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La chance est toujours avec les coeurs bons (PV Caecilia)

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Romary

La chance est toujours avec les coeurs bons (PV Caecilia)

dimanche 11 décembre 2011, 21:06:05

Romary avait mis cinq jours pour atteindre la côte, il arriva dans un village à la tombé de la nuit. La population était chaleureuse avec le jeune homme et ses talents furent demandé par l'aubergiste dont la fille avait une forte fièvre. L'adolescent ausculta la malade et prépara un remède qu'il glissa dans un jus de fruit qu'il avait fait.

La petite vit sa fièvre baisser au bout d'une petite demi-heure. En récompense il eut droit  de dormir à souhait dans l'auberge, le jeune homme en fut un peu gêné. Il s'endormit un peu plus tard après avoir vérifié à nouveau la santé de la jeune fille, elle n'avait presque plus de température. Il alla dormir dans la chambre qui lui avait été réservé, son sommeil fut tranquille.

Le lendemain il eut droit à un bon déjeuné, il insista pour payer celui-ci. Romary demanda s'il y avait un endroit où poussait une plante particulière, le tavernier lui indiqua un îlot par la fenêtre en le mettant en garde contre la montée des eaux très rapide ici.

L'herboriste se rendit sur les lieux, il y avait seulement un petit chemin en sable qui le reliait à la côte. Ne connaissant pas la mer il pensa que l'eau monterait lentement.


Il trouva la fleur tant recherché, cet ingrédient était très utile, mais extrêmement rare donc cher. Il sentit de l'eau et se retourna, l'eau montait vite en effet et il ne savait pas nager.

Romary courut vers la côte aussi vite que possible. Alors qu'il était à mi-chemin, un vague vint le faire chuter dans l'eau et le courant l'emporta au large.

Il coula au bout de quelques seconde. Retenant sa respiration, il tenta de remonter, mais la surface s'éloignait de plus en plus. Ses poumons n'en pouvaient plus, il laissa de l'air s'échapper. Romary se savait fichu alors que la lumière de la surface se faisait de plus en plus tamisé.

Il vit une forme s'approcher, il ne manquait plus que les prédateurs marins. L'herboriste ne s'attendait absolument pas à ce qui allait suivre.

Caecilia

Terranide

Re : La chance est toujours avec les coeurs bons (PV Caecilia)

Réponse 1 mardi 13 décembre 2011, 23:07:48

Ses yeux n'avaient pas quitté la berge depuis au moins trois jours, aussi secs que d'habitude. Ses mains tripotaient sa dernière "création", un être vivant de plus à être sorti de ses entrailles. Pas indemne. Mais elle avait l'habitude des morts-nés : ils composaient le tier de ses naissances. Le reste étaient soit des chimères qui ne survivaient pas plus de quelques minutes, soit des humains de pures souches qui avaient tôt fait d'arriver à côté de pieds adultes, sur le banc de sable, sur la plage.
Il y eut une époque où, dans les villages alentours, on débattit un moment de ces étranges bébés qui poussaient mystérieusement dans l'écume. Et puis, on en parla plus, malgré le fait que ça continuait.

Elle se savait mauvaise mère, de toutes façons, malgré son désir monstrueux de garder au moins un de ces nouveaux-nés. C'était un peu comme travailler sans salaire. "La bénévole de la chair" aurait été un surnom délicieusement amusant pour les sirènes si elles y avaient pensées, horriblement douloureux pour l'aquatique créature.

Elle avait à peine fini d'enterrer la minuscule dépouille dans le sable argileux que le bruit arriva.
Au-delà du son habituel de la vague qui hurlait contre les rochers, il y avait eu quelque chose de plus.

Un morceau bleu flottait sur la surface aqueuse remué par le vent, et en descendant vers les profondeurs parce qu'elle avait compris, elle se demanda comment elle n'avait pas aperçu celui qui possédait ce chapeau. La culpabilité absurde d'avoir veillé sur un mort et de n'avoir pas eu plus tôt l'opportunité de sauver une vie la frappa et son cœur s'enfonça dans son estomac aussi vite que Romary s'enfonçait dans l'eau.

Heureusement, ce fut un jeu d'enfant de le rattraper par un pied et de l'extirper de l'eau. La terranide avait déjà sauvé quelques vies : des colosses, deux ou trois marins qui en guise de remerciement l'avaient enlacé d'un filet puis de leurs bras bronzés sans vraiment lui demander son avis. La notion du viol lui étant presque aussi inconnue que les protestations, elle était repartie comme elle était venue parce que ces braves hommes n'avaient pas de bac d'eau où la mettre et qu'elle n'aurait rien valu au marché morte de déshydratation.

Romary fut posé sur un des sommets de côtes qui n'étaient pas engouffrés par l'eau. Mais il n'y avait plus de chemin, plus de rochers et même plus de sol, parce que l'eau avait monté de prés de cinq cent mètres au-dessus du sol : la région supportait de fortes et épuisantes montées comme celle-là à peu près deux fois par semaines. L'iode était présente dans un taux anormalement élevée et rendait malade les plus fragiles, comme la fille de l'aubergiste. La proximité de plantes médicinales qui résistaient à l'engouffrement de l'eau n'était pas hasardeuse.

La terranide savait tout ça comme elle aurait pu connaître les températures du volcan de l'île du Sud ou la direction du vent qui soufflait constamment sur un îlot au Nord : elle le savait parce qu'elle n'avait rien d'autre à apprendre. Voyager était sa seule occupation, et en plus du petit corps fraîchement enseveli sous leurs pieds (ou leurs nageoires), il devait y en avoir bien d'autres éparpillés autour de Terra, loin de ce qui aurait pu leur servir de mère.

Le bordeaux de ses yeux avaient une nouvelle cible, un peu plus plaisante à observer et avec, au moins, un futur assuré. Elle attendit sagement qu'il se réveille.

Romary

Re : La chance est toujours avec les coeurs bons (PV Caecilia)

Réponse 2 mercredi 14 décembre 2011, 17:46:10

Romary fini par perdre connaissance, il n'avais pas donc sentit qu'un être aquatique l'avais attrapé par la jambe pour le ramener à la surface où le précieux oxygène était en abondance. Son sac coula jusqu'au fond, emportant se qu'il avait récolter, ses outils et un objet qui lui était précieux.

Le village était habitué à ses crues, les portes du port étaient fermés et aucunes vagues n'avaient franchit le haut talus entourant la petite ville côtière, les habitants étaient bien à l'abri.

L'herboriste fut déposer sur la terre ferme par la créature qui patienta une petite demi-heure avant que le jeune homme n'ouvrit les yeux pour tousser pendant quelque minutes. Au début il n'avait pas vu la créature, il tâta son corps pour voir s'il était en un seul morceau. Il remarqua alors la créature qui le regardait, Romary ne savait pas trop quoi dire et faire.

-Heu... c'est toi qui m'a sauver ? Enfin...merci

Il resta un moment sans rien dire, regardant la créature avec curiosité, il se demandait quel genre de terranide ou créature elle pouvait être. Elle car le jeune homme avait remarquer la poitrine de sa sauveuse et avait rougit car c'était encore un jeune humain.

-Est-ce que tu serais une sirène ?

La question pouvait être stupide pour quelqu'un de cultivé, ce qui n'était pas vraiment le cas de Romary.
 

 


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