Rumeurs urbaines (PV Mik)

Un rayon de soleil réveilla Suzu qui rabat sa couverture pour dormir encore, juste cinq minutes, c'était sans compter sur son grand frère qui entra dans la chambre et ouvrir les rideaux et les volets en grand inondant la pièce de la lumière de l'aurore. C'était une grand pièce qui pouvait facilement  accueillir son lit, ses deux penderies et garder un grand espace de libre.

-Debouts Suzu ! C'est l'heure de l'entrainement.
-Hmmm. Veux pas...Encore cinq minute...dormir.

Le grand frère sortie de la pièce, Suzu pensait avoir gagner...jusqu'à ce qu'un verre d'eau glacé lui tombe sur le visage. L'effet fut radicale car la belle aux bois dormant se réveilla en sursaut en lançant toute une série de nom d'oiseaux.

-Tu n'avais qu'à te lever.
-Je vais te buter.
-Essaie donc.

Le père qui était en dessous entendit les deux se battre, il sourit, chaque matin c'était la même chose, mais cela rendait la maison plus vivante. Il eut un grand bruit, puis le grand frère descendit.

-Alors ? demanda le père avec un sourire
-Suzu manque encore d'entrainement et son dernier geste était disgracieux. Mais il a tenu deux seconde et demi de plus.

Suzu descendit se tenant la tête, prit un bol et se servit un bon petit déjeuner car un ami devait lui montrer quelque chose d'intéressant. Cela fait il partit.

-J'y vais! A ce midi
-Au  revoir. dire les deux autres.

Une fois dans la rue Suzu remarqua un groupe discuter en la regardant, il y allait encore avoir des rumeurs concernant Suzu, les dernières étaient que sa capacité aux combat venait d'un entrainement dans un camps militaire ou encore qu'elle faisait cinq fois le tours de Seikusu chaque soir. Un tour était déjà assez dure, alors cinq serait du suicide. Les nombres de rumeurs la concernant étaient énormes, elle détient les plus grand nombres de rumeurs urbaines.

Au détour d'une rue, elle vit un groupe, elle s'approcha pour regarder et surtout écouter, le groupe trop concentré sur leur proie ne la virent pas arriver. La cible était un jeune homme, d'après son attitude il devait avoir connue la violence. Le caïd de la bande ouvrit sa grande bouche.

-Bon les gars un petit entrainement avant nos 300 ticket repas
-Hein?
-En battant la Tornade blanche andouille
-Haaa, ok.

Ils ne semblaient pas très futé, Suzu remarqua que le jeune homme l'avait repéré, elle fit un clin d'oeil et prit une voix avec un ton bien sadique.

-On parle de moi ?

Les cinq gars se raidirent, Suzu la folle, Shiva, La Tornade blanche, elle était connu sous divers pseudo, mais tenté cette fille signifiait qu'on prenait cher.

-Sa tombe bien j'ai aussi besoin d'entrainement.
-CHOPPEZ...

Un coup de pied le mit à terre, le combat commença, mais il était clairement à sens unique. Pour le jeune homme c'est comme-ci Suzu dansait, alternant Kick-boxing et capoeira avec grâce. Tout faire avec beauté tel était la tradition pour sa famille. Les coups ne venaient pas vite, mais aucun coups adverse ne la touchaient, Suzu prenait son temps car se groupe n'était pas dangereux. Un des gars sortit  un couteau et voulut l'attaquer par derrière. Shiva, déesse clairvoyante, un surnom dû à son chapeau mais aussi à ses réflexes qui donnait l'impression qu'elle voyait tout autour d'elle, en réalité elle est très instinctive. La pointe de sa chaussure s'arrêta à quelque millimètre de sa gorge, Suzu resta comme ça trois seconde pendant lesquels tous c'étaient figés.

-Revenez dans cent ans

Le caïd voulut lui porter un coup et Suzu donna un coup verticale, montrant ainsi sa grande souplesse en faisant un grand écart. Le chef mit hors d'état de nuire, le groupe décampa dans le désordre. Suzu se retourna vers le jeune homme.

-Bon, t'es qui ? 


 

La journée avait commencée tranquillement, comme toutes les autres depuis mon retour de Terra : Réveil à 6 h00, 1 heure d’entrainement, après je saute dans la douche, je  m’habille et je prends mon petit-déj. En plus, j’ai un peu de temps pour me reposer! Pas mal comme matin^^. L’école n’étant pas très loin de chez moi, je ne prends que rarement mon Axela, surtout l’hiver où elle reste bien au chaud dans le parking intérieur.

Je m’en allais, tout simplement, vers le lycée alors que cinq mecs me tombaient dessus au coin d’une ruelle qui débouchait sur le boulevard.

Merde qu’est-ce que tu me veux, Tanaka? Je suis surpris de te voir si tôt, tu dois t’être couché il y a moins de deux heures!

Arrête de te moquer de moi, tu sais très bien ce qu’on veut, Mikael, tu nous dois 500 000 yens pour la dernière transaction que tu as faite,  et on n’a pas encore reçu un rond!

Que dalle! Je te dois que dalle pour deux raisons :
 1- Il y a six mois que j’ai arrêté de tremper dans les histoires de drogue minables à Hiro et Omari.
2- La farine que tu m’as vendue s’était de la merde, coupée avec je sais pas trop quoi, probablement de la farine justement!

Donc, si tu veux te faire payer, va voir ses deux enfoirés et fou moi la paix. Otherwise, Go f*ck yourself, I got school.

Je crois que Tanaka n’a pas aimé la manière que j’ai mis fin à la discussion, car  deux des hommes m’attrapèrent et me trainèrent dans la ruelle en commençant à me frapper. M’écroulant au sol, je retirai le sac de mon dos et tentai de me défendre, mais ils étaient trop nombreux. Ils me frappaient  jusqu’à ce que je doive m’accoter sur le mur. Ensanglanté, j’étais juste assez conscient pour me tenir debout, enfin, avec de l’aide, celle du mur, et je les entendais parler de ticket repas.

Une voix féminine se fit entendre et  ensuite, un combat flou se faisait devant mes yeux, je secouai légèrement la tête et put distinguer celle qu’on surnommait la Tornade blanche, les rumeurs la concernant la décrivait comme une déesse du combat… et on aurait dit que c’était le cas!

Les cinq hommes, visiblement très amochés, partirent en prenant leurs jambes à leur cou. La jeune femme me regarda.

Bon, t'es qui ?

Je me tint la tête pour essayer de réfléchir plus clairement, j’en avais pris une sacrée! Mais il fallait bien que je réponde.

Mikael… Mikael Enfield… Mais on m’appel Mik. Merci de m’avoir... Sauvé

Mon orgueil m’avait fait hésiter à dire ce mot, se faire sauver par une fille, aussi forte soit-elle, était relativement honteux…

Un des gars eu l'espoir de la toucher avec une pierre en fuyant, le projectile fut saisit au vol, un truc que lui avait apprit son grand frère.

La victime quand à elle avait bien morfler au vue du temps qu'il lui fallut pour décliner son identité.

Mikael… Mikael Enfield… Mais on m’appel Mik. Merci de m’avoir... Sauvé

Suzu nota l'hésitation au mot "sauvé", pas mal d'hommes auraient refusé de remercier une femme, au moins il avait ce cran là.

-Tsss... Pas la peine de me remercié pour cela, ces petits merdeux se croyaient au-dessus tout le monde, je n'ai fais que leurs apprendre à rester à leurs places.

Suzu était rebelle jusqu'aux bouts des ongles, néanmoins ce jeune homme avait fait preuve de respect, cela en devait en retour.

-Je me nomme Suzu, mais tu as peut-être entendu parler de moi sous un des nombreux pseudonymes qui circulent, "La tornade blanche", "Shiva" et autres.

Shiva estima l'état général de Mik, il allait avoir du mal à tenir debout pendant quelques minutes et il était préférable de le faire bouger d'endroit.

-Ils t'ont pas raté ces guignols. Bon Mik, va falloir bouger et pas trop trainer.  Tu peux te lever ?

Vous vous dite surement que Suzu accorde vite sa confiance, et ben non vous avez tord, il était méfiant, mais laisser Mik ici c'était permettre aux tocards de la tabasser à mort, alors pas trop le choix, il fallait l'aider un peu et si c'était encore un piège alors le pauvre Mik en prendrait plein à la figure.

Suzu s'approcha d'un pas lent, mais souple, du blessé. SI il lui fallait un peu de soutient il en aurait.

L'objectif était d'aller dans une vieille baraque qui de l'extérieur donnait l'impression qu'elle allait s'effondrer mais à l'intérieur c'était une jolie planque avec tout ce qu'il fallait en cas de coups dure. Cette cachette date du temps où elle perdait souvent.

Il y avait 400 mètres à faire par des petites ruelles qui formaient un vrai labyrinthe, idéal pour soigner quelqu'un en tout tranquillité. 

HJ- Un peu plus court mais j'ai pas trop de temps^^" -HJ

La douleur était quasi insoutenable, mais j’arriverais à marcher un peu… Suzu semblait vouloir m’amener quelque part, pourvu que ce ne soit pas trop loin… J’étais bien amoché et  j’avais peine à me tenir debout, alors marcher… Ça allait être assez difficile. Mon sauveur s’approcha de moi pour me servir de soutien, finalement, si j’ai de l’aide, ça allait s’avérer faisable. Lorsque ma main me supportant lâcha le mur, j’ai dû poser l’autre sur l’épaule de Suzu.

Malgré ma condition, je sais différencier la carrure d’un homme à celle d’une femme… Je le regardai en souriant en coin puis lui dit :

On dirait que tu n’est pas « celle » que tu prétends être, non?  T’en fais pas, je dirai rien… Si tu m’apprends à me défendre et à me battre comme tu viens de faire. Marché conclu?

Je relâchai Suzu pour me tenir légèrement courbé, puis je le suivi, laissant mon sac derrière moi. La « promenade, si on peut appeler ça ainsi, fût très longue et douloureuse, enfin pour moi. On n’avait fait que 400 mètres et j’avais l’impression d’avoir fait 4 kilomètres. Mes jambes n’avaient rien, c’était surtout mon visage et mon abdomen qui avaient absorbés tous les coups, alors j’étais plus étourdi et avais de la difficulté à me déplacer à cause de cet étourdissement…

Suzu me fit alors entrer dans une vieille maison en ruine… Au moins, ça serait sécuritaire, tant que la baraque ne nous tombe pas sur la gueule! Je me trouvai un coin pour m’asseoir, puis retirai mon chandail. Ce que j’allais faire, je ne l’aurais pas fait avec n’importe quel chandail, mais lui, il était déjà foutu et plein de sang, alors aussi bien le terminer, pas vrai? Je déchirai le chandail en deux parties. De la première partie, je le trempai dans l’eau qu’il y avait dans un bol sur une table qui tenait encore de peine et de misère. L’eau devait s’être infiltré par les trous dans le toit et avoir fait son chemin jusqu’au sol, le bol ayant récupéré ce qu’il pouvait. Avec le linge mouillé, je  me débarbouillais le visage lentement, encore étourdit de la bagarre. J’essuyait l’eau souillée de sang avec la seconde moitié du chandail, prenant un morceaux de verre brisé pour voir les plaies que j’avais et si il restait encore beaucoup de sang… En tout cas, j’avais beaucoup d’équimauses sur les côtes et le ventre… Ils m’avaient vraiment pas ratés…

Les efforts de Mik étaient remarquables, il avait une bonne volonté, dommage qu'il ne sache pas se battre car il auraient put facilement se défendre. Il ne refusa pas son aide ce qui démontra qu'il pouvait mettre sa fierté de côté pour s'en sortir. Seulement il fit une erreur.

On dirait que tu n’est pas « celle » que tu prétends être, non?  T’en fais pas, je dirai rien… Si tu m’apprends à me défendre et à me battre comme tu viens de faire. Marché conclu?

Il se permettait de le menacer alors que Suzu aurait put facilement le finir. Mik put voir un regard noir braqué sur lui, montrant ainsi qu'il aurait dû se taire. Mik voulait imposer une règle que Suzu brisa net.

-Tu crois être en position pour essayer de me faire chanter ? Personne ne te croira et je ne fait cela que pour échapper à des personnes. Il semblerait que tu n'as pas appris certaine chose essentielle Mik. Je pourrais facilement te faire taire et beaucoup ont essayés avant toi. Les jumeaux Delquein, ça te dit quelque chose ?

Suzu eut un petit rire qui était effrayant, cette histoire était connue de tous et les deux personnes concernés étaient tombé dans le mutisme tellement ils avaient été traumatisés, c'était la seule fois où Suzu n'avait pas suivit la tradition. D'ailleurs "Suzu la folle" venait des jumeaux.

-Ton marché tu peut te le mettre où je pense, néanmoins je pourrais t'apprendre quelque petite chose. N'envisage même pas de faire plus d'un vingtième de ce que j'ai fais. Tu es trop rigide et faible de façon générale. Il te faudrait huit heure d'entrainement pendant au moins 4 mois pour avoir une souplesse acceptable. Si ton corps ne cède pas avant.

ça c'était dit, il ne fallait pas chercher des crosses à la Tornade blanche. Suzu fit payer l'arrogance de Mik en prenant le chemin le moins facile, il devais apprendre où était sa place et à ne pas vouloir croire qu'il pouvait être plus haut que lui sous prétexte qu'il avait découvert son secret.

Ils arrivèrent à une baraque délabré, du moins en apparence, Suzu vit que la porte avait prit l'humidité et l'ouvrit d'un gracieux coup de paume laissant entrevoir le séjour qui n'avait pas subit de changement, contrairement aux autres pièces.

Mik n'avait pas eut l'intelligence d'explorer un peu car il aurait trouvé une cuisine, une salle de bain, une chambre et une petite salle secrète qui avaient été remit à neuf, il y avait l'électricité et l'eau courante, pas d'eau chaude mais fallait pas pousser le bouchon trop loin.

Il restait sur la table un bol d'eau qui à l'origine était destiné aux chats qui se glissaient dans la bâtisse, mais, heureusement pour Mik aucun n'était venu. Suzu partit dans un couloir et ouvrit l'entré caché de la salle, il y avait une petite réserve de médicament, de nourriture et de divers chose utile comme un petit jardin intérieur, sympa quand il a pas put prendre fruit au self.

Suzu prit divers pommade qui aidait la cicatrisation et la récupération générale, quelques bandages, de l'alcool et un peu d'eau tiède dans une bouteille car cela était mieux assimilé par le corps et que Mik allait rapidement avoir soif du fait que son corps cherchait à guérir. Il sortit et referma la porte qui disparue comme par magie dans le décor et alla voir Mik.

-Bon, si tu veux guérir vite tu fais ce que je dit sans râler point barre. Déjà tu bouge pas, je m'occupe de tes blessures, ne t'inquiète pas j'ai l'habitude, un peu obligé avec mon grand frère.

En effet Suzu avait apprit la médecine, la cuisine, la couture, en fait il avait touché à tous, sauf le sexe. Il fit rapidement le tour des blessures appliquant la pommade doucement pour ne pas trop lui faire mal, cela arrêta le saignement presque instantanément, c'était une recette secrète qui ne servait que dans ces cas là.
Il mit aussi un peu d'onguent à base Arnica à l'endroit où des coups semblaient avoir été portés.

-Bon, tu vas aller dans la chambre et te reposer un peu, n'ayant pas de glace je devrais surement te mettre une bande alcoolisé d'ici deux jours.

Suzu aida Mik à y aller, il fut sans doute surprit par l'état de la chambre, très peu de poussière, les murs semblaient comme neuf, il y avait un grand lit car Suzu avait souvent la visite de chats durant la nuit, d'ailleurs un chat blanc dormait sur la couverture rouge fine mais chaude, les draps étaient doux.

-Flocon tu pourrais bouger, j'ai un invité et il a besoin du lit.Suzu devais passer pour une folle à discuter avec un chat

Le chat les regarda, s'étira et vint se frotter aux jambes de Suzu qui l'écarta gentiment et aida Mik à s'installer gentiment. D'habitude c'était lui qui était au lit après l'entrainement de son grand frère, quoi que ces deux dernière années il était devenu assez résistant.

-Je te laisse deux petite minute le temps de donner un peu de lait aux chats qui vont arrivés.

En réalité ce n'était qu'une excuse. Mik avait découvert son secret et Suzu hésitait sur la conduite à tenir, devait-il profiter de l'entrainement pour le briser ou devait-il lui laisser sa chance. Si il devenait plus fort sa parole aurait plus de poids, c'était ça le vraie problème.

-Miaou

Suzu sortie une dizaine de gamelles et y versa un peu de lait, les chat ne touchaient pas au lait des autres, si les être humain étaient pareil.

Il revint dans la chambre et vit...   

hj- Désolé si sa ressemble à un pavé, on va dire que je rattrape la dernière fois ^^" -hj

Alors que j’étais en train de me nettoyer le visage, Suzu revint  avec de la pommade et autre genre de médicaments, si on peut appeler les crèmes ainsi. Il m’en mit là où il y avait les blessures saignantes, cessant le sang de couler presque immédiatement. Malgré l’efficacité des produits, je ne puis dire que j’apprécie beaucoup les remèdes ancestraux des « shamans » japonais… Eux et leur traditionalisme! Suzu m’aida à me relever, disant qu’il serait mieux pour moi que je passe ma convalescence couché dans un lit qu’assis, adossé à un mur. La chambre était au deuxième, il fallait absolument que je monte les marches… On aurait dit que le sort s’acharnait sur moi aujourd’hui! Il m’aidait comme il pouvait à gravir cette montée de la douleur, mais il ne pouvait les monter à ma place, ça c’est quelque chose que je devais faire par moi même…

Je fus très surpris lorsque nous entrions dans la chambre, on aurait dit qu’on était tombé sur une faille et qu’on était rendu sur Terra, dans une maison d’un de ces riches vendeurs d’esclaves, tant la démarcation entre le hall d’entrée et la chambre était grande. Il fût vrai que je me suis retourné pour constater que le hall était toujours là, donc pas de  faille… un chat dormait sur le lit, Suzu le somma de s’enlever de là, ce que le chat fit. J’eus un petit rire en voyant ça.

héhé, je sais pas comment tu fais, celui que j’ai chez moi se fout complètement de ce que je peux lui dire^^

Alors il me dit de me reposer, qu’il allait donner à boire à ses chats… Curieux, j’eus pensé un instant qu’il ne voulait pas me donner la véritable raison de son départ, mais bon, je ne voulais pas trop me montrer curieux, alors je le laissai faire.

Dormir ce n’est pas trop mon truc, surtout quand je suis incertain des intentions de mon hôte… Je décidai donc de méditer un peu. De ma poche, je sortis un chapelet fait de bois, un grand collier que je mis autour de mon cou, je m’assis sur le lit en fermant les yeux. Il peut paraître étrange, mais j’aimais mélanger le catholicisme au bouddhisme. Parce qu’aucune religion n’est parfaite, il faudrait, selon moi fusionner chaque force de chaque religion ensemble, c’est ce que je fit avec ces deux religions. Malgré le fait que je savais que la prière au Dieu était inutile, j’en avais eu la preuve en visitant le mont Olympe et pu avoir la compagnie d’une Déesse, mais disons que lorsque je dis le mot « Dieu », je parle à chacun de ceux-ci, mais cette fois, je parlais à un spécialement

Assis sur le lit, je baissai légèrement la tête et me mis à murmurer une prière…

Dieu, Créateur de la nature et de l'homme,
de la vérité et de la beauté, écoute ma voix,
car elle est la voix de toutes les victimes de toutes les guerres
et de la violence entre individus et entre nations.
Écoute ma voix, car elle est la voix de tous les petits enfants qui souffrent
et souffriront chaque fois que les peuples mettront leur confiance
dans les armes et dans la guerre.
Écoute ma voix quand je te prie de répandre dans le cœur de tous les êtres humains
la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l'amitié.
Écoute ma voix parce que je parle pour les foules de tous pays
et de toute période de l'histoire qui ne veulent pas la guerre
et sont prêts à parcourir le chemin de la paix.
Écoute ma voix et donne-nous la capacité
et la force de répondre à la haine par l'amour,
à l'injustice par un total dévouement à la justice,
à la misère par notre solidarité,
à la guerre par la paix.
Écoute ma voix, et pardonne à ton disciple
Pour la violence pour laquelle je m’apprête à être instruit
Amen…


La porte s’ouvrit et Suzu entra dans la pièce, voyant la brûlure du fenrir ( http://img10.imageshack.us/i/imagesca88o9y1.jpg/ ) dans mon dos. Brûlure que, auparavant, j’avais tenté de soigner, mais sans succès, d’ailleurs, ce qui est le plus étrange, c’est que cette dite blessure ne cicatrise pas, elle reste toujours aussi noire que la première journée au moment de laquelle j’avais été brûlé…

De loin cela aurait put semblait un tatouage, celui d'une sorte de loup au regard sauvage tenant dans sa gueule un anneau. Suzu fut étonné d'une telle blessure, certes affreuse, mais belle en même temps car assez net. Mik avait gardé son chapelet en main.

-Comment as-tu eu cette brulure dans le dos et est-ce qu'elle te gène dans tes mouvements ?

Suzu savait qu'une blessure pouvait entraver même un peu les mouvement or si il apprenait à se battre il allait certainement avoir beaucoup de mal avec cette brulure dans le dos car Shiva avait l'idée d'apprendre en premier des mouvement de boxe classique.

Il attendit la réponse avec patience car il savait que parler de blessure pouvait être difficile.

-Ah, avant que j'oublie. Tu peux prier autant que tu veux cela ne changera rien, puisque les dieux n'existent pas. Prier est une perte de temps, d'énergie et de volonté. Seul tes actes changent les choses.

La franchise de Suzu est assez connu, imaginez un peu que l'un des dieux en question entendent cela, cela lui fendrait le cœur. Mais selon Suzu si les dieux existaient ils seraient sans cœur alors ils n'en souffriraient pas. Et puis prier était une sorte de soumission ce qui ne collait pas du tout avec son caractère.

Un chat noir entra dans la pièce, monta sur le lit et vint tranquillement se rouler en boule près de Mik, c'était un chat assez méfiant d'habitude. Le visage de Suzu s'adoucit un peu, les chat lui faisait toujours ça, ces animaux avaient un effet reposant sur lui.

-Tiens je ne le voit pas souvent celui-là. Tu disais que ton chat ne t'obéis pas, c'est peut-être parce qu'il sent que tu es gentil ou qu'il se sent en sécurité chez toi.

Si un chat faisait confiance à Mik, alors peut-être qu'il devrait faire de même. Cela pouvait paraitre stupide, mais son intuition allait dans ce sens, il reprit son visage habituel en se raclant un peu la gorge.

-Enfin bon, si tu as des questions n'hésite pas, profite s'en car c'est pas souvent que je laisse à d'autre personne, hormis mon père et mon grand frère, l'occasion de me poser des questions.


hj- réponse rapide entre fin des cours scolaire et cours en club sportif ^^ -hj

J’étais tellement concentré par ma méditation, si on peut l’appeler ainsi, que j’eu presque sursauté en entendant la voix de Suzu derrière moi.

Tout ce que tu dois savoir à ce propos, c’est qu’elle est là depuis très longtemps, au moins trois ans, et qu’elle ne me gêne plus, elle ne sera donc pas un fardeau quant à mon apprentissage.

C’est alors qu’un des nombreux félins qu’il semblait y avoir ici vint se coucher en boule près de moi. Je souris en coin, puis glissa le dos de mes doigts sur la tête poilue de la petite bête. Mon sourire c’est agrandi en entendant mon interlocuteur dire qu’il n’y avait pas de Dieux, qu’ils n’existaient pas. Certes, j’aurais pu me lancer dans une joute verbale avec lui, racontant mon aventure dans les landes dévastées et sur le Mont Olympe, mais ça serait trahir Calliope, la Déesse que j’avais rencontrée. D’habitude, je suis un homme sceptique qui croit peu les choses  et qui demande des explications, preuves, mais là, on m’en avait fourni sans que j’aie à poser quelque question. Je sortis du lit, me mettant debout devant Suzu, rangeai mon chapelet de bois dans ma poche et acquiesça.

Merci, j’ai pas de question excepté…  On commence bientôt?

Certes, j’étais encore faible, mais toute la fébrilité de pouvoir enfin me défendre comme il se doit et donner la raclée de sa vie à Tanaka, pour tout ce qu’il m’avait fait endurer pendant ce temps… La douleur qui traversait mon corps, celle-là je ne la ressentais plus. Mes muscles allaient enfin pouvoir servir à autre chose qu’à m’entrainer sans relâche, que je fais depuis bientôt quatre ans… Mais aussi, me permettre qu’une fois arrivé devant ceux qui ont éliminé ma famille, je pourrai enfin leur remettre la monnaie de leur pièce… Eh oui, malgré tout ce qui est arrivé dans ma vie depuis ce temps, je n’ai toujours pas perdu ce but, cette soif de vengeance et de sang…

[HRP] Désolé court^^[/HRP]