*Mais qu’est-ce qui m’arrive ?*
Ivy n’arrivait plus à comprendre ce qu’elle ressentait, tant cela semblait irrationnel. Martyriser des individus innocents, ce n’était pas dans son genre, surtout quand il s’agissait de ses élèves les plus intelligentes. La femme peinait à comprendre ce qui l’avait finalement amené à déployer tant d’agressivité envers Satsumy. C’était une élève douce, gentille, polie, et intelligente. Elle ne méritait en rien un tel traitement, mais, si Ivy en avait fugacement conscience, elle était incapable de s’empêcher de le faire. Elle n’agissait pas par jalousie, mais par simple sadisme gratuit, ce qui était à mille lieues de ce qu’elle était. Elle sentait bien qu’elle faisait du mal à Satsumy, qu’elle la faisait horriblement souffrir en perforant ainsi son postérieur, mais elle était incapable de s’arrêter, incapable de stopper, et, au contraire, ses actions étaient multipliées. Sa pénétration était plus forte, plus longue, plus appuyée, plus douloureuse, les cris de douleur de la lycéenne l’inspirant à continuer. Elle posa ses mains sur le fessier de la jeune fille, ses tentacules se raréfiant, se contentant du simple plaisir que la sodomie pouvait procurer… Et Dieu sait qu’elle se sentait bien, Ivy, à se mouvoir dans ce petit cul fermé. Elle l’avait préparé avec plusieurs tentacules, mais avait maintenant sorti son tentacule le plus gros, sa verge. Elle entendit vaguement Satsumy implorer sa pitié, et en éprouva une légère once de remords, si légère qu’elle disparut dès qu’Ivy l’eut éprouvé.
Soupirant, poussant des râles de plaisir, Ivy continua sa sodomie brutale, utilisant deux ou trois tentacules pour titiller le vagin de Satsumy, s’enfonçant dedans, la pénétrant de concert, excitant son clitoris. Tout était bon pour essayer d’atténuer sa douleur. Ivy agissait de manière paradoxale, presque schizophrénique. Elle aurait sans problème pu se contenter de cette longue et forte sodomie, mais, dans un recoin de son esprit, elle ne pouvait effectivement s’empêcher d’éprouver de la « pitié » pour Satsumy, l’exprimant à travers les tentacules qui s’occupaient de son vagin. Dans le fond, c’était toujours mieux que rien.
« Tu… Tu ferais mieux d’apprécier ça, ma chérie, car… Nous… Nous ne faisons que commencer ! lâcha Ivy. Et… Et… Oh, ton cul, ma belle, il est… Aaaaah… »
Difficile de s’exprimer, face à cette vague de plaisir qui la submergeait. Poison Ivy ressentait un plaisir violent et inexplicable, un plaisir bestial et sauvage, ardent et vif, loin de vouloir partir. C’était même le contraire. Elle jouit une nouvelle fois, inondant le cul de Satsumy, et la perfora encore, encore et encore, sans s’arrêter, les minutes défilant comme des secondes. Au bout d’un moment, Poison Ivy finit toutefois par se retirer, et son pénis végétal se rétracta, ainsi que ses autres tentacules, libérant enfin Satsumy. Brisée, la lycéenne resta étalée sur le sol, sur une flaque de sperme et de cyprine. Ivy, de son côté, reprenait lentement ses esprits, observant ce corps délicieux. Satsumy était belle, mais ce n’était pas de cette manière qu’Ivy entendait explorer sa beauté.
Du sperme s’écoulait lentement du derrière de Satsumy, un délicat filet. Ivy reprenait ses esprits, ou, du moins, espérait les reprendre, car les Dieux malsains qui avaient décidé de « maudire » Satsumy sentaient bien que la femme n’avait pas tout donné, et les pulsions divines continuaient à produire leurs effets. Faiblement, Ivy tenta de lutter contre ces derniers, secouant la tête, fermant les yeux, sentant ses hormones la démanger, lui faisant mal, Satsumy obnubilant son esprit, émergeant de ses fantasmes, les monopolisant, la dominant. Ivy fut vaincue, impuissante. Sa conscience lui faisait l’effet d’un deux défiant le flush royal qu’incarnait la perversion. Elle était un mur fragile soufflé par une tempête.
« Relève-toi, Satsumy, ou je te traînerai sur le sol… Nous allons poursuivre cet entretien ailleurs, et ne me fais pas attendre ! Dans le fond, tu adores ça… »
Le corps de Satsumy ne pouvait pas mentir. Ses frémissements, ses gémissements, les vibrations de ses muscles… Elle adorait être un pantin manipulable, un jouet servile. Les Dieux ont toujours eu une ironie spéciale. Peut-être que Satsumy finirait un jour par voir en cette malédiction une bénédiction ? Dans tous les cas de figure, Ivy, si elle ne savait pas que Satsumy faisait l’objet d’un charme divin, savait en revanche que cette dernière n’était pas une humaine normale. On ne pouvait pas non plus empoisonner une Empoisonneuse sans qu’elle le réalise, mais elle admettait que le sort qu’elle subissait était largement supérieur à ses capacités de résistance.
S’approchant de la porte de sortie, Ivy avait fait pousser ses tissus végétaux, afin d’être un peu habillée, se dotant ainsi d’une espèce de tunique verte avec des bottes et des gants.
« Rhabille-toi, et dépêche-toi. »
Ivy traîna ensuite Satsumy à travers les locaux déserts du lycée, rejoignant son antre, située sous ce dernier. Un tentacule s’était enroulé autour d’un des poignets de Satsumy, ainsi qu’autour de son cou, la forçant à la suivre. Ivy n’avançait pas trop vite, sachant que la pauvre lycéenne devait déjà souffrir. Elles passèrent par un escalier menant dans le sous-sol du lycée. Ivy traversa plusieurs couloirs, évitant la chaufferie, et ouvrit une porte de maintenance, descendant un escalier en fer rouillé. Un grand escalier concentrique dans un puits. Une lueur verte brillait en contrebas, comme une espèce de flaque marécageuse. Il s’agissait d’un enchevêtrement de feuilles, de lianes, et de mousse. L’escalier plongeait dedans, et Ivy s’arrêta, contemplant l’ensemble.
« Voici mon antre, Satsumy… Après toi… »
D’un coup avec ses tentacules, Ivy fit tomber Satsumy. Elle bascula par-dessus la rambarde grinçante de l’escalier, et tomba sur cette espèce de sol, passant alors au travers, comme si elle était engloutie. Elle se retrouva dans un maelström de tentacules qui se chargèrent de la faire atterrir en douceur, nue, sur le sol. Un sol végétal, où elle était entourée de curieux arbres verdâtres. Ivy ne tarda alors pas à apparaître également, portée par une espèce de fleur, qui l’amena devant Satsumy.
« Bienvenue chez moi, ma belle. Il est temps pour toi de vraiment découvrir ce qu’est le plaisir. »
Un sourire de plaisir traversa les lèvres de Poison Ivy à cette idée, et elle se laissa descendre sur le sol, devant Satsumy.
« Viens, ma belle, je veux que tes lèvres goûtent à ma fleur… » fit-elle en écartant légèrement ses jambes, montrant son intimité assoiffée.