Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Je n'avais plus qu'à la cueillir...[Nevea]

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Lord Slaver

E.S.P.er

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    Grand seigneur esclavagiste. Pour de la qualité, optez pour la rose bleue.
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Je n'avais plus qu'à la cueillir...[Nevea]

mercredi 18 avril 2012, 23:05:16

Une cabane aux planches pourries et branlante, perdue au milieu de nulle part, sur le bord d'un sentier.
Elle n'était composée que d'une pièce: la paillasse grossière siégeait dans un coin, l'unique couverture avait été rongée par les mites depuis des années. Il y avait une casserole pleine d'une substance grasse, épaisse et noirâtre qui trônait sur une table, et une seule chaise à côté. Aucun baquet pour se laver, aucunes latrines. Un volet de l'unique fenêtre battait au grès du vent, et l'autre était tombé à cause de l'usure. Des stries de lumière passaient entre les murs, et ça puait l'animal crevé. Cette bâtisse était tellement vieille que personne n'osait s'en servir pour abri, tellement les voyageurs craignaient de se réveiller avec les planches du toit tombées sur leurs jambes pendant leur sommeil. Et pourtant... Il y avait bien quelqu'un, ici.
Il était assis sur la chaise, se servant un quatrième verre de vin de grande cuvée, épiant le sentier au travers de la fenêtre comme si c'était sa seule raison d’exister. Fort élégant, il faisait vraiment tache dans le décor, avec sa chevalière et son costume hors de prix.

Juste à côté de lui, une trappe secrète était restée grande ouverte. Cette trappe menait à un réseau de galeries plutôt important, rempli de chambres, de salles en tout genre, y compris de torture, et d'un dédale d'escaliers et de couloirs piégés pour décourager tout intrus. Cette planque était en fait le poste avancé de l'empire du Lord Slaver dans la région et comptait plusieurs entrées secrètes, la ruine ne servant que de couverture à l'entrée principale: des types qui choisissent la vie d'ermite et qui se faisaient becqueter par un monstre, c'était pas si rare sur Terra.

Vous l'aurez compris, l'homme attablé en train de boire était la sentinelle de la base, qui surveillait l'entrée, prête à s'y dissimuler, et qui guettait les nouvelles proies qui auraient l'audace de traverser son territoire. Et au vu de la marchandise qui était en train de se déhancher sous son nez, cette belle demoiselle à la chevelure d'or et aux iris azurés, ça avait porté ses fruits, pour une fois. Silencieusement mais agilement, il bondit de sa chaise, et réfléchit à la situation. Le soleil tapait plutôt fort dehors, son haleine était avinée. C'était jouable.

Il se mit à courir sur place dans un angle mort, piétinant pour faire le moins de bruit possible, et dans le même temps retira sa veste de costume pour la jeter dans les tunnels, desserra le nœud de sa cravate et ouvrit plus grand le col de sa chemise, puis referma rapidement la trappe avant de passer rapidement la porte et de courir après sa nouvelle cible.
Toutes les conditions étaient réunies. L'alcool, l'effort et la chaleur l'avaient échauffé, sa respiration était plus longue et sa tenue était débraillée. Sa crédibilité était bonne, il fallait attaquer la première étape. Arrivé à sa hauteur, il interpella l'inconnue en lui tapotant l'épaule gauche:


"Excusez-moi... Pfou, je... Je me suis perdu dans la région et... Pouh, quelle chance de trouver quelqu'un! Vous savez où je pourrais trouver une ville?"
« Modifié: mercredi 18 avril 2012, 23:12:54 par Lord Slaver »

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Kit par Joana et Kira o/

Neveë

Créature

Re : Je n'avais plus qu'à la cueillir...[Nevea]

Réponse 1 jeudi 19 avril 2012, 00:31:28

Des cailloux, des cailloux, de l’herbe, des cailloux, et le ciel, omniprésent, écrasant, étouffant, toujours là, au-dessus, et l’horizon.

Nevea n’en pouvait plus de marcher. Quelle bêtise elle avait fait en quittant la ville ! Marcher ça fait mal aux pieds, ça grimpe, ça descend, il y a des insectes, et il fait une chaleur ! Tout cela pour assouvir l’un de ses nombreux fantasmes : se faire prendre par un bandit de grand chemin, rude et sauvage…
Ce n’était pas la première fois qu’elle se laissait guider par ses fantaisies. En fait, depuis qu’elle avait connut son premier homme, elle n’écoutait plus que ses pulsions. Son sang de succube avait enfin semblé affluer : elle qui avait en horreur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un quelconque acte sexuel ne pouvait maintenant plus s’en passer…
L’aspect mauvais et vicieux de ses consœurs succubes avait semblé trouver un écho chez Neve’ qui s’était découvert des penchants…carrément tordus.

La jeune tentatrice rêvait toujours de son bandit imaginaire lorsqu’elle sentit une main sur son épaule. Elle sursauta et fit volte-face, pour se retrouver nez-à-nez avec un homme. Un homme ! Oui, il lui en faut peu.

L’homme en question sentait la sueur, le vin et une autre odeur désagréable qu’elle n’arrivait pas à déterminer. Il était vêtu d’un costume chiffonné et débraillé. Et puis surtout, elle ne l’avait pas entendu arriver, comme s’il avait justement cherché à la surprendre… L’ensemble n’inspirait pas confiance. L’individu lui demanda son chemin. Oui, cette histoire n’était définitivement pas claire ! Comme si elle n’avait pas l’air complètement paumée, elle aussi ! Mais c’est ce parfum de danger qui l’attira. Sa mine renfrognée disparut rapidement au profit d’un visage radieux, espiègle et sympathique :

« Une ville ? J’en reviens, justement, c’est à une journée complète de route, vers le nord ! » Fit-elle de sa jolie voix cristalline.

Nevea épousseta la poussière sur sa jupe, ce qui ne manqua pas d’attirer le regard de l’étranger sur sa tenue. Elle était vêtue d’une jupe longue en voile fendue des deux côtés et d’une sorte de top identique. Son ventre était nu, ainsi que ses jambes. Le voile n’était pas assez opaque pour qu’on ne puisse deviner tout ce qu’il était censé cacher…


« Je me rends donc à la prochaine, qui est à deux journées et demi de route, en suivant ce sentier. »


Elle sourit aimablement, et se félicita intérieurement de cette nouvelle démonstration de ses talents d’actrice. Quand on y réfléchissait, la situation était plutôt comique : tous deux jouaient un rôle. L’inconnu s’était créé un personnage pour l’approcher, et elle s’en créait un pour lui donner envie de s’approcher…
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Lord Slaver

E.S.P.er

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Re : Je n'avais plus qu'à la cueillir...[Nevea]

Réponse 2 dimanche 22 avril 2012, 15:03:27

"Oh, thanks!"

Il réajusta sa chemise et sa cravate pour se redonner de la prestance, et sourit aimablement. Peu importait que la situation ne semblait pas favorable au premier abord, sur son territoire, face à lui et sans aucun témoin, elle était déjà tombée entre ses griffes. En réalité, elle avait été prise au piège à l'instant même où il avait posé son regard dessus. Il était après tout l'un des êtres les plus riches de Terra, non?

"Je désespérai de trouver quoi que ce soit au bout de ce maudit chemin! Cependant, permettez-moi de vous accompagner jusqu'en ville. Un gentleman tel que moi s'en voudrait de vous laisser errer ainsi seule dans ces contrées inhospitalières. Et puis, cela doit bien faire deux jours que je n'ai pas croisé âme qui vive."

Il lui força la main, l'air de rien, en posant sa main sur son épaule et en l'invitant à continuer la route à ses côtés. Il marcha, l'entraînant avec lui, tandis que dans le cabanon plus loin, une autre sentinelle prenait le relai. Un autre Nathéo prenait place sur la chaise, et débouchait la bouteille de vin.
Plus loin sur le sentier, il se présentait à la femme comme étant Théo, un businessman qui faisait affaire avec les plus grands de ce monde. Il omit bien sûr de quelles marchandises il faisait commerce, la jeune femme le saurait bien assez tôt. Il apercevait par-delà les prochaines collines un bosquet d'arbres morts situé à quelques mètres à gauche du sentier. L'un d'eux était large, creux, et contenait en son sein un escalier en colimaçon: c'était l'une des entrées secrètes, parmi tant d'autres, une possibilité de l'emmener dans son repaire.


"Serait-ce trop indiscret de vous demander votre nom, My Lady?"

Ils avaient encore "de la route à faire", et elle devrait comprendre que de parler à une totale inconnue serait indisposant au bout du compte. Le soleil déclinait à leur droite, et aurait totalement disparu d'ici environ une heure ou deux. S'il ne se pressait pas, il pourrait prétexter le bosquet comme refuge contre les créatures ou les brigands juste au moment où la nuit tomberait.
Il usa alors de ses talents d'enquêteur: la tenue de la femme indiquait qu'elle était parée aux longs voyages par temps difficile, et elle ne semblait pas avoir pris de provisions alors qu'elle avait su que trois jours et demi de trajet l'attendaient. Elle n'avait pas d'armes sur elle, ce qui signifiait une chose très importante. Soit elle n'avait pas besoin de cela pour chasser et se nourrir, soit elle n'avait aucune difficulté à tenir tout le voyage sans manger, ni boire malgré le soleil de plomb. Ce qui signifiait qu'elle n'était pas une humaine, ou alors qu'elle était très endurante. Les clients aiment les femmes endurantes qui savent rester magnifique en toutes circonstances, elle était donc potentiellement une marchandise digne de son prestigieux étal. Sur le marché, seuls les esclaves de Lord Slaver semblaient tous fiers de leur condition. C'était une des raisons pour lesquelles ils étaient toujours de grande qualité, et hors de prix.
Il réfléchit ensuite aux indications qu'elle lui avait données: soit elle se méfiait et cherchait à deviner ses intentions, et dans ce cas il s'était jeté dans la gueule du loup volontairement, soit elle l'avait invité implicitement de l'accompagner. Que ce soit l'une ou l'autre option, il ne la lâcherait pas maintenant que l'étau se resserrait.

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Kit par Joana et Kira o/


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