Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

La voilà donc sur le jeune avocat, à se mouvoir, à onduler des hanches et du bassin autant que faire se peut. De temps à autre, quelques gémissements, quelques soupirs, quelques plaintes sonores sortaient de leur bouche. Du moins, quand leur bouche était libre. Pourquoi ? Et bien ... Disons que de temps à autre, leurs plaintes étaient masquées par quelques embrassades. Même plus que quelques embrassades d'ailleurs. Des baisers passionnés et langoureux, voire même plus, sa langue s'entremêlant à celle de Hiro, et tout ce qui pouvait s'en suivre. Mais même si sa bouche était, le plus souvent, bien occupée afin d'embrasser l'avocat, ce n'était aps pour autant que la demoiselle avait cessé de remuer ses hanches, bien au contraire d'ailleurs.

Les mains de Hiro avaient enserré la jeune professeur et elles avaient fini par se poser au niveau de son postérieur. Peut-être pour l'encourager à faire de plus amples mouvements, ou peut-être, tout simplement, afin de les poser quelque part, qui sait ? Chaque mouvement reflétait, ou presque, un plaisir immense, incroyable. Le corps de la jeune femme ondulait toujours autant, un peu comme des vagues lors d'une mer quelque peu agitée. Ou quelque chose dans le genre. Ses doigts amorçaient, de temps à autre, de longues descentes au niveau de son torse. Parfois, quand sa bouche, ses lèvres étaient libres, Shylee se rapprochait de Hiro, histoire, histoire de déposer une myriade de baisers, ici ou là, avant de reprendre ses mouvements de hanche. Mouvements, d'ailleurs, qui étaient accompagnés par Hiro. Ou du moins, il ne lui laissait pas faire toute la besogne, bien que plaisante, et l'aidait quelque peu dans cette démarche, lui-même soulevant, ainsi, son propre bassin, afin d'aller plus loin, plus profondemment.

Du fait de cette position, il était vrai qu'ainsi, la verge de l'avocat pouvait aller plus loin, bien plus loin que dans d'autres positions, ce qui n'était pas un mal en soit, bien au contraire. Le plaisir ... Tout ce qui avait d'important, c'était le plaisir. Plus rien n'avait d'importance, ou presque. Bon, si, tout de même, fallait garder à l'esprit de ne pas être trop bruyant. Car qui sait si les voisins débarqueraient pas du fait qu'ils entendaient des bruits suspects, sait-on jamais. Y'avait peut-être des voisins pervers dans les parages. Toujours se méfier des voisins, surtout s'ils ne sont pas satisfaits.

Mais bon, revenons-en à nos moutons. Leurs langues s'étaient, une nouvelle fois, mêlées, entremêlées ... entrelacées. Un plaisant, et langoureux baiser. A croire que les lèvres de Hiro, ou les siennes, étaient spéciales du fait qu'elles revenaient toujours l'une vers l'autre. Se redressant quelque peu, afin de mieux se mouvoir et de bouger ses hanches, la jeune femme regarda son amant du soir, tandis que ce dernier lui disait que le premier round allait, se finir, sous peu.

"Et bien ... qu'importe ... On débutera alors le second round."

Signe que, vraisemblablement, la demoiselle n'escomptait pas vraiment s'arrêter en si bon chemin, pour sûr. Oh que non. La fatigue ne se lisait pas sur son visage. Elle était en forme, pour sa première journée de vacances. Et sans aucun doute que Shylee ne serait pas fatiguée, du moins, pas tout de suite, pas dans l'immédiat. Peut-être après trois ou quatre rounds, mais pas avant. Sauf si le jeu devenait... comment dire ... plus mouvementé ? Ouais ... Plus mouvementé.

Un second round? Ouais, carrément! Voilà ce que j'aime entendre d'une femme! Sauf que je commençais à voir le pépin dans l'histoire de passer une nuit blanche à baiser, et s'était l'idée d'oublier, à cause de la fatigue, un détail, comme une empreinte digitale qui n'aurait pas dû s'y trouver, qui mènerait à un indice, puis ensuite qui mènerait à une inculpation puis à la prison… Ça, s'était impensable, surtout pour quelqu'un qui avait passé sa vie adulte à défendre des hommes, coupables comme innocents, de la main tyrannique de la justice… Enfin, je n'étais pas ici pour penser à ça, alors je chassai cette pensée de mon esprit.

Chose qui ne fût pas difficile à faire, étant donné que j'étais à deux doigts de jouir… Mon corps se crispa tout entier, puis je me relâchai en poussant une longue plainte. Un petit rire m'échappa alors que je posai mon front contre celui de Shylee. Comme je l'ai toujours dit, je suis un prédateur, et Shylee est la première avec qui j'ai "baisé" sans nécessairement la chasser d'abord. Enfin, dans un certain sens si, mais pas le même genre de chasse auquel je suis habitué, mais ça pouvait aller. D'ailleurs, Shylee était la première femme, depuis mon arrivée à Seikusu avec qui j'avais eut ce genre de relation qu'elle était pleinement consciente et consentante, et s'était probablement la dernière.

Pendant que Shylee continuait à onduler, tout en ralentissant la cadence, mon corps était parcouru de spasmes, puis, entre deux baisers, je lui murmurai:

Alors, tu sais quel endroit tu veux continuer nos ébats ensuite?

J'émit un nouveau rire discret puis, les deux mains autour de sa taille, je glissai des baisers dans son cou, sur ses seins, etcetera.

 Sûr, il y aurait pu avoir des voisins pervers qui pouvaient écouter aux portes, ou encore aux murs ou au plafond, mais je m'en foutais, qu'ils se branlent, grand bien leur fasse! Cependant, moi je vais passer l'une des plus belles nuit avec une jeune institutrice, qui a beaucoup plus de talent que seulement le savoir de transmettre le savoir à ses élèves et qui est d'ailleurs une femme adorable.

Moi, amoureux? Mais vous êtes tombé sur la tête bon sang! N'empêche, Shylee est le genre de femme que j'aime: Celles qui sont incompatibles avec mon style de vie, elles ont une vie trop rangées pour pouvoir faire partie de celle d'un avocat véreux de ma trempe. De toute façon, je ne crois pas que ma vie me permettrait d'être partagé entre l'amour et le travail, je ne ferais que faire souffrir les pauvres femmes qui essayeraient de se faire une place dans mon cœur, ou encore espérer y entrer… Quand on a un cœur de pierre, il ne faut pas se surprendre que personne n'arrive à nous le faire fondre.

Mais les petits moments adorables comme celui que je vis avec cette jeune femme, ce sont ces moments là qui me font comprendre qu'il serait bien d'avoir quelqu'un à serrer dans les moments difficiles, mais l'argent revient toujours au galop dans mon esprit… On ne peut pas changer un homme…

Enfin bref, je glissai des petits baisers dans son cou, suivi de morsures irrésistibles, en attendant que la jeune femme se décide: Allait-elle choisir la table? La salle de bain ou encore le lit? À moins qu'il n'y ait d'autres endroit plus intéressants à découvrir…
  

[HRP] Désolé, court! [/HRP]

Te moquerais-tu de moi en disant court ?

Comme annoncé par l'avocat, ce premier round était en train de se terminer. Il avait entièrement raison. Encore deux ou trois coups de bassin pour la demoiselle, et elle se cambrerait de plaisir. Sa première journée de vacances était, y'avait pas à dire, particulièrement réussi. D'abord, elle faisait une petite promenade jusqu'au centre commercial. Elle tombait, ensuite, par le plus grand des hasards, sur une patinoire interne au centre commercial, renouant ainsi avec son passé, et pratiquait, de nouveau, une activité qu'elle appréciait beaucoup lorsqu'elle était enfant. Ca aurait pu s'arrêter là. Shylee aurait pu passer son chemin, et faire quelques courses, quelques repérages, des achats, des trucs dans le genre quoi. Mais non. Sa route avait croisé celle de l'avocat. Pas de manière orthodoxe d'ailleurs. Ils étaient tombés l'un sur l'autre, un peu malencontreusement, mais pour leur plus grand bonheur, vraisemblablement, vu ce qu'ils étaient en train de faire. Une activité plaisante ... plus que plaisante même.

Shylee avait quelque peu ralenti le rythme, cherchant à augmenter son propre plaisir le long de cette verge qui la comblait de plaisir. Encore un coup, et un autre, et la voilà se cambrant littéralement de plaisir, relâchant un long râle jouissif. Hiro l'avait imitée, enfin, façon de parler. Lui aussi venait de jouir, libérant sa semence dans l'antre de la jeune prof. Même s'ils étaient tous les deux venus, ce n'était pas pour autant qu'elle avait arrêté, dessuite, de remuer les hanches. Nan, fallait le faire progressivement, petit à petit quoi, et puis, c'était toujours plaisant que de rester en plus encore pendant quelques instants. Leurs visages s'étaient rapprochés. Pas pour un baiser, mais pour que leurs fronts se rencontrent durant quelques instants. L'un comme l'autre reprenait une lente respiration, ou du moins, moins rapide que depuis quelques minutes. Deux ou trois baisers, et voilà que Hiro lui demandait où elle voulait que le deuxième round ait lieu.

Shylee releva la tête, durant quelques instants, tandis que Hiro la rapprochait de lui, histoire de déposer quelques baisers ici ou là. Alors alors ... Qu'allait-elle décider ? Quel endroit folkorique, ou pas, allaient-ils inaugurer ? Surtout pas l'ascenseur, surtout pas l'ascenseur. Elle risquerait de faire une crise de panique. Elle avait une sainte horreur des boîtes de conserve. C'était un peu de la claustrophobie ... Depuis qu'elle était restée enfermée pendant des heures et des heures dans un ascenseur suite à une panne de courant, elle ne pouvait plus les voir en pâture. Quitte à se payer tout un tas d'escalier et à être crêvée en arrivant en haut, mais plus jamais, non, plus jamais d'ascenseur.

Alors alors ... Où aller, à présent ? Le comptoir de la cuisine, c'était fait, ils avaient commencé par là. Le canapé, c'était pareil, ils venaient de le faire. La table basse ? Hmmm ... Mauvaise idée. Sait-on jamais ce qui pourrait arriver à la pauvre petite table. Avec la faute à pas de chance, elle plierait sous le poids des deux amants, et ça serait dommage, non ? Shylee le regarda pendant quelques instants, tandis qu'elle se faisait quelque peu mordiller. Gentiment, bien évidemment. Techniquement parlant, cette fois-ci, c'était à elle de choisir. Pourquoi ? Dans un premier temps, elle avait opté pour le comptoir. lui, ensuite, avait choisi de l'emmener sur le canapé afin de poursuivre. Donc, c'était ... à son tour. A moins qu'elle ne le laisse décider maintenant et qu'elle reprenne la main ensuite.

"Et bien ... Je crois que la salle de bain aurait besoin d'un petit baptême. Sauf si tu as une meilleure suggestion."

La salle de bain… Ouais, on pourrait y faire quelque chose… À moins que j’aie une autre suggestion… Comme Shylee l’avait fait remarqué, mais non, à moins que la terrasse soit une belle idée, mais j’en doute, il se faisait tard et donc froid, et n’importe qui aurait pu nous entendre dans nos batifolages. Donc ce n’était pas vraiment une bonne idée, à moins qu’elle ne souhaite le faire, car qu’on m’entende, je m’en fou, c’est surtout pour la jeune institutrice.

Bien sûr, pourquoi pas? Tu veux qu’on prenne une douche?

Un petit sourire plaisantin se dessina sur mes lèvres, puis attendit que la jeune femme se lève pour en faire de même et glissai une main sur sa hanche. Pourquoi  j’avais fait ça? Aucune idée, peut-être pour ne pas la laisser s’éloigner de moi, ou encore simplement pour avoir un contact avec elle, plusieurs possibilités sont possibles, mais laquelle est véridique? Peut-être un peu des deux premières, je ne saurais trop dire.

Donc, une fois arrivé à la salle de bain, je plaquai mon corps contre son dos, puis la collai contre le mur. Ce devait être froid, mais, pour être honnête je m’en foutais. Je laissai juste assez de place pour que mes mains puissent s’infiltrer jusqu’aux seins de ma partenaire. Je continuai à la caresser et à l’embrasser dans le cou et sur les épaules, en attendant le moment où mon barreau se déciderait à commencer le second round. Chose qui ne tarda pas à arriver alors qu’il se dressait, niché entre les cuisses de Shylee.

Voilà, on dirait bien qu’on peut  recommencer maintenant…

Je la fis alors se courber avec douceur, gardant tout de même son appui sur le mur, puis je recommençai mes coups de reins en elle, mes deux mains sur sa croupe…

Malgré le fait que j’avais déjà venu en elle, j’avais tout de même une sensation de manque avant de la pénétrer, comme si ma hampe savait qu’on ne s’arrêterait pas en si bon chemin et qu’il avait déjà hâte de retrouver l’antre chaude et humide… Mes mains glissèrent alors jusqu’aux hanches puis je me recourbai , afin de lui murmurer ses quelques mots à l’oreille.

Alors… Qu’aimerais-tu que je te fasse, belle jeune femme?

La salle de bain ...

La jeune prof avait jeté son dévolu sur la salle de bain, du moins, dans l'immédiat. Shylee ne savait pas si c'était le meilleur des endroits, surtout que, niveau baptême, en fait, ladite salle de bain avait déjà été baptisée -mais ça, elle ne s'en souvenait pas du fait qu'un ange était passé dans les parages et qu'il lui avait zigouillé quelques "neurones", pour son propre bien d'ailleurs-. Mais bon, c'était, en quelque sorte, un défi, avec Hiro. Inaugurer tout son appartement, ou du moins, plusieurs pièces, c'était ... oui, un défi. Restait à savoir s'ils tiendraient la route tous les deux ou bien s'ils chuteraient au bout de quelques rounds. Mais ça, ils ne pourraient pas le savoir dans l'immédiat. Et puis, la salle de bain ... Ca lui laissait le temps de réfléchir à la prochaine destination ... A moins qu'elle ne laisse ce choix là à Hiro ... Ouais ... chacun à son tour, le prochain lieu, elle lui laisserait le loisir, le plaisir, que de le trouver. Et il pourrait faire preuve d'extravagance, Shylee ne rechignerait pas. Sauf si c'était l'ascenseur, mais ça, c'était une autre histoire.

Hiro ne semblait pas être contre l'idée de la salle de bain. Et il lui demanda même si elle souhaitait qu'ils prennent une douche. Elle le regarda durant quelques instants, tout en réfléchissant. Hmmm ... Ca serait à voir. Mais bon, la cabine de douche n'était pas bien grande. Enfin, ils pourraient toujours tenir à deux, mais leurs mouvements seraient, dans ce cas là, limités, pour sûr.

"Et bien ... On verra ... Même si je suis sûre que prendre une douche en ta compagnie ne sera que plaisante."

Un baiser furtif sur ses lèvres, et finalement, Shylee se releva, petit à petit, la verge de Hiro quittant son antre bien chaud. Ainsi donc, elle s'était retrouvée debout. Elle avait serré un peu les cuisses, histoire ... Histoire de ne pas foutre partout de sa semence en marchant. Bin oui, la loi de la gravité. Tout finit par tomber, au bout d'un moment. Accompagnée par Hiro, les voilà donc se dirigeant vers la salle de bain. Ils en franchirent la porte et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, ou presque, Shylee se retrouva collée au mur de couleur marbre blanc, légèrement froid, mais pas trop non plus. Sa poitrine était presque écrasée contre le mur, presque du fait que Hiro pouvait, tout de même, faire passer ses mains sur sa poitrine autant qu'il le voulait.

Si elle en fut surprise au départ, Shylee ne dit rien. Pourquoi ? Peut-être parce que ce qui était en train de se passer lui plaisait bien. En quelque sorte, Hiro était passé de la douceur incarnée, à une petite dose de brutalité, mais rien de trop grave ou de trop méchant. Tandis qu'il embrassait son cou, elle avait lâché quelques murmures, quelques gémissements. Et au bout de quelques minutes à peine, elle sentit son barreau de chair qui s'était retrouvé entre les jambes de la demoiselle. Il était temps de passer au second round, chose que l'avocat ne lui manqua pas de faire remarquer. Y'avait plus qu'à y aller alors. Rapidement, le voilà de nouveau en elle. Ainsi, il poursuivit ses coups de bassin tandis que ses mains avaient quitté sa poitrine pour se poser sur ses fesses. Chaque coup de rein la ramenait au niveau de ce mur froid, mais qu'importe, c'était pas comme si Shylee risquait de choper froid. Après tout, son corps était plutôt ... comment dire ... chaud avec toute cette activité.

Entre deux soupirs, deux gémissements, deux respirations, Shylee ouvrit tout de même la bouche, histoire de répondre à la question qu'il venait de lui "souffler" dans les oreilles.

"Haaann ... Je ... Je sais pas ... trop ... Hummm ..."

Le plaisir était là, y'avait pas de doute.

"Tout ce que ... je sais ... C'est que ... hmmm ... je n'ai pas ... envie que tu t'arrêtes ..."

Shylee n'était pas du genre à en redemander plus, mais y'avait comme un petit quelque chose de différent. Quoi ? Elle savait pas trop, et sans aucun doute qu'elle ne saurait jamais.

Mon cerveau ne fonctionnait plus vraiment, j'avais peine à garder contrôle de mon être, alors dire une phrase songée, bonne chance! Tout ce qui me vint en tête fût:

Je n'en avais pas l'intention…

Ouais, tu parles! Sacré inspiration que tu as, mon petit Hiro! Mais bon, nous n'étions pas vraiment dans le meilleur moment pour entretenir une conversation intellectuelle… Bref.

Mes mains glissaient tout le long de son corps, partant des fesses pour monter sur ses épaules, passant sur les bras, puis redescendant sur le devant  du corps de la jeune institutrice, s'attardant particulièrement sur ses seins, puis redescendant jusqu'aux cuisses, pour refaire le manège à sens inverse.

Ma verge, quand à elle, coulissait inlassablement dans l'antre humide de la jeune femme, qui nous faisait pousser des gémissements, de fortes respirations et soupirs… Au début de la soirée, nos ébats étaient surtout sensuels, tandis qu'à présent, ils étaient beaucoup plus agressifs,  presque sauvages, on y était vraiment allé graduellement…

Pendant que ma main droite continuait son chemin, la gauche attrapa la jeune femme sous la mâchoire avant de lui faire tourner la tête vers moi, avec délicatesse, mais pas trop. Nos lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois dans un nouveau baiser, mais qui était beaucoup moins sensuel que les autres, plus rude et sauvage. Je n'étais pas le genre d'homme qui appréciait la sensibilité, la délicatesse, je suis de ceux qui sont rude et qui adore la femme sauvage, qui mord et égratigne… On m'a déjà dit que c'était une espèce de zoophilie, car les morsures et les griffes sont surtout de nature animale, que c'était un restant de primitivité qui flottait encore dans mes gènes, que ça y resterait tout au long de ma vie… C'était probablement mieux comme ça.

Mon bassin perdit soudainement de  vitesse, et je donnais des coups de reins moins synchronisés… J'étais aussi parcouru de soubresauts. C'était ça le problème avec le sexe à plusieurs rounds, le premier dure aussi longtemps qu'il ne le faut, mais les rounds qui s'en suivent son de plus en plus court… Le premier avait duré environ une quinzaine de minutes, mais le second en avait à peine duré dix…

Me retirant d'en elle, je murmurai:

Désolé… le corps commence à légèrement fatiguer, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas la fin… Mon copain en bas a juste besoin d'un peu de repos, ou de stimuli…

L'intention ?

Il n'avait pas l'intention de quoi ? De lui fausser compagnie dans l'immédiat ? De cesser prématurément ce round ? Elle y comptait bien ... Elle y comptait bien. Enfin, Shylee pouvait comprendre, bien évidemment, que Hiro veuille tout stopper au bout d'un moment. Après tout, il avait une longue journée dans les pattes, et ce même s'ils avaient patiné ensemble pendant un long moment et qu'ils s'étaient quelque peu "reposés" au restaurant, avant de passer aux choses sérieuses. Mais il commençait à se faire tard, rudement tard. Peut-être n'était-il pas un oiseau de nuit, ou du moins, qu'il ne faisait pas autant la "fête" après une longue journée. Pour Shylee, c'était exactement ça. Elle n'était pas une fêtarde. Elle ne se rendait pas à des soirées qui finissaient à point d'heure, ou pas du tout. Non, du fait de sa petite vie rangée, elle se couchait à heure raisonnable. Mais l'avantage qu'elle avait par rapport à Hiro, c'était qu'elle n'aurait pas à s'lever le jour suivant. Ou du moins, si ça l'amusait, elle pourrait lézarder dans son lit pendant un long moment tandis que ce cher avocat devrait rejoindre ses pénates au lever du soleil ... Ou son bureau. C'est ainsi, on n'y peut rien, non ?

Mais revenons-en à ce qui nous intéresse. Les mains de Hiro avaient, momentanénement, quitté ses fesses, et étaient remontées le long de son flanc, histoire de revenir au niveau de sa poitrine et de s'en occuper pendant quelques instants. Il les avait empoignés à pleine milieu, les pressant, les malaxant quelque peu. Il s'attarda aussi sur ses tétons qui semblaient être bien durs, avant de repartir, et de les laisser tranquille pour un nouveau moment. Son mandrin poursuivait tranquillement son travail, la ramonant. L'avocat avait encore un peu augmenté la cadence, du moins, il lui semblait que c'était le cas. Sa poitrine balottait un peu dans tous les sens, au rythme de ses coups de bassin, en quelque sorte. Plus de doute. Ses mouvements étaient un peu plus brusques. Mais est-ce que ça dérangeait la jeune prof ? Pas le moindre du monde. Sinon, ses gémissements se seraient soudainement tus et sans aucun doute qu'elle lui aurait demandé d'arrêter. Ou du moins, d'y aller avec un peu plus de douceur. Mais ce n'était pas le cas. Et puis, tant que son gourdin glissait aussi facilement, pas besoin de s'faire du souci, non ?

Les gémissements de la jeune femme semblaient être plus plaintifs, du fait que la verge de Hiro se frottait de plus en plus rapidement contre ses parois. Mais c'était plaisant ... Même plus encore. D'ailleurs, non seulement ses plaintes résonnaient dans la salle de bain, mais sans aucun doute que si son voisin de pallier était dans sa salle de bain lui aussi, il pourrait l'entendre. Mais ça, elle ne le saurait jamais, puisqu'elle n'irait pas vérifier. Perdue sur son petit nuage, ou quelque chose dans l'genre, Shylee fut presque surprise quand il vint lui saisir le menton afin de lui faire tourner quelque peu la tête. Enfin, surprise, façon de parler. Disons qu'elle avait eu l'esprit ailleurs durant quelques temps. Ils échangèrement un nouveau baiser, quelque peu différent des autres, mais tout autant appréciable d'ailleurs. Et tandis qu'ils s'embrassaient encore, Shylee crut remarquer que son partenaire partait de la vitesse, ou que du moins, la cadence diminuait petit à petit. Etait-il en fin de parcours ? Fallait le croire. Car dans la minute qui suivit, ou presque, il s'était retiré, s'excusant du fait que la fatigue commençait à prendre le dessus.

"Si c'est que ça ..."

Elle s'était pincée les lèvres, s'était retournée, et lui avait attrapé la main, l'invitant, à le suivre, en quelque sorte, jusque dans sa chambre. Shylee le poussa légèrement, histoire qu'il tombe sur le matelas bien confortable. Sans aucun doute qu'il allait apprécier ce round, qui serait peut-être le dernier pour la soirée. Elle grimpa sur le lit, se mettant à genoux durant quelques instants, avant de se rapprocher de Hiro. Et hop, un tendre et doux baiser, afin de laisser le côté sauvage, en quelque sorte. Et la voilà baissant son visage au niveau de son mandrin. Hiro avait suggéré que son "pote" avait besoin d'un stimuli. Elle allait le stimuler, et voir si c'était ça qu'il attendait, ou du repos. Sans détour, elle entama alors une nouvelle fellation. Sa langue tournait autour de son gland, avant de le prendre carrément en boucher pour le sucer et faire des allées et venues le long de ce dernier.

Elle m'amena donc dans sa chambre, peut-être le dernier endroit que nous ferons nos ébats pour la soirée. La nuit commençait à se faire avancée, la fatigue me gagnait peu à peu, mais je voulais la satisfaire pleinement. Enfin, s'était plutôt elle qui me satisfaisait présent, avec ses caresses buccales. Inutile de dire que mon mandrin ne prit pas de temps à grossir pour une nouvelle fois, rendant les attentions de Shylee encore plus agréables.

Mmmmm… Shylee… c'est si bon…..

Mais il était temps qu'elle reçoive aussi un peu d'attention, ce n'était pas à moi que devait revenir tout le plaisir… Surtout ce soir. S'il y avait bien avec une seule femme que je pouvais me montrer affectueux, doux et à l'écoute de ses besoins, s'était bien avec cette jeune institutrice. Un je ne sais quoi m'attirait grandement chez elle, peut-être n'était-ce que le fait de pouvoir avoir une histoire d'un soir ainsi, car je ne croyais pas que ça puisse durer plus longtemps, sans que j'ai à "chasser" ma proie, ni à la violer ou quelconque histoire dans ce genre.

Non, aujourd'hui j'étais vraiment en congé, et toutes ses histoires m'attendraient probablement demain.

Je l'invitai donc à grimper sur moi puis, une fois la chose faite, je nous retournai, de manière à ce que ce soit elle qui soit en dessous, la tête sur les oreillers. Le temps de lui voler un nouveau baiser et, hop, me revoilà en elle, donnant des coups de reins non trop rapides, mais pas trop lents non plus, les deux mains serrant le matelas et ma bouche embrassant le cou de la jeune femme.

Je me sentais privilégié d'avoir été invité dans son lit. Pour tout dire, la femme que j'avais eut devant moi toute la soirée semblait être la jeune femme réservée, un peu timide, mais qui est très sympathique et, une fois sa timidité passée, peut être très amusante. Elle ne semblait pas être le genre de femme à baiser avec n'importe qui, n'importe quand, alors ça me plaisait bien et flattait mon ego qu'elle ait décidé de "passer un bon moment" avec moi… Surtout qu'il me faisait grand bien, seulement l'idée, de ne  pas avoir à dormir seul, ne serait-ce qu'une nuit.

Hiro semblait apprécier ses petites attentions, le fait que Shylee ait repris sa queue en bouche, histoire de le stimuler, de lui redonner quelque peu de la vigueur. Elle l'entendait soupirer, elle l'entendait gémir. Elle l'entendait dire qu'il appréciait tout cela. Et bin tant mieux. Parce qu'elle aurait été déçue que de savoir que ça ne lui plaisait pas, oubien qu'il n'en avait rien à foutre de tout ça.

Au bout de quelques instants, tandis qu'elle continuait de suçoter habillement son mandrin, Hiro l'avait interpellée, histoire qu'elle délaisse son membre et qu'elle revienne auprès de lui. Ce qu'elle avait fait. La voilà donc sur lui pour échanger un nouveau baiser. Avant de se faire retourner comme une crêpe, si on peut dire ça comme ça, et donc se retrouver le dos contre le matelat, elle au dessous de lui. Un furtif et rapide baiser et c'était reparti pour un tour. Un coup d'rein et plop, son mandrin avait repris sa place en elle, dans son antre bien chaud. Un rythme plus ou moins rapide. Enfin, façon de parler. Disons ni lentement, ni trop rapide, juste ce qu'il fallait, en quelque sorte, ni plus, ni plus.

Et effectivement, Hiro pouvait se considérer comme étant chanceux. Pourquoi ? Parce que depuis qu'elle vivait dans cet' appartement, mis à part sa famille, seules deux autres personnes étaient venues dans ce dernier. Et il faisait partie d'une de ses personnes. La seconde ? C'était y'a de ça un petit moment, pratiquement un an, Ethan, celui qui avait été son protecteur quand elle était petite. Et personne d'autre n'était venu. Shylee n'était pas du genre à beaucoup sortir, d'une, et elle n'était pas non plus du genre à ramener des hommes chez elle. Le démon Zyllios aurait pu, lui aussi, venir, sauf que ... Sauf qu'il avait subitement disparu. Du jour au lendemain, il ne bossait plus à la piscine, et n'habitait plus dans son appartement. Comme s'il n'avait jamais existé. Comme si elle l'avait imaginé ... M'enfin, passons. Tout ça pour dire que oui, effectivement, Shylee ne ramenait pas grand monde chez elle. Disons que c'était une sorte de forteresse. Une forteresse qu'elle préférait, en quelque sorte, garder secrète et dans laquelle elle pouvait se réfugier si elle se sentait trop agressée par le monde. Mais parfois, comme ce soir, il est bon que de faire quelques exceptions.

Ainsi donc, le jeune avocat continuait ses coups d'bassin à un rythme plus ou moins soutenu. Un nouveau round en perspective ? Le dernier de la soirée ? Hmmm ... Ca se terminerait, sans aucun doute, en apothéose. Parce qu'une soirée de ce genre, ça resterait dans la petite tête de Shylee pour un long moment.

La passion, l'érotisme, la sensation du corps brûlant de désir de la femme contre le mien… Je ne crois pas avoir déjà vécu ça… J'ai souvent participé à des viols froids, sans aucune chaleur, sous les pleurs et les cris déchirant des femmes victimes de ses atrocités… Mais faire l'amour, ainsi, sous les doux gémissements d'une femme qui me caresse le dos de ses deux mains douces et sensuelles…

Vous croyez que cette aventure m'ait attendri face à la femme? Probablement pas, mais peut-être que je suis plus attentifs, et que l'idée de recommencer cette expérience m'attrayait évidemment beaucoup. Est-ce que ça m'avait rendu plus faible et que mon instinct de chasseur c'est un peu éteint? Non, pas du tout. Mon instinct de chasseur était comme une étoile qui brillait de pleins feux.

Pendant notre accouplement, nos lèvres se rejoignirent plusieurs fois, nos deux langues s'étaient entremêlées une énièmes fois… Les gémissements de Shylee me résonnaient  dans ma tête comme de joyeux petits bourdonnement, totalement excitants, ce qui me transportait dans un autre monde, où seuls nous deux existaient, tout ça pour prendre du bon temps.

Je n'avais pas envie que ça s'arrête et espérait que jamais je ne fus arrêté, et j'essayait de ne pas penser au moment où je jouirais une troisième fois en elle, probablement la dernière fois, car toute bonne chose a une fin…

Si j'avais été chez moi, j'aurais depuis longtemps vu que mon téléphone cellulaire émettait une faible lumière, ainsi qu'une vibration constante, signe d'un message texte entrant. Celui-ci disait que la cible devait être au commissariat à 9 heures tapante, je me serais alors préparé en conséquence. Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, je ne vais la voir que le lendemain matin,  me laissant qu'une heure ou deux pour préparer convenablement mon méfait…

Puis vint le moment "tant attendu" où je vint en elle, pour la dernière fois. Arrachant une nouvelle fois un baiser à la jeune prof, je m'allongeai à ses cotés, sur le dos, la tête sur les oreillers, soufflant un peu de la douce nuit que je vins de conclure avec Shylee. Regardant le cadran juste sur un petit meuble à côté du lit, je remarquai qu'il était déjà 2 heures trente.

Je crois, si ça ne te déranges pas, que je vais dormir ici… Il commence à se faire tard, trop pour que je rentre chez moi. À moins que tu ne veules que je reparte…

Game over, la partie est terminée. Insérez une nouvelle pièce ... Ou quelque chose dans le genre.

Leur ébat était, petit à petit, en train de prendre fin. Les mouvements de bassin de l'avocat étaient, certes, encore intenses mais la jeune femme avait pu constater une petite baisse. Signe de fatigue ? Sans aucun doute. Après tout, il était tard. Ils avaient patiné une bonne partie de la journée et nul doute que Hiro avait du se lever tôt afin de se rendre à son boulot. Donc, le pauvre devait être plus que fatigué. La fatigue devait, sans aucun doute, prendre le dessus sur son corps. Mais d'ici peu, sans aucun doute, il aurait l'occasion de prendre un repos fort mérité. Parce qu'il était clair que Shylee n'allait pas le renvoyer comme un malpropre. La nuit était pas mal avancée et quand bien même elle n'avait pas l'habitude de ramener des gens chez elle, et bien, c'était pas pour autant qu'elle allait le jeter dehors, non, pas son genre.

Mais revenons-en à nos moutons. Hiro poursuivait sa "dure" besogne. Et puis, vint le moment de jouissance, pour l'un, comme pour l'autre d'ailleurs. Shylee avait été foudroyée, en quelque sorte, par un nouvel orgasme. Et bien ... espérons que les voisins n'en seraient pas réveillés avec tous ses bruits ! Bah, comme quoi, les bouchons d'oreille, ça peut servir. L'un comme l'autre reprenait tranquillement, calmement leur respiration. Allongée sur le dos, Shylee avait momentanément levé les yeux au plafond, le regardant durant quelques instants aifn de redescendre sur terre, tandis que Hiro l'avait embrassée une nouvelle fois avant de s'allonger contre elle. Quelle nuit ! Y'avait pas à dire ! Shylee ne regrettait en rien de s'être rendue au centre commercial.

Elle en vint à tourner la tête vers Hiro lorsqu'il lui parla, lui annonçant qu'il allait probablement rester cette nuit avec elle. Trop tard pour lui pour rentrer chez elle. Elle était bien d'accord là-dessus. Mais si elle préférait qu'il s'en aille, il le ferait. Peut-être pas de gaïeté de coeur, mais il le ferait quand même.

"Mais non, tu ne vas pas t'en aller maintenant. Comme tu le dis, il est tard. Et puis, tu dois être fatigué après tout ça, non ?"

Il était clair que Shylee n'irait pas le mettre à la porte. Non, pas à pratiquement trois heures du matin. Ca serait pas très charitable, tout de même, surtout après une telle soirée. Il avait eu l'amabilité de l'emmener dîner, puis de la ramener chez elle et de lui faire passer une soirée qu'elle n'oublierait pas de sitôt. Le moins qu'elle puisse faire, c'était de lui offrir le gîte pour la nuit, non ?

"Par contre, si tu ne veux pas t'oublier, tu devrais régler le réveil."

Le cadran qui était juste à côté de lui faisait réveil aussi. Enfin, c'est lui qui voyait. S'il voulait rester plus longtemps et ne pas se lever aux aurores, c'était son choix.

Nous étions là, couché sur le dos, dans son lit, à reprendre tranquillement notre respiration post-ébats. Oui, ce fût une très belle soirée, et c’est à ce moment que je me suis rendu compte que l’idée de prendre une journée de congé, de temps en temps, était bénéfique pour tous les êtres humains. Avant, la semaine je la passais au bureau alors que la fin de semaine je prenais les contrats à charge des témoins, ce qui ne me laissait pas grand moment pour pouvoir me reposer comme je venais de le faire avec Shylee, pendant une bonne partie de la journée.

Certains diront que ce que nous avons fait, à part le patin à glace et le souper au restaurant, n’était pas vraiment ce qu’on pourrait appeler du repos. Quand on est habitué de porter un complet pratiquement 20 heures par jour, pouvoir s’en débarrasser est ce qu’on peut appeler du repos. D’ailleurs, le repos est faire quelque chose de plaisant, non? C’est exactement ce que j’ai fait. Bref, revenons à la soirée.

Heureusement, Shylee ne me laissa pas partir, et me permit de dormir avec elle cette nuit. Pour être honnête, je ne crois pas que je me serais rendu jusqu’ mon domicile, qui était à environ vingt minutes de celui de Shylee, je me serais probablement trouvé un coin pour dormir dans ma voiture, car il me surprenait que j’arrive encore à pouvoir marcher sans trop tituber, ou encore tomber de fatigue. Me pointant le cadran qu’il y avait sur le petit meuble près du lit, de mon côté.

Oui, je crois que je vais faire ça, merci. Mon… client ne serait pas très fier de me voir prendre du retard dans notre rencontre, et par conséquent le travail que j’ai à faire pour lui.

Je me tournai sur le côté, faisant dos à Shylee, puis régla le réveil à six heures. Trois heures pour dormir était suffisant, en espérant que je n’avais pas sous estimé la fatigue que j’avais et que je me réveillerai à la première sonnerie du réveil, je ne voulais tout de même pas réveiller la jeune femme, qui pouvait dormir encore longtemps après mon départ…

Me retournant une nouvelle fois pour me retrouver sur le dos, je mis mes mains sous ma tête, contemplant le plafond, je fis un petit soupir de bien être.

Shylee, je tiens à te remercier. Je n’avais jamais complètement décroché de mon travail, c’est la première fois que je n’ai pensé à mon travail un seul instant. Je ne parle pas seulement ici, mais aussi à la patinoire et au restaurant, tu m’as permis de m’évader de mon quotidien, ne serait-ce que pour une journée, et je t’en suis reconnaissant.

De toute manière, il était hors de question qu'il s'en aille. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas très hospitalier. Et puis, il était tard. Et tout ce que risquait Hiro, après ce qu'il avait bu et après cette journée, c'était qu'il finisse par s'endormir au volant. Et hop, il aurait un accident dans le pire des cas. Et Shylee s'en voudrait terriblement si ça arrivait. Alors, autant l'éviter. Et puis, ça faisait un moment, très longtemps même qu'elle n'avait pas dormi à côté d'un homme. Par manque de temps peut-être. Manque de sortie du fait qu'elle était très prise par son boulot. Alors, comme Hiro était là et que ça ne le gênait pas de rester, autant en profiter, non ?

Shylee eut un baillement. Il commençait à se faire tard, très tard. Et il était vrai que la fatigue commençait, tout de même, un peu à prendre le dessus ... Sans oublier aussi qu'elle avait bu quelques verres. Ca jouait tout de même en quelque sorte. Et puis, le patinage, plus cette autre séance de sport un peu particulière ... Normal que, l'un comme l'autre, soit un peu fatigué tout de même. Et encore plus Hiro s'il s'était levé de bonne heure. Enfin, passons. La jeune femme lui avait indiqué que s'il voulait se lever à l'heure, il n'avait qu'à régler le réveil matin à l'heure qu'il souhaitait. Comme ça, il sonnerait, et l'avocat pourrait se lever assez facilement. Peut-être qu'elle en profiterait aussi pour se lever. Au moins pour prendre le petit déjeuner avec lui. Du moins, s'il mangeait les matins. Elle aurait bien tout le temps que de revenir se coucher dans son lit tout chaud par la suite, non ? Hiro lui parla de son client, et du fait que s'il arrivait en retard, ça la foutrait mal.

"Le boulot avant tout, je comprends. Dans le pire des cas, tu pourras toujours dire à ton client que tu as dû t'occuper d'une cliente très très particulière ?"

C'était pas vraiment la vérité, mais bon. Qui le saurait, hein ? De toute manière, il faudrait qu'elle se lève. Pourquoi ? Et bien ... Parce que faudrait bien qu'elle ferme la porte à clé après le départ de Hiro. Shylee n'allait pas laisser la porte de son appartement non verrouillée. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était parano, mais bon, sait-on jamais ce qui pourrait se passer. Précaution vaut mieux que guérison, non ?

Enfin, passons. Hiro s'était tourné sur le côté afin de régler le réveil matin. Et puis, il s'était à nouveau câler dans le lit, la tête sur l'oreiller. Soupirant, s'installant convenablement, Hiro en vint à la remercier. Elle avait levé un sourcil interrogateur, se demandant pourquoi il lui avait dit cela. Mais elle ne tarda pas à avoir l'explication. Il la remerciait pour cette journée. Il avait, apparemment, passé un agréable moment. Et surtout, il s'était libéré l'esprit. Il n'avait pas pensé à un seul moment à son boulot. Shylee avait souri à son entente.

"Et bien, je suis contente d'avoir pu te distraire."

Elle lui aurait bien qu'ils pourraient remettre ça quand il le souhaitait, mais peut-être qu'il ne le voudrait pas. Enfin ... Elle ne pouvait pas savoir.

"A ton prochain jour de congé, on pourrait retourner patiner."

Du moins, si la patinoire dans le centre commercial était toujours installée. A voir.

Je n'étais pas contre l'idée de remettre ça, ce serait même plaisant! Surtout que la jeune femme semblait avoir elle aussi passé un bon moment avec ma personne, d'où sa proposition. Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres à l'idée de passer une nouvelle soirée ainsi. Cependant, "à mon prochain congé" pourrait s'avérer être très loin d'ici, je suis un homme occupé qui n'a que très peu de temps à accorder à ce genre de choses. Tournant la tête vers Shylee, je dis.

Oui, ce serait agréable de partager une nouvelle journée avec toi… Cependant, si mon patron est d'accord!

Puis, je me mis à rire, montrant que j'étais moi-même mon patron. Donc, le fait que je prenne une journée de congé ne dépendait que de ma personne, tout simplement. Sauf que je ne pouvais pas non plus prendre des congés à des moments où le travail requérait une présence assidue, sinon je prendrais un retard considérable dans mon travail. S'il y avait bien une chose que je détestais de plus dans la vie, s'était bien prendre du retard dans ce que je faisais et, grâce au ciel, mais surtout à un travail constant, ça ne m'était jamais arrivé. Bien beau prendre des congés, mais pas au détriment du travail, non?

M'insérant entre les couvertures chaudes, je fis signe à Shylee de s'approcher.

Viens par là, toi. J'ai encore besoin d'un peu de ta chaleur.

Me rapprochant d'elle, je glissai un bras autour de ses épaules et l'autre autour de sa taille, laissant nos deux corps profiter une nouvelle fois de la chaleur de l'autre. Déposant un baiser sur son front, un éclair me traversa alors l'esprit…" Ce n'est pas si mal être doux… Est-ce que je serais en train de devenir une bonne personne? Avec simplement une soirée?" Mais j'allais rapidement me rendre compte que j'avais tord. Cette soirée m'a cependant appris que, même pour les pires monstres qu'étaient certains d'entre nous, il y avait aussi une partie de lumière en chacun, certaines éclairant plus que d'autres, mais ça, c'est ça qui défini l'homme, la différence.

Retirant mon bras de sa taille, je me laissai choir sur le dos, ce bras sous l'oreiller, fermai les yeux puis murmurai;

Bonne nuit, Shylee Tsumo

Shylee lui avait proposé de se revoir, dans le futur. Non sans grande conviction au départ. Parce que, elle, quand elle était en vacances, elle était un peu libre comme l'air. Elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. Mais quand elle bossait, et bien ... C'était rare qu'elle sorte. Enfin, rare, façon de parler, mais ce n'était pas souvent. Donc, elle se disait, sans aucun doute, que ça devait être pareil pour Hiro. Boulot avant tout, le plaisir quand on a le temps, et c'est tout. Mais elle eut un radieux sourire sur le visage lorsque l'avocat lui répondit qu'il serait plus que ravi de passer une nouvelle journée avec elle. Seule ombre au tableau, ou ce qui semblait être une ombre, c'était que son patron devait être d'accord avec ça. Oui ... C'était compréhensif ... Sauf qu'il se mit à éclater de rire. Ah d'accord, elle venait de comprendre. Il n'avait pas de patron.

"Oh ... Je suis sûre que ton patron ... en l'occurence, toi ... Trouvera bien un petit créneau, non ?"

Peut-être pas tout de suite. Peut-être pas dans la semaine qui arrivait. Mais dans les prochaines, pourquoi pas ? Et puis, il savait où la trouver, non ? Il connaissait l'adresse de son appartement et avait même eu l'occasion de le "visiter" quelque peu. Enfin, une visite un peu bizarre, si on peut dire ça comme ça, mais une visite quand même. Enfin, passons.

Hiro en avait profité pour se glisser sous les couvertures et il avait invité la jeune prof pour en faire de même. D'ailleurs, elle n'avait pas tardé à s'exécuter. Et bien vite, Shylee se retrouva à nouveau contre Hiro. Elle avait posé sa tête non loin de son torse tandis qu'il avait déposé un baiser sur son front. Une telle journée de détente, ça faisait longtemps que la jeune femme n'en avait pas eu. Et elle ne regrettait en rien tout ce qui c'était passé. Bien au contraire, elle s'était bien amusée. Non pas qu'il n'était qu'un simple divertissement, mais elle était contente, heureuse de cette rencontre.

"Bonne nuit à toi aussi."

Il était temps. Temps de fermer les yeux. Temps de dormir. Seul le temps lui dirait s'ils se reverraient dans les semaines à venir.

A toi de voir si on poursuit au petit matin ou si on s'arrête là ^^