Après un énooorme retard, voici enfin le sujet tant attendu (ou pas xD)
Il fut un temps où Hébé était une grande déesse, renommée, priée, respectée, aimée. En ce temps-là, elle pouvait papillonner hors de l'Olympe, trompant allègrement son époux qui le lui rendait bien. Héraclès, le grand héros, était son mari. Mais malgré leurs infidélités, ils s'entendaient bien. Ils s'appréciaient. Toutefois, la maladresse d'Hébé faisait que ses incursions dans le monde humain laissaient parfois des traces impressionnantes. Il paraît même qu'une fois, elle a failli déclencher la guerre de Troie bien avant l'heure. Après ce désastre évité, son père la confina sur l'Olympe. Oui, plus de sorties pour Hébé. Oh, elle essaya bien de "faire le mur", mais à chaque fois, on la démasquait et elle se faisait reconduire à ses quartiers. Et puis, les dieux étaient entrés en sommeil, par manque de pouvoir.
En se réveillant plus tard, ignorant l'influence d'Aphrodite, Hébé avait continué à chercher à se promener chez les humains. Récemment, d'ailleurs, elle avait été invoquée par une élève du lycée de Seikusu. Le seul moyen pour elle de voir du pays sans s'faire pincer en sortant. Ce n'était plus arrivé depuis longtemps. Et bien ça changeait de Terra. Après avoir rempli son devoir, et récupéré quelques forces, la déesse avait entamé une visite des lieux. Sa toge imamculée bordée d'or ne convenait évidemment pas au monde moderne, alors elle s'était inspirée des quelques jeunes femmes déjà croisées pour se créer la sienne. Elle était donc vêtue d'un jean qui moulait son corps svelte, et d'un chemisier qui couvrait son buste, le décolleté ne pouvant cacher l'imposante poitrine qu'elle détenait. Poitrine retenue par un carcan de tissu qu'on appell soutien-gorge.
Ayant laissé ses cheveux d'or caresser son visage, elle ressemblait à n'importe quelle femme du 21ème siècle. A peu de choses près. Elle était plutôt exotique pour les japonais. Heureusement, il y avait des européens et des américains dans la ville, et elle se faisait passer pour l'un d'entre eux. Curieuse comme toujours, elle adorait démêler les conflits et répandre sa bonne humeur, mais il y a des fois où elle ferait mieux de s'abstenir.
Prenez ce début d'après-midi, par exemple. Elle avait senti un groupe d'individus frustrés au centre commercial. Le temps de les retrouver, de les suivres, ils étaient arrivés au quartier de la Toussaint. Mal famé, mais Hébé ignorait tout de cela. Elle savourait d'avance leur joie lorsqu'elle leur apporterais le déclic nécessaire à l'épanouissement de leur libido et de leur esprit lorsqu'elle les retrouva... Entourant une jeune femme qu'ils voulaient forcer à les satisfaires. Elle avait retrouvé du pouvoir, mais pas assez pour assomer proprement les six individus avec une décharge de sensations plaisantes qui mettrait leurs cerveaux en veille le temps de se reprendre. Juste de quoi en mettre deux hors d'état de nuire.
- Messieurs ! Je crois que la demoiselle n'est pas d'accord. Laissez-là donc partir. Je sens même qu'elle va se marier bientôt, alors ne gâchez pas ce merveilleux moment par de désagréables souvenirs !
Surpris, les malfrats s'étaient retournés, et la pauvre victime en avait profiter pour s'enfuir, pleurant, allant sans doute chercher des secours ou porter plainte. En voyant ceci, et en constatant qu'ils ne perdaient rien au change, ils se moquèrent de l'imprudente initiative de la jeune déesse. Ils l'encerclèrent, sans qu'elle ne montre le moindre signe de peur.
- Vous devriez rentrer chez vous, vos parents doivent s'inquiéter...
Ils étaient en effet assez jeunes pour être encore chez papa et maman. Mais ils se contentèrent de railler la jeune divine, et l'insultèrent même. Elle posa ls poings sur les hanches en leur jetant un regard perçant.
- Bande de voyous. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire !
D'un geste de la main d'Hébé, les deux plus proche furent plusieurs mètres de là, bousculant les autres, et restèrent K.O. Mais Hébé n'avait plus de ressource après, pour lutter, et même en essayant de reculer, profitant de l'ouverture, elle ne put rien contre les quatre derniers (qui, loin d'être effrayés, étaient plutôt furieux) lorsqu'ils se jetèrent sur elle, l'immobilisant contre le mur sans ménagement. Si quelqu'un passait par ici, il ferait mieux d'appeller les flics. A moins que ça ne soit déjà fait par la pauvre éplorée sauvée par la déesse...