La journée avait été drôlement calme pour Mach, même si ce dernier avait rapidement expédié la dernière mission qu’on lui avait confiée. Celle-ci n’avait rien de gratifiant, et il l’avait accepté seulement pour passer le temps. Ainsi, le mercenaire avait retrouvé et ramené chez son père plein aux as, un jeune homme fugueur. Ce dernier, n’avait pas trouvé mieux que d’aller s’amuser en ville avec ses copains, plutôt que de tenter de quitter celle-ci pour faire une vraie fugue. La résistance de l’adolescent avait été bénigne et Mach n’avait eu besoin que d’une bonne mandale dans les dents du jeune homme pour le faire chialer et cesser toutes résistances avant de le ramener.
Le soir venu, Mach décida donc d’aller boire un verre, et il ne soigna pas même sa tenue. Il conserva alors une tenue para militaire, mais dans un ton bleu marine unis, laissant plus penser à des forces spéciales de la polices, comme les groupes d’interventions. L sortit donc dans cet accoutrement, une seule arme sous sa veste en ca où il est besoin de se défendre. Mais, dans les coins les plus sombres des rues, il pouvait presque se rendre invisible sans même chercher à se dissimuler.
Et une fois encore, le jeune homme passa devant le Lycée de la ville, qui était bien calme à cette heure. L ne pensait pas y croiser grand monde, et avait allumé une cigarette sans gêne, qu’il était en train de fumer. Même les voyeurs, qui aimaient les filles en uniformes n’étaient plus là depuis longtemps. Oh bien sur, il y avait quelques passants, mais ceux-ci étaient des plus banaux. Enfin, jusqu’au moment où une femme déboucha dans la rue, avec une tenue des plus provocante. Et bien entendu, elle attira tous les regards, Mach comprit.
- Pfiouuu !
Ne put-il s’empêcher de siffler alors qu’il était encore à quelques mètres devant la jeune femme, qui marchait dans sa direction. Il se fichait bien d’être entendu, et se disait qu’après tout pour être vêtue de la sorte, la demoiselle cherchait volontairement à attirer les hommes, puisqu’elle ne portait même pas une veste pour se couvrir, du moins du regard des hommes avant d’être arrivé à destination, qui devait être une boite de nuit.
- Serait on à la recherche de compagnie ?
Continua t il sans gêne, un regard légèrement malicieux, alors qu’il ôtait sa cigarette de la bouche, et qu’il se trouvait à maximum un mètre ou deux de la jeune femme à présent. La tenue le laissait en tout cas penser, et l’odeur qui émana de la demoiselle, signe qu’elle s’était parfumée, semblait bien confirmer cette supposition en tout cas. Mais, il ralentit tout juste son rythme de marche pour laisser le temps à la jeune femme de répondre si elle le souhaitait, ou l’ignorer aussi.