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Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

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Larme

Créature

Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

vendredi 03 juin 2011, 20:29:05

Le vent soufflait drôlement fort, ce jour-là. Larme avait mis sa bonne vieille tenue de travail, mais l'air frais la faisait frissonner de temps à autres. On était perché en haut d'une grande colline, et plus loin en contrebas, on voyait notre destination.
En fait c'était assez couillon cette histoire, elle est moi on était à Nexus, dans un petit bistrot, et on discutait de tout et de rien autour d'une tablée et d'un pichet de vin. C'est là qu'une folle d'environ 45 ans s'est pointée et s'est mise à déblatérer des inepties sur sa cousine, Larme et moi on comprenait pas trop, sur le coup, on se lançait même quelques regards d'incompréhension. Elle avait l'air de suivre un peu plus que moi de toute façon, moi j'en avais vite eu marre, de l'écouter baragouiner. C'est là qu'elle s'est présentée comme Hermine Languedame, ce qui ne nous disait pas grand chose, et qu'elle a dit ceci:~Spouic!


"J'ai entendu dire que vous étiez femme à tout faire, mademoiselle Lame, et j'ai besoin de vous. April est partie livrer ces herbes là-bas il y a une semaine, et je n'ai pas eu de nouvelles depuis!"


Voilà, April qu'elle s'appelait, sa cousine. Elle regardait Larme d'un air grave, comme si elle attendait une réaction. Même moi, je m'étais rendu compte que les cheveux de la Honest s'étaient assombris au moment où elle avait écorché son nom. Et pourtant, j'étais très occupé à finir sa côtelette!~Spouic!

"On m'a rapporté nombre de rumeurs assez macabres sur ce patelin, et je suis très inquiète au sujet de ma chère cousine. Je souhaiterais que vous alliez voir sur les lieux, si tout va bien. Le travail parait simplet, mais avec mon inquiétude et les possibles risques... Vous serez généreusement récompensée!"


Un silence s'abattait, seulement dérangé par mes bruits de mâchonnement. J'avais beau m'habituer à cette forme, je trouvais ça énervant de devoir manger de la viande sans mes crocs. L'atmosphère était pesante pour la dame, elle semblait assez troublée et impatiente pendant que Larme réfléchissait. Moi, je savais déjà qu'elle accepterait, la cliente n'avait pas l'air bien méchante, le contrat était non-violent, et pour finir, elle commençait à manquer de gouache au repère, un petit travail facile et bien payé serait le bienvenu. Elle répondait quand même d'un ton mauvais:~Spouic!


"Je prendrai le job sous contrat écrit et signé de nos deux noms. Et je m'appelle Larme, pas Lame, cessez de déformer mon nom."

Ensuite? Il y a eu les formalités habituelles, on a demandé du papier et un stylo au tenancier, on s'est mis d'accord sur les clauses du contrat et sur le prix, on a signé devant le tavernier, et on lui a demandé de conserver le contrat, rendez-vous même heure même endroit dans quatre jours.
Et donc, on atteignait le hameau en question, il était pas bien grand, quelques maisons délabrées, et un manoir imposant en haut d'une colline, pour les nobles qui aiment se la jouer. Il n'y avait pas grand monde dans la rue, il n'y avait même pas grand monde tout court. Même pas un gosse pour brailler au loin, il n'y avait que des gens tout pâle qui se déplaçaient très lentement, on se serait cru dans un film de zombie des années 90...
On a voulut commencer en douceur, il y avait un marchand de légumes, avec son étal, devant sa petite épicerie. La chevelure d'un gris clair battant faiblement sous le vent que les habitations atténuaient, et avec sa cape de cuir qui lui donnait du style, Larme alla questionner le gars.~Spouic!


"Excusez-moi, je cherche une dénommée April, vous ne l'auriez pas vue? On m'a dit qu'elle était passée dans le coin il y a peu, je suis à sa recherche."

Le type haussa les épaules avec une mine déconfite. Il me faisait peur moi, avec son teint pâle et ses yeux tout cernés, il avait même presque la bave aux lèvres! J'ai même pas pu m'empêcher de réagir:~Spouic!

"Oh la la, on dirait un zombie!~Spouic!"

Le type sursauta, et courut s'enfermer dans son commerce en hurlant comme s'il avait la mort aux trousses. Je veux bien qu'un piercing qui parle, ce soit surprenant, mais on était sur Terra! Et puis bon, de la à flipper comme ça... On entendait même des bruits à l'intérieur, comme s'il cherchait à se barricader.~Spouic!


"Mais il a un grain lui?~Spouic!"

Ma vieille amie lâcha un rire discret, et rabattit sa cape par-dessus son épaule pour se couvrir. Nous continuâmes à arpenter la grande rue pour chercher des infos.~Spouic!
De grâce, ne ternis pas ce monde plus qu'il ne l'est déjà. Je ne le permettrai pas.
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Mistress Youkaï

Dieu

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 1 vendredi 03 juin 2011, 21:33:30

Un corps tomba sur le carrelage froid, c'était une femme qui semblait avoir la vingtaine, encore très belle, les cheveux légèrement blanc, contrastant avec un faible blond, ses yeux bleuté inspirait la crainte, non la frayeur, sont corps frémissant et où l'on pouvait voir de nombreuses traces de morsures sauvages, cette femme c'est ma proie de la journée, une jeune fille qui avait eut plus d'une fois la fâcheuse manie de fouiner là où elle aurait mieux fait de garder les yeux fermés, maintenant elle allait payer très cher sa curiosité mal placé, cette humaine répondant au nom d'April allait connaître une fin mémorable, son sang avait très bon goût, il était rare d'avoir un liquide aussi parfumé avec un léger soupçons de virginité qui rehaussait le goût déjà succulent de l'humaine.

Je me lève de mon trône et m'approche de mon repas, d'un pas félin, mes yeux la regardant comme un trésors à ravir, ma langue léchant les quelques gouttes de sang sur mes lèvres, je lèche même mon index droit juste pour la voir frémir à l'idée de toute les choses que j'allais lui faire endurer, elle n'allait mourir qu'une fois mes envies et mes idées morbides assouvie autant dire que cette petite risquait encore de vivre assez longtemps, j'allais briser sa voix à force de la faire crier, réduire son corps dans une état tel qu'elle me suppliera bientôt le pardon, non mieux que ça, elle me demandera de lui donner la mort, chose qui était dans l'ordre des choses, les forts se repais des faibles.

Une fois assez proche de cette humaine qui devait faire bien 60 centimètres de plus que moi, je lui saisis ses précieux cheveux de ma main droite, l'autre allant caresser les joues et le menton de cette fouineuse, qui se mettait à pleurer en demandant de sa voix suppliante qui me donnait envie de la faire davantage souffrir.

- Je vous donnerais mon argent, mes biens, tout ce que je possède. Laissez moi partir par pitié.

La voilà qui pelure de nouveau, je fit un sourire angélique, elle eut l'espace d'un moment l'espoir que je la laisse partir, quand je lâche mes prises pour écraser sa face contre terre avec mes chaussures à talon, faisant bouger ma cheville pour qu'elle goute à la "tendresse" de mes semelles, elle voulut me saisir la jambe, je mis mon poids dessus ce qui la fit hurler, pour mon propre plaisir.

C'est alors qu'une personne vint toquer à ma porte, le pauvre fou, il avait de grand risque de finir dans mon assiette ce soir. Je regarde l'humain et constate que c'est un gamin.

- Une femme cherche une dénommée April et elle a un objet qui parle.

Qu'il était mignon, je claqua des doigt et deux garde se saisirent de ma victime, l’enchainant à mon trône. Je m'approche de l’enfant d'un pas envoutant, le gamin tremblait pour sa vie et de ma voix je me mis à parler avec une douceur qui ne m’allant pas, normale ce n'était pas pour paraitre gentille mais voir la lueur de ce gosse pensant pouvoir sortir indemne de mon manoir.

- Bien que veux-tu pour cette information précieuse.

- Du pain maîtresse Youkaï, de quoi nourrir ma soeur et moi-même.

Au moins il savait user des bon mots, chose rare dans ce village paumé.

- Je te le donnerais à condition que tu ailles porter une lettre à cette femme et que tu profites de sa lecture pour la poignarder, si elle vient dans mon manoir ta soeur aura suffisamment de pain pour vivre une semaine.

J'allais gaver sa soeur comme une oie jusqu'à ce que son ventre en explose (rire), je rédige une lettre, avec du sang c'est toujours plus joli que l'encre noir, j'y joint un poignard et le donne au gamin qui tremblait de peur, mais il n'étiat motivé que par l'assurance que sa soeur allait avoir à manger, ça elle allait manger, il faut toujours bien nourrir le bétails avant de l'amener à l’abattoir.

**********************

L'enfant se mit à se faufiler dans les ruelles trouvant la demoiselle dans la rue la plus proche du manoir, si les gens paraissaient mou c'était que Youkaï aimait allez se servir à proximité, pour les cheveux blanc, rien de plus normal quand on a la peur au ventre constamment.

Il s'approcha de la demoiselle en disant d'une voix timide.

- Si vous cherchez April, lisez cette lettre.

Il attendit que Larme lise la lettre, qui était une invitation tout ce qu'il y a de plus banale avec le sceau de Youkaï, une femme fouettée, ce qui en disait assez long sur la maîtresse des lieux, pour s'élancer contre l'honest et tenter de la poignarder au coeur.

Larme

Créature

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 2 samedi 04 juin 2011, 00:51:55

On s'approchait d'un bâtiment, lequel était en aussi mauvais état que les autres masures. Une enseigne branlante, suspendue par des chaînes grinçante, indiquait la nature du lieu, il était écrit "gîte". Alors elle poussa la porte de bois, qui frottait contre le plancher et qui bloquait par moments. Le ciel commençait à peine à s'assombrir, mais l'intérieur de la maison était sombre et éclairé seulement par l'âtre et quelques chandelles, placées ça et là de façon totalement hasardeuse. Il y avait un type, avec des clés sur des crochets derrière lui. Il était dégarni et grisonnant, et affichait le même air de mort-vivant que les autres. On entendait des volets claquer à l'étage. J'ai beau être un dragon, ce village me faisait de plus en plus froid dans le dos. En plus, le gérant s'adressa à nous d'une voix caverneuse:~Spouic!

"Je peux vous aider, mademoiselle?"

Elle s'approcha du comptoir, d'un pas résolu. Elle avait l'air moins effrayée que moi, ou alors elle ne voulait pas le montrer. C'est vrai qu'on ne sait pas comment ce type aurait pu réagir.Elle avait son ton ferme, et professionnel.~Spouic!


"Je cherche une dénommée April Languedame, jeune femme, la vingtaine, cheveux clairs et yeux bleus."

Le vieux eut un sursaut. Mais moi je m'en foutais, j'avais soudain très soif. De toute façon avec le marchand qu'on avait été voir avant, un type qui sursaute ne pouvait plus nous surprendre...
Il sortit d'une poche de veste de petites lunettes rondes et commença à feuilleter son registre. En attendant qu'il trouve, nous, on s'ennuyait un peu. Il marmonnait des noms, puis pointa sur son bouquin le nom de l'intéressée.~Spouic!


"Là! Oui... Je me souviens maintenant, elle a pris une chambre il y a une semaine, a déposé ses affaires et est partie au manoir!

Larme lui a ensuite gentiment demandé de nous faire voir la chambre, et il nous y mena: La pièce était parfaitement rangée, une valise était restée fermée sur le lit. Elle n'avait même pas déballé ses affaires, depuis une semaine? Elle commençait à oser des questions sur le manoir, et rien que d'y penser, le vieux avait l'air effrayé. Il nous racontait qu'une jeune fille vivait seule là-bas, et qu'elle avait peut-être été invitée à loger là-bas. Vous avez déjà lu Dracula? Quand quelqu'un s'en va vers l'habitation prédominante et ne laisse plus de nouvelles depuis plusieurs jours, ça donne envie de s’inquiéter. Larme ressortit de la vieille bâtisse et se dirigea vers le manoir en question. J'appréhendais déjà la scène...
C'est là qu'un gosse vint nous voir, un bout de papier à la main. Il avait les cheveux noirs et... enfin bon, il ressemblait à tous les tarés du coin.~Spouic!


"Si vous cherchez April, lisez cette lettre."

La Honest s'empara de la lettre et commença à lire, en faisant une remarque qui traduisait mes pensées:~Spouic!

"Les nouvelles vont vite, on m'écrit déjà des lettres... Serait-ce du sang?"

Mais non, un mélange de grenadine et de café sans doute... On aurait dit une énorme mise en scène, un attrape-couillon pour faire fuir les dégonflés! Alors je me suis ressaisi: Fini de jouer aux cons, Larme allait sans doute avoir besoin de moi.
Et c'était même plus tôt que je ne le pensais,car le gosse dégaina un poignard, finement ouvragé d'ailleurs, et on aurait dit qu'il souhaitait s'en servir!~Spouic!


"LARME, FAIS GAFFE!~Spouic!"


La lame déchira la lettre, mais mon amie fit un saut en arrière et se saisit du bras armé du gamin, avant de le soulever du sol. Il se débattait comme un furieux.~Spouic!


"Je m'y attendais, cette lettre était bourrée d'âneries. Et vu le sceau, je suppose que c'est la maîtresse de maison qui t'envoie..."

Elle se servit de son autre main pour prendre l'arme du petit, et se contenta de la gober. Elle jeta ensuite l'enfant à terre sans le ménager.~Spouic!

"Intéressante cette invitation, je sens qu'on va bien s'amuser..."

Moi je savais ce que ça voulait dire, on était encore dans la merde. Elle courait vers le manoir tête baissée, et je n'avais d'autre choix que de la suivre. Ça sentait le piège à plein nez, si vous voulez mon avis. Enfin bon, le cran, c'est pas ce qui lui manquait!
On arrivait donc aux portes du manoir, et il commençait à pleuvoir. Et avec le vent qui s'était remis à souffler en s'éloignant de la bourgade pour revenir sur la colline, devant cette entrée relativement imposante, on avait tout les clichés du parfait film d'horreur.
Et elle frappa à la porte...~Spouic!
De grâce, ne ternis pas ce monde plus qu'il ne l'est déjà. Je ne le permettrai pas.
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Spouic's awakening

Mistress Youkaï

Dieu

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 3 samedi 04 juin 2011, 09:40:30

- Lâchez moi, par pitié aïe !

Le temps passait et personne n’étaie encore venu, ce qui eut l'effet de me mettre à cran, mon futur esclave enchainé au trône en faisait actuellement les frais de mon manque de patience, elle avait quelques piercings sur elle, totalement dévêtue, je venait de lui en mettre un sur son téton droit qui, par une petite chainette en or, reliait son nombrils, son clitoris et bientôt se raccrocherait à sa langue.

- Rassure toi, tu auras un moment de répit ... peut être.

Au loin j’entends une personne frapper, d'un simple regarde une servante va aller ouvrir pour faire entrer l'inviter, mon style décoratif allait sans doute surprendre cette femme, tout suggérais la souffrance, la mort et le plaisir sadique que j'avais à faire souffrir mes sujet, les murs sont plus la plupart peint en noir où son accroché des tableaux de mes victime, une fois modelé comme je le désirais, de quoi donner des frissons aux plus valeureux des guerrier et faire rendre le repas aux âmes sensibles.

En attendant son arrivé, je finit d'accrocher le piercing sur la langue de cette humaine, puis sans aucune prise en considération de la douleur que j'allais l'engendrer, enfin si c’était fait exprès pour l'entendre geindre sans pouvoir vraiment crier sous peine de perdre sa langue ou sa précieuse boule de chair entre les jambes, je m'assis sur elle jouant avec la chainette pour la faire souffrir, l'entendant pleurer et se retenir de bouger pour ne pas souffrir.

Il n'y a rien de mieux qu'une peu de chair pour rendre un trône beaucoup plus confortable, j'étais assis comme d'habitude. (voir bannière.) C'est alors que la porte de la salle où j'étaie s'ouvris, la servante invita l'étrangère à entrer, cette humaine frémis de peur en croisant mon regard, oui elle se savait chanceuse de pouvoir servir sa maîtresse de cette manière plutôt que d'être dans le rôle d'April,.

La peur est la meilleur invention que le monde est crée, pas besoin d'user de son pouvoir pour rendre docile n'importe qui, d'un geste non-chalant je l'invite à se rapprocher.

- Approche que je puisse te voir de plus près. Je suis Mistresse Youkaï, maîtresse de ce domaine, j'exige de savoir qui tu es et la raison de ta venu. Après cela je t'inviterais à boire un petit quelque chose car il est bientôt l'heure du thé.



Larme

Créature

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 4 samedi 04 juin 2011, 14:46:24

C'était sympa, avec cette pluie et ce vent, il faisait froid, et moi du coup, je me sentais dans mon élément. Larme par contre était trempée et tremblait un peu, ses cheveux noirs corbeau me donnaient une idée de l'humeur qu'elle avait.~Spouic!

"Brrr... Encore trois secondes et j'enfonce cette putain de porte!"

Elle compta jusqu'à deux et on lui ouvrit enfin. Une humaine de petite taille, en tenue de servante, pâle avec ses cheveux bruns et ses yeux verts cernés de noir, nous invita à entrer avec toutes les politesses inutiles que font les domestiques aux invités. Alors on entrait dans la demeure.
Là, ça y était, on était au comble de l'action, on avait le droit aux statues de gargouilles, aux tableaux de personnes suppliantes ou de monstres avec des gueules de poireaux, il faisait sombre parce que les murs étaient noirs. L'intérieur de ce manoir faisait penser à la citadelle noire d'un quelconque seigneur de l'ombre, ou d'un cousin éloigné du Dieu des Morts. C'était lugubre à souhait, je me demandais même si je ne serais pas plus utile sous forme d'humain. Mais bon, on avait déjà traversé un paquet de dangers sans que je n'eusse besoin de révéler ma vraie nature. Et j'étais résolu à ne jamais le faire, ce serait pire que la trahir.
Larme était toujours aux aguets, alors que nous montâmes le grand escalier. On suivait la femme jusqu'au bout d'un corridor, qui nous révéla une porte massive. Bram Stoker se serait éclaté ici... L'humaine déglutit avant de nous ouvrir, ce qui nous laissa penser que la propriétaire n'était pas une rigolote.
Nous découvrîmes alors une pièce surprenante. Des colonnes, un long tapis rouge sang, l'architecture classique d'une salle du trône. Au fond, il y avait une femme nue, visiblement mal en pont, sur laquelle était allongée... Une gamine? Elles étaient toutes deux sur le trône, au fond de la salle, et la femme qui n'avait sur elle qu'une chainette dorée ressemblait étrangement à:~Spouic!


"April!"

Son exclamation avait été discrète, mais stupéfaite, Larme n'avait su la retenir. Je trouvais leur posture fort séduisante, mais je n'arrivais pas à me faire à l'idée que cette enfant soit véritablement notre hôte. Selon Hermine, les rumeurs sur ce village ont plusieurs décennies. La servante eut un petit frisson en voyant la gamine, et essaya de s'esquiver discrètement. Celle-ci s'adressa à nous:~Spouic!

"Approche que je puisse te voir de plus près. Je suis Mistress Youkaï, maîtresse de ce domaine, j'exige de savoir qui tu es et la raison de ta venue. Après cela je t'inviterai à boire un petit quelque chose car il est bientôt l'heure du thé."

La dague du gamin apparut dans un petit nuage de fumée, entre l'index et le majeur de Larme, et elle lança l'objet. Le poignard vint se ficher dans le mur, au dessus du trône.~Spouic!


"Après votre petite invitation j'ai quelques doutes sur votre manière de faire de la diplomatie. Le fait que vous reteniez April et que vous ayez envoyé un gosse me buter, prouve que vous savez parfaitement pourquoi je suis ici!"


Larme était ici pour bosser, pas pour déconner. Elle s'avança d'un pas décidé jusqu'à la moitié de la salle, et ses cheveux mouillés étaient toujours aussi noirs que les murs du manoir. Elle répondit alors à ses présentations:~Spouic!

"Mon nom est Larme. Et c'est tout ce que vous ne saviez pas, je suppose..."

J'étais tenté de me présenter à mon tour, mais en trahissant ma présence, je pourrais devenir une gêne. Je me contentais donc de rester vigilant, m'attendant à ce que d'autres types avec leurs têtes de morts-vivants sortent de derrière les colonnes pour nous choper. Et cette Youkaï là, j'avais des doutes sur le fait que ce soit une tendre.~Spouic!
De grâce, ne ternis pas ce monde plus qu'il ne l'est déjà. Je ne le permettrai pas.
Le repaire de Larme
Le thème de Larme
Larme furieuse
Spouic's awakening

Mistress Youkaï

Dieu

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 5 samedi 04 juin 2011, 20:58:32

Hoho, alors elle semble connaître cet objet de décoration, oui April était pour l'instant un simple bibelot comme un autre, visant à agrémenté un petit temps mon propre confort au détriment du sien, mais de toute façon les sujets ici et mes prises n'ont pas le droit à la parole, sauf si ce sont des choses que j'autorise en leurs donnant un grade plus ... humain, même si dans ma demeure et mon domaine ce terme est assez risible.

C'est alors que quelque chose se passa sous mes yeux, elle fit apparaitre un de mes poignard dans sa main, mais c'est que cette demoiselle est intéressante, visiblement j'aurais bien affaire à une magicienne, mais pourquoi cette fumée roses, pas pour crâner, je doute au vue de la femmelette, ma réflexion fut interrompue quand l'invitée se mit à lancer mon arme contre le mur du dessus, pile poil au dessus de ma personne, je pus voir la lame s'enfoncer dans la pierre jusqu’à la garde, ce qui démontrait que la lame avait été forgée pour couper de la pierre assez aisément.

*Soupir.* Je vais devoir plus tard atteler des sujets à retirer l'arme et combler le trou que cette femelle avait causé par son action qui se voulait intimidante mais qui n'avait aboutit qu'à un ennuie encore plus prononcé sur mon visage.

"Après votre petite invitation j'ai quelques doutes sur votre manière de faire de la diplomatie. Le fait que vous reteniez April et que vous ayez envoyé un gosse me buter, prouve que vous savez parfaitement pourquoi je suis ici!"

Voilà que l'on voulait se montrer aimable envers les invités et que ces derniers se permettent de remettre en cause ma façon de faire, qu'elle aille au Diable, tient cela me donnerais presque une merveilleuse idée, elle voulait voir une espèce d'ashnardienne, elle allait être servit, mais cette garce allait payer pour d'un s'être permit d'user une arme aussi bien ouvragé et de deux d'avoir sous entendu que j'étaie un dictateur. Décidément les invités ne savent pas se tenir.

"Mon nom est Larme. Et c'est tout ce que vous ne saviez pas, je suppose..."

Il était temps pour cette petite trainée de comprendre qu'ici c'est moi qui dicte les règles et que l'insolence est une chose que je n'accepte pas dans ma propre demeure. Ennuyante à souhait, mais sa voix était suffisamment charmante pour me donner envie de la faire un peu crier, son corps était taillé pour le combat, cela se sentait à dix kilomètre à la ronde, sans oublier l'objet qui parle, il n'a pas été bien bavard, je connais mes sujets par coeurs, ils ne se risqueraient nullement à me mentir sachant que dans ce village c'est moi qui décide de la vie et de la mort de mes objets.

- Ce n'est que pur coïncidence si vous êtes arrivée pile au moment où je voulais changer un peu la décoration de mon trône. Elle est plus jolie comme ça vous ne trouvez pas, mais trêve de bavardage inutile.

Le "gong" venant de mon horloge personnel, signifia que l'heure était de prendre le thé, comme une bourgeoise me l'avait apprit, Larme allait comprendre très vite en quoi les rumeurs sont bien peu par rapport à la réalité. Je claque mon pouce et mon majeur gauche, aussitôt des serviteurs et servantes entres dans la pièce, dressant une petite table, posant deux chaises assez confortable, deux tasses qui furent remplit de mon liquide favoris, espérons que cette invités soit assez polis pour accepter d'y goûter ne serais-ce qu'une gorgée.

Je fit basculer mes jambes sur le côté, quittant mon trône pour m'installer sur la table, un serviteur ajustant ma chaise pour que je sois bien installée, une servante fit de même pour Larme, qui de toute façon avait été gentiment sollicité d'accepter au quel cas ce sont les servantes qui allaient trinquer ce soir. J'adore cette atmosphère froide.

Je saisis ma tasse et boit une gorgée, scrutant de mon oeil amusé si mon invité allait faire de même ou non.

Elle n'allait sans doute pas apprécier la douceur de se sang de vierge franchement saignée avec quelques goutte d'un aphrodisiaque fais maison, il n'y a rien de mieux pour se détendre un peu, enfin qui sait sans doute pour elle les effets seront différents.

- Et si vous laissiez votre objet parle un peu, je l'ai trouvé bien silencieux, il n'est pas courtois pour un invité, quelque soit sa forme de ne pas adresser la parole à celle qui c'est permis de vous faire venir ici.

Je masqua mon sourire en passant mon index sur mes lèvres, récoltant le résidu de sang avant de le porter à ma bouche pour sucer mon doigts avec sadisme, j'imagine très bien Larme dire que je suis une folle, mais elle n'avait aucun intérêt à le dire au quel cas sa précieuse liberté serait durement menacé, si temps soit que je laisse partir cette demoiselle.

Larme

Créature

Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]

Réponse 6 samedi 04 juin 2011, 22:19:49

La Honest était crispée. Était-ce d'April qu'elle parlait, lorsqu'elle évoquait le terme de "décoration"? Je crois bien que oui. Larme allait répliquer quand on entendit un bruit de cloche. La gamine claqua des doigts et aussitôt des domestiques vinrent dresser une table entre elle et nous, mais je pense qu'ils avaient surtout entendu le gong, et pas le ridicule petit claquement de la gosse. Elle se leva et s'assit tranquillement à la table sous le regard froid de Larme, alors que des servantes positionnaient correctement les chaises et présentaient la sienne à mon amie. Elle s'approcha, et regardait la femme commencer à boire. Son regard se posa sur sa tasse, et une question me vint à l'esprit: depuis quand le thé avait une couleur rouge sang? Tout ça m'inquiétait.~Spouic!

"Et si vous laissiez votre objet parler un peu, je l'ai trouvé bien silencieux, il n'est pas courtois pour un invité, quelle que soit sa forme de ne pas adresser la parole à celle qui s'est permis de vous faire venir ici."

Là, j'étais grillé. Larme mit sa main en coupe devant son bas ventre, m'indiquant de reprendre ma forme "initiale". J'apparaissais donc sous ma forme de goutte d'eau au creux de la main de ma partenaire. Ce que je pouvais avoir l'air gêné! Mais au moins, on ne voyait pas que j'étais terrifié...~Spouic!

"Je suis Spouic, et je ne suis pas un objet, je suis une... une créature molle!~Spouic!"

Toujours debout à côté de sa chaise, je sentis la prise de mon amie se raffermir, et je le sentais très mal pour ma pomme. Mon regard s'égara un instant vers April, tétanisée par la peur sur le trône, et revint vers Youkaï: Qui était cette gamine?
J'avais eu raison de le sentir mal. En un instant, Larme prenait appui sur le bord de la table pour s'éjecter en l'air, et me jeta au visage de notre hôte en plein vol. J'avais servi de diversion! Les yeux larmoyants et dans un cri de surprise, je m'écrasais mollement sur le visage de la jeune fille, et rebondissait sur ses genoux avant de terminer ma chute au pied de sa chaise. Larme avait atterri derrière nous et se ruait vers le trône pour aller aider April. Elle lui retira la chaîne, sur sa langue et son téton, et la laissa se débrouiller pour le reste.~Spouic!


"Je suis payée pour ramener cette fille, pas pour parler chiffons avec son ravisseur. Je n'ai pas de temps à perdre avec une enfant gâtée. Surtout que mon contrat ne mentionne aucune prime pour votre tête."


Je la rejoignait en rebondissant vivement, et reprenait ma place accroché à son nombril. Je me sentais quand même plus en sécurité en demeurant un discret petit saphir. Larme n'en resta pas là:~Spouic!

"J'ai eu ce que je veux, mais je vous trouve entre moi et la sortie. Aussi je vous somme de n'opposer aucune résistance, je n'utiliserai la manière forte que si vous m'y contraignez."

Larme était une guerrière née avec un esprit pacifique, elle ne souhaitait pas se battre si elle n'y était pas forcée. Et elle acceptait les contrats seulement si la cible méritait de mourir, et si l'employeur en valait la peine. Mais cette fois-là, l'objectif consistait simplement à ramener April, pas à tuer. Elle aurait préféré partir en laissant la gamine vexée ruminer dans son coin comme si on lui avait confisqué un jouet.~Spouic!
De grâce, ne ternis pas ce monde plus qu'il ne l'est déjà. Je ne le permettrai pas.
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