Dieu, que c’était bon ! Alice avait fini par ne plus avoir qu’une seule main qui travaillait sur son corps, s’enfonçant dans son intimité, tandis que l’autre, recourbée en arrière, se glissait derrière l’oreiller. Elle remuait lentement ses pieds, les enfonçant sous les agréables couvertures. Yeux clos, la Princesse gémissait sans retenue, se croyant seule. Depuis les dernières intrusions dans sa chambre, elle avait installé des appareils de détection magiques, mais ces derniers ne signalèrent pas la petite succube qui l’espionnait. Sans doute parce qu’elle n’avait aucune intention hostile. Alice se lissa guider vers la voie du sommeil, sans jouir, sentant petit à petit son corps se relâcher. Ses yeux restèrent fermés, son corps s’affaissa lentement, et elle cessa de bouger, tournant la tête vers la fenêtre. Elle avait pensé à tirer les rideaux, et plus rien ne l’empêchait de dormir. Le crépitement des flammes l’encourageait dans ce sens.
Vaguement, de très loin, elle sentit quatre pattes sur son lit, et parla faiblement, croyant avoir affaire à sa neko. Des paroles inaudibles, incompréhensibles, et qui moururent bien vite. Son corps se détendait légèrement, et elle se sentait prête à refaire des rêves érotiques... Quand quelque chose la réveilla brutalement. Aussi efficace qu’un coup de fouet, elle sentit quatre liens s’enrouler autour de ses jambes et de ses bras, les écartant.
« Mais qu’est-ce que ?! »
Ouvrant grand les yeux, la Princesse vit une curieuse et belle femme se tenir sur elle, avec une espèce de robe noirâtre. Son cœur se mit à bondir de terreur dans sa poitrine, et elle eut un regard rapide vers l’outil de détection magique installé par les mages de la Cour. Il était bien là, opérationnel, mais ne s’était pas déclenché. La femme lui parla alors, et Alice l’écouta vaguement, ayant surtout peur :
« Mais... Mais lâchez-moi !! »
Au lieu de ça, la femme se mit à la peloter, pressant ses seins, et Alice remua son corps, essayant de se libérer. Que lui voulait cette cintrée ? Et comment était-elle montée ? Certes, les gardes royaux n’étaient pas particulièrement réactifs, mais le pont était surveillé... Alice soupira, le teint rouge, et remarqua que les liens qui l’enchaînaient semblait former des excroissances de la robe de cette femme. Fronçant les sourcils, elle commença assez rapidement à comprendre ce qui lui était tombée dessus.
*L’appareil ne s’active qu’en cas de danger... Une précaution pour éviter des interférences... Si cette femme me voulait du mal, toute la garde royale serait déjà là... C’est donc une magicienne, voire même...*
Une succube ? L’idée se mit à germer dans l’esprit d’Alice, mais elle était loin d’être bête. La jeune femme avait la beauté et le charme envoûtant de ces dames du plaisir, et elle avait débarqué quand Alice se sentait, sexuellement parlant, seule et insatisfaite. La coïncidence était trop forte... Sylvandell était un lieu magique, qui attirait généralement des démons assez variés, y compris les succubes... La Princesse continua à gémir, sous les caresses précises et maîtrisées de la succube, qui se concentra sur ses zones érogènes, faisant preuve d’un talent comme seules les succubes savaient faire. Avec précision, elle se concentrait sur les zones les plus sensibles du corps de la Princesse, qui se mit à serrer ses doigts en poussant des gémissements de plaisir.
La succube parla ensuite à nouveau, et Alice se mit à rougir. Elle l’avait surpris en train de se caresser... Étrangement, cette idée la gênait encore plus que cette intrusion... Les charmes magiques de la succube commençaient déjà à agir, et la Princesse sentit son côté soumis se réveiller rapidement. Être ainsi ficelée l’excitait, et le plaisir étant d’autant plus facile à venir qu’elle venait de se caresser intimement pendant un certain temps.
« D’a... D’accord, petite succube... » répondit la Princesse, consentante.
Elle se mordilla les lèvres, en profitant pour observer ce corps parfait. Une succube laide, c’était de toute manière inconcevable. Celle-ci était superbe, et avait l’air aussi perverse que belle. Elle se redressa, et Alice put apercevoir son intimité, ce qui la fit légèrement rougir. Elle la fixa, alors que la succube alla s’asseoir sur elle, la faisant gémir. De délicieuses exhalaisons s’échappaient de l’intimité la succube, venant heurter les narines d’Alice, comme une superbe drogue.
La Princesse soupira en sentant la succube parcourir son intimité. Il fallait croire que la succube était plutôt bien excitée pour agir aussi rapidement, mais ce n’était pas pour la déranger. Fermant les yeux, essayant de se dire que tout ça n’était qu’un rêve, mais plutôt un cadeau du dragon d’Or. Elle écarta les lèvres, et tira sa langue. Alice était écrasée contre son oreiller, avec une mobilité d’action relativement réduite, mais sa langue, elle, atteignit sans problème la fleur de la succube. Son nez s’enfonçait entre ses fesses, dans cette délicate raie, et elle devait bien admettre que c’était assez agréable.
Suivant les ordres de la succube, la Princesse lécha donc. Elle frotta cette zone imberbe, bien propre, dépourvue du moindre poil, visant la délicate fissure, et engouffra sa langue à l’intérieur, commençant à lécher, et à lécher longuement. Ses jambes se détendaient lentement, et elle se mit à rapidement mouiller. Sa langue goûtait à la superbe cyprine de la succube, ce liquide aphrodisiaque qui venait se glisser en elle. Étant cantonnée au rôle de soumise, Alice se contenta d’exécuter ce que la succube ordonnait, et lécha.