Un souhait jeune homme ? [PV Val’Arrinian]

Saleté de journée, il fait une chaleur à en crever, m'enfin je dis ça mais ce n'est pas avec ma tenue plus que décontracté qui va me faire cuire.

Je déteste Nexus, pourquoi ? Cela pullule de vermines du nom d'humains, sans compter ses connards d'esclavagistes où il ne faut pas être devint pour savoir que leurs souhaits c'est de m'avoir.

J'ai beau me plaindre, je me suis fait courtisée par des nobles, il faut dire que ma tenue est plus qu'osé. Je sais plus où le démon, qui me l'a refourgué en échange de monter d'un rang démoniaque, a bien put trouver cette tenue, car j'ai beau eu envie d'en avoir d'autre couleurs, il n'y en avait pas de la même matière et surtout avec les même dentelles.

Je n'ai rien fait à part exaucer le voeux d'un aveugle qui voulait retrouver la vue, à la place il a perdu cinq années de sa vie, c'était un marché assez correcte, sans oublier qu'il n'avait aucun respect envers ma personne, le pauvre, il aurait du mieux réfléchir à son souhait, il aurait eu moins à payer en demandant des lunettes qui lui permettent de voir.

Mais bon ce n'est pas moi qui fait les souhaits, dommage. Je me ballade donc, sous un soleil de plomb, ma lingerie sombre accumulant la chaleur, ce qui réchauffe mes jambe, mon intimité et ma poitrine, ce qui n'est pas un mal en soit, c'est même très agréable.

Alors que j'étaie encore dans ma contemplation une foule s'amasse et je vois l'origine à cela, un petit voleur c'est fait prendre, la règle à Nexus est claire, si tu voles ne te fait pas prendre où tu perd une main, une oreille si le bourreau est de bonne humeur, mais apparemment ce n'était pas le cas. La lame coupa le poignet de façon net et sans bavure, j'eus un léger frisson de  plaisir, oui la souffrance peut apporter du plaisir et donc en tant que créature de la luxure je vois le côté, excusé du terme, excitant de la chose.

Tout le monde retournèrent à ses occupation, sauf le voleur qui semblait bien triste de sa punition, il n'y avait qu'à espérer qu'il retienne la leçon, c'est alors qu'une idée me vint à l'esprit, si sa main lui tenait à coeur, il ferrait un souhait.

C'est quoi déjà le prix pour une restitution de membre de seconde classes ? Il y a la perte d'un sens, non cela serait trop exagéré pour une main ... Mais oui suis-je bête il y a ça, bah qui ne tente rien n'a rien.

Je m'approche de l'homme et lui susurre à l'oreille.

- Votre main vous manques ? Je peux vous le rendre à certaine condition.

Restait à savoir si l'humain allait mordre à l'hameçon, il arrivait des fois où la prise n'était pas là où on l'attendait.

Il avait été stupide, et il allait le payer de sa main droite. C’était avant-hier, il avait formé avec des compères du moment, qu’il croyait fiable. Il croyait qu’il avait juste à entrer, prendre ce qui l’intéressait, rien de plus simple à priori, mais ses complices avait été trop loquaces, ou alors ils avaient été mauvais, non, c’était sans doute les deux à la fois.

Lorsque l’un de ses compères était arrivé complètement rond au moment du casse, il avait compris que ça ne se passerait pas aussi bien que ce qu’il avait prévu.  Mais quand le deuxième s’était accidentellement foulé la cheville en passant par la fenêtre pour s’introduire dans la baraque où il devait trouver de quoi vendre, mais voila, le gars bourré avait du parler un peu trop avant de venir, et la garde les attendais, bien sur, c’est lui qui avait trinqué.

Le lendemain il s’était retrouvé devant le bourreau, une grande hache dans la main. On attacha sa main droite sur le billot, et là commencèrent l’annonciation des griefs, comme quoi, pour la tentative de vol un tribunal public, dont il n’avait aucun souvenir d’ailleurs, avait ordonné, après avoir, sans qu’il le sache non plus, entendu les arguments de l’accusé, que lui soit coupé sa main droite, châtiment réservé à tous les voleurs. Certes, il s’agissait de la maison du dirigeant du quartier, mais quand même !

Le bourreau allait faire son office, il éleva sa hache au dessus de sa tête, puis il sourit, non pas d’un sourire de satisfaction, mais juste un sourire ironique, froid, une réalité, voila ce qui se passait, il allait perdre sa main pour payer son pseudo-crime, il allait perdre sa main droite pour amuser la populace.

Non, il n’allait pas, il l’avait perdue ! Elle gisait dans un océan de douleur et de sang, et si il hurla de douleur, ce ne fut que modérément, en un sens, il devait cela à Denna, elle lui avait appris ce qu’était la vraie douleur, et à en refouler un maximum au fond de lui, mais il ne pouvait pas en refouler assez pour réprimer un véritable hurlement de douleur.

Quelques heures après l’exécution, on avait cautérisé au fer chauffé la plaie et on l’avait bandé. Il avait récupéré sa main droite détachée du reste de sa personne et se lamentait de la perte de sa plus précieuse alliée, il ne pourrait plus vivre, non, il ne pourrait plus survivre sans cette main.

Soudain, il entendit ne voix féminine lui parler dans le creux de l’oreille, une vois féminine qui était d’une sensualité assez impressionnante.

« Votre main vous manque ? Je peux vous la rendre à certaine condition. »

Il se tourna vers la personne qui venait de lui parler et en rougit d’indécence en voyant sa tenue. Dire qu’elle était osée aurait été un doux euphémisme. Mais là n’était pas le plus important. Elle voulait lui remettre sa main en place ? Comment dire non à une offre qui le ramènerait à ce qu’il était avant ? Comment refuser cela ?
 
Attendes une minute ! Il y avait une condition ! Et qui était elle d’abord, pour lui faire une telle offre ?

« Qui êtes vous pour me proposer cela ? Et que devrai-je sacrifier pour que ma main me soit replacée ? »

Il était vraiment mignon à rougir, c'était assez normale, tout le monde était soit offusqué, soit intimidé par ce qu'ils nomment la décence. Je pose un genoux à terre et saisis avec douceur son poignet, puis défait les bandages pour voir comment avait été cautérisé la plaie, à première vue son souhait sera un peu moins cher, car elle était bien fait et le faire repousser ne sera pas doux.

- Je suis un démon, plutôt une démone à vrai-dire, on me nomme Azastohes, j'ai la capacité d'exaucer les souhait en passant des contrats avec les personnes, un souhait pour un contrat. Plus le souhait est estimé puissant, plus cher sera le prix.

Je relâche la main et me relève.

- Un  contrat fait avec moi ne peut être rompu sans être prêt à en payer les conséquences. J'ai déjà une petit idée du prix à payer pour te redonner ta main, mais ce que je veux savoir avant tout c'est ce que toi tu es prêt à donner en échange. Si ta réponse me plait je réduirais le coût de ton souhait.

Le plus intéressant avec les humains c'est qu'ils peuvent vous surprendre, restait à savoir si cela allait être le cas.

Elle lui prit le bras et examina ce qui restait de la plaie, elle leva le moignon, l’auscultant dans tous les sens et en même temps, la beauté se présenta.

« Je suis un démon, plutôt une démone à vrai-dire, on me nomme Azastohes, j'ai la capacité d'exaucer les souhaits en passant des contrats avec les personnes, un souhait pour un contrat. Plus le souhait est estimé puissant, plus cher sera le prix. »

Il n’en fut pas plus choqué que cela, toutefois, il se méfiait, les démons n’étaient ils pas connus pour ne pas être fiable ? D’un autre côté, il ne pouvait pas espérer vivre longtemps sans sa main principale, c’était avec elle qu’il faisait tout, il n’avait aucun moyen de continuer à faire quoique ce soit, en plus, sans sa main, il ne pourrait pas trouver du travail, quand à faire la manche, hors de question !

Avant qu’il n’ait pu parler, elle reprit la parole, pour lui expliquer les règles du jeu :

« Un contrat fait avec moi ne peut être rompu sans être prêt à en payer les conséquences. J'ai déjà une petit idée du prix à payer pour te redonner ta main, mais ce que je veux savoir avant tout c'est ce que toi tu es prêt à donner en échange. Si ta réponse me plait je réduirais le coût de ton souhait. »

Ainsi, elle voulait savoir ce qu’il serait prêt à donner. Mais avant cela, il réfléchit à ce que représentait sa main droite, elle était indispensable, elle était nécessaire à sa survie, il ne pouvait s’en passer, quoiqu’il fasse, aussi bien la rapine que le reste. Mais que pouvait-il lui laisser ? Ni une partie de son corps, ni lui vendre un peu du temps de sa vie, que pouvait il lui laisser ? Elle n’accepterait pas si ce n’était pas au moins équivalent. De quoi pouvait se séparer ? Il n’en avait aucune idée.

A moins que … à moins qu’il n’ait … oui … peut être pourrait il proposer cela … Est-ce que cela suffirait ? Qui sait. En tout cas, il n’avait rien à perdre à proposer cela, au pire, il gardait des idées de secours. Et puis, en plus, elle donnait vraiment l’impression de le demander rien qu’à la façon dont elle l’avait abordé ou la façon de s’habiller.

« Peut être que je pourrai vous proposer de vous satisfaire pendant un certain nombre de nuits, à voir en fonction du cout que vous estimez, et de la qualité des nuits. » Il rougit fortement devant la proposition audacieuse. Mais après tout, une démone serait peut être intéressée. Puis il reprit précipitamment : « Si ça ne vous convient pas, et bien, étant un E.S.P .e.r, j’ai un don, et comme vous le savez sans doute, il ne fait que grandir en puissance avec le temps, et il m’est très précieux pour mon "activité personnelle" diront nous, pas indispensable, mais il tend à le devenir. Ce que je vous propose dans le cas ou la première combine ne vous satisfasse pas. »

Il n’en revenait pas des propositions qu’il avait faites. Mais il avait parlé, c’était trop tard, il ne pouvait pas revenir sur ses paroles.

Je fis mine de réfléchir.

- Hmm ... Quelques nuit de luxures ? Peut être. Un pouvoir ? Je ne savais pas que tu étais aussi stupide. Si je prenais ton pouvoir j'aurais un contre-coups, Le pouvoir d'un ESP.er est comme un bras, si tu le donnes à une autre personne et que cette dernière est incompatible, son utilisation sera plus un handicap qu'un avantage.

Je mis mon index au niveau de la poitrine pour jouer un peu avec cette personne en tirant un peu sur mon soutien-gorge.

- Pfuu, il fait chaud, vous n'auriez pas un endroit plus frais, si ça continue je vais devoir retirer un peu mes affaires.

Il aurait été marrant de le voir encore plus rougir en m'imaginant en tenue de Vénus. J'allais voir comment il réagirait, faisant exprès de mettre en suspend l'histoire du paiement de mes services.

Elle prit quelques instants avant de répondre, songeuse, elle devait être en train de jauger le pour et le contre de ses propositions, il espérait ne pas avoir recours à la deuxième proposition. La première lui semblait plus agréable, mais ce serait sans doute pour ça qu’il  la préférerait, et qu’elle la dédaignerait.

« Hmm ... Quelques nuit de luxures ? Peut être. Un pouvoir ? Je ne savais pas que tu étais aussi stupide. Si je prenais ton pouvoir j'aurais un contre-coups, Le pouvoir d'un ESP.er est comme un bras, si tu le donnes à une autre personne et que cette dernière est incompatible, son utilisation sera plus un handicap qu'un avantage. »

« Vous m’avez mal compris je ne voulais pas parler de m’en séparer, mais juste de bloquer son évolution, et que l’accroissement de puissance qui vient par la suite avec le temps vous revienne…. Attendez une minute, vous seriez d’accord pour la première option ? »

Il n’en revenait pas ! Ainsi, il pouvait s’en sortir comme ça ? Rien que l’idée qu’elle ait pu accepter aussi facilement lui fit monter encore plus de sang à la tête, il rougissait encore plus. Il serait bientôt pivoine si elle continuait dans cette veine.

Elle tira n peu sur son soutien gorge avec l’index, attirant forcément le regard de Val dans cette direction, était-ce un jeu ? Tenter de le faire rougir si rapidement ? Peut être, mais dans ce cas, elle était la reine à ce jeu.

« Pfuu, il fait chaud, vous n'auriez pas un endroit plus frais, si ça continue je vais devoir retirer un peu mes affaires. »

Était-ce une proposition ? Cela en avait tout l'air, mais où était la différence entre ça et jeu ? Il n'en savait rien, mais sur le coup, il aurai préféré la première hypothèse.

« Je vous conduirai bien dans un endroit plus frais, mais pour y aller, il faut plusieurs minutes de marches, car je ne connais que très sommairement la ville, alors, hormis le bosquet où coule la petite rivière à 5 minutes de la sortie est, la sortie la plus proche de la ville, je ne saurai pas trop où nous pourrions aller. »

Il avait volontairement joué la carte de la naïveté, sans doute l’avait il fait pour se laisser le temps pour reprendre un teint plus dans la norme.

Ce jeune humain était marrant, aussi je suis amusé de le voir s'interroger sur le fait que je serais intéressé du paiement en nature dans une couche, mon penchant pour la luxure ne pouvait pas refuser une telle offre surtout pour une simple main.

j'allais répondre à son interrogation quand il me dit qu'il connaissait un endroit où coulait une rivière, avec un peu de chance cette dernière serait fraiche et assez profonde pour pouvoir s'y amuser un peu, mais le fait d'être toujours coupé dans mon élan m'énerve, non pas que l'humain le fasse exprès, mais cela est énervant à la fin, mais bon il y a de bon moment à la clé, donc mieux vaut ne pas faire de remarque désobligeante.

- Dans ce cas je ne peux que vous suivre, car je ne connais pas l'endroit en question.

Je me mis à côté de lui, saisissant son bras, comme le ferrais un couple, j'avais toujours voulus faire ça, avec un démon cela est toujours mal interprété et il me viole avec une telle sauvagerie que j'ai un peu de mal à prendre mon pied, espérons que cet humain veuille bien se laisser faire.

- Je me suis présenté, mais je ne connais pas votre nom, ni votre date de naissance, excusez ses questions, c'est pour faire une fiche de mes contractants. C'est toujours utile quand un de mes "clients" veulent de nouveau avoir recours à mes services.

C'était vrai en partie, quand on a près plusieurs centaines de contrat, il est toujours plus agréable pour un contractant de ne pas redonner son nom et cela montre une organisation que certains non pas.

« Dans ce cas je ne peux que vous suivre, car je ne connais pas l'endroit en question. »

Elle s’accrocha à son bras, la sensation n’était pas désagréable, loin de là même, sentir son corps contre le sien, un délice, cette démone dégageait un charme envoutant, on pourrait même dire des charmes envoutants. Les gens qu’il croisait. Ils devaient se faire de ces idées !  Mieux valaient ne pas savoir en fait, ils devaient penser que le jeune homme était en train de ramener une catin chez lui, ou une esclave, allez savoir ! Et que si il la tenait comme ça, c’était pour faire comprendre qu’elle n’appartenait à personne d’autre.

Oh et puis on s’en fout ! L’important était qu’elle ait accepté aussi facilement, il fallait maintenant juste qu’il assure !

« Je me suis présenté, mais je ne connais pas votre nom, ni votre date de naissance, excusez ses questions, c'est pour faire une fiche de mes contractants. C'est toujours utile quand un de mes "clients" veulent de nouveau avoir recours à mes services. »

Donner son nom était dangereux, surtout à un démon, mais sur le coup, il ne se sentait pas capable de refuser. Mais était ce vraiment la raison de sa demande ? Avant même d’avoir pu vraiment y penser, il lâcha sans le vouloir :

« Je suis Val, Val’Arrinian. Quand à faire appel à vos services, tout va dépendre de la suite ! »

Aussi bizarrement que cela paraisse, il laissa un petit regard coquin couler vers la beauté démoniaque accrochée à son bras. Cette fois ci, il ne rougissait pas. Lui-même il ne se l’expliquait pas lui-même, peut être que le seul fait de la savoir pendue à son bras dans cette tenue et en pleine rue avait suffi à lui faire comprendre qu’au point ou il était, ben ça ne changerait rien de faire ça.

Après cinq bonnes minutes de marches, ils arrivaient près du bosquet dont lui avait parlé. Le mélange entre l’ombre des arbres et la proximité de l’eau rafraichissait l’atmosphère, cela contrastait avec la chaleur de la ville. Dans un coin, on pouvait voir des cendres entourées de pierres, une sorte de foyer, et à coté, appuyé contre un arbre, il y avait une sorte de couche faite de branches et de feuilles tressées. C’était apparemment là ou le jeune homme vivait, c’était là son petit coin de paradis.