Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La princesse et le fauteuil [PV Alice Korvander]

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Francisca Kyojakuna

Humain(e)

Aujourd'hui, j'ai pu retourner à l'école. Enfin! Après deux nouveaux mois à prendre soin de mes blessures, je suis à nouveau en pleine forme -façon de parler- et j'avais hâte de revenir auprès de mes camarades. Ça me fera toujours plaisir de voir quelques visages qui s'illuminent dès que je rentre dans la pièce. Mes amies, Louise et Yukiko, m'ont presque sauté dessus! Les professeurs aussi avaient l'air content de me revoir. Il n'y a bien que quelques garçons qui pensent que je m'absente uniquement pour me faire remarquer à mon retour, mais je ne peux pas leur en vouloir.
La journée c'est très bien passée, sauf peut-être en histoire, où il y avait un contrôle de prévu, et que je n'ai bien évidemment pas pu réviser, puisque je n'avais pas les cours. Je ne vais briller cette fois-ci non plus, dirais t-on... J'ai rattrapé le coup en littérature, comme à mon habitude. Ecrire un texte en temps limité ne m'a jamais vraiment posé de problème, et si la qualité n'est pas toujours au rendez-vous -vous savez l'inspiration, ça va, ça vient- je reste parfois effarée devant les compositions de certains de mes camarades. Je leur propose de les aider, mais ils ne veulent pas, par fierté, sans doute. Je  trouve ça un peu dommage, mais je ne peux pas les forcer.
Nous sommes sortis assez tôt, et comme le beau temps d'une fin de printemps s'était installé, nous décidâmes d'aller faire un petit tour au centre commercial, entre filles. Ou presque, puisque par précaution, un membre du personnel de la maison devait m'accompagner. Le hasard faisant parfois bien les choses, notre cuisinier avait besoin de certaines choses pour le repas de ce soir. Quelques épices, je crois.
Ne pouvant me déplacer en métro, train, bus ou tramway, j'invitais tout le monde à venir dans la voiture mise à ma disposition par mes parents. Je dois bien reconnaitre qu'avoir de l'argent aide énormément lorsque l'on a certains problèmes de santé handicapants. Nous avions tant de choses à nous dire, avec mes amies, que ce pauvre cuisinier ne devait plus en pouvoir de nous voir jacasser ainsi. Mais c'est un homme gentil, il ne nous aurait jamais rien dit.

C'est ainsi que nous voilà tous arrivés devant les magasins. Pour ne pas oublier par la suite, nous avons commencé par les courses du chef. Il entra seul dans un petit magasin vendant des produits d'iles lointaines, et ressortit peu de temps après, un sac à la main. J'ai bien essayé de lui demander le menu, mais il préférait me faire la surprise. Quand il se met à faire des cachoteries, on finit toujours par se régaler!
Nous partîmes ensuite dans divers magasins, surtout de vêtements. Tournant au bout d'un rayon, le brave chef me poussant, je tombais nez à nez avec un colosse d'au moins deux mètres de haut! Surprise, je n'ai pas pu empêcher un petit cri de s'échapper...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La princesse et le fauteuil [PV Alice Korvander]

Réponse 1 samedi 12 mai 2012, 21:43:08

« Rooh, j’ai encore perdu ! »

Soupirant, Alice croisa les bras sur sa poitrine, agacée, et donna un coup de pied vers la stupide machine. Le résultat ne se fit évidemment pas attendre ; son pied l’élança, et elle poussa un petit cri de douleur, faisant pouffer les quelques spectateurs qui observaient la scène. Sa beauté excusait ses piètres talents devant la borne d’arcade, même si elle trouvait particulièrement humiliant de voir qu’un gamin de 12 ans s’en sortait bien mieux qu’elle devant ce jeu vidéo. Un jeu assez étrange, consistant à utiliser un faux pistolet pour tirer sur l’écran en visant des individus.

« Bah ! lança l’un des spectateurs avec un sourire amusé. Pour une débutante, vous n’êtes pas si nulle... »

La Princesse le fusilla du regard.

« Je suis morte quinze fois au premier niveau ! Ça va beaucoup trop vite ! »

L’homme haussa les épaules, et Alice s’éloigna du rayon des jeux vidéos. Sa curiosité avait été la plus forte. Depuis qu’elle avait découvert qu’il y avait dans son royaume plusieurs portails menant sur Terre, la curiosité l’amenait à visiter cette curieuse ville. Elle se tenait aujourd’hui dans le marché moderne des Terriens, un endroit qu’on appelait « centre commercial ». La technologie terrienne lui rappelait beaucoup al technologie tekhane, mais en plus... Modeste. Elle s’éloigna donc de ce jeu infernal, suivie par Hodor.

Le demi-géant était assez impressionnant dans des espaces aussi petits. En le voyant, un client avait remarqué à sa copine que c’était la première fois qu’il voyait un type qui avait l’air encore plus massif que les vigiles. Dans leurs vestes rouges et leurs cravates, les agents de sécurité ressemblaient en effet à des crevettes face à cette masse de plus de deux mètres. Hodor, pour l’occasion, portait un costume fait sur mesure. Il avait d’ailleurs été assez difficile d’amener Hodor à porter une chemise sans la déchirer, ou à ne pas tirer sur la cravate, parce qu’elle l’étouffait, mais il avait fini par obéir. Sur Terre, il fallait être civilisé, et ceci s’appliquait même pour un demi-géant !

« Il sera plus facile de convaincre les gens qu’Hodor est un agent de sécurité d’une Princesse, plutôt qu’un grand frère, lui avait-on expliqué. Quant à toi, les renseignements impériaux ont fourni de quoi t’assurer une relative discrétion. »

La Terre ressemblait un peu à Terra. Comme sur Terra, il existait de nombreux micro-États minuscules, que personne, ou presque ne connaissait. Le teint de peau d’Alice excluait d’en faire une femme originaire des pays tropicaux, et on avait donc opté pour une carte d’identité fictive, qui faisait d’elle la Princesse d’une petite île européenne isolée. Une identité bancale, mais, dans la mesure où les visites d’Alice étaient assez sporadiques sur Terre, et où elle s’attardait peu à côtoyer les autochtones, il n’y avait pas eu besoin d’élaborer un mensonge très sophistiqué. Alice payait avec des billets que le royaume parvenait à se procurer, et en avait toute une liasse.

Elle se tenait avec Hodor dans un grand magasin qu’on appelait « Fnac ». Un Terrien lui avait dit que les jeunes se rendaient généralement là quand ils avaient quelque chose à acheter. La Fnac était effectivement un marché très varié, et Alice s’était un peu perdue en voyant les ordinateurs, les rangées de télévisions. Ses petits yeux ne cessaient de cligner de surprise devant tout ce qu’elle voyait, et les vendeurs hésitaient à l’approcher, jetant des regards nerveux vers Hodor.

*Heureusement qu’il ne songe plus à se tripoter le sexe...*

Dans la mesure où sa chemise était enfoncée sous son pantalon, Hodor avait eu bien du mal à se calmer. N’ayant qu’une connaissance que très relative de l’hygiène, Hodor s’amusait parfois à glisser sa main dans son pantalon pour gratter son sexe. Sur Terra, ce n’était pas très dérangeant, mais, sur Terre, ça l’était bien plus. Alice l’avait grondé, et, depuis, Hodor faisait des efforts. Alice s’était alors rendue vers toute une partie du magasin consacrée aux livres, et c’est là qu’Hodor avait fini par effrayer quelqu’un.

En soi, Hodor avait déjà effrayé bien des personnes, surtout que, quand Alice ne veillait pas sur lui, il marchait un peu, afin de se dégourdir les jambes. Elle se tenait alors dans une partie du magasin consacrée aux atlas et aux encyclopédies. Elle se demandait quoi encore acheter. Toute sa connaissance de la Terre émanait surtout de sa femme : musique, jeux vidéos, mangas... Elle s’était un peu renseignée sur les mangas, avait trouvé ça étrange, quoique assez amusant, et dévorait maintenant les atlas. Ils étaient des puits de savoir, et c’est alors qu’elle en lisait un sur le Moyen-Orient qu’elle entendait une femme hurler, suivi d’un cri reconnaissable :

« Hodor ! »

Une manière de s’excuser, mais il parlait d’une voix si forte que ça risquait plus d’inquiéter la jeune fille qu’autre chose. Soupirant, Alice referma l’atlas. Un vendeur traînait dans le coin, hésitant à s’approcher, et fut presque soulagé de voir Alice venir vers lui.

« Hodor ! Arrête de faire tout un scandale ! Je ne veux pas qu’on se fasse remarquer !
 -  Hodor... » soupira ce dernier en baissant la tête, n’aimant pas qu’Alice le gronde.

Le tableau en semblait presque comique. Face à lui, bras croisés, Alice lui arrivait au nombril, mais ça ne l’empêchait pas de lui crier dessus, alors qu’Hodor semblait complètement impuissant. Alice se tourna alors vers l’adolescente effrayée.

« Ne vous inquiétez pas, Madame, Hodor est totalement in... Oh ! Ben ça alors ! »

La femme se promenait sur un fauteuil ! Incroyable ! Alice remarqua qu’elle avait autour d’elle d’autres femmes. Comme elle n’avait jamais vu un fauteuil roulant, la Princesse ignorait totalement qu’il s’agissait d’une assistance indispensable, et interpréta ça comme un signe de puissance. Une femme qui se déplaçait avec un fauteuil était assurément puissante ! Réalisant qu’elle avait peut-être froissé une puissante notable, et désireuse de ne pas s’attirer d’éventuels problèmes, Alice choisit la carte diplomatique. Elle inclina poliment la tête, et lâcha ensuite :

« Veuillez pardonner les agissements de mon garde du corps, Madame, Hodor est massif, mais il est aussi grand que doux. Il ne ferait pas de mal à une mouche. »


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