Non, mais j'suis vraiment obligée ? Remplir ce foutu questionnaire m'ennuie déjà. Oui, bon... S'il le faut... Alors voyons voir...
Nom/Prenom/Surnom : Il n'y a rien de plus bateau, franchement... Je suis Tatiana Jude Cauthon. Première du nom. La seule et l'unique.
Age : Nan, mais ça s'fait pas de d'mander son âge à un femme, franchement. Allez... J'ai dix-sept ans. Z'êtes contents ? Dans deux mois j'suis majeure.
Sexe : Non, mais c'est idiot ça. Allons bon... J'suis une femme, ça s'voit !
Race :Alors là... J'suis tout ce qu'il y a de plus humaine. A ceci près que j'arrive à faire « jaillir », si l'on puis dire, des émotions chez les gens dès qu'ils me touchent. Le plus souvent, c'est des désirs refoulés. Ce que les gens pensent mais qu'ils ne disent pas ou qu'ils ne veulent pas admettre. Des pulsions sexuelles animales, etc... Du tout, je refuse que quelqu'un me touche. Sinon, je sais que j'aurais du mal à m'en débarrasser.
Orientation sexuelle : Bon là, y a pas à chipoter, je suis hétéro. Je ne refuse pas un ou deux baisers féminins, ni même quelques caresses, mais je ne sais jamais quoi faire lorsque ça va plus loin. Et en même temps, je n'ai pas touché quelqu'un depuis des lustres alors il est difficile pour moi d'avoir de l'expérience.
Description physique : Rho, comment est-ce que vous espérez que je me décrive, hein ? Je ne suis pas objective. Je suis belle oui. Mais peut-être est-ce une beauté vulgaire au vu de ce qui se passe quand quelqu'un me touche. Peut-être que mes longs cheveux d'azur attisent les passions. Ou que ce sont mes yeux d'océan qui communiquent un détail dont j'ignore l'existence. Mes lèvres fines sont le plus souvent closes et esquissent une moue renfrognée. Délicieusement boudeuse ? J'en sais rien, et je m'en contrefous. Autrement, je suis plutôt petite pour mon âge. Et je crois que je ne grandirais plus. Je dois faire dans les cent cinquante-cinq centimètres. Peut-être cent cinquante-huit maintenant car ça fait un bail que je ne me suis pas mesurée. Pareil pour le poids, ça fait un bout d'temps que je n'ai pas utilisé la balance. Alors la dernière fois je pesais dans les quarante kilos, mais je dirais que je dois en faire quarante-cinq à présent. Toutefois, ma petite taille n'empêche pas de voir que je suis très féminine. J'ai une poitrine qui dois faire dans les 95C. Et ma taille est aussi fine qu'une guêpe. Mes hanches sont un poil plus large. J'ai des jambes fuselées, et ma peau est légèrement dorée. Je porte le plus souvent des vêtements courts mais comme je ne sors que rarement de chez moi, peu importe.
Caractère : Quant à mon caractère... Je suis orgueilleuse, têtue, rancunière, obstinée, courageuse et impulsive, égoïste, etc.. Je n'ai pas tendance à être sympathique. Je suis plutôt renfermée. Je n'ai guère d'occasions de voir du monde, sinon les livreurs qui viennent car j'évite de sortir de chez moi. Je me montre froide pour les dissuader de vouloir me serrer la main, etc... Je me suis éloignée de ma famille aussi. Je suis une solitaire dans l'âme. Je ne décroche que quelques mots lorsque je suis avec quelqu'un et il faut batailler pour me tirer une phrase complète. Mais j'ai tendance à être rêveuse. Inconsciente du monde qui m'entoure. Je suis aussi narcoleptique. C'est-à-dire que je peux m'endormir n'importe où, n'importe quand, pour n'importe quelle durée. Encore une des raisons qui fait que je ne sors pas de chez moi très souvent.
Histoire : So... Je suppose qu'il faut que je vous conte mon histoire... C'pas joyeux joyeux, j'vous préviens. Tout a commencé dix-sept ans auparavant. Je suis née. Oui, incroyable, non ? Donc. Je suis née. Mes parents m'ont tout de suite confiée à une nourrice. Ils n'ont jamais voulu s'occuper de moi. C'était une naissance non-désirée en même temps. Ma mère avait un amant, elle est tombée enceinte, et son mari s'en est rendu compte. Mais pas d'avortement. Selon lui, toute vie est sacrée. Alors elle m'a menée à terme. Et ensuite, on m'a laissé grandir avec une nourrice. Ils avaient un fils déjà. Ils n'avaient pas besoin d'une gamine en plus. Ces deux Européens étaient riche et égoïste. Hautains. La nourrice japonaise que j'avais ne les aimait pas. Mais elle était grassement payée. Alors elle faisait son boulot sans mot dire. C'est la seule qui m'a réellement aimé. J'ai grandi avec elle. Elle était l'unique personne qui pouvait m'approcher, me toucher. Je refusais toute autre présence. Vers mes sept ans, alors que Nanny était partie faire des courses, son fils de dix-neuf ans est venu me garder. Mais à peine m'avait-il touché qu'il a eu une drôle de lueur dans les yeux. J'ai crié lorsqu'il m'a rapproché de lui. Tant et si bien que quelqu'un est entré dans la pièce pour voir ce qui se passait. En me prenant des bras du fils de Nanny, le réparateur du chauffage -car c'était lui qui est venu à mon secours- a eu cette même lueur. Ils en étaient à se battre pour m'avoir lorsque Nanny est rentrée. Elle m'a mise à l'abri et à virer les deux hommes de la pièce. Les deux hommes étaient d'ailleurs confus, ne sachant pourquoi ils avaient réagis comme cela. A partir de cet instant, plus personne mis à part Nanny ne m'approcha. Et puis j'eus quinze ans. Nanny m'avait apprit sa langue depuis ma plus tendre enfance. J'étais parfaitement bilingue. Mes parents n'avaient jamais passé plus de deux minutes en ma présence. Voilà pourquoi je décidais de partir. Nanny devait retourner chez elle. Son permis de séjour prenait fin. Je désirais partir avec elle. Trop content de se débarrasser de moi mes parents m'obtinrent un permis de séjour de quinze ans au Japon. Comme ça, je serais largement indépendant lorsqu'il prendra fin. J'aurais le temps d'en redemander un, ou de demander la nationalisation. Je suis donc partie avec Nanny. Elle avait gagné de quoi vivre confortablement pendant plusieurs dizaine d'année au japon. Elle prit soin de moi. Là-bas, je sortis un peu. J'essayais de me lier doucement à quelques personnes. Je suis sortie en boîte une fois. Une fille m'a embrassée. Elle ne paraissait pas avoir la réaction qu'ont eu les deux seuls hommes de mon enfance. Je lui ai rendu son baiser. Mais au moment d'aller plus loin, elle a laissé échapper quelques mots qui l'ont trahie. Elle était exactement comme les autres qui me touchaient. Elle ne voulait que me baiser, sans prendre garde à ce que JE voulais. Je suis sortie en vitesse, évitant les gens. Je me suis dégager deux fois, lorsque je me cognais par hasard à des mecs et que leurs bas-instincts prenaient le contrôle. Je suis rentrée en courant à la maison. Je ne suis pas ressortie. Mes cours, je les avais par correspondance. Et puis Nanny est morte il y a deux mois. J'étais seule à la maison. Son fils étant mort à la guerre quelques années plutôt, elle m'avait déclarée comme son héritière. Et me voici, au Japon, à Kyoto, dans la ville de Seikusu, sans aucuns repères mais avec une connaissance parfaite de la langue française et de la langue japonaise. Ainsi qu'une maîtrise plutôt bonne de l'anglais.
Situation de départ : C'est un peu gênant, mais pas étonnant. Je suis plus vierge que Marie. Elle, à côté de moi, c'est une putain de bas-étage.
Autres : J'ai un pouvoir étrange. Une malédiction sans doute. Quiconque me touche ressent immédiatement des pulsions animales, comme si les bas-instincts des gens prenaient le dessus. Un homme une fois m'a dit, en me touchant, qu'il me baiser comme une chienne jusqu'à ce que je crie grâce, etc... Une femme m'a dit qu'elle voulait jouir sous mes coups de langue, que j'étais sa chienne. En bref, leurs pulsions sexuelles inavouées prennent le dessus sur leur conscience dès qu'ils touchent ma peau nue.
Comment avez vous connu le forum : Google.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Non, désolée.