À la recherche de la Rose Noire (Sofia Maedra)

Le crime était partout et ne dormait jamais. Bien souvent, dans les grandes villes, des criminels arpentaient les ruelles sombres des quartiers défavorisés, passant plus ou moins inaperçu face aux forces de l'ordre. Seikusu ne faisait pas exception, la criminalité y était bien présente et, comme dans bien d'autres cités, il n'y avait pas toujours un ange-gardien pour préserver la paix nécessaire à la vie de la cité. La police ne pouvait pas attraper tous les malfrats, après tout et certains étaient même trop dangereux pour pouvoir être appréhendés. Mais tout cela changerait sans doute avec l'arrivée de Gabrielle Stilh, une jeune femme qui, après bien des exercice, ainsi qu'une solution militaire expérimentale, avait une force et une résistance surhumaine. Gbrielle, prenant l'alias "Miss Steel", passait une partie de ses soirées à se balader dans les rues, aidant quiconque avait besoin d'un ange-protecteur, bien que dans ce cas-ci, l'ange n'avait pas d'elle et cognait plus dur qu'un démon.

Gabrielle s'adaptait du mieux qu'elle pouvait dans la ville japonaise, la barrière des langues posait un problème mais par chance, l'anglais était plutôt répandu, ainsi que le français, c'était là deux bonnes alternatives. Un nouveau criminel avait fait parler de lui, ces derniers temps, surnommé "la Rose Noire". Gabrielle avait eu du mal à avoir des informations à ce sujet, à cause du problème de langue mais elle avait trouvé des gens plutôt louches qui avaient pu lui donner les informations qu'elle voulait, en anglais, évidemment. Une fois qu'elle avait quelques pistes, Gabrielle avait enfilé ses gants de rue, son haut blanc, qui offrait une vue agréable sur son décolleté ainsi que ses abdos de fer, ses shorts bleues ainsi que ses bottes assortis, elle était prête à capturer la Rose Noire, qui avait déjà plusieurs victimes à son actif. Gabrielle s'attendit à ce que dénicher l'ssassin ne serait pas du gâteau et l'attirer à elle serait également problématique, puisque les ennemis qu'elle avait qui seraient du genre à mettre une prime sur sa tête, sont soit en Amérique, soit dans d'autres mondes. Big Jaw aurait très bien pu la suivre à Seikusu mais la grosse brute aurait plutôt cherché à s'occuper de Miss Steel lui-même. Tout ce que pouvait faire Gabrielle, c'était de déambuler en ville la nuit, en espérant trouver une piste ou peut-être même, tomber sur la Rose Noire, par hasard. La bodybuilder décida de se placer devant un mur, donnant un coup en tendant les doigts pour s'y agripper. Elle fît de même avec les bouts de ses bottes, commençant à escalader, quitte à laisser des marques sur le mur. Du haut d'un bâtiment, elle aurait une meilleure vue d'ensemble sur la ville et peut-être qu'elle trouverait la criminelle?

-Bon, allez, où peut bien être ce p'tit poignardeur? ...

Gabrielle regarda les alentours. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que sa présence en ville dérangeait sa cible, qui avait déjà eu vent des captures faites par Miss Steel et que cet assassin, en réalité une femme, réservait déjà un couteau pour son coeur.

Sofia quand à elle  était de retour de l’une de ses nombreuse mission sur la Terre, on la payait grassement pour pouvoir s’occuper de  certains gêneurs voir parfois gêneuse.  Elle avait depuis le temps une longue réputation que ce soit dans les forces de l’ordre locale ou bien dans le milieu.  Pour résumé,  elle était  désignée comme la rose noir.  Une fleur introuvable et mortelle tuant ses victimes sans jamais aucun remords.  Elle s’attaquait sans distinction aux Homme comme aux Femmes,  et personne jusque là, n’avait trouvé le moyen de  prédire ses prochaines cibles. Ainsi, lorsque la police trouvait  la victime, il était déjà trop tard.  On ne retrouvait toujours la gorge tranchée, le plus souvent dans un lit,  ayant atteint le septième ciel.  Oui, elle les tuait après leurs avoir offert une dernière jouissance.   Il aurait donc était facile de faire des analyses A.D.N mais il n’y en avait aucun de cohérent, comme si le tueur  n’était pas humain.  Ce qui était à faire dire le cas.

Elle  arpentait les rues de  cette ville ou se trouvait la majorité de ses indics, et ou son emprise n’était plus à faire.  Car oui, malgré tout ce que l’on pouvait dire sur elle, elle alimentait plusieurs quartiers des bas fonds de Seikusu  et certain commerce de cette grande ville lui devait beaucoup. 
C’était comme cela qu’elle avait eut cette information,  on lui apprit que quelqu’un en avait après elle. Ou dut moins qu’on voulait la conduire en prison pour les crimes qu’elle avait commis.  On lui donna aussi la description de celle-ci.  Une jeune femme pleine de muscle et aux cheveux bleu.  Elle avait rapidement remercié son informateur comme il se devait, c'est-à-dire en le payant grassement avant de disparaitre dans ce quartier.  Ombre parmi les ombres. Elle s’était donc rapidement renseigné sur cette créature, jouant à la fois de ses charmes et de son porte monnaie.  Elle avait ainsi put obtenir  de plus amples informations sur elle.   Elle se faisait appelé Miss Stell  et avait déjà mit derrière les barreaux de nombreux criminel.  Sofia ne comprenait pas  cela.  On aurait dit une gamine se prenant pour un super Héro, il ne lui manquait que le costume et elle pourrait s’envoler pour attraper les méchants méchants,  ridicule.   Dans tout les cas, elle s’occuperait elle-même de cette gêneuses.  Jamais elle ne serrait en cage,  elle était une téranides libre.  Et elle avait vu trop des membres de sa race servir un maitre en attendant que celui-ci ne se décide à les prendre comme de vulgaire fille de joie.  Elle ne serait jamais comme cela. Elle avait sa fierté et elle resterait à l’air libre encore une dizaine ou une vingtaine  d’année.  Et lorsqu’elle n’aurait plus la force et la beauté pour faire ce métier. Elle prendrait sa retraite avec les quelques servants qu’elle avait.

Elle était désormais sur une piste sur,   ayant repérée sa proie, elle l’attendait maintenant en haut d’un immeuble,  l’observant sous toutes ses coutures.  Elle parlait d’elle,  se demandant qui pouvait être ce poignardeur.  Si elle savait.  La ou elle était, elle pourrait presque lui couper le cou.

La jeune héroïne put entendre  un sifflement,  elle trouverait a ses pieds un poignard, sur lequel était gravé une rose.  Marque de fabrique de la térranide.   C’était une provocation de sa part, un moyen de lui dire, je sais ou tu es, et j’aurais put te couper le cou.  Mais toi, tu ne sais rien de moi.
Et toujours dans l’ombre, elle observait la réaction de sa victime.

Rien en vue, tout était tranquille. Mais à quoi pouvait-elle s'attendre? Il fallait se rendre à l'évidence, quand l'on n'avait aucun talent de détective, trouver un tueur était une chose difficile. Gabrielle ne savait rien du meurtrier, ni son sexe, ni son âge, elle savait juste qu'il, ou elle, égorgeait souvent ses victimes au lit, comme si elle avait des relations sexuelles avec ses victimes avant de les tuer. Malgré les indices laissés, l'assassin était douée pour rester loin de la justice.

*Je sens que je vais faire chou blanc, ce soir ...*

Gabrielle se tourna, prête à descendre du bâtiment. Un sifflement rapide lui parvînt aux oreilles et elle vît, à ses pieds, une lame plantée dans le sol. La bodybuilder resta sur ses gardes, surveillant le moindre mouvement suspect. Rien. Elle ramassa la lame, l'examinant, une fleur était gravée dessus, une rose, plus précisément. L'assassin l'avait trouvé, il ou elle avait eu vent qu'on la recherchait, et le "on" n'était pas un simple officier de police plus déterminé que les autres. Tenant le poignard par la poignée, Gabrielle appuya sur la lame avec le pour, la pliant sans effort jusqu'à ce qu'elle casse.

-Sors de ta cachette, tu as tué assez de gens comme ça.

Gabrielle avança prudemment vers les ombres, à moins qu'elle soit descendue du toit, la personne qui avait lancé l'arme était forcément cachée parmi les ténèbres, attendant une opportunité d'égorger la justicière. Si cette personne avait des lames spécialement affilée, elle n'aurait aucun mal à traverser la peau de Gabrielle, qui avait en général moins de difficulté un coup de poing ou même, un rocher en pleine trogne qu'une lame. La prudence serait de mise, elle avait légèrement l'impression que le prochain poignard ne toucherait pas à côté et qu'il n'allait ps rebondir sur sa musculature comme sur un mur de briques. Gabrielle prit une chance et fonça vers la zone ombragée, cherchant à agripper la personne qui pouvait bien s'y trouver afin de la maintenir dans une prise et finalement, la ramener au commissariat, une chose qui, cependant, ne serait pas aussi aisée qu'elle l'imaginait.

L’assassin venait de changer de position passant d’une cache d’ombre à une autre, elle ne restait jamais en place  bougeant toujours pour pouvoir éviter qu’un adversaire plus zélé que les autres n’arrive à la toucher,  car ici  elle n’avait pas a faire à un politicien  gras, loin de là. C’était plutôt une montagne de muscle, a se demander comment elle pouvait  séduire. Enfin ce n’était pas ses affaires.  Elle se contentait  de l’observer de loin. La regardant avec une certaine colère,  déduire une de ses armes était une très mauvaise idée.   Voila pourquoi elle ne la laisserait pas mourir en paix. D’une part parce qu’elle voulait la renvoyer en cage,  d’autre part parce qu’elle venait de détruire son poignard.  Elle devait maintenant la brisée en  deux  pour que jamais cela n’arrive.  Autant mourir  plutôt que de ce voir mettre des chaines.

Elle en lança un second bien plus proche  de la nuque de la super héroïne que le précédent. Un dernier avertissement lui signalant que si elle continuait à la rechercher elle finirait en  tranche.  Ce que la kitsune était totalement capable de faire. Elle n’avait pas peur de la mort,  elle n’avait pas peur de la donner ou bien  de  la recevoir. Mais jamais elle ne renoncerait à sa liberté. Voila pourquoi elle se battrait avec la force d’une bête sauvage.  Elle eut un léger sourire en voyant que la justicière  n’en démordait pas.  Elle se monterait donc au grand jour, ou dut moins en grande nuit.   Elle voulait savoir qui était la rose noir, elle serait servie.
Ainsi  en face de la  super héroïne, sur un gratte-ciel, se trouvait une silhouette.  Il était impossible  de voir le visage de la rose noir. La lune  agissant comme un contre jour naturelle, toujours la scène était assez éclairé pour que l’on distingue deux choses.  La première s’était que la rose noir avait un bon sens de la mise en scène.  La seconde c’était que ce n’était pas un Homme.  Elle avait de la poitrine,  signifiant que ce n’était pas un individu de sexe masculin mais féminin.  Mais  surtout à cause de la longue queue qu’elle avait avec elle on pouvait dire avec certitude qu’elle n’était pas Humaine. Loin de la. 

-Alors comme cela tu me recherché ?  Mais c’est moi qui t’ai trouvé.  Et je ne te laisserais pas vivre.


Elle re disparut  dans les ombres, et au même moment un bruit de sifflement se fit entendre. Cette fois, il ne passerait pas à coté, mais toucherait bien la jeune femme.

Les bras de Gabrielle n'attrapèrent que le vide, elle avait senti un léger déplacement d'air, signe que la cible avait bel et bien été devant elle, dans l'ombre, mais elle avait changé de place, à l'évidence. La justicière se tourna pour chercher à nouveau la criminelle du regard, une autre lame siffle, passant près d'elle, trop près à son goût. Ce serait une capture des plus difficile, Gabrielle était surtout habituée aux voyous armés de chaînes ou de couteaux qui attaquaient de front ou alors, à des brutes comme Big Jaw, qui frappait d'abord et posait les questions ensuite. Mais cette fois, elle avait affaire à un vrai ninja, qui n'arrêtait pas de bouger et de se cacher. Ses poings avaient beaux être dur comme la pierre, elle pouvait difficilement assommer quelqu'un qu'elle ne pouvait pas toucher. Elle entendit bientôt une voix résonner parmi les bâtiments, une voix féminine. Gabrielle leva les yeux en direction de la voix, une silhouette sombre se tenait sur un gratte-ciel, son visage n'était pas visible et Gabrielle, d'après le peu qu'elle pouvait voir, remarqua que l'assassin portait un kimono et elle cru discerner une queue de renard ... sans doute une sorte d'accessoire-fétiche. La Rose Noire lança une menace, Gabrielle ne se laissa pas intimider pour autant, ce n'était pas la première fois qu'elle risquait sa vie, après tout. Un autre sifflement se fît entendre, une fois que l'assassin eût une fois de plus disparu parmi les ombres. Gabrielle se jeta au sol par réflexe, la lame lui frôla le bras, faisant une légère entaille. La partie devenait corsée, puisque la Rose devenait sérieuse.

-Miss Steel n'est pas facile à tuer! On n'échappe pas à la justice.

Gabrielle prit un élan avant de sauter vers le gratte-ciel où elle avait aperçu la Rose, ses doigts et ses orteils se plantèrent encore une fois dans la pierre et elle escalada le bâtiment. Une fois en haut, elle chercha la criminelle du regard, restant attentive au moindre son. Elle n'aurait pas d'autre choix que de se fier à son ouïe, puisque cette fois, elle avait affaire à quelqu'un qui exploitait la noirceur pour rester hors d'atteinte. Avec de la chance, elle n'entendrait pas seulement le sifflement d'une lame, mais aussi un faible bruit de pas indiquant un changement de position. Gabrielle ne bouge plus, respirant doucement, attentive. Elle était prête à se jeter u sol au moindre sifflement mortel et à foncer au moindre signe de la rose.

Pauvre justicière, elle semblait totalement débordée par les techniques de la Kitsune, d’un autre coté s’était normale, elle n’était sans doute pas habitué a ce genre de chose,  contrairement a ses précédents adversaire, Sofia utilisait la finesse.  Voila pourquoi elle triompherait,  de toute façon elle n’avait pas le choix non ?  Elle devait vaincre pour ne pas se retrouver derrière une cage, quelque soit  la taille de celle-ci.   Elle devait cependant avouée une chose, c’était que son adversaire avait quand même une certaine agilité. Mais soit, si elle voulait jouer. Elle jouerait, mais ce serait un jeu mortel pour une des deux.   

Le temps que la justicière grimpe sur son building,  elle avait déjà trouvait refuse sur un poteau téléphoniques un peu plus loin, à l’abri de  la demoiselle dans l’ombre. Cette pauvre créature était bien trop lente  pour pouvoir l’attraper en vol, voila pourquoi la Kitsune ne s’inquiétait pas vraiment. Même si cela ressemblait voir était de l’orgueil,  elle ne sous estimé pas son adversaire, mais elle en était arrivé à cette conclusion d’une façon totalement logique.    La rose noir avait des années d’entrainement derrière elle,  depuis qu’elle était gamine, on la faisait travailler ses mouvements.  Maintenant  elle était capable de ce déplacé avec une aisance et une agilité sur humaine, caractéristique de sa part demie animale.  Voila pourquoi elle pouvait passer d’immeuble en immeuble sans effort comme certain héro de manga japonais.
Voila pourquoi il lui était tellement facile de devancer cette espèce de montagne de muscle qui essayer de l’attraper comme un vulgaire  brin de paille.  C’était vraiment  insultant de voir ce genre de chose.  Mais bon, on ne pouvait pas trop en demandé à une montagne de muscle. Toutefois, il était temps de mettre fin à ce jeu qui se faisait trop long au  gout de la kitsune.
Ce ne fut plus un, mais trois projectiles, qu’elle dirigea contre cette espèce de justicière du dimanche. Les trois projectiles ne tarderaient pas à atteindre cette demoiselle, et il lui faudrait de la chance pour éviter ce genre d’attaque.   Toutefois, la kitsune devrait faire attention, son stock de projectile était loin d’être illimité. Encore une dizaine d’autre et elle serait sans doute à sec.

-Alors,  ce n’est pas facile de m’attraper hein ?  Mais rassure-toi, tu fais une cible facile, et je ferrais en sorte que ta mort soit rapide.

Effectivement, les paroles de la kitsune indiqueraient sa position. Mais c’était surtout dans le but de couvrir les sifflements des trois projectiles,  ainsi la jeune femme ne comprendrait pas ce qui lui arriverait.  La kitsune quand à elle était entrain de se  frotter les mains.  Oui, ce genre de technique était traite et fourbe, mais elle n’avait aucun remord, et ce ne serait pas aujourd’hui qu’elle commencerait.

C'était comme essayer d'attraper les ombres elles-mêmes, l'assassin bougeait rapidement et agilement. Et le pire, c'est qu'elle ne faisait que très peu de bruit dans ses déplacements. Gabrielle eût tout de même le temps de percevoir un déplacement d'air lorsqu'elle arriva au sommet du bâtiment mais la Rose n'était nul part en vue. Sa voix trahi sa position mais Gabrielle eût à peine le temps de voir des reflets en sa direction. Elle frappa en arc de cercle devant elle avec son bras, deux lames furent déviées tout en lui infligeant quelques coupures, alors que la troisième lame .... passa par son épaule, coupant l'une des bretelles de son haut, dévoilant un de ses gros seins. Rapidement, la bodybuilder couvrit sa poitrine d'un bras, le rouge aux joues. Non-seulement le duel allait être dangereux, mais gênant en plus, comme si ça ne suffisait pas. Elle regrettait de ne pas avoir des lunettes à vision de nuit, en ce moment, l'obscurité n'aidait en rien, puisque même de jour, l'assassin devait déjà être des plus difficiles à capturer. La nuit, c'était presque impossible, surtout pour quelqu'un dont le principal avantage offensif était la force physique. Elle pouvait démolir un bulldozer à coups de poings mais vaincre une sauterelle qui lançait des couteaux était un véritable défi.

-J'ai connu des vilains avec plus de courage. Mais je te l'ai dit, Miss Steel ne meurt pas facilement!

Gabrielle chercha rapidement du regard quelques choses qui pouvait lui être utile, que ce soit un conduit d'expulsion d'air ou une antenne ... elle se tapa presque le front de la paume de la main. Les lames de l'assassin étaient restés par terre. Gabrielle n'avait jamais lancé de poignards auparavant mais il y avait un début à tout et elle n'avait pas trop le choix. Et si elle lançait de toutes ses forces, les lames arriveraient peut-être trop rapidement pour la Rose? Il y avait cependant le risque que les armes se plantent droit dans les organes vitaux, il fallait viser les membres afin de neutraliser la Rose. Gabrielle cessa de se préoccuper de sa pudeur, ramassant les trois lames lancées par la Rose plus tôt, s'apprêtant à les lancer une par une.

-Attrape!

Gabrielle prit la première arme par le bout de la lame, lançant à peu près où l'ennemi se tenait il y a peu, de toutes ses forces. Elle répéta le geste avec les deux autres couteaux, essayant de ne pas quitter l'assassin des yeux.

A croire que cette humaine avait plus de chance que ce que la rose ne le pensait, toutefois ce n’était pas vraiment le cas. En réalité, et malgré la précision de la rose dans son art, il y avait un léger vent,  et sur la distance, cela avait suffit pour  dévier sa dernière lame. Ce qui aurait dut normalement tuer la  demoiselle se contenta de lui coupé une bretelle de son costume ridicule dévoilant au passage un  de ses seins à l’air libre.  A croire qu’elle n’avait pas de  sous vêtement.  Rectification, elle n’avait pas de sous vêtements.   Donc, elle était tombée sur une super héroïne bodybuildée  et  légèrement exhibitionniste.   La kitsune était assez dépité,  c’était cela les super héros… Et bien il n’y avait pas de quoi leur vouer un culte.   Par contre la  réaction de la demoiselle la prit au dépourvut,  ce n’était pas la première fois que on la traité de lâche, loin de la. Mais qu’on utilise ses propres armes contre elle, ca par contre c’était vraiment  lâche.  C’était comme... Elle ne trouvait pas de mot qui pourrait convenir à l’ignominie que cette super-héroïne venait de faire. 

La kitsune fut surprit par la rapidité des couteaux,  heureusement que les gestes de la lanceuse était loin d’être précis,   ce fut la seule chose qui lui permit d’esquiver les projectiles car sinon elle était cuite.   Elle s’en était sortie grâce à un superbe salto sur le pilonne ou elle se trouvait,   elle venait de faire un petit aperçut de ses facultés de Terranide,  aucun humain, sauf un acrobate aurait put faire cela, mais la Kitsune l’avait fait sans effort dans un kimono.  Elle eut un petit sourire avant de dire  assez fort pour que la justicière puisse l’entendre.

-Parce que tu crois que le monde est juste.   Tu n’as pas fait de sentiment lorsque  tu as utilisé mes propres armes contre moi. Et pourtant, c’ est tout aussi lâche…  Enfin, je dois avouer que tu es  un morceau de choix. Cela faisait bien longtemps que je ne me suis pas autant amusée.

La règle numéro un, quand on est un méchant, c’était de ne jamais faire de monologue.  La règle, la kitsune la connaissait, mais sur son promontoire, elle ne risquait que peu de chose, surtout  que  son adversaire ne disposait pas contrairement à elle, d’arme de lancée.


-Alors, qu’est ce que ca te fait de me combattre, tu te sens utile ?  Ou bien le fait tu pour la prime sur ma tête.  Quoi qu’il en soit, sache que je ne me laisserais jamais attrapée. Tu ne me feras pas subir ce que vous autres les humains vous  faites aux Terranides.  JAMAIS…

Sur ces mots l’assassin venait de lancer une autre salve de tir.  Mais il y en avait maintenant cinq.  Deux lancés en même temps, et les trois autres en différée.  Il était peu probable que la jeune femme les esquives toutes. Surtout que de par la configuration des lames,  la kitsunes avait  envisagé toutes les possibilités. Oui, elle était une lâche qui ne se montrait pas. Mais la vie lui avait appris à ne jamais faire de cadeau. Quoi qu’il se passe.

Les lames volèrent l'une à la suite de l'autre, filant à toute vitesse vers l'assassin, malheureusement, aucune des armes ne fît mouche. Gabrielle avait lancer avec une force prodigieuse mais la précision lui faisait défaut, autrement, l'assassin aurait finit avec des lames fichées dans les jambes et donc, plus en état de courir ou de sauter. Gabrielle commençait à être agacée, c'était pire qu'essayer d'attraper une mouche avec des baguettes. Elle savait pourtant qu'un d'un seul coup de poing, elle pouvait assommer l'agile kitsune, mais elle n'arrivait tout simplement pas à l'approcher pour porter le fameux coup. Mais ce qui agaçait le plus la bodybuilder, c'était que l'assassin se permettait de la juger, comme quoi utiliser les armes de l'ennemi contre elle était lâche. Gabrielle n'avait aucune idée d'où venait l'assassin mais elle avait de drôles de principes, ce qui, au final, n'était guère surprenant, considérant que c'était une criminelle.

-J'ai pas d'leçons à recevoir d'une meurtrière, si tu veux pas que je te renvoi tes joujous, gardes-les dans ton coffre à jouets! Je sais pas c'est quoi un terranide, mais que tu viennes de la planète Mars ou peu importe l'endroit, tu commet un crime, tu fais de la prison.

Après ce court dialogue, l'assassin attaqua à nouveau avec ses lames mortelles. Gabrielle était prête à esquiver mais cette fois, la Rose n'allait pas se faire avoir, peu importe où elle bougerait, Gabrielle serait inévitablement touchée ... Il restait une option. La jeune américaine s'empressa de faire un petit saut sur place, frappant le toit de ses pieds avec toute sa force, le toit défonça et la justicière disparu au dernier étage du bâtiment, non sans récolter deux coupures aux épaules, à cause des lames. Gabrielle était maintenant dans une salle remplie de cubicules, c'était à l'évidence un édifice à bureaux. Elle pouvait au moins avoir un petit moment de répit ... mis elle ne pouvait pas se permettre de traîner, la vipère trouverait le moyen de se faufiler dans le bâtiment par une fenêtre ou bien par la ventilation, prête à ficher un couteau entre les omoplates de Gabrielle. La demoiselle sauta par une fenêtre et se fît descendre au niveau de la rue en plantant ses doigts dans le mur, arrivant finalement au sol sans danger. elle arriva dans la rue en regardant autour d'elle, sur ses gardes, plus du tout préoccupée par sa pudeur. Elle s'efforça de respirer moins fort, à l'affût du moindre bruit suspect. Ses doigts agrippèrent le rebord d'un conteneur à déchet, qui ferait office d'arme de jet improvisé aussitôt que la Rose trahirait sa position.

La kitsune la regardait se débattre comme un lion,  toutefois, même si elle en avait la force, il lui manquait l’adresse.  Elle pouvait être aussi forte qu’un buffle, voir même deux,  cela ne l’empêcherait pas de l’embrocher, tôt ou tard.  Mais il fallait cependant récupérer des minutions.   Elle  devait donc aller récupérer les lames qu’elle venait de lancer,  et apparemment, la jeune américaine avait choisi de courir loin du bâtiment pour pouvoir  éviter de se faire trancher le cou.  Elle avait mal choisi son cou, car  elles auraient eut légalité du terrain ou presque,  alors que  dans la rue, c’était la kitsune qui dominait. Elle connaissait parfaitement chaque recoin de cette ville.  Voila pourquoi la pauvre créature ne pourrait pas s’en sortir dans ce  monde. C’était triste à dire, mais dans chaque partie de chasse, il y avait une proie et un chasseur.  Et bien la renarde était la chasseur, c’était tout.

Elle récupéra donc  ses armes avant de repartir à l’attaque de son  adversaire. Restant en hauteur,  la pauvre créature avait fait une grossière erreur en passant qu’elle serait à l’abri. Non c’était même le contraire. La femme renarde pouvait maintenant la canarder  alors qu’elle restait hors de porté des coups, bien à l’abri sur un toit.  Tien, elle était juste en dessous d’elle.  La créature sourit un léger moment avant de dire.


-je suis un esprit libre, pauvre créature.  Je ne laisserais personne me mettre dans  une cage, peut importe sa taille.  Tu es bouché ou quoi.  A moins que tu ne laisse tes muscles parlé avant ton cerveau… Oui, cela doit être cela.   Sinon tu aurais remarqué que les lois de ton monde ne s’appliquent pas sur moi.


La kitsune en profita pour lancer deux séries de quatre projectile,  la jeune  héroïne pouvait se planquer à condition de lâcher son arme de jet improvisé.

-Je suis de Terra, pas de mars, tu écoute ce que je dis.  Bha de toute facon, tu va mourir dans peu de temps. Voila pourquoi je vais te dire pourquoi personne ne m’a jamais trouvé.  Parce que je ne suis pas une humaine. Je suis une créature venue d’une autre planète.
 

De la folie ? Non absolument pas,  cela expliquait d’ailleurs, pourquoi personne ne pouvait la retrouver, parce que normalement elle n’existait pas.  Sauf que  aller expliquer cela à une créature qui vous balance des poignards.


-Oui, c’est dommage, mais tu va mourir.  Mais tu l’as recherché en même temps.  Tu as provoqué la colère d’une kitsune.

Les yeux gris aciers balayaient les alentours, à la recherche de l'assassin. Se battre contre ce genre d'adversaire la nuit était décidément une mauvaise idée .... mais elle ne serait sans doute jamais sorti en plein jour, puisque commettre des meurtres le jour sans être repéré n'était pas des plus faciles. Gabrielle se doutait que la Rose était quelque part dans les ombres, l'observant, prête à lui lancer une autre lame. Mais la Rose n'était pas un être parfait, loin de là, elle aussi commettait des erreurs ... et en ce moment, elle en commettait deux: Confondre Gabrielle pour une simple montagne de muscle sans cervelle, ainsi que de parler avant d'agir. Aussitôt le monologue commencé, Gabrielle resserra sa prise sur le rebord du conteneur, au poing d'en tordre le métal et elle le lança aussitôt. L'assassin n'aurait d'autre choix que de s'enlever de la trajectoire de l'objet, qui non-seulement allait lui faire très mal mais en plus, la couvrir de déchets. Inévitablement, le conteneur intercepta les lames.

-Dans ce genre de situation, vaut mieux laisser parler les muscles avant les lèvres!

Gabrielle fonça vers le perchoir de la Rose, grimpant à nouveau. L'adversaire était agile mais utiliser son arrogance contre elle restait une solution. Mais après ce coup, elle réaliserait sans doute l'erreur qu'elle faisait, en dévoilant sa position aussi ouvertement, la retrouver serait des plus difficiles. La bodybuilder arriva finalement en haut, balayant du regard les alentours tout en gardant l'oreille tendue.

-Ça m'étonne que personne t'aies trouvé, à force de te l'ouvrir pour lancer des insultes aux trente secondes. J'ai vu mon lot de bizarroïdes dangereux dans ton genre et j'peux te dire que pour moi, tu n'es pas différente.

Gabrielle serra le poing en cherchant l'assassin du regard, prête à défoncer le toit à nouveau si un autre barrage de couteaux venait à lui fondre dessus. Il fallait pousser l'arrogante tueuse à commettre des erreurs, la provoquer pour qu'elle réplique et dévoile sa position. Gabrielle n'était pas aussi stupide qu'elle en avait l'air, malgré son manque de finesse.

-J'te l'ai déjà dit. Que tu viennes de Terra, de Mars ou d'une autre dimension, tu joues au bourreau ici, c'est la prison.

Gabrielle avança prudemment, l'oreille tendue, elle n'attendit qu'une opportunité de fondre à toute vitesse vers la créature afin de la neutraliser, elle avait beau manquer d'agilité, Miss Steel avait les jambes les plus fortes du monde et la Rose allait devoir se montrer particulièrement véloce pour échapper à la justicière.

De l’orgueil ? Peut être ?  Ou alors cela était une ruse de renarde ? Ce genre de chose que la plus part des héros refusent d’utiliser parce qu’il trouve cela  comment disait il déjà,  à oui, lâche.
Au risque de me répéter,  Sofia n’avait absolument aucune honte   à se servir des pires traitrises, et la pauvre super héroïne allait surement l’apprendre à ses dépends.  Mais maintenant qu’elle avait attiré son attention, il était temps de passer à la phase deux de son plan. Mais avant elle devait esquiver ce vide ordure ce qui se révéla d’une facilité enfantine.   Elle n’avait cas se baisser pour  éviter la beine à ordure.  Au bien sur, elle se prit quelques détritus sur elle, mais il en fallait bien plus pour effrayer la rose noir. D’ailleurs dans sa jeunesse pour pouvoir survivre, elle y était souvent aller, donc cela ne lui faisait strictement rien de sentir des ordures. 
Elle récupéra les lames enfoncées dans le container. Il n’y en avait malheureusement, que trois sur les huit utilisées, au ce n’était pas bien grave, elle s’en contenterait.  Il lui en restait encore quelques unes de toute façon.   Mais il était temps d’en finir avec ce steak sur patte. Ainsi, alors que celle-ci  escaladait son perchoir. Sofia quand à elle était déjà passé sur un  autre toit.  Ce cirque dura d’ailleurs un long moment.  A chaque fois que la justicière  se rapprochait,  la kitsune disparaissait pour se  trouvait une dizaine de mètres plus loin, sur un toit.  Mais tôt ou tard, la kitsune serait épuisait.  Voila ce que pouvait se dire la jeune  héroïne.  Erreur,  Sofia semblait totalement  inaccessible,  se sortant toujours des pièges que lui tendait son adversaire. 
Il fut un moment ou la kitsune fut coincée dans une rue, elle ne pouvait pas filler, la seule façon était de sauté sur la ligne à haute tension qui surplombée la rue, mais personne ne serait assez fou pour le faire non ?  Mais elle ne semblait pas désespérée, au loin de la.  Au contraire, elle avait un splendide sourire.  Bien, elle venait de conduire exactement la justicière ou elle le souhaité.  Il lui suffisait d’un pas désormais.   MAINTENANT.

Elle lanca une de ses armes de jet, mais contrairement à ce que la justicière put pensée,  ce n’était pas  sur elle, mais bien… 
CRAC.
Voila le bruit qui signifié la victoire de la kitsune.  Elle venait de trancher le câble à haute tentions,  celui-ci se dirigeant à grande vitesse sur la super héroine.  Oui, Sofia venait de lui balancer une décharge de cinquante milles volt. Mais c’était loin d’être tout.   Le quartier ou elle se trouvait   fut plongée peut à peut dans le noir.  La seule lumière restante étant celle de la lune et des étoiles.  Un éclairage bien trop faible pour des yeux humains. Mais pas pour elle.  Grace à ses gênes de renarde, elle pouvait parfaitement y voir. Contrairement à cette pauvre humaine.  Sa supère force lui était désormais inutile.   Et la seule chose qu’elle pouvait entendre désormais, était le vent soufflant dans le noir. Car la kitsune était aussi silencieuse qu’un chat  traquant une sourie ?   La Super s’était elle attaquait à une proie plus forte qu’elle ?

Le conteneur vola, évitant à Gabrielle de subir l'assaut d'autres lames. Comme elle s'y attendait, Gabrielle ne vit aucun signe de la Rose une fois sur le bâtiment d'où était venue sa dernière attaque. La poursuite continua, l'assassin se cachant dans les ombres chaque fois que sa poursuivante se rendait à l'une de ses cachettes. Gabrielle finit par coincer la meurtrière dans une ruelle, elle était maintenant prise au piège et la bodybuilder n'avait plus qu'à foncer à toute vitesse pour lui coller une droite. Un autre reflet fonça dans la nuit, Gabrielle leva instinctivement un bras devant elle, mais l'arme ne vînt pas. Abaissant son bras, Miss Steel s'apprêta à fondre sur sa cible .... mais elle lâcha un cri lorsqu'une violente décharge électrique la frappa dans le dos. Gabrielle se retrouva à genou, son corps fumant, luttant pour garder conscience. Elle avait beau avoir une résistance surhumaine, cinquante milles volts, c'était beaucoup, même pour elle et elle s'écroula finalement face contre terre, à moitié dénudée, de la fumée s'échappant de sa peau. La justicière était dans une très mauvaise posture, assommée et à la merci d'une assassin qui ne venait même pas de ce monde. Mais le saccage causé par ses poings d'acier sur le toit de l'immeuble de plutôt, ainsi que le conteneur lancé vers la Rose n'avaient pas passés inaperçus, puisque des sirènes d'auto-patrouilles résonnèrent dans la nuit. La soirée allait à l'évidence se terminer avec une patiente bien particulière à l'hôpital.

Sofia soupira un long moment, comme les autres cette demoiselle s’était fait avoir.  Alors qu’elle commençait tout juste à s’amuser, ce n’était même pas drôle, elle aurait voulu lui montrer que la rose noire était quelqu’un de cruelle.  Elle aurait joué avec elle,  tranchant ses membres petit à petit, se déplaçant dans le noir qu’elle venait de créer. Une belle revanche pour celle que l’on avait voulu mettre en cage. Mais ses noirs dessins furent stoppés  net par le bruit des  patrouilles de nuit.  Elle aurait du si attendre, entre les dégâts causées par ce steak et  la coupure d’electricité dans la moitié du centre ville, c’était logique. Mais cela la frustrée énormément,  la rose noir n’en avait pas encore fini.

Ainsi lorsque la patrouille découvrit la supère héroïne évanouie, la kitsune pesta encore une fois,  connaissant les humains, il allait surement la conduire à l’hôpital.  Et Bingo, il ne fallut pas attendre plus de cinq minutes pour entendre le bruit des ambulances.  Elle ne pouvait pas agir avec autant de monde, la kitsune  fit donc le choix qui lui semblait le plus raisonnable.  Elle attendit que la montagne de muscle soit chargé dans cette ambulance avant de grimper sur celle-ci et de se faire conduire jusqu'à l’hôpital.  Sur ce véhicule elle serait tranquille,  et elle n’avait plus qu’à  attendre tranquilement.

Elle dut attendre encore une bonne dizaine de minute, le temps que les infirmiers et les médecins  analyse de quoi soufrait la jeune femme, et  s’occupe de la caser dans un lit bien confortable, enfin pour l’instant, car bientôt il le serait beaucoup moins.  Elle entra donc dans la chambre, profitant qu’il n’y ait plus personne et que la jeune demoiselle soit à moitié endormie pour pouvoir la tuer tranquilement, mais avant, autant la réveiller. Ce qui ne devrait pas tarder au vu des claques que lui donné la rose noir. Voila, elle ouvrait enfin un œil.  Elle aurait une grande surprise au réveil, un poignard sous la gorge face à une kitsune c'est-à-dire une femme a moitié renarde.  Oui ce réveille serait très intéressant et drôle pour la kitsune, dommage qu’elle n’avait plus de sens de l’humour.

-Tu as perdu, tu dois mourir. A moins que tu es une bonne raison de vivre. De toute façon, tu as vu mon visage, alors tu dois mourir.  Bye bye ma chère.

La kitsune fit glisser doucement sa lame sur la gorge de la jeune créature, elle mourrait bien, ou alors, elle devrait se montrer convaincante. Très très convaincante.

Les auto-patrouilles arrivèrent, ainsi que l'ambulance. Personne n'était vraiment certain de ce qui s'était passé, ils savaient simplement que des bâtiments avaient été endommagés et que par terre, gisait une femme inconsciente, femme qui d'ailleurs était plus grande et plus bâtie que tous les officiers présents. Elle fût embarquée dans le gros véhicule, qui la mena, ainsi que son assaillante, à l'hôpital. Après plusieurs minutes, Gabrielle fût amenée dans le centre hospitalier et installée dans une chambre. Le personnel n'avait cependant pas remarqué qu'une intruse s'était faufilée dans la chambre de leur nouvelle patiente. Les yeux de Gabrielle s'ouvrirent, elle sentait une main fine lui taper sur la joue ainsi que quelque chose de froid contre sa gorge. Au-dessus d'elle, une silhouette féminine avec des attributs de renard. L'objet froid était forcément une lame et il n'était pas difficile de deviner que la Rose l'avait suivie jusqu'à l'hôpital. Les vilains étaient décidément têtus ... Elle comptait en finir, sa lame commençant à glisser ... mais encore une fois, elle laissait son arrogance lui faire commettre une erreur. Réveiller une victime vulnérable était une mauvaise idée mais si c'était Miss Steel, c'était chercher l'échec. Gabrielle s'empressa d'agripper le poignet qui tenait la lame, serrant fortement pour empêcher le Rose de bouger. Les doigts puissants de Gabrielle firent craquer les os, la Rose avait beau être agile mais elle ne pourrait pas s'échapper. La bodybuilder n'hésiterait pas à lui casser le poignet au moins geste suspect.

-Fallait pas m'sous-estimer, chaton. Pense même pas à sortir un autre couteau, ou j'te le casse!

Gabrielle étira son éternel sourire aux dents blanches, malgré qu'elle se sentait un peu bizarre à cause du choc électrique. Gabrielle dût finalement risquer d'être éliminée pour avoir une chance d'attraper sa cible. Sa main libre agrippa l'autre bras de la Rose, serrant tout aussi fortement qu'avec son autre main.

-T'es agile mais trop arrogante. J'admet que j'suis pas un exemple, moi aussi je m'enfle la tête, des fois mais là t'as vraiment cherché à être prise, hein?

Gabrielle resserra sa prise si cela s'avérait nécessaire, la Rose ne comptait sans doute pas rester tranquille.

-Le meurtre est un crime ici et si tu peux pas assumer les conséquences de tes actes, bah retournes d'où tu viens. Tu s'ras pas la première ni la dernière criminelle que j'aurai attrapé.

Gabrielle hésitait maintenant à la suite. Si elle relâchait la kitsune, nul doute qu'elle continuerait à commettre des meurtres mais si elle la livrait, tous ces meurtres vaudraient sans doute la peine de mort à l'assassin, si cette peine était toujours de rigueur au Japon. Gabrielle maintînt sa poigne, prête à donner un coup de boule pour calmer l'assassin si elle s'agitait trop.