Fausse route [Lust]

Depuis plusieurs jours déjà je n'étais pas satisfaite de mes activités du moment ni de la tournure qu'elles prenaient, en effet j'avais l'étrange et détestable sensation que toute ma vie allait devenir une succession de copier coller des jours précédents. Le travail, mes sorties au bar et même mes histoires d'un soir... Pour une femme comme moi qui avait la hantise de la routine je devais immédiatement agir.

*Bon allez, je termine ma petite sortie au parc et demain soir je fais un truc totalement fou pour me changer les idées... ... Mais heu en parlant du parc... je ne serais pas entrains d'emprunter la mauvaise route là par hasard, je suis entrain de me diriger vers les sous bois...*

J'avais tellement penser à mes soucis du moment que j'en avait oublier de regarder ou je marchait, ainsi je me retrouvais presque dans les sous bois du parc, lieu réputé pour les bandes de voyou qui y trainait et les nombreux viols qui s'y produisait.
Inévitablement j'avais d'ailleurs déjà attirer les convoitises d'une bandes de mecs un peu louche sans le vouloir, normal vu comme j'étais habiller il fallait bien s'en douter.
En y pensant je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris de me balader si prêt des sous bois vêtu d'une robe noir très élégante ainsi qu'une paire de botte à tallons noir qui s'arrêtait aux genoux et une paire de gant elle aussi noire parcourant la totalité des avant bras. J'essayais de me retourner pour rebrousser chemin mais un autre individus couteau à la main  avait eu le temps de surgir pour me barrer la route, ils étaient maintenant aux nombres de trois et je me fit immobiliser par derrière par deux d'entre eux.

Allez t'inquiète pas poupée on va bien s'amuser tu va voir, si tu savais à quel point je suis excité à l'idée de ce qu'ont va te faire.

Je n'avais peut être aucun moyen de m'échapper mais j'avais toujours mon honneur, en guise de réponse je lui cracha en pleins visage lorsqu'il passa l'un de ses mains dans mes cheveux.

Même pas en rêve.. sale porc

La réaction fut immédiate puisque je me pris aussitôt une gifle et un couteau fut placer sous ma gorge. Je détestais ce genre de situation ou je ne pouvais rien faire, je n'aimais pas me sentir faible, quitte à ce qu'il me tuent, ils n'obtiendraient rien de moi.

Il y a une chose, une seule et unique chose que je ne pourrais jamais supporter, une chose qui va complétement à l'opposé de ma philosophie : le viol. Déesse de la luxure certes, mais uniquement lorsqu'elle est consentie ou désirée tout du moins. Un violeur dégoute à jamais sa victime de mon vice, il compromet ma mission et il peut avoir de nombreuses victimes, il est donc en quelque sorte mon ennemi naturel. Et heureusement pour moi je suis le prédateur dans l'histoire. Je n'aide jamais les autres sans contrepartie d'habitude, mais lorsque je vois cette femmes acculée et menacée par des rebuts de la société souhaitant abuser de son corps, ma seule envie est de les tuer. Je m'approche donc du petit groupe, on m'a remarquée visiblement car l'un d'entre eux se dirige vers moi.

Comme la jeune femme semble assez jolie, je me calme et je réfléchis à une manière de les dégager sans violence pour ne pas l'effrayer. C'est alors qu'une idée traverse mon esprit, le genre d'idées que je suis la seule à avoir. J'attrape celui qui se dirigeait vers moi par le col et je lui murmure à l'oreille :

"Il est mignon ton pote tu ne trouve pas?"

Puis je lui jette un sort pour qu'il ait envie de coucher avec ses amis, il ne tarde d'ailleurs pas à se diriger vers celui qui était en retrait et à le draguer. Puis je jette le même sort aux deux autres avant qu'ils n'aient le temps de comprendre quoi que ce soit. Voir ces terreurs commencer à se tripoter en se disant des "je t'aime" était assez comique et nul doute que l'autre femme n'avait rien compris. Je la prend simplement par la main avec un grand sourire en lui disant :

"On devrait leur laisser un peu d'intimité, vous venez?"

J'ai doucement tiré sur sa main pour l'emmener à la sortie des sous bois, les questions attendraient, je n'avais pas envie de transformer le sous bois en orgie homosexuelle de violeurs déchus.

Peu importe à quel point je voulais éviter cette situation, peu importe à quel points je détester me soumettre impuissante aux choix des autres, je ne pouvais pas m'enfuir et j'allais inévitablement passer un des moments les plus humiliant de toute ma vie en me faisant violer... par des mecs qui m'attiraient pas du tout qui plus est.
Alors que je venais inconsciemment de me résigner la providence semblait m'envoyer de l'aide, même si au premier abord j'avais eu du mal à croire qu'elle pourrait s'en tirer mieux que moi.

Mais lorsqu'elle me pris par la main pour m'emmener en dehors des bois comme si rien ne s'était passer je fut très surprise, surtout lorsque mes agresseurs se mirent à réagir bizarrement entres eux. Même pas étonner, elle semblait être la cause de ce drôle de retournement de situation, avais-je à faire à une sorte de magicienne ou quelque chose du genre ? Peut être même autre chose ? Hum non ne soyons pas ridicule des êtres doués de dons magiques et autres créatures n'existent que dans l'imagination.

Heu.. attendez un instant, je n'ai même pas eu le temps de vous remercier. Et j'ai aussi une question.

Je stoppa notre course en ralentissant mes mouvements, les réverbère du parc révélèrent enfin plus en détail ma sauveuse, qui était il fallait le dire sacrément jolie, tout en dégageant une sorte de je ne sais quoi de très attirant. Bref ce n'était pas le moment de se laisser emporter pour ensuite dériver sur d'autre pensées. D'autant plus que j'avais une question en suspens à poser.

Ces hommes dans le parc... que leurs avait vous fait ? C'est bien vous n'est-ce pas ? Je vous ai vu murmurer quelque chose à leurs oreilles avant que ça ne se produise.

Je n'avais pas peur, non, elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne à me vouloir du mal, seulement ce qui venait de se produire n'avait rien de commun et un tas d'idée folle pour tenté d'expliquer cette bizarrerie se bousculaient dans ma tête.