Alerick ne disait rien, se contentant d’observer cette demoiselle qui, il l’espérait, pouvait peut être en finir avec cette non vie. Toutefois, il fut rapidement, très rapidement déçus, le fait qu’elle ne soit qu’une magicienne de bas niveau brisa ses pauvres illusions. Toutefois, il y avait peut être un dernier espoir : si elle était une apprentie, elle aurait surement un maitre capable de l’aider, oui avec un peu de chance tout n’était pas encore perdu. Toutefois, il devrait faire attention cette fois ci, s’il voulait que le magicien l’écoute, car il en avait eut encore la preuve son apparence faisait peur.
La demoiselle confirma encore une fois qu’il inspirait la terreur, faute aux nombreuses histoires de fantome, le plus souvent déformé ou inventé au fil des générations et du bouche à oreille. Mais d’un autre coté, il était normal voir même logique que les Humains se fassent peur grâce à cela. Car finalement avoir peur, c’est aussi ce sentir en vie non, surtout que les chances de croiser un fantôme ou un zombi sont très minces.
Donc, même si cela l’avait blessé que la jeune femme ait aussi peur en le voyant, et bien il ne lui en tenait pas rigueur. Alors voila il eut un petit sourire avant de dire tranquillement à la jeune demoiselle.
-Alerick, Alerick Neifel, ce sera déjà moins vexant que monsieur le fantôme, après tout j’étais humain avant d’être un mort. Même si le terme exact serait revenant car là où un fantôme ou un spectre sont condamnés à hanter un lieu précis, le revenant lui est libre de se mouvoir librement. Mais je vous l’ai déjà dit, je ne vous en veux pas. Je sais bien que les morts vivants inspirent la crainte. Il ne faut pas oublié que la majorité d’entre nous ne sont que des marionnettes au service de mage noir ou nécromant.
Il fit une petite pause, maintenant qu’il était claire la dessus, il pouvait ainsi arriver à ce qui l’intéressait, c’est à dire rencontrer le mage formateur de la demoiselle qui lui avec de la chance pourrait enfin en finir avec cela. Toutefois, il était surpris qu’elle lui ne lui en demande pas plus sur le fait qu’il n’était pas. Au ciel, au paradis, dans la paix éternelle… Il existe tant de mot pour ces co… Ces bêtises, parce que oui, quand vous êtes sur terres depuis presque cent cinquante ans. La vie éternelle est vraiment le cadet de vos soucis. Lui, il voulait juste mourir. Tomber dans le néant et ne plus avoir à penser. Enfin pour l’instant il en était encore loin. Mais le fait que la jeune femme soit dotait du don de pyromancie, et de télékinésie. La pyromancie était un domaine assez spécifique, ainsi le fait que la demoiselle connaisse ses deux pratiques laissait supposer qu’elle avait vraiment un don pour la magie.
-Il est extrêmement rare de voir un magicien pouvoir utiliser deux branches magiques aussi distinctes. Ainsi, votre mentor doit être fier de vous. Vous avez sans doute un très haut potentiel, j’espère donc que vous utiliserez vos dons avec fierté mais aussi avec le respect des autres. Mais j’ai une requête à vous soumettre si cela ne vous dérange pas. J’aimerais rencontrer votre maitre. Voyez vous, si vous êtes une apprentie, j’espère que votre maitre pourra en faire un peu plus pour moi.
Si le squelette ne pouvait pas sourire l’illusion quand à elle semblait assez heureuse, il avait même un sourire jusqu’aux oreilles. Si seulement il savait. Enfin, vu le service qu’elle allait lui rendre, il lui dit doucement.
-Je suppose que la raison de ma non vie vous intrigue n’est ce pas ? Après tout, un être tel que moi, on ne doit pas en rencontrer tout les jours. Et bien si vous voulez, tout savoir, je ne sais ABSOLUMENT pas pourquoi je n’ai pas trouvé le repos éternel. Et je ne me souvins de plus rien concernant mon ancienne vie. Cela fait maintenant 150 années que je suis mort. Dut moins, je pense, je ne tiens plus les comptes depuis un moment. Car finalement, le temps n’est plus un problème lorsque votre vie n’a plus de fin…
Il mentait. Il lui restait Un souvenir. Une paire d’yeux, les plus beaux qu’il ait jamais vus. Mais il ne savait plus ni ou, ni comment il les avait vus. Alors dire à qui, c’était impossible…