Le froid. Voila bien un élément qui était nécessaire au dieu Nordique pour se sentir convenablement bien dans cette prison terrestre. Il était ici depuis peu, mais il avait constaté les différance de températures… Cette soirée, était placé sous le signe de l’air frais et apaisant, un vent soufflait timidement, juste asses pour venir caresser les visages à peine couverts. Odin aimait ressentir a nouveau cette sensation, elle avait tendance a lui rappeler sa vie Divine, en Asgard, loin des humains et autres mortels, a gouverner son royaume, et veiller sur celui des être vivants depuis son trône de gèle. Ses pas le portaient depuis maintenant quelques semaines sur des chemins aléatoires, toujours a la recherche d’informations sur cette déesse machiavélique, enfermé dans son monde, sans aucunes manière de pouvoir en sortir. Alors il continuait inlassablement à glaner des informations ou il pouvait, parfois dans les tavernes, parfois sur les marchés, ou dans les Bazars ou les souks. Ce soir, après une journée de marche bien remplit, le Dieu, incarné en un jeune humains en pleine force de l’âge, marqué tout de même une petite fatigue, voila bien longtemps qu’il n’avait autant voyagé par un autre moyen qu’a cheval.
Un des mortel qu’il avait questionné un peu plus tôt, lui avait indiqué une auberge, non loin d’ici, ou il pourrait séjourner quelques instants, avant de reprendre sa quête de sortie. Le Dieu, outre le faits de devoir côtoyer sans cesses des humains, avait aussi fait abstinence de confort et de luxe, chose a laquelle il était particulièrement attaché au vu de son rang et de son statut de Dieu. Mais il devait faire avec, de même qu’avec le concept d’argent… Il ne connaissait pas la pauvreté, mais il la découvrait peu à peu, tandis qu’il cherchait des moyens de s’en faire rapidement. Il usait donc de ses pouvoirs, si faible ici, pour impressionner les badauds, glanant ici et la, des pièces d’or, qui lui permettaient de vivre quelques jours. Si seulement il avait accès au Vallaha, il ne serait plus si agacer par ce détail si agaçant ici.
Il aperçut enfin au loin, l’auberge. Petite bâtisse de pierres, laissant s’échapper une belle fumée blanchâtre depuis son conduit de cheminé, et laissant la lumière percer ses volets de bois. Les alentours étaient déserts, comme abandonnés par les âmes vivantes, mais le Dieu se rappela soudain de l’heure tardive qu’il devait être, ceci expliquant le pourquoi. Il avait rapidement apprit qu’ici, les mortels étaient en grand danger à rester dehors dans la nuit qui mangé le temps. Des bandits, ou autres créatures étranges pouvaient a tout moment surgir, et mettre fin a une vie. Quelques uns avaient essayé avec Odin, mais les malheureux devaient toujours être emprisonnés dans la glace à l’heure qu’il était. Il arriva finalement devant la porte de bois, sentant déjà la chaleur insupportable sortir de ce lieu d’amusement humain. Mais il n’avait pas le choix, il devait trouver un lieu ou se reposer, afin de ne pas tomber de fatigue dés demain. Il en allait ainsi. Malgré son caractère Divin, il était sous les effets humains, avec ce corps.
Il poussa la porte, et a son entré, un vent glacial envahit la pièce principale, ou déjà certaines conversation se tue, pour le regarder avancer tranquillement vers le comptoir du tavernier. La porte quant a elle se referma d’un coup sec, la faisant claquer, tandis que les voix montèrent a nouveaux, de même que les rires et les cris. Odin ne prêta pas plus d’attention aux mortels, et finit par poser un coude sur le comptoir, pour laisser le temps a l’aubergiste de se porter en face de lui.
« Bien le b’soir m’sieur ! Ce sera quoi ? »
« Une chambre pour la nuit. Voir même plusieurs nuits. »
« Aucun problème. Par contre, il me faut la remettre en ordre, le derniers résidants me l’a laissé dans un état piteux, je m’en voudrais de vous laisser monter. »
« Ca va être long ? »
« J’vais faire au plus court m’sieur ! Prenez donc un verre, c’est la maison qui offre, pour vous faire patienter. »
« … Un verre de… »
Odin, peu habitué aux alcools du pays des humains, regarda alors rapidement les verres qui passaient… L’un d’eux attira son attention, et son odeur était celle qui sentait le moins. Il le montre de la tète a l’aubergiste.
« Ca ! je vous prie »
« Un Mandragore, Un ! Installez vous, je vous apporte ca, et je file préparer vote chambre ! »
L’aubergiste lui indiqua une table libre, dans un coin, proche d’un couloir ou semblait sortir bon nombres de personnes, des employés sans doute, avec des verres pleins les mains. Marchant dignement, il finit par s’installer sur l’une des chaises, et lança un regard sur l’assistance. Il y avait tellement de monde. Des saoulards, des catins, des malheureux, des bandits aussi… Différant personnages, venant tous d’univers étrangers les uns pour les autres. Quelques visages attiraient plus son attention que d’autre, mais il passait rapidement à autre chose, n’ayant que faire des Mortels et de leurs problèmes en ce moment. Mais un petit objet brillant, attira l’œil vif d’Odin. Il se concentra un peu, et put distinguer la forme de ce que tenait l’homme qui marchait lentement, les yeux rivés sur une chose bien précise… Le dieu Nordique, par curiosité, suivit le regard, et tombe sur une jeune femme, qui semblait attendre sa commande, tout en se doutant pas de ce qui approchait dans son dos…
Inutile d’être un dieu pour comprendre rapidement ce que voulait faire l’homme avec cet objet étrange… L’envie de tuer pouvait se voir dans le regard du tueur… Mais pourquoi ? Pourquoi vouloir tuer une demoiselle au visage si… Angélique ? Odin ne comprendrait jamais la nature humaine, malgré tout ses efforts… Mais il laissa faire, ne voulant pas se mêler de quelques histoires que ce soit. Mais une seconde lueur lui fit tourner le visage. Un autre tueur… Il arqua un sourcil… Deux homme bien battit, contre une jeune femme a peine sortit de l’enfance ? Y en avait il encore d’autres ? Levant les yeux, le Nordique se demandait a présent quoi faire. Certes il ne devait pas s’en mêler, mais rester ainsi a ne rien faire, le mettrait au même rang que son rivale maléfique… Soupirant, sa décision était prise… Il l’aiderait oui, mais pas directement. Son verre arriva a point nommé, et enfin l’aubergiste se présentait face a lui.
« Qui est-elle ? » Dit-il, tout en montrant la direction de la jeune femme.
« Ho ! Azel. Notre petite protégée. Mais je vous déconseille de vous frotter a elle, vous pourriez y laisser quelques membres » Ajouta t’il tout en riant.
« Elle risque d’avoir quelques problèmes, par cette homme la, ainsi que celui la. »
Le tavernier regarda alors dans la direction, et s’empressa de filer avertir la jeune femme… Voila, il avait fait sa bonne action, en espérant qu’elle agirait vite. Mais tandis qu’il disait cela, un troisième homme s’approchait de la jeune fille par son coté aveugle, au vu de la manière dont elle était tournée. Même si elle agissait vite, et dans la condition qu’elle savait se défendre comme le laissait entendre l’aubergiste, elle ne pourrait pas éviter le coup de ce dernier. Il serra les dents, et sans vraiment trop y réfléchir, il posa son pied sur la chaise en face de lui, donnant une impulsion à cette dernière, qui alla glisser avec force tout contre les tibias du troisième homme. Il était impliqué, et avait donné quelques secondes précieuses en plus à la jeune fille, qui devait tout de même se débarrasser de trois hommes… Mais quelque chose interpella le Dieu… Son aura n’était pas le même que celui d’un mortel. Que pouvait-elle bien cacher comme secret…