Une déesse pour un jeune loup solitaire (PV: Quetzalcóatl)

Ma tanière... Mon antre... Mon repaire... Beaucoup de sobriquets que les humains utilisaient pour indiquer l'habitat où je vivais. Je recherchais toujours  mon père Cerbère maintenu par les esclavagistes dans un lieu insolite. Le pire était de ne pas savoir comment il allait. Je me prélassais près du lac qui se situe au centre de ma forêt à 500 mètres de ma tente. Je réfléchissais à mes prochaines cibles qui m'indiqueraient peut-être des infos sur mon père.

Depuis que Sofia m'avait ouvert les yeux sur le fait que les Dieux auxquelles je croyais n'existez pas, j'étais un peu déprimé. Il me fallait un but alors je chassais de plus en plus d'esclavagistes pour la forme et pour ma quête qui s'épuisait petit à petit. Depuis 3 ans que je le cherche toujours rien, il y a de quoi désespérer

Une journée habituelle en somme dans ma vie. Une odeur me parvint, un serpent assez gros visiblement mais il y avait un ptit plus dans l'odeur de ce serpent qui ne me plaisaient pas, une odeur caché faible mais humaine mais pas tout à fait. Je ne serai décrire cela mais l'odeur était délicieuse presque divine. Intrigué, je me rendis sur les lieux de la source de l'odeur. Plus je m'approchais et plus mon excitation était palpable. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de la visite on humaine car j'en était quasi certain mais ce n'était pas humain. Mais pas terranide non plus, une nouvelle espèce peut-être?

Sur place, je me rendis compte qu'il y avait.... un serpent. Un bête serpent mais ce n'était pas ça, j'en étais certain. Mon flaire ne me trompait jamais. Et il ne commencerait pas maintenant. Déjà que les Dieux m'avaient abandonnés alors si mon flaire me faisait défaut que me restait-il? Pas grands chose. Bon, essayons de parler au reptile on verra bien ce que cela donne.

-Quoi que vous soyez, je sais que vous n'êtes pas un serpent. Montrez-vous qui que vous soyez.

C'était dit, il n'y avait plus qu'à attendre une réponse de la bestiole qui n'en était pas vraiment une.

Terra, jumelle de la Terre mais bien plus vivante que celle-ci. On trouve de tout: des humains, des créatures, des immortels, des avatars, des terranides...Même les forêts étaient fortement peuplées. Alors Quetz' avait choisi sa forme de boa émeraude pour être un peu tranquille. Sous sa forme de quetzal, elle avait eu la surprise de se faire attraper par le Chat Divin et failli finir dans son estomac. Alors la déesse ne fit pas deux fois la même erreur. Dans les forêts de Terra, il valait mieux désormais se promener et se reposer sous sa forme reptilienne.

Mais même comme cela, Quetz' ne passait apparemment pas inaperçue. Un terranide-loup avait senti sa présence et avait compris qu'elle n'était pas qu'un simple serpent...Se sentant obligée de révéler son identité, elle descendit de l'arbre où elle s'était installée et se dressa devant le terranide. Une petite lumière verte l'enveloppa et elle se découvrit sous sa forme divine: très grande, sa peau couverte d'un fin duvet tout doux, sa longue chevelure de plumes vertes, son simple pagne de tissu précieux, et des bijoux ornant sa poitrine, son cou, son bras, ses poignets et ses chevilles.

- Bonjour, terranide-loup, je me nomme Quetzalcóatl, ancienne déesse aztèque et toltèque. Enchantée.

Elle se tenait devant le terranide, attendant sûrement une réaction de sa part.

 
Le serpent brillait d'une drôle d'aura verte et une femme m'apparut d'un coup. Ue humaine? L'odeur me prouver le contraire mais si c'était le cas, il fallait que j'intervienne, nul humain ne venait sur mon territoire sans que je lui fasse punir. Celle-ci ne fairait pas exception. Elle allait souffrir...

- Bonjour, terranide-loup, je me nomme Quetzalcóatl, ancienne déesse aztèque et toltèque. Enchantée.

Une déesse? J'était un peu béat.... Il y avait si longtemps que moi et mon peuple cherchions un Dieu qui se présenterai à nous et nous dicterai ce que l'on devrai faire. Bien, sur en attendant nous nous sommes forgés notre propre croyance. Mais nous les Sans-Dieux comme on nous appelle. n'avons pas oublier notre quête divine pour autant et j'en avais trouvr un juste devant moi. C'était elle, celle que les légendes contaient. Son arrivée tait proche et c'était moi qui l'avait trouver. Je serai le précurseur de nnotre nouvel religion mais il fallait qu'elle nous accepte. Voudrais t-elle de nous?

Je me prosterna devant cette déesse et lui dit d'un ton un peu nerveux:

-Oh Déesse Quetzalcóatl, celle qui est décrite dans les légendes nous Ton peuple T'attendons depuis longtemps. Nous avons cherchez la présence d'un Dieu durant des siècles et le Destin T'a conduit à moi qui serez chargez de confier Ton savoir et Tes pricipes au peuple. Acceptes-Tu de devenir notre Déesse? Nous T'aimerons et chanterons tes louanges à travers le monde.Excuse Ton pauvre serviteur qui ne sait pas ce qu'est qu'un "aztèqueettoltèque". Je suis enchantée deTte rencontrer puissate Déesse Quetzalcóatl. Ta Légende restera parmi nous parmi des siècles et des siècles si Tu nous accepte. Enseine moi Tes rudiments et comment T'aimer et Te chérir.

- Oh Déesse Quetzalcóatl, celle qui est décrite dans les légendes, nous, ton peuple, t'attendons depuis longtemps. Nous avons cherché la présence d'un dieu durant des siècles et le destin t'a conduit à moi qui serait charger de confier ton savoir et tes principes au peuple. Acceptes-tu de devenir notre déesse ? Nous t'aimerons et chanterons tes louanges à travers le monde. Excuse ton pauvre serviteur qui ne sait pas ce qu'est qu'un " aztèqueettoltèque ". Je suis enchantée de te rencontrer puissante déesse Quetzalcóatl. Ta légende restera parmi nous durant des siècles et des siècles si tu nous acceptes. Enseignes-moi tes rudiments et comment t'aimer et te chérir.

Le terranide-loup venait de se prosterner devant la déesse qui ne savait plus vraiment où se mettre. Elle fut si surpris qu'elle ne pouvait rien sortir comme mot de sa bouche. Elle fit signe au jeune loup de se lever. Elle avait la sainte horreur que quelqu'un se prosterne ainsi, surtout qu'elle n'en avait plus l'habitude et qu'elle ne se considérait plus comme divinité. Après que le terranide se leva, elle soupira longuement et rougit, un peu confuse.

- Ecoutes jeune homme, déesse, je le suis encore, mais puissante non. Je suis originaire d'un autre monde où mes fidèles ont été exterminés. Et je n'ai rien pu y faire...Votre peuple a réussi à survivre sans moi, sans dieu même je crois, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ? C'est tellement mieux de faire confiance à ceux qu'on aime et non à des puissances divines...Crois-moi, vous continuerez à vivre mieux ainsi...

La déesse avait l'impression de casser le rêve d'une vie d'un enfant...Mais elle avait raison. Elle était loin d'être la Quetzalcóatl d'antan...

- Ecoutes jeune homme, déesse, je le suis encore, mais puissante non. Je suis originaire d'un autre monde où mes fidèles ont été exterminés. Et je n'ai rien pu y faire...Votre peuple a réussi à survivre sans moi, sans dieu même je crois, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ? C'est tellement mieux de faire confiance à ceux qu'on aime et non à des puissances divines...Crois-moi, vous continuerez à vivre mieux ainsi...
 

Premier petit tique... "Jeune homme"... Comment pouvait elle me doner ce nom. Je ne serai jamais un homme..... JAMAIS! Et je ne la laisserai pas partir ainsi, ha ça non! Notre peuple avait besoin d'un Dieu et peu personne qu’elle soit puissante ou non. La société des terranides était brimée depuis toujours pour être des Sans Dieux. C'était parce qu'on avait pas de dieux que les humains en profiter pour nous kidnappé et faire de nous des esclaves.
 
Je me redressai quelque peu baisa les pieds de ma nouvelle Déesse et lui dit:

- Tu ne comprends pas, il est écrit dans nos légendes qu'un Dieu vers un terranide et montrerai la voie à Son peuple. Ces écrits datent d'il y a des millénaires. C'est le grand Destin qui T'a choisie .Tu ne peux refuser Ton héritage. Et même si Tu Te détournes de nous. Nous Te prierons et Te vénérerons jusqu'à ce que Tu prennes conscience de Ton héritage. Si Ton peuple a été exterminé, c'est pour que Tu viennes à nous. Il est écrit "Et ainsi viendra le Dieu Serpent, après qu'il ère pendant des siècles et des siècles, il viendra au Grand Prophète Loup et lui montrera la voie à suivre et à nous enseignez, celui qui jadis a fait naitre naître le maïs et la fertilité nous montrera comment vivre mais en attendant respectons le Dieu et faisons abstraction de tout désir sexuel pour ne se consacrer qu'à la fertilité et seulement à cela car c'est ce qui fera venir notre Dieu." Tu ressembles au Dieu Serpent de la légende et je suis honoré d'être celui qui s'appelle le Grand Prophète Loup Le Destin nous a réuni et Tu dois nous montrer la voir si Tu es venue en ce lieux après Tes années d'errance Déesse Serpent, ce n'est pas pour rien. Tu nous inculquera ce qu'on devra savoir et tu permettras de résister aux humains qui nous ont du tort car ton peuple souffre, Déesse et nous avons besoin de toi.

J'étais à genoux et j'attendais la réponse de ma Déesse Serpent. La regardant fixement les yeux emplis de larmes. C'était le plus beau moment de mon existence.

- Tu ne comprends pas, il est écrit dans nos légendes qu'un Dieu vers un terranide et montrerai la voie à Son peuple. Ces écrits datent d'il y a des millénaires. C'est le grand Destin qui T'a choisie .Tu ne peux refuser Ton héritage. Et même si Tu Te détournes de nous. Nous Te prierons et Te vénérerons jusqu'à ce que Tu prennes conscience de Ton héritage. Si Ton peuple a été exterminé, c'est pour que Tu viennes à nous. Il est écrit "Et ainsi viendra le Dieu Serpent, après qu'il ère pendant des siècles et des siècles, il viendra au Grand Prophète Loup et lui montrera la voie à suivre et à nous enseignez, celui qui jadis a fait naitre naître le maïs et la fertilité nous montrera comment vivre mais en attendant respectons le Dieu et faisons abstraction de tout désir sexuel pour ne se consacrer qu'à la fertilité et seulement à cela car c'est ce qui fera venir notre Dieu." Tu ressembles au Dieu Serpent de la légende et je suis honoré d'être celui qui s'appelle le Grand Prophète Loup Le Destin nous a réuni et Tu dois nous montrer la voir si Tu es venue en ce lieux après Tes années d'errance Déesse Serpent, ce n'est pas pour rien. Tu nous inculquera ce qu'on devra savoir et tu permettras de résister aux humains qui nous ont du tort car ton peuple souffre, Déesse et nous avons besoin de toi.

Le terranide-loup vint baiser les pieds de la déesse qui, surprise, recula d’un ou deux pas. Le jeune se redressa, suppliant Quetz’ de ses yeux emplis de larmes. Sur le visage de l’immortelle se lisait la surprise. Elle ne savait que faire pour lui et son peuple…Elle soupira longuement avant de s’asseoir en tailleur devant lui.

- Le Dieu-Serpent, comme tu dis, n’est connu que d’un autre monde et des autres divinités. Alors je doute fort que ton peuple m’attendait. Vous attendez quelqu’un pour faire fuir ces hommes qui maltraitent ton peuple. Mais je suis la déesse d’un ancien peuple d’humains. Je n’ai plus de pouvoir. Alors je ne peux et ne veux pas vaincre les hommes, car ils ne sont pas tous mauvais. Qu’attends-tu donc de moi, si je ne peux pas faire ce que tu souhaites ?

C'était difficile... Elle était réticente.... Mais elle ne comprenait pas... Il fallait que je lui indique ses nouvelles prérogatives puisque visiblement elle ne voyait pas où je voulais en venir. Je restais dans la position où j'étais c'est à dire accroupie. Je n'allais pas me lever devant ma Déesse sans sa permission, tout de même!

-Ce n'est pas nous qui avons choisie. Ce n'est pas Toi qui as choisie. C'est une force qui est au-delà des Dieux. C'est ce que nous avons baptisé le Destin. Mais à l'origine le Destin est la créatrice de l'univers et du monde tel qu'il est. Il a aussi créé les Dieux. Ce qui est écrit dans nos prophéties est vrai. Et il ne faudrait pas remettre en doute ce qu'elle dit. Quoi que Tu fasses Tu seras quand même notre Déesse. Cela a été décidé bien avant Ta naissance. Au tout début quand l'univers ne représentait qu'un grain de poussière.

J'espérais être assez convaincant pour la persuader. Mais de toute manière, c'était déjà décidé ainsi....

Maintenant, Déesse Quetzacóatl, j'aimerai apprendre tout de Toi. Si cela est possible. Comment doit vivre mon peuple? Doit-on continuer ce que nous faisions ou veux-Tu changer nos coutumes? Tu veux que Tes temples ressemblent à quoi? Comment te prierons-nous? Et voici ma dernière question, est ce que le sexe est péché mortel? Et doit-on le pratiquer que pour copuler?

Ma dernière question était la plus importante. Faites que par pitié notre Déesse désapprouve le sexe.

- Ce n’est pas nous qui avons choisi. Ce n’est pas toi qui as choisi. C’est une force qui est au-delà des dieux. C’est ce que nous avons baptisé le Destin. Mais, à l’origine, le Destin est le créateur de l’univers et du monde tel qu’il est. Il a aussi créé les dieux. Ce qui est écrit dans nos prophéties est vrai. Et il ne faudrait pas remettre en doute ce qu’elle dit. Quoique tu fasses, tu seras quand même notre déesse. Cela a été décidé bien avant ta naissance, au tout début quand l’univers ne représentait qu’un grain de poussière.

Le Serpent à Plumes ne répondit pas aux paroles du jeune terranide-loup. Elle baissa son regard sur celui-ci qui n’osait se redresser et s’adresser directement à la déesse, face à face du moins. Un léger sourire aux lèvres, elle vint relever le loup de sa main, lui indiquant ainsi qu’il n’avait nul besoin de se prosterner, d’accorder autant d’importance à Quetzalcóatl.

- Ne restes pas ainsi s’il-te-plaît et dis-moi quel est ton nom.

Elle soupira longuement, ne sachant réellement que faire face à cette situation. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas tenu son rôle de divinité, un rôle important auprès de fidèles qui croyaient en elle. Elle se sentait quelque peu désemparée face à cette situation. Quoi répondre à cet appel à l’aide ? Mais avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche pour dire quelques mots, le terranide vient l’interrompre dans sa lancée.

- Maintenant, Déesse Quetzacóatl, j'aimerais apprendre tout de toi. Si cela est possible. Comment doit vivre mon peuple ? Doit-on continuer ce que nous faisions ou veux-tu changer nos coutumes ? Tu veux que tes temples ressemblent à quoi ? Comment te prierons-nous ? Et voici ma dernière question, est-ce que le sexe est péché mortel ? Et doit-on le pratiquer que pour copuler ?

L’émeraude divine, les yeux bien ouverts, secoua sa tête comme si toutes les paroles lui arrivaient à la figure violemment. D’un air agité, elle fit signe avec ses mains d’y aller plus lentement.

- Oula ! Hé ! Une question à la fois s’il-te-plaît !

Répondre à toutes ces questions ? Mais d’abord, voulait-elle vraiment de nouveaux fidèles ? Cela fait une éternité et même plus encore que la déesse ne songeait plus à son avenir en tant que grande déesse aztèque et toltèque…Mais, au fond d’elle, elle savait qu’elle pouvait convaincre des personnes de Terra à son culte. Et là, une occasion pointait le bout de son nez ! Mais, elle s’en voudrait de profiter ainsi de personnes faibles…Quoique, elle l’était aussi. Elle soupira avant de prendre la parole.

- Quetzalcóatl, ancienne déesse d’un peuple terrien, humains maintenant anéantis. Je représente bien des choses : la nature, le vent, l’étoile du soir et du matin, la mort et la résurrection. Je représente également la fertilité dans tout point. Je suis la protectrice des prêtres, des artisans et des livres. Je possédais auparavant nombre de pouvoirs à faire pâlir d’autres dieux, mais aujourd’hui je n’ai plus rien. Je suis faible.

Quetz’ se remémorait les questions que lui avait posé le jeune loup juste avant et quelque chose l’interloqua.

- Qu’est-ce que tu as dit ? Le sexe, un péché mortel ? Seulement pour copuler ? Qui a bien pu te dire des choses pareilles ?

Les membres de sa tribu devaient être de sacrés coincés pour ne pratiquer la chose « interdite » que pour la reproduction. C’est vrai qu’à l’origine de l’humanité, le sexe a été fait pour se reproduire. Mais désormais et ce, tout de même, depuis la nuit des temps, le plaisir d’offrir son corps à quelqu’un, un inconnu ou son amour de toujours, n’était pas un péché. Le Serpent à Plumes représentait la fertilité, et donc d’un certain côté, la sexualité aussi. Pour elle, le sexe n’était point un drame.

- Je vais peut-être te faire peur en disant cela mais…Le sexe n’est un péché. Enfin, oui et non. Mais le sexe n’existe pas que pour copuler. La sexualité, c’est aussi partager son corps, aussi de son amour avec quelqu’un. Et il n’y a vraiment aucun de mal à cela…

Maintenant, Quetz’ attendait la réaction du terranide-loup. Celui-ci avait particulièrement l’air anxieux…

La déesse Quetzacóatl me relève avec douceur et tendresse. Comme une mère veillant sur ces louveteaux. Elle me demanda mon nom.

-Je m'appelle Fenrir, Déesse Quetzacóatl et je suis ton fervent serviteur.

Ce qu'elle poursuivit me choqua. J'étais tellement surpris que j'avais la gueule grande ouverte d'étonnement. Le sexe n'était pas péché mortel? Je comprenais la première partie sur l'amour et l'être cher mais.... les déboires qu'on en fait les humains n'étaient pas condamnables? Je pesais que seul Lust, la déesse du plaisir de ces pathétiques humain me teindrait ce discours mais notre Déesse toute puissante disait la même chose? Nous nous serions trompé durant toutes ces années?

- Tu m'as mal compris. Chez nous, le sexe est fait pour copuler et donner de l'amour à l'être aimé bien sur. Mais ce que l'on condamne c'est ce qu'on en fait les humains. Tu dois savoir que les humains ont des esclavagistes qui font des esclaves sexuelles. Et le pire est que ces esclaves adorent cela. Comment être d'accord avec cette idée? N'est pas d'accord de condamner les effets libertins du sexe? Toutes ces histoires d'esclaves.... J'ai rencontré moi-même ces esclaves et ses esclavagistes, ils ont l'air heureux mais n'est-ce pas dégoutant? Est-ce la vie que Tu désires pour ton peuple?

J'espérais qu'elle comprenne un peu mieux l'idée que j'avais derrière la tête. Je ne pouvais pas croire qu'une ère de libertinage sonnerait chez les terranides. Quant à la faiblesse de ma déesse,  je n'y croyais pas un instant.

-Tu n'es pas faible. Je T'ai vu Te changer en serpent tout à l'heure. Tu es très puissante. Mais je vois mal comment Te célébrer, as-Tu une idée? Tes temples doivent ressembler à un serpent sur leurs effigies?

Il y avait tant de découvertes que je devais apprendre à propos de ma déesse et si peu de temps. Bon, il fallait que je lui parle de mes prérogatives.

-En tant que grand prêtre du culte que l'on te dédie. Il est de mon devoir de satisfaire n'importe quel envie qu'elle qu'il soit. Je tenais à Te le dire. Tu es assis incofortablement sur ce tronc. Je peux t'amener un coussin soyeux par exemple? Ou bien Te Détendre avec un massage? Je peux tout faire, il suffit de demander.

- Je m'appelle Fenrir, Déesse Quetzalcóatl et je suis ton fervent serviteur.

- Enchantée Fenrir. Et enlèves le " Déesse ", appelles-moi Quetzalcóatl ou même Quetz', je préfère.

Le jeune Fenrir semblait particulièrement choqué de la réponse de la divinité rapportant au sujet du sexe. Il en revenait à cette question encore une fois.

- Tu m'as mal compris. Chez nous, le sexe est fait pour copuler et donner de l'amour à l'être aimé bien sûr. Mais ce que l'on condamne, c'est ce qu'en ont fait les humains. Tu dois savoir que les humains ont des esclavagistes qui font des esclaves sexuelles. Et le pire est que ces esclaves adorent cela. Comment être d'accord avec cette idée ? Tu n'es pas d'accord de condamner les effets libertins du sexe ? Toutes ces histoires d'esclaves...J'ai rencontré moi-même ces esclaves et ces esclavagistes, ils ont l'air heureux mais n'est-ce pas dégoûtant ? Est-ce la vie que tu désires pour ton peuple ?

- J’admets qu’il existe des formes de sexualité à ne prendre comme exemple. Le cas des esclavagistes est très particulier, et je ne demanderais en aucun cas à ton peuple de faire la même chose. C’est tout bonnement humiliant…

Sur cela, elle était particulièrement claire. Elle ne demanderait jamais au peuple du terranide-loup de devenir des bêtes de luxure comme les esclavagistes pouvaient faire, et les pervertir ainsi. Néanmoins, l’idée qu’elle avait de la sexualité était tout de même bien différente de ce que Fenrir attendait.

- On peut voir le sexe de deux façons : soit tu baises, soit tu fais l’amour. Le premier cas réfère plus à de la sauvagerie, à laisser parler ses instincts les plus primaires qui soient, d’être attiré par un corps et de subvenir à ses désirs, faire preuve d’égoïsme aussi, sans chercher à satisfaire son ou sa partenaire. Dans le deuxième cas, c’est tout le contraire. Tu t’offres corps et âme à la personne, tu éprouves quelque chose pour la personne avec qui tu le fais, tu la respectes. Tu peux faire l’amour aussi bien pour un être cher comme une bien-aimée, que par amitié. Il a toujours une histoire d’attirance. Dis-moi, jeune Fenrir, ne penses-tu pas que tu peux te tromper en amour ? Que tu crois aimer alors qu’au fond, ce n’est pas le cas ? Et alors, dans ce cas, que tu aies fait l’amour avec la première personne, mais que tu en aimes une autre et le fais avec elle, cela ne fait pas de toi un libertin…Seulement quelqu’un qui se cherche, ou cherche la bonne personne…

La déesse se voulait le plus clair possible dans ses paroles, et surtout ne pas effrayer le terranide-loup. Le peuple avait bien des préjugés sur la chose. Pourtant, le futur prophète avait devant lui une déesse de la fertilité, donc de la sexualité, et qui ne compte pas ses partenaire sur ses dix doigts…Il devait se rendre compte de cela.

- Tu n'es pas faible. Je t'ai vu te changer en serpent tout à l'heure. Tu es très puissante. Mais je vois mal comment te célébrer, as-tu une idée ? Tes temples doivent ressembler à un serpent sur leurs effigies ?

- C’est l’unique pouvoir qu’il me reste, celui de la transformation. Je peux ainsi devenir boa, quetzal, humaine, ou rester comme maintenant sous forme divine. Je possède un autre pouvoir mais que je ne contrôle plus beaucoup malheureusement. Par rapport aux autres divinités qu’il existe dans ce bas monde, je suis très faible…Et oublies l’idée des temples.

Alors, la déesse s’était laissée à l’idée d’avoir un nouveau peuple de fidèles…C’est vrai qu’ainsi, elle retrouverait une partie de ses pouvoirs d’antan, et peut-être la totalité, qui sait…Elle ne pourrait plus dire qu’elle faible. Elle pourrait réapprendre à contrôler ses pouvoirs et à remplir les responsabilités dus à son rang.

- En temps que grand prêtre que notre culte que l'on te dédie, il est de mon devoir de satisfaire n'importe quel envie quel qu’il soit. Je tenais à te le dire. Tu es assise inconfortablement sur ce tronc. Je peux t'amener un coussin soyeux par exemple ? Ou bien te détendre avec un massage ? Je peux tout faire, il suffit de demander.

- Ah non, ne t’inquiète pas ! Je suis très bien installée ainsi. Je suis une divinité simple. Tu ne me dois rien…

- Enchantée Fenrir. Et enlèves le " Déesse ", appelles-moi Quetzalcóatl ou même ', je préfère. Ah non, ne t’inquiète pas ! Je suis très bien installée ainsi. Je suis une divinité simple. Tu ne me dois rien…

Visiblement, Fenrir songea que la Déesse n’était pas vraiment une déesse si autoritaire, il avait toujours imaginer leur Dieu montrant son infini sagesse avec des ordres impérieux. La partie sur les ordres impérieux n’avait pas l’air d’être le cas. Pour ce qui était de la partie de l’infini sagesse, ça avait l’air d’être le cas.

- J’admets qu’il existe des formes de sexualité à ne prendre comme exemple. Le cas des esclavagistes est très particulier, et je ne demanderais en aucun cas à ton peuple de faire la même chose. C’est tout bonnement humiliant…On peut voir le sexe de deux façons : soit tu baises, soit tu fais l’amour. Le premier cas réfère plus à de la sauvagerie, à laisser parler ses instincts les plus primaires qui soient, d’être attiré par un corps et de subvenir à ses désirs, faire preuve d’égoïsme aussi, sans chercher à satisfaire son ou sa partenaire. Dans le deuxième cas, c’est tout le contraire. Tu t’offres corps et âme à la personne, tu éprouves quelque chose pour la personne avec qui tu le fais, tu la respectes. Tu peux faire l’amour aussi bien pour un être cher comme une bien-aimée, que par amitié. Il a toujours une histoire d’attirance. Dis-moi, jeune Fenrir, ne penses-tu pas que tu peux te tromper en amour ? Que tu crois aimer alors qu’au fond, ce n’est pas le cas ? Et alors, dans ce cas, que tu aies fait l’amour avec la première personne, mais que tu en aimes une autre et le fais avec elle, cela ne fait pas de toi un libertin…Seulement quelqu’un qui se cherche, ou cherche la bonne personne…

Fenrir tentait d’assimiler ce que disait sa Déesse mais il avait du mal à comprendre, on pouvait pas dire qu’il avait e l’expérience dans la chose et c’est avec humilité qu’il répondit :

-Je ne sais si on peut se tromper en amour car en fait j’attends la révélation qui m’indique la bonne  personne et cette révélation n’ait jamais arrivé, je me suis donc jamais trompé en amour. En fait, je suis persuadé que le bonne personne viendra comme lorsque Tu  es venue à nous. Je n’ai pas vraiment d’opinion là-dessus.  Tu es sur que Tu as besoin de rien ? Je suis un peu confus que notre Déesse ne veuille pas commencer à établir les lois qui dicteraient notre religion envers elle.  Car les lois sont claires, on risque de prier  un autre Dieu si on vous prie n’importe comment.

Cette Déesse était peut être intelligente mais elle manquait clairement de jugeote. Et oui ! Si on faisant l’acte d’amour les gens priaient Quetzacóatl, la bénédiction pourrait aller à Lust si cela avait était mal fait.

-Tu possèdes quand même des pouvoirs puissants, je ne m’y connais pas trop en Déesse mais Tu sembles forte. Et nous avons beaucoup de chance de t’avoir pour Déesse. Tu devrais peut être m’apprendre quelques petites choses, non ?

- Je ne sais pas si on peut se tromper en amour car en fait, j’attends la révélation qui m’indiquera la bonne personne et cette révélation n’est jamais arrivée. Je me suis donc jamais trompé en amour. En fait, je suis persuadé que la bonne personne viendra comme lorsque tu es venue à nous. Je n’ai vraiment pas d’opinion là-dessus.

- Ce n’est pas grave. Tu apprendras cela…

Elle ferma les yeux et étira un sourire doux. C’est vrai que pour les jeunes, comme pour tout être d’ailleurs, il est dur de se rendre réellement compte que l’on aime. Cette révélation dont parle Fenrir est une étincelle si particulière. Elle est différente chez chaque être vivant. Il y a toujours une question d’attirance, que ce soit physique ou mental. Cela nous donne envie d’en savoir toujours plus sur la personne qui nous attire. Et lorsqu’on comprend que l’on n’arrive plus à se passer de cette personne, c’est qu’on aime. Du moins, c’est comme cela que le voyait notre déesse. C’est comme cela qu’elle avait compris qu’elle s’était éprise de quelqu’un…

- Tu es sûre que tu n’as besoin de rien ? Je suis un peu confus que notre déesse ne veuille pas commencer à établir les lois qui dicteraient notre religion envers elle. Car les lois sont claires, on risque de prier un autre dieu si on vous prie n’importe comment.

- Ah…Tu as raison.

Oui, le jeune terranide avait raison. Si son peuple et lui-même ne priaient correctement, ils pourraient tomber sur une divinité bien moins attentionnée, voire même mauvaise, que le Serpent à Plumes. Mais cela faisait bien longtemps que l’émeraude divine n’avait pas dicté les principes pour la prier. Et surtout qu’à l’époque, c’était rempli de machos en tout genre et qu’elle apparaissait sous sa forme masculine…

Elle n’aimait pas donner des ordres, alors elle n’allait tout de même pas lui dire qu’il leur fallait un autel, lui faire quelques offrandes. On va oublier l’offrande humaine comme elle avait pu le voir chez les Aztèques et Toltèques. D’ailleurs, elle ne savait pas elle-même d’où était venue cette coutume de faire des sacrifices d’hommes et de femmes en guise d’offrandes. Elle n’avait jamais prêché cela auprès de ses fidèles pourtant…Et elle ne demanderait jamais cela au peuple de Fenrir ! Mais le jeune loup savait parfaitement que l’on pouvait se tromper si on n’effectuait pas correctement une prière, un chant, une offrande. On pouvait appeler n’importe qui comme cela. Quetz’ avait d’ailleurs eu le coup du jeune elfe qui s’était trompée d’une note dans sa musique et l’avait invoquée accidentellement.

- Je ne voudrais pas qu’un dieu malfaisant, avec des desseins noirs et pas très nets, soit invoqué par ton peuple parce que je ne t’ai pas enseigné comment me prier…

Quetzalcóatl soupira longuement avant de finalement reprendre la parole.

- Pour faire appel à moi, il vous faudra construire au minimum un autel, où vous y installerez une statuette en forme de boa vert, avec pour ornement…

Elle s’arrache doucement quelques longues plumes de sa chevelure émeraude, qu’elle posa ensuite délicatement entre les mains de Fenrir.

- Ceci est une partie de moi. Cela donnera un peu plus de…Valeur divine à la statuette. Et il sera plus facile pour moi de venir à vous lorsque vous aurez besoin de moi. Comment me prier maintenant ? Et bien, une simple offrande, ne serait-ce qu’un fruit, un objet quelconque posé sur l’autel, suivi ensuite de votre prière, tout cela suffira. Et quand faire appel à moi ? Pour tout et pour rien. Je peux vous conseiller en tout, je reste une déesse sage. Je te l’ai dit : je représente la nature, aussi bien faune que flore, le vent, la fertilité, la mort et la résurrection. Je protège les prêtres, les artisans et les livres.

Elle se mit à sourire doucement, regardant les plumes qu’elle avait laissé dans les mains du jeune Fenrir.

- Je pense n’avoir rien oublié…Ah si ! Je vous interdis quelconque sacrifice d’êtres vivants comme offrandes à ma personne. Compris ?

Elle était claire là-dessus. Plus jamais ce genre de choses, même si elle ne pensait pas capable le peuple de Fenrir faire ceci. Valait mieux prévenir que guérir non ?

- Tu possèdes quand même des pouvoirs puissants, je ne m’y connais pas trop en déesse mais tu sembles forte. Et nous avons beaucoup de chance de t’avoir pour déesse. Tu devrais peut-être m’apprendre quelques petites choses, non ?

- Mh…Je ne sais pas trop quoi te dire d’autre en réalité. Peux-tu m’éclairer sur ces « petites choses » que tu voudrais apprendre ?

La divinité se remit à sourire, encore une fois. Elle avait le sourire facile, c’était assez drôle d’ailleurs. Il ne lui fallait pas grand-chose pour la voir éclatante. Oui, elle avait souri aux paroles du jeune loup. Elle, puissante ? Elle l’était, mais désormais, elle le redeviendrait. Et tout cela, grâce à lui, et peut-être qu’elle ne le savait pas.

-Quelques petites choses, comme la manière de procéder sur tout, enfin ce que je veux dire c'est que... Je m'y connais pas trop en Déesse mais il semble que Lust ait une façon particulière de se faire honorer en faisant l'amour par exemple. Or, Tu me dis que je... nous pouvons pratiquer cet acte librement mais n'y a t-il pas une maière de procéder? Ue manière différente que celle d'honorer Lust?

Fenrir détourne la tête géné de parler de ça mais il fallait bien aborder le sujet d'une façon ou d'une autre.

-La même chose s'applique à tant de chose le vin par exemple: doit-en en boire? Cela ne serait pas prier Dyonisos?

Fenrir continue ainsi pendant quelques instants mais il n'insista pas attendant vsiblement une réponse surtout au niveau sexuelle.

- Quelques petite choses comme la manière de procéder sur tout, enfin ce que je veux dire c’est que…Je m’y connais pas trop en déesse mais il me semble que Lust ait une façon particulière de se faire honorer en faisant l’amour par exemple. Or, tu me dis que je…nous pouvons pratiquer cet acte librement mais n’y a-t’il pas une manière de procéder ? Une manière différente que celle d’honorer Lust ?

Apparemment, c’est l’acte en question qui perturbe le jeune homme. Il suffisait de l’écouter depuis le début de la conversation. Maintenant, il fallait à Quetzalcóatl d’expliquer plus amplement la chose à Fenrir, et le plus clairement possible.

- Bien sûr que vous pouvez faire l’amour librement ! Et pourquoi as-tu si peur d’honorer Lust par cet acte ? Tu sais, ce n’est pas parce que tu fais forcément la chose que tu honores un dieu. Dans ce monde, plusieurs divinités se disputent les mêmes domaines. Il n’y a pas aucune manière dans le fait de faire l’amour pour m’honorer différemment que Lust. Mais ce sont les prières et à qui vous les adressez qui font la différence.

Sur Terre et Terra, l’Histoire avait connu plusieurs dieux de la guerre, de l’amour, de la nature, etc…Mais c’est celui que l’on prie qui fait toute la différence. Elle espérait avoir été claire là-dessus.

- La même chose s’applique à tant de choses, le vin par exemple : doit-on en boire ? Cela ne serait pas prier Dionysos ?

- Tu en as fait des choses dans ta vie qui ont rapport avec les dieux et que tu ne sais même pas. Tu as vu d’autres dieux que moi auparavant ? Je ne pense pas. Et pourquoi, malgré que tu t’occupes des tiens, cultives la nature, et tout cela, aucune divinité ne t’ait apparu ? Parce que toi et ton peuple ne priaient aucun d’eux. C’est tout simple. Ce n’est pas parce que tu fais la chose que tu pries le dieu.

Et puis, le peuple du jeune terranide pouvait être polythéiste hein ! Le peuple du Serpent à Plumes l’était alors pourquoi pas celui de Fenrir. Mais cela, c’était à eux de le décider. Et puis, elle ne voulait pas influencer le jeune loup. Déjà qu’il semblait perturbé, alors si elle en disait davantage, il se sentirait peut-être perdu…

- Dois-je me montrer plus clair dans mes propos ?