La chance...ce terme par lequel nous désignons que nous avons eu un coup de fortune, qu'une chose que nous n'attendions pas s'est réalisé et comble nos désirs. Alléluia ! Après tant d'efforts, d'échecs et de ratés on voit ce petit acte de chance comme une récompense, un signe du destin qui nous indique que l'on doit continuer dans la voie que nous nous sommes fixé, même si cela est difficile et nous coûte, nous avons une récompense à la clé !
Hum, ça c'est le point de vue positif de la chose. On distingue la chance de la malchance, cette dernière que nous considérons presque quotidienne par période.
Cependant on oublie de distinguer la "bonne" chance de la "mauvaise" chance, pas la peine de chercher bien loin les exemples pour illustrer ces phénomènes.
Une chance une tante lointaine vous lègue de l'argent, un début prometteur si ce n'était le fait que par la suite votre soeur vous attaque en justice pour contester cet héritage !
Le survivant d'une catastrophe peut avoir la chance d'avoir "survécu" si le traumatisme de celle ci doit le poursuivre a vie, cette providence ne devient elle pas de la "mauvaise chance" ?
Ces exemples sont bateaux mais finissons avec un plus immersif.
Les dernières péripéties de Nicolas l'avait usées, détruits, surtout physiquement a vrai dire puisque le concept de vie qui était le sien en ce moment ne lui minait pas trop la vie. Résumons un peu les derniers évènements, le combat avec une ex déesse nordique, le sauvetage d'un ange assez spécial, son nouveau "boulot" si on pouvait appeler le chantage que lui faisait son père ainsi. Sans parler de la rencontre avec Kairi...non vraiment ces derniers mois avaient été bien remplis, et même plus que ça.
Alors quand son "bienfaiteur" de père lui avait envoyé une lettre il avait faillit la jeter même sans la lire, il s'imaginait encore qu'on allait lui demander la lune et lui donner des miettes de pain.
Une chance qu'il ne la jetta pas ! Bien au contraire de ce qu'il avait pu imaginer ce n'était pas son père qui lui envoyait une lettre mais sa mère, celle ci "stupéfaite" et "outrée" par la quantité de travail que celui ci donnait à leur fils l'avait en quelque sorte obligé a se racheter. Un billet pour un centre thalasso dans une île du coin, avec tout le confort possible et un climat de tropique.
*J'rêve c'est pas possible...j'ai trimé comme un malade depuis quelques mois...mais je regrette pas si c'était pour ça ! En plus ce club est connu pour être assez chaud, les papis édentés ne devraient pas me faire une concurrence acharné...a moi les deux semaines de filles et de farniente !*
Un peu moins d'une heure, c'est le temps qu'il fallut pour qu'il prépare toute ses affaires. Cependant le vol n'était que pour le lendemain, c'était bête maintenant il fallait attendre le début d'après midi. Comme si Nicolas était un enfant et que l'on était le jour précédent noël, il fit les cents pas dans l'appartement, n'arrivant pas à se tenir il finit par sortir faire la fête avec quelques amis dans un bar du coin.Néanmoins c'était loin d'être suffisant pour qu'il soit totalement calmer et ce n'est que vers 6h du matin qu'il finit par trouver le sommeil dans un brouhaha de musique et d'alcool.
Le réveil fut... "difficile".
"Ouah...éteignez la sono par pitié ça fait mal à la tête...ouarf..."
Prenant peu à peu conscience, ou reprenant peu à peu conscience il éteignit la musique et termina les derniers préparatifs. Le seul soucis à l'aéroport fut sa demi gueule de bois, eh oui dans un aéroport avec le bruit ça fait vraiment mal au crâne.
Embarquant sans soucis il s'installa sur son siège, demanda un somnifère à l'hotesse le prit, et s'endormit sans faire attention à ce qui se passait autour de lui.
A son réveil, avant même d'ouvrir les yeux il entendit le son des vagues, les oiseaux et une douce chaleur lui balayait le visage.
*Hum...les îles rien de mieux pour..*
Prenant conscience que quelque chose n'allait pas il ouvrit les yeux et se redressa, une douleur au niveau des lombaires et du dos le parcouru. Ouvrant les yeux il comtemplait une plage de sable fin, avec une mer turquoise, le rêve de n'importe quelle personne. Si seulement au loin il ne distinguait pas aussi la carcasse d'un avion avec une fumée noire et âcre qui finissait de se dégager d'une partie de l'appareil. Vous comprenez maintenant ce que j'entends par "mauvaise" chance?
Levant les yeux au ciel il jura.
"Et merde ! Pourquoi ce genre de truc n'arrive qu'a moi?"