi pas après tout. Je serais curieuse de voir sa réaction...

Sans quitter le jeune homme des yeux, je me levais doucement, sans plus me soucier de ma propre nudité. Mes longs cheveux mouillés vinrent se coller à ma peau, tandis que de nombreuses gouttelette d'eau ruisselaient sur mon corps, glissant sur ma peau au gré des courbures de mon corps. La plupart perlaient sur mes épaules, descendant le long des monts voluptueux de ma poitrine, s'arrêtant quelques instants sur mes tétons pour y prendre l'élan nécessaire avant de plonger dans l'eau du bain en une succession de clapotis sonore. Le spectacle que j'offrais ainsi à Kanamori devait être des plus plaisant...

Oserais-je... ? Pourquoi pas, soyons fous. La situation m'excitait un petit peu trop pour me permettre d'avoir de la retenue. Mes mains vinrent se placer en dessous de mes seins, les masser légèrement, les presser doucement. Ils ballotaient un peu, et j'en profitais également pour les relever, les blottir l'un contre l'autre, leur donner davantage de volume, bien que cela ne soit pas vraiment nécessaire. Mon regard émeraude était toujours fixé dans les yeux couleur noisette de mon amant d'une nuit.

« Je suppose que... ce sont eux, qui ont attiré ton attention ? »

Bon alors ça part complètement en vrille. Moi qui d'habitude apprécie la douceur, la lenteur, en moins de trois minutes j'passe d'un état de pseudo-léthargie à dormir à moitié sur l'eau à me retrouver face à face avec une femme nue qui tient dans le creux de sa main mon membre... Si on m'avait dit ça ce matin quand je me levai, j'l'aurai jamais cru... Puis même, j'm'étais souvent considéré comme un "romantique dans l'âme", aimant particulièrement les relations qui durent. Après Sensei, j'm'étais dit que c'était bon, que c'était ma seule et unique fois que je couchais dans le cadre d'un "coup" mais d'après ce que je vois, il est fort probable qu'elle perde sa solitude dans ce Panthéon de mes relations d'un soir, la Sensei...

Bon de toutes manières, j'ai franchi le point de non-retour. J'vais pas me barrer d'un coup en disant "Non mais scuse faut que je repasse mes lacets". Puis même, j'en ai pas spécialement envie. Les filles entreprenantes, bien que m'impressionnant beaucoup, bah j'aimais ça. Le fait de se sentir désiré au point de forcer le premier pas chez l'autre. C'est très grisant.
Elle sourit à ma réplique de tout à l'heure. Pfiou. Encore une gêne désamorcée par ma verVe. J'm'en sors bien. C'aurait pu être pire.

Je sentais mon excitation monter, mon désir occupant peu à peu tout mon esprit, ne pensant qu'à elle. A ses jolis yeux couleur émeraude, ses longs cheveux bruns, son sourire qui m'égaye. Je la connaissais pas bien, je savais juste que c'était une fille bien. Un ami en commun qui m'en avait parlé comme étant une chouette nana. Pas grand chose comme information à me mettre sous la dent. Assez bizarre comme sensation que de s'abandonner plus ou moins à une femme que l'on ne connait pas. Presque l'obligation de lui faire confiance, mais on a envie de lui faire confiance aussi, pour que le moment perdure et devienne génial. Il était pour l'instant particulier, agréable, audacieux. Néanmoins j'en avais pas encore eu assez pour le classer dans la catégorie "génial". Ca viendra peut être...

Soudain sa main quitte mon intimité. Je pense un petit "Oh... Dommage" avant de la voir se lever. Apparemment j'ai été grillé tout à l'heure. Et merde. Enfin elle ne s'en offusque pas, déjà ça de pris. Au contraire d'ailleurs. J'étais beaucoup plus grand qu'elle, si bien qu'assis j'arrivai avec la tête à peu près au niveau de son intimité à elle. Les gouttes d'eau flattant la galbe de ses seins, je la croyais directement sorti d'un conte où les lymphes sont Reines. Un conte pour adultes, j'entends.

Ses dires confirment mon opinion précédente et effectivement elle avait vu mon regard tomber malencontreusement. Ou heureusement quand on voit la scène à laquelle j'ai eu le droit peu après, j'suis pas mécontent d'avoir eu le regard attiré par sa poitrine au final. La voir ses les caresser, se les toucher fit naitre en moi un désir ardent d'en avoir plus. Allez, tant pis pour une quelconque gêne. Tant pis pour les bonnes moeurs, de toutes façons on les avait quittées depuis longtemps maintenant. Elle a fait le premier pas, à moi de continuer dans la lancée.

Entendant sa question, une idée me vint en tête. Prise de risques maximale.

Je me relevai tout en maintenant mon regard planté dans le sien, et une fois ma tête au dessus de la sienne à cause de l'écarte de taille, je lui lançai avec un petit sourire malicieux en coin, dans une phrase tendrement déposée par une voix calme et grave dans son oreille:

" De la même manière que toi à la vue de, fis-je en prenant sa main droite jouant avec ses seins et en la déposant sur ma virilité qui se languissait de l'absence de cette même main, ceci... "; tandis que mes mains se mirent à flatter ses fesses par de douces caresses.

On était pas là pour parler métaphysique (non pas qu'au fond ça m'aurait déplu mais bon c'est pas vraiment le même plaisir), mais pour flatter nos physiques. Carpe Diem, et je compte bien profiter de cette opportunité incongrue, soudaine, et terriblement enivrante et attirante...

Me voir nue ne semblait pas lui avoir déplu, bien au contraire. Son regard s'attarda sur les courbures de mon corps, fortes alléchantes, et cela me plaisait beaucoup. Une douce chaleur m'envahissait, je sentais mes joues s'empourprer davantage. Bien plus que la situation, c'était son regard qui m'affolait quelque peu. J'aimais me sentir observée, que mon corps nue deviennent le centre d'attention. Étant plutôt séduisante, sans vouloir m'en vanter, c'était quelque chose d'assez facile. Peut-être suis-je un peu exhibitionniste, au fond.

Ne tenant pas à me laisser seule à me dévoiler, Kana se leva lui aussi, me rejoignant dans mon initiative. Il semblait partager mon envie de prendre du bon temps, et je m'en réjouissais. Nos corps nus se faisaient face, séparés par la virilité du jeune homme qui se dressait fièrement en ma direction, inquisiteur, comme s'il me réclamait...

« De la même manière que toi à la vue de, ceci... »

Là, il marquait un point. C'était quelque chose qui ne me laissait pas indifférente du tout... mais ça, ce n'était pas vraiment un secret que je conservais jalousement pour moi, après tout. Il s'avança d'un pas, brisant la distance qui nous séparait, me laissant l'occasion de remarquer qu'il était vraiment plus grand que moi. Mon visage parvenait avec peine à se hisser plus haut que ses pectoraux, m'obligeant à lever la tête pour que son regard ne quitte pas le mien... ce qui risquait d'être difficile, tant la vue plongeante sur le décolleté de ma poitrine nue devait être attrayante.

Ma main se retrouva à nouveau posée sur son membre, qui frétillait toujours autant, visiblement avide de caresses, que je ne manquerais pas de lui prodiguer... tandis que les siennes s'aventurait sur les rondeurs de mes fesses, qu'il ne manquait pas d'effleurer, de caresser, de presser doucement... Je me blottit contre lui, la douceur de ma peau contre la sienne, partageant mes frémissements avec celui qui en était le responsable. La joue délicatement posée sur son torse, ma respiration perdait de sa régularité, ponctuée par de silencieux et bref gémissement. C'était agréable, et je ne m'en cachais pas. Je caressais doucement son membre, glissant la douce étreinte de ma main le long de celui-ci, en un langoureux va-et-vient. Je ne voulais pas être la seule à en profiter...

Je vis ses joues tourner au rouge pourpre, carmin. Elle était adorable comme ça. D'après ce que j'avais remarqué, ma phrase avait fait mouche. Je sais pas d'où je tire ma répartie, ni même comment je l'ai formée. Peut-être à force de se lancer des piques avec des amis, à moins que ça soit parce qu'étant incapable de faire violence, mon seul moyen de défense soit la joute orale. Tant et si bien que au final ça m'était souvent utile, et ça m'avait tiré de pas mal de situations au départ mal engagées. Elle était entreprenante, avec l'audace que cela présuppose. Mes talents d'orateur risquaient d'être de nouveau mis à contribution, mais l'adrénaline et la prise de risque qui allaient avec m'avaient toujours donné un coup de fouet.

J'étais nu, face à elle. J'suis pas particulièrement musclé en fait. J'ai de belles jambes bien dessinées (à force de marcher en permanence et de faire tous mes trajets à pied, sans doute), mais j'avais un buste qui était loin d'être digne des statues d'éphèbes grecs, bien au contraire. Etant mince, on pouvait pas me critiquer sur des poignées d'amour par-ci par là, vraiment pas. Par contre j'avais pas d'abdominaux superbement dessinées, ou de bras magnifiquement sculptés. Un léger trait permettait de distinguer mes minces traces d'abdos mais rien de plus. M'enfin j'avais très bien vécu avec. Parait que c'est laid quand c'est trop marqué, et que quand c'est finement crayonné c'est agréable aussi. Mais bon ça venait peut être simplement de bonnes âmes qui n'osaient pas critiquer après tout...

Elle commençait à me caresser. J'adorais ses langoureux mouvements de sa main, doux, tendres. Des frissons se mirent à parcourir ma peau, tandis que des soupirs marqués faisaient leur apparition dans ma respiration. Elle commençait à pousser de légers gémissements. J'pensais même pas ça possible, que l'excitation soit telle que de me caresser moi (et non pas elle qui soit caressée) suffisait pour la faire gémir. Enfin tant mieux. J'espère qu'elle simule pas m'enfin ça a pas trop l'air d'être le cas.

Elle se blottit contre moi, rajoutant encore à son côté touchant et attachant.

Je la serre contre moi avec mon bras gauche, commençant à caresser ses seins. Mes doigts faisant de légers cercles, ma paume les serrant de manière subtile. J'suis pas vraiment un "gros sauvage", j'préfère la finesse au côté animal primaire. L'homme ne copule pas après tout, il "fait l'Amour". Même sans sentiments, mais c'est un autre débat.

Mes gémissements se firent un petit peu moins retenus, lorsque ses mains partirent à l'assaut de ma poitrine, la manipulant avec une certaine douceur. Il s'en occupait si bien, je fermais les yeux et me laissai aller, me laissant emporter par ses caresses... cela n'en restait pas moins agréable, même si elle manquait un peu de, disons, d'audace, ou de vigueur. J'aimais quand les choses prenaient une tournure plus, "brutale", faire voler en éclat toutes barrières sociales qui empêcheraient nos corps d'exprimer notre désir, sous toute ses formes. L'homme est un animal pensant, mais il n'en reste pas moins animal, et il est illusoire de penser que l'on peux échapper à sa nature. Et plus le temps passait, plus j'avais envie de m'oublier dans ses bras, de me perdre dans les délicieuses sensations que seul un homme pouvait m'offrir. J'en avais follement envie...

Je ne cessais pas mes caresses, laissant ma main aller et venir avec douceur le long de son membre, le sentant frétiller sous mes doigts, m'encourageant à continuer. Serrant puis relâchant mon étreinte, je m'amusais à faire varier les plaisirs, à l'exciter davantage. Mais je sentais que je devrais pousser le bouchon plus loin, si je voulais faire s'envoler ses inhibitions... pour ça, il n'y avait pas trente-six solutions, il me faudra "montrer l'exemple", en quelque sorte. Et une idée plaisante me traversa l'esprit. Plongeant mon regard dans le sien, un sourire coquin aux lèvres, je l'interrogeai.

« Sais-tu à quoi je pense, là, maintenant ? »

Je m'emparais ensuite de l'une de ses mains et la fit plonger dans l'eau, la dirigeant avec une certaine impatience jusque mes cuisses, le laissant effleurer les lèvres de mon intimité. Si je n'avais pas été dans ce bain, il aurait pu se rendre compte que ma cyprine coulait de mon intimité, fruit de ses caresses, de mes pensées perverses, et de mon excitation croissante. Mes lèvres auraient voulu fondre sur les siennes, les happer, partager avec elles un somptueux baiser... mais elles restaient malheureusement hors de portée. Et je ne voulais pas m'y risquer à essayer, le visage relevé, les yeux mi-clos et la bouche en cul-de-poule... je savais bien que le ridicule ne tuait pas, mais quand même.

Décidée à aller plus loin encore, je poussais doucement mon amant en arrière, jusqu'à atteindre le rebord du bain, l'invitant à s'y asseoir. Mon léger sourire ne me quittait pas, et je vins me placer entre ses jambes, tout en restant dans l'eau. Ses cuisses se trouvaient environ au même niveau que ma poitrine, qui ballotait doucement, je me disais que c'était parfait, la position ne sera pas trop inconfortable. Lui adressant un regard joueur, je basculais en avant et entrepris alors de lentement lécher son sexe, ma langue serpentait tout le long de celui ci, commençant par la base pour remonter jusqu'au sommet. Une unique fois, mais ses frémissements que je ressentais m'encourageaient à poursuivre encore. Ce n'était que le début d'une agréable nuit...

Le moment était tendre, doux. Assez paradoxal de vivre un moment pareil, qui se base normalement sur un socle de sentiments, dans des circonstances telles. Enfin je savais pas trop comment agir... Le cul entre deux chaises. D'une part, j'avais jamais vécu de situation de ce genre. Peu de gens peuvent s'en vanter de toutes façons. D'autre part, j'avais jamais eu à partir dans quelque chose de purement charnel, sans autre chose derrière. Et on était pourtant bien dans ce cas de figure. J'vais attendre un peu, et si j'ai une ouverture je tente. En attendant je reste dans mon registre, c'est encore ce que je sais faire de mieux.

J'étais en train de profiter de ses caresses, ne pensant à rien d'autre, pas même aux potentiels autres baigneurs qui pourraient se pointer d'un moment à l'autre. Rien d'autre qu'elle et moi. Elle leva la tête et m'adressa un petit sourire; j'aime ce genre de sourires qui en disent long sur les intentions. Elle me sort une question un peu vague, à laquelle j'essaye naïvement de trouver une réponse quelconque. Elle me prit une de mes mains et m'invita à la caresser. Coup de bol. J'ai peu de qualités au lit, vraiment. J'suis pas toujours entreprenant, j'suis assez timide. Mais y a deux choses que j'arrive à peu près correctement à faire: embrasser, et caresser. Le reste j'suis pas super bon, j'essaye de me débrouiller mais bon en général c'pas génial. Je me mis à la caresser doucement, flirtant avec sa zone particulièrement sensible, jouant avec l'entrée de son intimité. Je jouais le faux rythme avant de plonger un doigt complètement à l'intérieur. Qu'est ce que c'était humide... Elle devait vraiment être excitée...

Elle me repoussa un peu en arrière pour que je m'asseye sur le bord du bassin, un peu en hauteur par rapport à elle. Elle était à genoux devant moi, et m'adressa un sourire malicieux avant de fondre sur mon entrejambes. Ses légers coups de langue déclenchèrent chez moi des frissons et des débuts de gémissements. Etant proche d'elle, je réussis tant bien que mal à trouver son intimité avec ma main. Coup de chance qu'on soit proche et que la position me soit favorable. Je me remis alors à jouer avec son intimité. J'avais pas envie d'être le seul à en profiter.

Mes doigts remuèrent lentement, réagissant aux frémissement de Capucine. J'avais du mal à me concentrer, mais je sentais qu'elle aimait. Mon pouce appuyait sur cette partie sensible, tendis que mon index et mon majeur pénétraient son intimité. J'arrivais à jauger la cadence, et je la sentais frémir de plus en plus. Je lui fis un sourire pour lui montrer à quel point j'aimais ce que je faisais, et je recommençais de plus belle. Mes doigts s'enfoncèrent plus profond encore, au rythme des coups de langue sur mon intimité.

Je poursuivais ma tâche, léchant avec une certaine tendresse le sexe de mon amant. Je le léchais, dans toute sa longueur, sans m'attarder sur ses zones les plus sensibles, simplement pour faire monter son excitation. Son désir... Quant au mien, il était déjà bien éveillé, mais Kanamori ne tarda pas à s'en occuper davantage, ce qui n'était pas pour me déplaire. Loin de là.

« Mmmmmhh... »

Un gémissement que j'eu bien du mal à étouffer, tant c'était bon ! Ses doigts s'étaient activés autour de mon entrejambe, effleurant et stimulant mon bourgeon de plaisir, m'arrachant de nouveaux soupirs. Emportée par le plaisir, je me mis à lécher son membre avec plus d'ardeur, concentrant mes efforts sur la sensibilité de son gland. Des vagues de frissons envahissaient peu à peu mon corps, tandis que je le sentais se glisser en moi, me pénétrer de ses doigts. Je gémissais encore, je me laissais un peu aller, ne voulant plus contenir mon plaisir. Le traitement d'orfèvre que subissait mon intimité m'excitait, m'excitait même beaucoup, je me sentais si bien...

L'excitation montait entre nous, elle en était presque palpable. Ma langue caressait sa virilité avec davantage d'engouement, tournant autour de son gland, descendant et remontant le long de sa hampe. Mes lèvres happèrent même son extrémité, la pressant en une délicieuse étreinte pendant que je la suçais doucement. Elle coulissèrent alors tout le long, en une langoureuse descente, englobant peu à peu sa virilité. Mon regard s'hasarda en l'air, cherchant le sien, pour tenter d'y lire le plaisir que je lui procurais. Et pour l'assurer du plaisir que lui me procurait. Les pénétrations de ses doigts devenaient follement excitantes, me stimulant de l'intérieur, j'adorais, c'était tellement bon... mais les aller et venus de ses doigts me semblaient bien insuffisant, tant mon excitation gagnait en intensité. J'en voulais plus, bien plus...

Son membre était toujours dressé, profitant de la chaleur accueillante de ma bouche. Ma langue s'amusait à le titiller, le caressant ça et là, s'entortillant autour, le léchant lentement. Mes lèvres se resserrait, tandis que je faisais maintenant le chemin inverse, remontant langoureusement, jusqu'à son extrémité, que je relâchais dans un bruit de succion sonore. A peine l'avais-je quitté, que déjà, je replongeais en sa direction, l'englobant à nouveau. Je la fis à nouveau coulisser entre mes lèvres, avide de la sentir à nouveau frétiller, ne camouflant plus mes gémissements de plaisirs et mes indécents bruits de succions. Excitée par la situation enivrante, par les stimulations plus qu'agréable de mon intimité si sensible, je suçais sa queue avec une gourmandise folle, pendant de longues minutes encore. Mais je ne parvenais maintenant plus à me contenter de la finesse de ses doigts...

Je relâchais ma délicieuse étreinte, et entrepris de lui grimper dessus, avec une agilité féline. Ma poitrine généreuse ballotait légèrement, avant de se blottir contre ses muscles abdominaux, pressant tendrement contre son corps durant toute la durée de mon ascension. Je me retrouvais assise à califourchon sur ses cuisses, mon visage au niveau du sien. Nos regard se croisèrent, et il pouvait voir que dans le mien pétillait la lueur d'un ardent désir... Ma respiration était haletante, et j'enlaçais tendrement son cou, avant de lui chuchoter, le souffle court.

« Et si l'on passait aux choses sérieuses, maintenant... »

Ce moment était si bon... Elle s'en occupait tellement bien, du pur plaisir physique... Je la sentais coulisser le long de ma virilité, dans de lentes descentes et remontées langoureuses. Moi même n'étant pas particulièrement expressif, je m'étonnai moi même de pousser des gémissements et des soupirs audibles. Qu'est ce que j'aimai ça, sentir sa langue sur mon intimité si dure de désir...

Au moment où je commençais à la caresser, elle se mit à y mettre plus d'ardeur encore. Elle l'englobait alors, jouant de sa langue autour de cette partie si sensible. Mes gémissements, jusqu'alors timides et discrets, furent totaux et sonores. Cette symphonie de désir que constituaient nos râles de plaisir m'envoûtait et me berçait. Tentant tant bien que mal de me concentrer sur mes doigts dans son vagin, je continuais alors à la pénétrer vigoureusement. Mon pouce tâtait son clitoris gonflé et la faisait réagir, je le sentais par ses contractions autour de ma main, et je l'entendais par sa voix qui m'excitait encore davantage. J'étais au paroxysme de mon désir, et à plaisir d'offrir, joie de recevoir. Je ne voulais pas être le seul à en profiter. Elle se débrouillait si bien, c'aurait été injuste que je sois le seul à vivre un moment divin...

Mes doigts rentrèrent complètement et allaient profondément dans son intimité. Rien que d'imaginer ma hampe à cet endroit...  Ma main gauche accompagnait mon mouvement en caressant ses seins, ses tétons durcis. Plus de douceur, j'y allais fermement. La douceur c'est très agréable, et j'adore ça, mais une fois que le désir est monté il faut le satisfaire, le combler... Et je me hâtais à combler son désir. Mes doigts s'entortillant dans son vagin, dans l'amples mouvements. J'avais le regard ailleurs, perdu dans mon plaisir. Il redescendit d'un coup pour admirer ma sculpturale partenaire et nos regards se croisèrent. Le mien, shooté à l'endorphine devait probablement lui montrer à quel point j'appréciais le moment. Elle y allait franchement et je sentais que sa bouche n'allait plus suffire. Il allait falloir qu'on y aille franchement.

Peu après, sa bouche quitta mon pénis qui n'en pouvait plus tellement le désir le gonflait. Elle me grimpa dessus et nos regards se croisèrent. Je connaissais ce regard là, le fait qu'on savait elle comme moi que l'issue tant attendue allait arriver. Ce désir si grand qu'on ne pensait à rien d'autre. Nos sexes excités se frôlèrent et ils n'allaient bientôt ne fait plus qu'un. Elle m'adressa ce que je voulais entendre dans une petite phrase glissée au creux de l'oreille... Le souffle coupé par le désir je repris ma respiration, avant de lui dire:

" Si tu savais à quel point j'en ai envie! " fis-je dans son oreille, tandis que dans un gémissement sonore je la fis glisser son mon membre fièrement dressée.

Cette première pénétration était divine. Je la sentais glisser tout le long de ma hampe tandis que nos gémissements ne se contrôlaient plus. Une lente descente qui allait être la seule à être douce. Une fois que j'étais arrivée complètement au fond, mes mains sur ses fesses, j'entrepris un viril mouvement de va-et-vient, dans le but de la pénétrer le plus profondément possible. J'y allais vraiment fort là pour le coup, peut-être même un peu trop, mais bon c'est la situation qui voulait ça. A chaque fois qu'elle se retrouvait tout au bout de ma virilité je la fis s'empaler littéralement dessus. J'étais bien et ça allait durer.