En terre inconnue... [PV : Tatjana A. Kirsikka]

Une fois n'est pas coutume, Sora arpentait les terres sauvages, territoire supposé des terranides. Il disait "supposé", car dans les faits, c'était le terrain de chasse des marchands d'esclaves. Il serra les dents : Sora abhorrait les esclavagistes. Ils lui avaient prit son passé, sa famille, sa tribu, et son corps portait la marque de leur cruauté.
Aujourd'hui, le terranide avait décidé d'inverser les rôles, d'être le chasseur et eux les proies. Il se remémora comment il en était arrivé là.

Tout commençait avec la rencontre d'une autre terranide, une kitsune du nom de Louane. En peu de temps, ils étaient devenus amis, et même frère et sœur par le cœur. Et ils s'étaient jurés d'inverser le destin, de faire des terranides un peuple libre, ne plus vivre sous la coupe de qui que ce soit. Pour cela, ils s'étaient entrainés ensemble, avant que leurs routes ne se séparent. Sora se demandait parfois ce qui était arrivé à Louane, où elle était et ce qu'elle faisait.

Bref, l'okami rodait dans les terres sauvages, à a recherche d'une caravane d'esclavagistes à attaquer. Il avait déjà réalisé quelques attaques par le passé, et libéré des terranides. Comme il s'y attendait, les esclavagistes étaient tellement confiants qu'ils ne faisaient pas attention à un terranide esseulé. Jusqu'à ce qu'il sorte ses armes, mais là c'était déjà trop tard.

Soudain, il tendit l'oreille. Oui, il venait bien d'entendre le bruit classique d'une roulotte. Il se hâta dans la direction du son. Arrivé à portée de vue, il se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'un convoi d’esclavagistes, comme il l'avait initialement pensé, mais d'une personne esseulée. D'après ce qu'il pouvait voir, elle était vêtue comme une nonne, se qui aiguillonna la curiosité du terranide. Il s'approcha donc.

Pouvoir aller ou elle voulait, quand elle le voulait. C'était cela la liberté. La jeune femme avait acheter un petit attelages avec des créatures presque intelligentes, qu'elle comprenait parfaitement, il fallait bien que quelqu'un compense son handicapes. Oui parce que notre jeune femme était aveugles. Mais cela ne la gênait pas vraiment, elle était juste habituée. Cette carriole était sa dernière folie, et cela l'amusait beaucoup. Elle dormait dedans faisait la cuisine. Bref c'était sa nouvelles maison.

Le chemin qu'elle parcourait a présent était nouveau pour elle, son compagnon Tanuki assis a coté d'elle observait al route.. C'était si bon d'être libre, si bon de se sentir sans aucune chaines. Sa vie semblait tellement nouvelles... Doucement elle se mit a chantonner, bon c'est des quantique.  Le chemins était silencieux, et si calme, la jeune femme ferma les yeux, tenant d'une seule mains ces rennes...

Pourtant les animaux stoppèrent brutalement, faisant sursauter la jeune femme, laissant échapper un petit cris de surprise, elle avait entendu un vilain bruit .. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui avait casser.

« Calmez vous les amis ca vas aller. »

Sa voix s’élevait douce et paisible, alors qu'elle sautait souplement par terre, ces doigts coller a la parois de sa calèches elle bougea doucement sans se rendre compte que peu être on l'observait. Délicatement elle effleura la roue, laissant son don prendre le dessus... C'était amusant d'entendre les chose comme cela. Hum un essieux casser... Se mordillant les lèvres , elle réfléchit un instant.

« Aimi. Je me demande comment je vais réparer cela tu n'a pas une idée ? »

Oui elle parlait a son tanuki, qui l'écoutait avec soin.. Ou pas.. en effet a cet instant il dormait paisiblement sur son siège. Un soupire échappa a l'aveugle qui appuya sa tête sur les parois de sa carrioles.

Sora observa le convoi, si tant est qu'un tel mot pouvait être employé. Il s'agissait d'une petite roulotte, bel et bien conduit par une nonne. Y était attelé 2 hippophales, des créatures semblables à des chevaux, mais en beaucoup plus intelligent. Sur un siège se trouvait également une créature étrange, une sorte de raton-laveur avec une sacrée paire de bourses. Sora n'en avait jamais vu de semblable sur Terra, où pourtant les créatures en tout genre affleuraient. Il nota un autre point étrange : si les hippophales avaient noté sa présence, ce n'était pas le cas de la conductrice, alors qu'il était pourtant bien en vue, limite à portée de voix. Elle devait être aveugle, raison pour laquelle elle avait de telles montures.

L'équipage s'arrêta soudain, dans un craquement. Sora devina rapidement c qui avait pu se passer : un essieu venait de casser. C'est dans ces moments là que les hippophales révélaient tout leur potentiel : au lieu de continuer tat qu'on ne donne pas d'ordre contraire, ils s’arrêtèrent immédiatement, évitant d’aggraver les dégâts. La nonne descendit inspecter l'étendue de la casse. Sora douta de son premier jugement concernant sa vision. Pour une aveugle, elle se déplaçait avec aisance, ce qui mettait en doute sa théorie. Il la vit appuyer sa tête contre la paroi de la roulotte, comme désemparée. Il choisit ce moment pour intervenir.

" Bonjour ma sœur. Excusez mon impolitesse, mais je vous ai observée, et je pense que vous auriez besoin d'un peu d'aide, non ? "