Alice attendit quelques secondes, pour donner une chance au petit humain de ne pas la décevoir, malheureusement pour lui, c'est exactement ce qu'il fit. Il était si ... indécis, c'en était presque drôle, sauf que son indécision allait à l'encontre de la volonté de la lamia et s'il y a bien quelque chose qu'elle déteste c'est qu'on lui résiste. S'il pensait sérieusement l'avoir déjà vue énervée il allait bien vite déchanter, jusque là Alice était restée d'un calme inhabituel pour elle, se montrant d'une patience presque miraculeuse dans son cas. Et c'était fini, il n'y aurait plus de seconde chance, d'indulgence, de pitié, d'attente, dorénavant ce sera marche ou crève, la loi de la jungle dans toute sa splendeur. Et en ce qui concerne la loi du plus fort, Alice partait avec une avance si large que l'humain ne pouvait que s'incliner ou mourir.
Les veines de son front se gonflèrent, son visage se fit menaçant, un sourire carnassier illuminant celui-ci. Sa main attrapa la gorge du jeune homme, pour le projeter à terre avec une violence largement excessive et sans prévenir la bouche de la lamia s'ouvrit. Ses crocs sortirent de sa gueule, chargés d'un vrai poison pour une fois et s’enfoncèrent dans le cou du petit humain, la morsure était profonde et douloureuse, en plus d'être mortelle. Alice se redressa, entrainant avec elle la misérable petite chose à laquelle elle mit deux baffes monumentales pour se défouler. Elle s'exclama alors folle de rage :
"J'EN AI MARRE DE TOI !!! LES FAIBLES DANS TON GENRE SONT FAIT POUR SERVIR LES FORTS COMME MOI, ALORS TAIS TOI ET OBÉIS !!! VIOLE LA BORDEL !!!"
Elle se calma un peu en respirant un bon coup et lâcha le petit humain, avant de reprendre d'une voix toujours menaçante, mais sans crier :
"Le poison que je t'ai injecté est mortel, il agira dans deux heures et crois moi cette saloperie ne te tuera pas en douceur, ce sera long et douloureux. Les premiers symptômes apparaissent au bout d'une heure, puis tu auras une seconde heure d'agonie avant de mourir. J'ai un antidote, à toi de me convaincre de te l'injecter, tu sais ce qu'il te reste à faire, minable ... Viole moi ça et assure toi qu'elle souffre bien, tant moralement que physiquement et dépêche toi, je ne suis pas patiente."
Elle avait été à deux doigts de lui injecter un poison foudroyant, mais au dernier moment elle avait réalisé que cette loque lui était bien plus utile en vie que morte. Elle s'était donc retenue et c'était la dernière fois qu'elle le ferait, il n'y aura plus de seconde chance pour le faible petit humain pleurnichard, plus jamais. Il avait intérêt à lui obéir au doigt et à l’œil désormais s'il tenait à la vie.