La perspective de se faire à nouveau fouetter ne rassurait pas du tout Maëlys, ce que Mélinda pouvait aisément comprendre. Son dos bien rouge, marqué de meurtrissures et de zébrures, témoignait des coups, multiples, qu’elle avait reçu. Il faudrait sûrement l’emmener chez un guérisseur ashnardien demain pour lui retirer ces vilaines cicatrices. Son corps était bien trop beau, bien trop pur, pour qu’elle le laisse avec de telles marques. Elle conduisit donc une Maëlys anxieuse dans sa belle chambre. Cette dernière comprenait deux grandes fenêtres donnant sur la forêt, des rideaux, une cheminée, un grand tableau qui contenait une aquarelle de Mélinda, et des chaînes sur le plafond et le sol, à proximité du grand lit aux couvertures pourpres. Quatre personnes au moins pouvaient dormir sans problème dans ce lit. Il était tout simplement énorme.
Mélinda attacha Maëlys, devant pour cela bien écarter ses membres. Elle l’embrassa à nouveau, essayant vaguement de la rassurer, mais cette dernière était toujours aussi inquiète... Même si la perspective de faire l’amour toute la nuit avec Mélinda avait, semble-t-il, éveillé chez elle un désir profond. Mélinda eut un léger sourire. Pour une première soirée, c’était très prometteur. Dresser Maëlys pour en faire une parfaite esclave prendrait sûrement des semaines, mais la vampire était sûre d’en faire l’une de ses meilleures esclaves, une femme qu’elle pourrait battre pendant des heures, et la faire jouir à coups de fouets. Mélinda en était intimement convaincue. Récupérant à nouveau son fouet, elle le promena lentement sur le dos de la femme, glissant sur son joli cul, prenant lentement son temps. Ses doigts tremblaient légèrement.
*Mon Dieu, j’adore vraiment la fouetter... Je dois vraiment être une petite sadique ! Mais c’est trop tentant... Son corps est fait pour le vice et la luxure... Tu as raté ta vocation, ma belle, si tu croyais être douée pour autre chose... Tu seras l’une de mes plus belles esclaves, ma petite perle... J’ai plein de choses pour toi !*
Revenant au présent, Mélinda cessa de caresser le dos de Maëlys avec son fouet, et le releva. Il y eut un petit instant de flottement, et le fouet claqua à nouveau, donnant lieu à un hurlement qui ne fut guère surprenant. Le sang se mit à remuer, et Mélinda crut percevoir un infléchissement sanguin dans les cuisses de son esclave. Un léger sourire aux lèvres, elle décida de s’en assurer, et la fouetta à nouveau. Ce qu’elle pensait se confirma bel et bien : le plaisir était en train d’exploser dans le corps de Maëlys, et il y avait une telle activité sanguine qu’elle ne pouvait que mouiller. Ceci arracha un sourire de plaisir sur les lèvres de Mélinda, qui s’apprêta à faire parler le fouet une troisième fois, lorsque son esclave se mit à parler.
Elle pleurait. Mélinda pouvait le sentir, mais ce n’était pas étonnant. Ses nerfs étaient probablement en train de lâcher, car elle devait s’attendre à recevoir une autre correction. Les coups de fouet avaient de plus du réveiller ses blessures, d’où une hausse de douleur. De son long discours, Mélinda ne retint que quelques phrases intéressantes :
« Je serais votre salope, la plus docile de vos petites putes ! Je serais votre chienne, gourmande ! À quatre pattes, je sucerais votre queue, ou lècherais vos pieds ! Je vous vénèrerais, comme une déesse ! Mais... par pitié... »
Mélinda reposa alors le fouet sur une commode, et s’approcha du dos de Maëlys. Elle saignait, et Mélinda posa ses mains sur les seins de l’esclave, et lécha alors ses plaies, avec lenteur et tendresse, avalant son sang, promenant sa langue sur ses plaies tout en caressant ses tétons, les pressant entre ses doigts, écartant son sein gauche du droit, les remuant, continuant à panser ses plaies, frottant ses seins contre son dos. Elle était déjà à moitié courbée, ce qui fait que Mélinda avait le buste penché sur elle, gémissant lentement en gouttant son sang parfait.
L’une de ses mains glissa alors sur le ventre de Maëlys, et alla, sans aucune hésitation, farfouiller son intimité, la doigtant. Elle remonta alors sa langue près de l’oreille de l’esclave, et lécha sa peau, tout en déposant de tendres baisers affectueux sur son cou :
« Hum... Tu vois, tu commences à devenir une parfaite salope, ma belle... Oh oui, tu mouilles beaucoup... Là, laisse-toi aller, laisse le plaisir t’envahir... Les clients aiment bien jouir, mais ils adorent aussi quand les putes jouissent également, ça leur donne l’impression d’être de bons coucheurs. Ne t’en fais pas, je ne vais plus te fouetter, mon ange... Je t’entraînerai à résister à la douleur, et à l’apprécier, et, quand ce sera fini, tu seras une salope merveilleuse, et tu vivras à jamais et pour toujours dans le vice et la luxure. A en donner des pâleurs aux succubes... »
Enfonçant son doigt dans l’intimité de Maëlys, Mélinda continuait à le remuer, ses autres doigts caressant sa peau. Le majeur s’envola en profondeur dans son antre, et Mélinda promena sa langue sur l’oreille de Maëlys, embrassant son corps.
« Ton sang est un véritable festin... Je t’entraînerai petit à petit... Des claques sur ton cul, des coups de cravaches, en montant d’un cran à chaque fois que tu ne te satisferais plus de simples tapes. La prochaine fois que mon fouet frappera ton corps, tu comprendras combien douleur et plaisir sont les facettes d’une seule et même pièce, qu’on appelle vie. »
Son autre main, elle, continuait à jouer sur le sein de Maëlys, et remonta lentement pour caresser ses lèvres. Un autre doigt s’enfonça dans sa bouche, invitant cette dernière à le suçoter, tandis que le sang de Maëlys ressortait lentement de ses plaies, maculant ses seins de tâches écarlates légères.
« Je t’aime, Maëlys. Pourquoi donc crois-tu que je prendrais autant soin de ton éducation ? Mes esclaves sont probablement les esclaves les plus heureuses de tout Terra, car je les aime et je les chéris. Elles sont mes protégées. Je les dresse pour en faire de belles femmes désirables, et non des loques humaines qu’on brise. Crois-moi, avec moi, tu seras heureuse. Ta vie ne sera plus qu’une perpétuelle jouissance, une ode au bonheur constante et perpétuelle. Tu boiras plus de sperme et de cyprine que d’eau durant toute ta vie, et je te ferais aimer bien des plaisirs... »
Elle retira sa main de ses lèvres pour presser les fesses de cette dernière, en serrant une tendrement, avant de poser sa main sur son membre, et de le descendre entre les fesses de la femme, sans pour autant lui faire une sodomie.
« Tu feras l’amour tous les jours... Et je te sodomiserai une fois par jour, jusqu’à ce que tu finisses par raffoler de ça. Je te promets un long mois de plaisirs sans fin entre mes mains. Je dois désormais être pour toi comme une Déesse, comme ta mère, ta femme, ta confidente... Tu dois m’aimer à en mourir, me craindre, et me vénérer. »
Tout en parlant, Mélinda continuait à la doigter, et elle se retira alors. Avec son doigt rempli de cyprine, elle le glissa dans la bouche de Maëlys, pour qu’elle goûte à son propre jus, et lui ôta alors ses chaînes, commençant par celles aux pieds, puis par celles aux bras. Mélinda regarda alors Maëlys dans les yeux, et l’embrassa sur les lèvres, avant de le pousser sur le lit, où elle tomba sur le dos, s’étalant au milieu du lit.
« Il est temps de passer à ta récompense, ma belle... Mais, avant ça, tu dois savoir que j’aime bien faire l’amour à plusieurs... »
Mélinda alla à son tour s’allonger sur le lit, au-dessus de Maëlys, s’étalant progressivement vers elle. Avant de le faire, elle songea toutefois à appuyer sur un discret bouton, appelant deux de ses concubines.
« Nous allons passer une nuit de folie... Généralement, je laisse le choix à celle qui a la chance de se trouver dessous d’être attachée ou pas, mais, comme c’est ta première fois, mon amour, je pense que tu pourras utiliser tes belles mains. »
Lui faisant un sourire encourageant, Mélinda l’embrassa alors sur le visage, son membre masculin glissant sur son bassin, tandis que deux belles autres femmes entraient dans la pièce, répandant leurs parfums enivrants. Avec des sourires, elles s’allongèrent à gauche et à droite des deux femmes, commençant de longs ébats.