Une plante spéciale. [Shamsiel]

La sonnerie se mit à retentir, permettant ainsi aux élèves de quitter les cours pour s'investir dans les clubs ou encore faire un peu de lèche vitrine, le professeur n'en oublia pas pour autant de donner des devoirs pour lundi, car demain c'était le samedi. Cela signifiait qu'Iruka allait passer deux jours dans le dortoir, ne sachant pas encore s'il allait faire un tour ou rester dans sa chambre pendant les deux jours. Deux jours qui allaient très certainement lui réserver des surprise que son esprit terre à terre n'avait pas anticipé, d'un autre côté le surnaturel est bien souvent aussi surprenant qu'éphémère dans une vie humaine classique.

-N'oubliez pas de lire la page 150 à 155, vous aurez un devoir dessus, pour ce qui est de ceux qui ne le feraient pas ils auront deux heures de colle.

Puis ce fut le moment où les classes se vidèrent, Iruka étant toujours le dernier. Il partit vers la sortie du bâtiment, quand il vit par la fenêtre une drôle de fleur, il n'en avait pas encore vu de semblable dans le lycée. Iruka se mit à nettoyer ses lunettes, pour être sûr que ce n'était pas un problème de vision, mais visiblement ce n'était pas le cas. Pour vraiment confirmer la présence de cette fleur, il se mit à sortir du bâtiment et se diriger vers l'endroit où la plante était. Il se pencha pour voir la plante de plus près et vit que les autres fleurs semblaient souffrir de sa présence, devenant plus terne. C'est alors qu'Iruka vit la présidente du club de jardinage.

- Sempaï (professeur ou désigne une personne ayant plus d'expérience) ! Vous pouvez venir me dire ce que c'est comme fleur ?

La lycéenne vint et inspecta la plante avant de dire.

- C'est une asphodèle, je ne sais pas pourquoi elle est là, mais elle semble épuiser rapidement la terre, il faudrait l'arracher de ce plant et la mettre en pot. Elle semble être malade, aussi un entretient régulier sera nécessaire.

Iruka se mit à dire à petite voix.

- Je peux m'en occuper ?

La lycéenne se mit à sourire.

- Elle sera entre de bonne main avec toi. Tu peux l'emmener dans le dortoir pendant les deux jours, personne ne te fera de remarque, en plus le nuit elle assainira un peu l'air de ta chambre.

Iruka se mit à remercier la présidente et se mit au travail, tout d'abord il alla chercher un pot avec du terreau riche en nutriment, puis avec beaucoup de précaution, elle extirpa la plante, faisant grandement attention à ne pas abîmer ses racines, il se rendit vite compte que la fleur était faible et mériterait beaucoup de soin. Une fois ceci fait, il mit l'asphodèle dans le pot, tassant comme il le faut le terreau. Il mit bien trente minutes, trnte minutes à chantonner et faire un excellent travail, il aimait vraiment les plantes et les animaux, beaucoup plus que les humains, se sentant plus utile et sachant que les plantes ne lui feront aucun mal sous prétexte qu'il avait tout les qualités pour être une victime.

- Bon maintenant je vais t'emmener au dortoir.

Parler aux plantes était un chose qu'il aimait, sachant qu'elles ne pouvaient répondre et que tout ce qu'il dirait ne serait pas répété. Il déposa le matériel de jardinage dans la serre et prit l'asphodèle entre ses mains. C'est alors qu'un groupe de lycéen apparut.

- Tiens mais ce ne serait pas Iruka. Tu porte quoi ? Une plante ? Tu fais dans le jardinage maintenant ? Attend on va t'aider.

L'un des lycéen se mit à vouloir saisir le pot, mais Iruka se recroquevilla sur lui, s'en suivit des coups de pieds pour qu'il donne la plante, mais Iruka ne bougea pas, il avait mal, il souffrait, il svait ce qui allait arriver à la plante s'il acceptait de leurs tendre le pot.  Très vite ils se lassèrent et partis, Iruka se releva non sans souffrir, se dirigeant vers sa chambre, fermant à double tour pour être tranquille. Il se mit à retirer sa veste et sa chemise, laissant à vu les marques des coups, des bleus un peu partout, mais Iruka savait comme traiter ce genre de blessure. Il prit un baume et l'appliqua sur les bleus, non sans serre des dents quand cela faisait mal.

- Au moins ses brutes ne t(ont pas fait de mal. Avec tout ça je ne t'ai pas arrosé.


Iruka se mit à remplir un petit verre et le versa avec attention au pieds de la plante. Ensuite il se mit à regarder la boite qu'il cachait dans sa penderie, une fois celle-ci trouvée, il plaqua son oreille contre la porte, vérifiant une seconde fois que la porte était bien fermé. Iruka se mit à sortir la boite de sa cachette, le déposant sur son lit et ouvrit le cadenas, permettant à ce dernier de sortir tout son déguisement de lycéenne non sans rougir.

-Alors, lisons les recommandations.

Ainsi il se déguisa, suivant les remarques que la vendeuse lui avait laissé sur un bout de papier, comme par exemple l'ajustement de la jupe ou encore la mise en place du soutient-gorge rembourré, ayant du mal à le mettre. S'habiller lui demande près d'une heure, ce qui est très long, mais Shamsiel pouvait voir qu'il avait de très grandes difficulté à s'habiller, alors qu'il était tout seul, enfin il le pensait. Le plus difficile a été sans doute une technique pour dissimuler son sexe, d'après la vendeuse il fallait mettre le membre vers le sol, le recouvrir de ses testicules et maintenir le tout avec un bout de scotch, le résultat étant assez bluffant une fois la culotte et le collant mit.

Iruka se mit à regarde son reflet dans le miroir, il se mit à toucher son visage, rougissant davantage en voyant le résultat, alors qu'il n'avait pas encore utilisé de maquillage, étant très maladroit avec ce genre de matériel nécessitant de la précision. Il se mit à dire d'une petite voix timide.

- C'est vraiment moi ?

Un bruit se mit entendre à la porte .

-Iruka-chan ! C'est bientôt l'heure des douches, dépêche toi si tu en veut pas avoir de l'eau froide !

- Ou ... Oui j'arrive ! Juste deux minutes.

Le jeune homme se mit à retirer avec précaution tout son déguisement, il avait calculé le nombre d'heure que cela coûterait de devoir tout changer et ce fut une raison de plus pour en prendre soin. Aussi il plia le tout dans la boite et le cacha dans la penderie, la précipitation lui fit oublier de fermer le cadenas.

Trente minutes plus tard il revint de la douche, l'eau chaude ayant grandement réduit son sens de l'observation, il prit tout de même le temps de vérifier si la plante allait bien, puis partie se coucher, sombrant dans un sommeil récupérateur qui allait lui être utile. Il ne savait aps encore qu'il dormait à côté d'une demi-déesse répondant au nom de Shamsiel.

Effectivement, la terre environnante n'était jamais pareille quand cette plante particulière poussait dans les parages. Et surtout quand celle qui la composait était aussi épuisée qu'à ce moment-là.
Ça faisait deux jours que la démone se promenait sur l'autre plan, après avoir appris par un jeune sage l'existence des portails en échange de quelques services vigoureux. Arrivée ici le mercredi, dans sa tenue habituelle (l'homme lui avait donné quelques connaissances de la terre, dont l'utilisation des uniformes, mais comme d'habitude elle se refusait à passer pour ce qu'elle n'était pas), son hébergement pour la nuit avait été assuré en douce par un jeune lycéen en dernière année qui ne s'était pas privé pour inviter quelques copains dans sa chambre. Shamsiel avait été agréablement surprise de la qualité des corps qui l'avaient étrenné : quand on provenait d'un lieu où 95 % des humains avaient, au mieux des puces, au pire une gale répugnante, on était forcément ravie de ne faire qu'un avec un corps soigneusement nourri et lavé. Ça l'avait conforté dans l'idée de rester ici quelques temps (plus le fait que retrouver un portail pour l'autre plan était une tâche difficile).
Malheureusement, le vendredi arriva et l'interne qui la gardait prés de lui du faire ses bagages. Après un chaleureux au revoir et qu'on lui ai fait cadeau d'un uniforme un peu trop petit, les étudiants souhaitèrent un bon week-end à cette fille un peu bizarre -mais assez sexy pour qu'on lui pardonne- qu'ils avaient pris pour une fan de jeu de rôle un peu trop à fond.

La demi-déesse devrait donc se mettre en quête d'un nouveau logis, mais on l'avait informée depuis peu que certains internes restaient pour la fin de semaine, il y avait encore un certain espoir pour trouver un gentleman qui accepte de la prendre sous sa couette. Oh, vivre dans la nature ne l'aurait pas tué, ou même dérangé, mais elle avait décidé de rester ici un petit moment vu le taux de belles proies élevés qui traînaient sous les préaux. Comprendre le système scolaire ne lui avait pas coûté beaucoup de neurones, mais il y avait sûrement d'autres surprises qui l'attendaient sagement. Et comme toutes les jeunes filles, elle adorait les surprises.

Mais les bonnes surprises. Parce que les mauvaises, du genre se retrouver bloquée dans un coin par quatre lycéens un peu tardifs qui l'avaient utilisé pendant toute la matinée... ce qui n'était pas une mauvaise surprise en soi pour la divine qui en avait bien profité, mais ce qui suivit se chargea d'en faire une malchance.
Elle n'avait jamais dormi dans la chambre de l'internat, trop occupée à faire grincer le matelas avec l'autre, et il fallait bien dire que l'évènement dans la matinée lui avait coûté beaucoup de ses forces - c'est qu'ils étaient coriaces les petits ! Et en plus y en avait un qui devait avoir chopé une saloperie avant et la lui avoir refilé car elle ne se sentait pas super bien. Bon, ça serait guéri après un peu de repos, elle restait une graine de déesse, quand même. Et en parlant de graine...
Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle décide à s'endormir et ne se change en pousse, plantée dans le terreau de la serre du lycée. La succube était tellement crevée qu'elle ne remarqua pas qu'on l'arrachait à ses sources de vitamines - les autres plantes qui commençaient à faner tout autour - ni même que le pauvre Iruka se faisait tabasser en la protégeant, ce qui était plutôt sympa de sa part car en tant que plante, elle en avait la faiblesse et n'aimait pas se retrouver avec un bleu quand on lui marchait dessus par mégarde.

Quand quelques gouttes froides touchèrent ses racines, Iruka aurait pu voir l'espace d'un instant la petite plante frissonner, mais il n'en fut rien. C'était le simple signe que Shamsiel était sur le point de se réveiller, mais il lui fallait encore quelques minutes avant de pouvoir regagner une forme pleine.
Cela dit, elle ne regagna pas sa forme même quand elle le put. Trop curieuse de voir ce qui allait se passer, pour comprendre comment elle s'était retrouvé de l'intérieur, à l'extérieur. Silencieuse comme une plante en pot, elle observait les alentours qui étaient d'ailleurs assez étroits.

La chambre était égale à celle où elle avait passé sa nuit : un chambre d'internat, donc toujours à l'intérieur du lycée. Son support était haut, les meubles étaient d'un classique presque fatiguant, et... une demoiselle se préparait, dos à elle, le visage touchant presque le miroir. La métamorphose était si parfaite que même la succube mit un peu de temps à réaliser que... ces jolies jambes n'étaient pas aussi bien galbées que celles d'une femme.
Le temps que Iruka claque la porte, elle s'était déjà mise à réfléchir sur l’intérêt qu'un mâle pouvait avoir à se déguiser en ce qu'ils appelaient entre eux la race inférieure.
Quand il revint et se coucha, la nuit était déjà tombée. Dés lors, une douce lumière émergea d'en direction de sa petite protégée qui se était à présent une silhouette sombre, tenant un pot en terre qui fut posé sans bruit sur le bois d'un meuble de la pièce. Deux yeux dorés brillaient avec malice dans l'obscurité, mais elle ne se rapprocha pas de la valise ouverte, ouvrant à la place la porte de la chambre...

A trois heures du matin, quelque chose tomba sur le sol et provoqua le réveil du lycéen endormi, suivi par un juron et par une main qui se posait sur son front. Il pouvait sentir quelque chose de poisseux décorer les différentes parties de son visage.
... Non pas ce à quoi tous les petits pervers pensent en ce moment, mais tout simplement une combinaison de mascara, de rouge à lèvres et de fond de teint super couvrant étalé avec une précision impeccable - Shamsiel se maquillait depuis l'ère égyptienne, après tout !

• Tu bouges pas, hein. Déjà que dans le noir, c'est pas évident... parfois, je me damnerais pour être nyctalope.

La vision de Iruka commençait à définir les contours dans la nuit. Il pouvait discerner ceux d'une silhouette féminine, un doigt sur la bouche. Son air coquin, lui, était presque palpable.

Iruka était réputé pour avoir un sommeil très lourd, pour preuve, le fait que Shamsiel est partie de la chambre, tournant le verrou pour pouvoir sortir, chose qui fait quand même un peu de bruit. faisait-il des rêves, Iruka ne pouvait le dire lui-même, car il n'a jamais eu une bonne mémoire en ce qui concerne autre chose que les cours. Il ne se réveilla pas non plus quand la divine créature revint dans la chambre avec tout plein de matériel pour s'amuser un peu avec l'humain. Le pauvre ne savait pas encore ce qui lui attendait au réveil.

Shamsiel dû se rendre compte que son visage était doux au touché, héritage génétique sa mère, le visage de l'humain se mit à très légèrement frémir alors qu'il se faisait maquiller avec soin, tout comme lui avait prit soin de Shamsiel alors qu'elle avait prit l'apparence de l'asphodèle. C'est alors que quelque chose se brisa sur le sol, réveillant Iruka qui était sur le point de se réveiller, il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, son esprit reprenant pied petit à petit, quittant le monde des rêves pour rejoindre la réalité.

Le jeune homme sentit quelque chose sur son visage, supposant qu'il avait transpiré, mais une odeur inhabituelle parfumait l'air qu'il respirait, l'odeur des cosmétiques, auquel il n'était pas du tout habitué, il reprit par contre très vite conscience en voyant les deux yeux de Shamsiel le fixer avec une lueur qui fit frissonner de peur le jeune homme, qui ne s'attendait pas à voir une personne dans son dortoir, encore plus une femme au vue de la silhouette se dessinant petit à petit dans l'obscurité.

Par réflexe, il se mit à saisir l'interrupteur de sa lampe de chevet et alluma la lampe, l'apparence de Shamsiel surprit grandement l'humain, qui se mit à repousser la demi-divinité et s'échappa vers la penderie, laissant voir les formes du jeune homme, bien que portant un pyjama assez ample.

- Q .. Qu .. Qui êtes-vous  ? Qu'est ... Qu'est-ce que vous faites ici ?

Tout en restant en face de Shamsiel, tremblant de peur, il se mit à fouiller dans sa boite, constatent avec horreur qu'elle était ouverte.  Il sortie un petit miroir et vit le maquillage que la divine créature avait fait. Son visage se mit à rougir, Shamsiel était la deuxième personne à le maquiller et il en éprouvait de la gêne. D'un côté il aurait aimé la voir partir, mais de l'autre il voulait savoir si elle connaissait son secret et ce qu'elle comptait lui faire faire.

• T'as une peau magnifique, faudra que tu me donnes la recette ~

Donc, oui, effectivement, la déesse avait remarqué le grain parfait de l'épiderme de l'étudiant, pendant les trente secondes où elle lui avait copieusement appliqué du fond de teint sur le visage avec une étonnante harmonie. Le truc, c'est qu'une telle phrase n'avait sa place nulle part.
Ni dans sa bouche, qui était après tout celle d'une demi-déesse, réincarnée dans le corps d'une succube, donc d'une créature forcément dotée de défauts minimes, et qui n'avait pas de temps à perdre à se préparer un masque au miel tous les mercredis devant la sitcom de quatre heures.
Ni dans cette chambre, parce qu'elle avait dit ça à voix haute, très haute d'ailleurs, et qu'une lumière venait déjà de s'allumer dans une chambre voisine... précisément celle que Shamsiel avait visité il y a quelques minutes de cela.
C'était la chambre d'une étudiante un peu plus vieille que Iruka, qui avait peu ou pas porté attention sur lui pendant toute l'année scolaire. Elle sentait la pimbêche bien baisée à trois kilomètres et la succube n'aimait pas que l'on empiète sur son territoire... dirons-nous.

La porte s'ouvrit à la volée alors qu'une superbe jeune fille entrait sans prévenir. C'était une occidentale, une de ces américaines que l'on pouvait voir dans les films que se passaient en boucle les terriens à l'heure du film. Elle ne vit pas Shamsiel, déjà planquée sous le lit, mais elle eut tout le loisir d'observer Iruka, encore maquillée, et de pousser un gloussement digne de sa carrure.

• Je venais récupérer ce que tu m'as volé, mais si je m'attendais à voir ça... Très bien, on n'a qu'à dire que si tu me rends tout, je raconte rien aux autres, hm ?

Sans attendre de confirmation et après quelques regards, la blonde s’avança vers le lit et repris le make-up qui traînait sur les couvertures. Elle adressa ensuite au jeune homme un sourire aimable... en surface.

• ... Just kidding, fag.

Nul besoin d'être bilingue ou même de comprendre ces mots pour connaître les intentions prochaines de l'étudiante. La porte fut reclaquée et un bruit léger et rapide indiqua que la volée courait, plutôt pressée d'aller raconter ses trouvailles à ses bonnes copines.
Heureusement, sa voleuse n'était pas quelqu'un d'ordinaire. Celle-ci sortait d'ailleurs de sous les couvertures, l'air embêtée. Pour Iruka, sûrement.
Elle n'aurait sûrement pas aimé être à sa place.

Iruka, bien que n'ayant pas de réponse à ses questions, se mit à rougir face au compliment de Shamsiel, on lui avait souvent dit qu'il avait une peau bien trop belle et douce pour appartenir à un homme, mais l'entendre le mettait toujours dans une situation de gêne et de timidité.

Il allait redemander qui elle était et ce qu'elle lui voulait, quand la porte de la chambre s'ouvrit, laissant voir une personne qu'Iruka connaissait bien, il avait déjà eut quelque ennui avec elle, se prenant pour la septième merveille du monde et ayant certainement autant de Q.I. qu'une moule.

• Je venais récupérer ce que tu m'as volé, mais si je m'attendais à voir ça... Très bien, on n'a qu'à dire que si tu me rends tout, je raconte rien aux autres, hm ?

Iruka se mit alors à bouger pour essayer de lui rendre tout ce que Shamsiel avait prit. Il espérait que cette américaine est un minimum d'honneur sur ce qu'elle disait. Il se mit à vouloir tendre ce qu'il avait ramassé quand tomba la suite de la phrase.

• ... Just kidding, fag.

Iruka traduisait cela par "je plaisante, pédé", sous son maquillage il devint très pâle, ce qu'il redoutait au fond de lui était sur le point de ce passer, il voulut suivre la lycéenne se mettant à dire :

- Attend je vous tout t'expliquer, c'est ...

Dans la précipitation il se fit un croc-jambe, s'étalant de tout son long et les produits qu'il avait récupéré. Iruka ne se releva pas, serrant vivement son poing avant de le relâcher, il était cuit. Ce fut à cet instant que Shamsiel sortie de sa cachette, son corps se mit alors à trembler, de rage et de désespoir. Il releva un peu son buste en s'aidant de ses bras et murmura.

- Allez vous justifier ...

Puis ce fut l'explosion, Iruka d'ordinaire si calme, si posé se mit à regarder Shamsiel avec haine, pleurant de rage. Il se mit à crier, il s'en foutait à présent que tout le monde le sache ou non.

- Tout ça c'est de votre faute ! Si vous n'aviez pas jouer à la poupée avec moi cette situation ne serait pas arrivé ! Qu'est-ce que je vous est fait pour que vous me fassiez ça !  Cela vous fait plaisir ?!!! Avouez le ! Cela vous fait plaisir de torturer les personnes comme moi ?!!! Je ne vous ai rien fait bordel !!

Iruka avait en tête plus d'une idée pour démolir Shamsiel, mais le fait de savoir que son secret allait très vite être exposé, car il était certain que plus d'une fille à présent cherchera à fouiner dans sa chambre, exposant comme des trophées sa tenue de lycéenne et rapporter des ragot comme quoi c'était un pervers homosexuel, bien qu'il n'est pas de jugement négatif sur ce genre de personne.

L'humain se leva et sans prévenir mit Shamsiel dehors, fermant la porte à double tour, bloquant le loquer et se laisse glisser sur le dos, le long de cette dernière, se mettant à pleurer à l'idée de ce que le lendemain allait apporter. Il fit la sourde d'oreille quand quelqu'un vint frapper à sa porte.