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Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

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Majo Gore

Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

dimanche 31 octobre 2010, 21:29:25

[apparence : http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=395513 ]

Je venais de faire un petit tour dans Nexus, comme quoi les gardes ne sont même pas fichu de trouver et empêcher une femme comme moi d'entrer, d'un autre côté ce n'était pas la première fois que je changeais d'apparence, quand on voit le même visage tout le temps, cela lasse aussi un peu de changement ne peut pas tuer.

Je fis un petit tour dans les bas fonds, histoire de me faire la main sur les premières personnes voulant m'agresser, une jeune fille ayant environs la dizaine voulut me racketter, elle apprit à ses dépend que l'habit ne faisait pas le moine, d'ailleurs je ne me soucia même pas de savoir si après mon intervention elle sera apte à porter un jour un enfant, elle n'avait qu'à ne pas me menacer avec son cure dent. (rire)

Une fois mon petit tour de fait, je me dirige vers une auberge réputé pour déceler des personnes fortes intéressantes, restait à savoir si j'allais toucher le gros lot ou si j'allais devoir m'amuser un peu avec ce beau monde pour faire passer ma frustration.

J'entre dans l'auberge, les larmes aux yeux et me dirige vers le barman.

- J'ai perdu ma maman, vous sauriez où elle serait.


L'homme agit de la manière que j'espérais.

- C'est pas un lieu pour les gosses. Dégage !

ni une ni deux, je joue ma malheureuse et je pars de la taverne en chouinant à la perfection, ne regardant pas devant moi et percutant une masse qui me fis tomber sur les fesses, chouinant de plus belle.

Khaléo

Terranide

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 1 dimanche 31 octobre 2010, 22:16:15

Le mercenaire était assis dans le fond à droite du rez de chaussée de cette auberge qui était, pour la plupart des auberges de la région, une taverne donc, Khaléo n'étant pas ce qu'on appelle une créature très extravertie, préférant cacher son apparence pour éviter que l'intolérance et la répugnance, il fallait le dire, de certains humains à l'égard des terranides de son genre, où des créatures de la nuit en terme plus généraux, ne s'abatte sur lui afin d'en faire un énième exemple de leur haine et leur racisme, les différentes époques lui ayant appris que, l'une des réactions face à l'inconnu et ce qu'on ne maîtrisait pas pouvait mener à la violence, combien de fois n'avait il pas courru à travers la lande poursuivi par des paysans munis de fourches et de torches à une époque pas si lointaine de celle-ci.

Soit, il revêtait toujours cette cape munie d'une capuche sombre qui, plongeait son visage dans l'obscurité, tant et bien que seule la lueur de son regard sauvage, ses pupilles éfilées en amendes perçaient les épaisseurs néantines des ténèbres formées par sa capuche en tranchant en deux ses iris grises-argentées, il comptait les quelques deniers, pièces par pièces qui lui restaient de sa précédente paie, il avait bien du mal dans ces grandes ville ou tout coûtait cher, à économiser assez de fric pour s'assurer un hiver sans encombres, il n'aimait pas l'agitation des villes, son air vicié, l'humus frais, la frâicheur et la pureté de l'air de sa forêt, aux alentours de sa tanière, une vieille mine désafectée, abandonnée, commençait doucement à lui manquer.

Tandis qu'il était en train d'astiquer quelques pièces de son arbalestrie à répétition, passer quelques parties au fin papier de verre et à la brosse, son éternel brin de blé voyageant d'un coté à l'autre de ses lèvres, il entendit quelque chose, de son ouïe particulièrement fine et surdéveloppée, provenant du comptoir :

- J'ai perdu ma maman, vous sauriez où elle serait.

Une gosse perdue... toute seule dans une taverne... le tavernier eut une réaction adéquate, fallait le comprendre, une fille de cet âge n'avait absolument rien à foutre dans un établissement de ce genre, mais la détresse dans la voix de la pauvre gamine lui rappella étrangement une autre voix qu'il avait connue, il y a de celà plus de trois siècles déjà, il perçut donc également la voix du tenancier :


- C'est pas un lieu pour les gosses. Dégage !

Quelques personnes passent devant les yeux de l'hybride, ne lui permettant pas de bien se rendre compte de ce qui se passait là bas, mais soudain, entre deux allées et venues dans la taverne, la petite chose se met à courrir dans ma direction, je n'ai même pas le temps de me lever qu'elle percute un bout de ma propre table avant de s'écraser sur mon genoux et de "rebondir" en arrière, finissant le séant sur le sol.

J'ai beau être une créature étrangement "bâtardisée", parfois même, un salaud avec ceux qui viennent me chercher des problèmes, j'aurai pu lui filer un coup de pied pour qu'elle me foutes la paix, mais une gosse perdue... j'avais des principes qui m'interdisaient de m'en débarrasser et de la laisser pleurnicher là toute seule, un coup d'oeil sur sa robe d'un style assez ancien, sur la couleur de sa chevelure et son visage... et voilà que j'étais en train de faire un "transfert" en superposant le souvenir très délabré du visage de ma propre fille assassinée sur celui de cette jeune fille, il y avait quelques traits, et surtout, la couleur gris - blanchâtre des cheveux qui lui rappellaient un peu trop facilement son propre enfant, la voir se mettre à pleurer et voilà que les "tripes" de Khaléo étaient en train de se retourner, sans même compter sur la vieille culpabilité, son impuissance face au meurtre de sa propre fille.

Il attrapa la main de la jeune fille, et effectua une bien élégante révérance malgré le port de quelques pièces d'armure sous sa longue cape, exagérée, accentuée par la souplesse féline de son corps, lui permettant une agilité surprenante, il effectua donc une courbette qui se finit bien bas, d'un pas presque dansé, emplie d'ironie, théâtrale, pour essayer de rendre le sourire à cette petite créature, une de ses mains se perdit derrière l'oreille de la petiote et de ses doigts rapides, il fit apparaître une pièce, qu'il déposa dans le creux de la main de l'enfant.

"-Avec ceci, tu pourras sans doute te payer mes services, et nous pourront ensemble, si tu le souhaites, retrouver tes parents."

Il resta là, un moment agenouillé presque à la façon d'un chevalier servant auprès d'elle, posant un regard empli de nostalgie et de regrets sur les yeux de la petite fille, mais également saupoudré d'une touche tendre de paternalisme, peut être qu'inconsciemment, il percevait cette occasion comme celle d'une petite rédemption pour des souvenirs douloureux dont il n'arriverait jamais à se défaire, l'aider pourrait peut être l'aider lui même, à se décharger d'une partie de sa culpabilité.

Majo Gore

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 2 dimanche 31 octobre 2010, 22:34:00

Je regarde enfin devant moi et que vois-je ? Une créature que je n'avais jamais vue. Aussi la prudence était de mise, je ne m'encombre pas de pensées qui pourraient nuire à mon rôle, devenant de ce fait une vrai petite enfant perdue, comme dit un dicton de Nexus : " Ne frappe pas un humain qui pourrait de dévorer." Sous entendant de ne pas s'attaquer à quelqu'un en ne regardant que son apparence.

Je me mis à légèrement sourire quand il fit sa courbette, non sans continuer à verser quelques larmes, puis il fit le bon vieux tour qui consiste à cacher une pièce dans sa main et faire croire qu'elle est cachée derrière l'oreille. Je me mis à faire les gros yeux, mimant la fille surprise, de ma main vaide je me mis à chercher derrière mes oreilles si je n'avais pas d'autre pièces, puis j'entendis ce terranide me dire qu'il pouvait m'aider à retrouver mes parents, aussi continuais-je à jouer la comédie.

- Vous êtes sur que cette pièce suffit ? Vous êtes un terranide ? Maman aime bien les terranides, elle dit que seul les méchant font du mal aux terranides.

Je me lève et regarde les yeux de cette personne, ayant un visage rayonnant de joie, n'importe quelle cruche serait ravie de voir un sauveur, mais cela m'amusais, être gentille, se tenir tranquille c'est si étrange et divertissant. D'un geste timide, je tend ma main pour qu'il le saisisse et qu'il puisse m'aider à me diriger vers une des demeures de mes esclaves, oui une fois sous mon pouvoir, leurs demeures sont miennes, pratique pour en faire des planques.

Khaléo

Terranide

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 3 dimanche 31 octobre 2010, 23:03:50

Elle faisait fondre son vieux coeur abimé de tigre, vraiment... il s'en pinça la lèvre inférieure du bout de ses dents pointues, l'observant peu à peu regagner le sourire, c'était déjà une petite victoire en soi, comme elle cherchait une autre pièce dans ses cheveux il en fit donc apparaître une seconde qu'il posa dans le creux de son autre main après qu'elle lui ait demandé si une pièce suffirait.

"-Tu sais... ta maman à probablement raison... Mais, je ne suis pas vraiment le genre de terranide sans défense... je me trouves assez haut sur les maillons de la chaîne alimentaire pour "botter" le cul des "méchants"."

Elle prit sa main, elle était rayonnante, un autre pincement au coeur, il faisait un transfert affectif en la prenant pour sa fille, ce n'était pas bien, il le savait, ça ne lui ferait que du mal lorsqu'il retrouverait sa mère et la laisserait partir, il allait se remettre à déprimer et allait dépenser sa douleur mentale pour la transformer à nouveau en douleur bien physique, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, ça lui retournait les tripes, ses souvenirs, il était pratiquement en train de les revivre, il prit ses deux mains et la suréleva du sol, pour aller la placer à "cheval" sur sa nuque, elle lui sembla terriblement légère, puis avec sa force, supportant le poids de sa lame et de son matériel la plupart du temps, ce n'était pas du tout un problème.

"-Tu as le droit de regarder le monde d'un point de vue plus élevé, parce que tu es une grande fille maintenant et courageuse qui plus est, pour t'aventurer dans un endroit aussi dangereux que le nexus, et une taverne afin de demander de l'aide."

Il était probable qu'elle soit fatiguée aussi, il était tard et il pensait qu'elle devait peut être s'être égarée longtemps, avoir beaucoup marché en se perdant dans la cité, elle avait eu beaucoup de chance même, d'arriver jusqu'ici entière avec tout ce qui trainait dehors.

"-Mademoiselle, indiquerez vous à vos nouvelles jambes, le chemin de votre maison ?"

Il était sortit de l'auberge, et regardait autour de lui, attendant une indication de sa part, qu'il suivrait jusqu'a destination, ne se doutant de rien.

Majo Gore

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 4 lundi 01 novembre 2010, 00:09:19

C'était vraiment bizarre de se retrouver dans un corps aussi petit, fragile, je n'aime pas les choses fragile en règle générale, mais le fait de paraitre aussi faible dans ce monde me donnait de terrible frisson d'excitation dans la nuque, je me trouvais dans la peau d'une jeune fille que j'aurais pu abordé dans un coin de rue.

Le constat vu plus évident, quand le terranide me souleva avec une facilité déconcertante, j'avais eu peur l'espace d'un moment qu'il est découvert mon stratagème, fort heureusement la situation se prêtait aussi à ce genre de réaction, une fille de noble ne devait pas tout les jours se trouver dans une position aussi inconfortable. Par réflexe conditionné, je mis mes mains sur la tête du terranide, histoire de ne pas tomber en arrière. Décidément aujourd'hui c'était un jour spécial.

Il me demanda de lui dire le chemin, aussi fis-je mine d'hésiter, mon rôle pouvait certes faire preuve de courage, il pouvait aussi avoir un sens de l'orientation complètement pourri, mais cela n'aurais pas été drôle de le faire tourner en bourrique ... quoi que.

Je pointe du doigts une petite ruelle et avant qu'il ne se mette à la traverser ...

- C'est pas par là, j'avais senti le poison, là ça sent pas.

Et une petite erreur de prononciation, qui n'a jamais dit "poison" au lieu de "poisson".

Je pris mon temps pour le guider, faisant mine de réfléchir à chaque intersection, pour une jeune fille il était assez difficile de différencier une rue étroite d'une autre.

Notre balade dura une dizaine de minute avant d'être devant des grilles, mais elles étaient ouverte, ce qui était bizarre, je demande à descendre et me précipite à l'intérieur, un putain de voleur avait saccagé une de mes demeures, mettant tout sans dessus dessous.

Je pris une attitude inquiète et me dirigea vers le grand escalier en appelant une mère qui n'existait pas. C'est alors qu'une main se plaqua contre ma bouche, étouffant un cris de surprise, je vis une méchante dague aiguisée devant mon visage, le reflétant.

En temps normal j'aurais usé de la magie pour le réduire en confit, mais il y avait un témoin et je voulais continuer à m'amuser un peu. Le voleur me ligote et me jette sans ménagement dans un débarras, je ne pouvais rien faire pour l'instant, le terranide devait me chercher et il y avait fort à parier qu'il serait le premier à tomber sur le voleur, ce dernier ne semblait pas assez intelligent pour me garder en otage, alors il y avait de grande chance pour qu'il se dégonfle.

L'espace d'un instant je cru entendre un bruit sourd.

Khaléo

Terranide

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 5 lundi 01 novembre 2010, 01:03:57

Au bout d'un moment Khaléo commença à croire qu'ils s'étaient perdus dans les dédales de ruelles sombres, quasi labyrinthiques de la ville, mais sa vue s'adaptait et s'habituait progressivement à l'obscurité, aucun de ses pas n'étaient hésitants puisqu'il savait apparemment bien où il mettait les pieds, cette vision nocturne lui étant conférée par sa tigranthropie latente.

Après mures réflexions et hésitations de la petite chose se trouvant haut perchée sur mes épaules, nous arrivions face à une haute grille de jardin entrouverte, la petite fille dont j'ai complétement oublié de demander le nom insiste pour descendre, je ne me fait pas prier, aussi je remarque un peu tard que quelque chose "cloche" on ne laisse pas une gosse érrer seule de façon irresponsable dans les rues, et encore moins les portes de sa maison ouverte, avant même que je ne lui cries dessus pour qu'elle reste à mes cotés, la petite fille s'était déjà engoufrée dans la maison en criant à tue tête après sa mère.

"-Non ! Attends, bordel de... Restes ici !! Ce n'est pas normal..."

C'était trop tard, elle était entrée, des sons étranges provenaient de l'intérieur peu de temps après, puis une porte fut claquée, khaléo avança à pas feutrés, silencieux vers l'entrée de la maison, des bruits de pas, trop lourds, trop empesés pour être ceux de la petite fille, dont, il n'entendait plus la voix ni les pas, soudain un déclic, l'image de sa fille morte pendue par les pieds, exsangue et lardée de coup surgit à ses yeux, il n'en était pas question, il ne laisserait pas une horreur pareille se reproduire, il recula face à la porte, et avec tout le poids de son corps, une partie de son sang nordique et de sa puissance bestiale, il défonça la porte d'un coup frontal de la semelle de sa bottine d'assaut, c'était loin d'être une entrée discrète, la porte fut pulvérisée en deux et il mit un coup d'épaule dedans pour faire tomber les restes de cette dernière au sol.

L'intrus se trouvait là, quelque part, et il me suffit de renifler une ou deux fois pour sentir qu'il n'avait pas prévu qu'un invité surprise vienne gâcher sa petite fête, l'air était chargé en stress, et en petite adrénaline, à l'odeur je savais plus où moins le situer, là, juste derrière cette cloison pas très épaisse, il se planquait en espérant pouvoir probablement me planter dans le dos, j'avais pas de temps à perdre avec ces conneries de ruses bon marché.

Khaléo se dirigea tout droit vers cette cloison, son poing passa au travers assez facilement, c'était en platre après tout, il se saisit de la tête du cambrioleur fermement pour lui péter la tête contre cette dite cloison plusieurs fois de suite, jusqu'à ce qu'il lui fasse "traverser" cette dernière de part en part avant qu'il ne s'étales au sol, un peu étourdi par les coups à répétition à la tête qu'il venait de recevoir.

"-Où est elle ?!"

Lui demandais-je en m'accroupissant, appuyant un de mes genoux sur son sternum en lui écrasant la cage thoracique, talon sur son avant bras droit pour qu'il lâches son couteau de contrebande, je lui répétais, lui rugissant les mots au visage, articulant bien mieux pour qu'il soit sûr d'avoir bien compris :

"-OU... EST... ELLE  ?!"

Bien évidemment ce serait un peu trop facile comme ça, de sa main libre il sortit une autre dague planquée dans la jambe de son pantalon, et il me la ficha en pleine cuisse, tournant d'un quart pour être sûr de m'infliger un max de dégats internes en bousillant les fibres musculaires également, bizarrement ça ne me fait que grogner un peu de douleur et je ne lâches pas, ma prise, comme il l'aurait sûrement préféré, mon genoux glisse de son sternum à son cou et j'y met une bonne partie de mon poids, sa tronche prends la couleur d'une tomate, ses lèvres bleuissent et ses yeux s'exorbitent, il lâche enfin son deuxième couteau et je peux m'en saisir pour lui clouer sa main libre dans le plancher, il ne m'a toujours pas répondu, enfin, je relâches la pression de mon genoux sur sa gorge pour qu'il puisse... tousser et cracher sa bile.

"-Ma patience à des... Mais qu'est ce que je racontes, je n'ai pas de patience pour les ordures dans ton genre..."

Je le décoles du sol sans même prendre la précaution de retirer la lame de sa main clouée par terre, je l'arraches avec son corps en le saisissant à la gorge, et je commences à lui faire visiter tous les coins des murs du living room avec sa tête pour finir de le convaincre à ma façon de me dire où elle est, j'arrêtes quand il se met à hurler "Stop, pitié, arrêtes" et j'en passe, puis sa main valide pointe un débarras du doigt.

"-Tu vois que tu peux être coopératif, il suffit de savoir demander, pas vrai ?"

Je le lâches et je me précipites vers le débarras, je boîtes un peu, ce connard à fait du hachis avec les muscles de ma cuisse droite, mais ça va aller, j'ai vu pire bordel de merde, je paniques à l'idée de la retrouver morte, au point où je défonces purement et simplement cette porte là aussi, mais je suis soulagé, lorsque je la vois ligotée mais bien vivante, par contre mon soupir de soulagement ne dure pas bien longtemps, teigneux, et rancunier, le voleur que je viens de laisser choir sur le sol est revenu à la charge pour me planter ses deux dagues dans le dos, à plusieurs reprises, au niveau des reins, il me perfores même un poumon cet enculé, l'air de rien, il sait ce qu'il fait, je craches un peu de sang et ma capuche tombes sur mes épaules, dévoilant mon visage aux traits particuliers à la jeune fille, je lui fait un clin d'oeil pour la rassurer malgré les coups de couteaux que je suis en train de prendre en traître.

"-T'inquiètes... t'inquiètes pas... ça va... ça va aller... dans quelques minutes... tout ça... ça sera terminé..."

Un énième coup de couteau et je m'élances en arrière, j'écrases cet enfoiré entre le plat large de mon épée et le mur, on entends un craquement d'os sinistre, je craches du sang sur le coup, bah, ouais... j'ai un poumon perforé quand même, j'enfonçes mes griffes dans son visage, devant moi la porte est ouverte et je décides de frapper dedans du pied, la petite n'a pas à voir ce qui va arriver, quand j'entends la porte claquer, et donc, se fermer, je lui arraches tout simplement la peau du visage avec mes griffes, je me retrouves avec... avec son faciès dans la main, il cries, il hurles de douleur, mais il l'a bien mérité si je n'étais pas ce que j'étais, il m'aurait tout simplement déjà tué, je lui lances son propre visage dans les mains, il le rattrapes et se met à détaller en essayant de se le "recoller".

L'air de rien je pisses quand même bien le sang, je m'adosses au mur et me laisses glisser jusqu'au sol pour m'y assoir, je fixe un moment la porte, la respiration bien rauque et sifflante, je vais pas crever non, ça va juste prendre un peu de temps pour régénérer les tissus, mais je ne suis pas vraiment au beau millieu de ma forme, si j'avais achevé ce type avant de m'inquiéter pour la petite, ça ne me serait pas arrivé, j'avais placé mes priorités dans le mauvais sens, mais cette gamine me rappellait beaucoup trop ma gosse décédée.

Majo Gore

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 6 lundi 01 novembre 2010, 01:36:00

J'entends la porte s'ouvrir dans un fracas, l'espace d'un instant j'ai peur, oui moi la tueuse sanguinaire j'ai eu les chocottes de ce terranide. Il avait une puissance qu'il ne fallait pas sous-estimer, même moi si j'avais reçu autant de coups de couteaux j'aurais clamsé, ce terranide était vraiment un adversaire redoutable, mais dans ses yeux j'ai vu une lueurs que je connaissais très bien, les mères avaient le même quand je m'amusais à libérer leurs enfants pour les voir heureux avant de les tuer. Ainsi le hasard de ma métamorphose devait avoir éveillé des souvenirs ou sinon, il aurait un enfant me ressemblant.

Mais ma réflexion se fit interrompu par la porte qui se ferme sous le coups de pied du terranide, il était vrai qu'une fille de 10 n'avait nullement besoin de voir son sauveur blesser gravement son agresseur, enfin je dit blesser gravement, au cris de douleur je dirais plus tôt une douce mélodie digne d'un préliminaire d'une boucherie.

Puis il n'y eu plus rien , si une chose, un souffle saccadé, rauque et légèrement sifflante, signe qu'il avait du être frappé aux poumons, il était hors de question que mon divertissement meurt, je regarde à droite et à gauche trouvant, une lame effilé, sans doute une hache ou un outils pour entretenir le jardin. Je me déplace et coupe mes liens, uns fois détaché, je me précipite à l'extérieur et vois le terranide affalé conte le mur.

Je pris une mine triste et en même temps apeuré, courant vers lui et me prenant dans ma robe, tombant comme une grosse conne par terre, saleté de robe de merde. Je me relève et fais les derniers mètre nous séparant, profitant de cela pour élaborer une stratégie crédible.

- Tu saignes ! Maman disait toujours quelque chose quand je saignais.

Je pose ma petite main sur une blessure et récite une formule magique, le sort n'était pas bien puissant, car ma magie était limité dans ce petit corps, cela aida le terranide à guérir. Je ne savais pas s'il possédait une quelconque régénération cellulaire de part ses gênes animales, chose que même une gamine de 10 ans ne pouvait savoir.

Je continue à le soigner, jusqu'à ce que la tête me tourne un peu, user de la magie avec ce corps est assez déstabilisant, car je m'épuise plus rapidement. Aussi quand la tête me tourne de trop j'arrête en disant de ma voix d'enfant.

- Tu n'as plus mal ? C'est ma  faute si tu es blessé ... J'aurais du attendre.


Je recommença à chouiner comme une madeleine.

- J'ai pas trouvé maman ... maman m'avait dit d'attendre ... dans notre autre maison, mais maman me ... me manquait de trop ... elle est où ma maman.

La théorie de l'esclavagisme était fort probable, c'était monnaie courante dans Nexus, mais tout le monde fermait les yeux sur ce fait.

« Modifié: lundi 01 novembre 2010, 11:02:06 par Majo Gore »

Khaléo

Terranide

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 7 lundi 01 novembre 2010, 02:23:06

Quand la petite se cartonnes la figure par terre en se précipitant vers lui, Khaléo esquisse un léger sourire, elle était mignonne même quand elle s'étalait au sol, il aurait pu en rire s'il ne crevait tout simplement pas de mal aux reins, et au poumon droit, oh bien sûr, il y eut une ébauche de rire, réprimée rapidement par le sang affluant dans sa bouche qu'il ravala aussitôt.

J'étais également surpris qu'elle ait réussi à se débarrasser de ses liens toute seule, mais trop dans les vappes de mes propres douleurs pour cogiter assez afin de trouver ça "suspect", je ne relevait pas ce détail, bien que quelque chose d'instinctif me susurait au coin de l'oreille, inconsciemment, que ce n'était pas tout à fait "normal".


- Tu saignes ! Maman disait toujours quelque chose quand je saignais.

Autre chose, tiens, dans cette phrase, un détail le chiffonait, elle venait d'utiliser le passé... pour parler de sa mère... Pourquoi utilisait elle le passé si elle lui avait demandé de retrouver cette dernière, je n'avais vu de cadavres nulle part en entrant, et elle n'avait pas les yeux rougis, ce qui aurait pu être signe de pleurs si elle avait posé les yeux sur le cadavre de cette dernière, dans mon état... je répétais cette phrase comme un simple murmure entre mes lèvres la douleur me faisait un peu délirer, Marianne étant le nom de sa femme défunte, Louisa, de sa fille :

"-Marianne ? Marianne disait ça aussi... C'est toi ? Tu es là ? Louisa ? "

Sa main tendue, couverte d'un duvet incroyablement doux, contrastant avec la fermeté de la musculature sauvage, nerveuse de son corps, caressa la joue de la petite fille du revers de cette même main, il eut du mal à retenir une perle qui, naquit au coin de ses yeux, il délirait et avait l'impression que sa fille était bien là, d'ailleurs :

"-Louisa... Louisa je te demandes... pardon..."

La fillette possédait de fabuleux pouvoirs, elle récita une étrange litanie en posant ses mains sur ses blessures, ce qui eu le don d'accéllérer les effets particulier de son métabolisme d'hybride, refermant ses plaies, fermeture visible à l'oeil nu, il gesticula un peu, et d'une de ses poches intérieures, un papier plié tomba par terre, il s'agissait apparemment d'une lettre... une lettre qu'il avait écrite à l'être qui ne fut jamais, l'enfant que Marianne portait également lorsqu'elle fut tuée :

Citer
-L'écriture d'entrée était très hésitante, signe qu'il à probablement eut du mal à écrire cette lettre, pour une raison où une autre. -

Écoutes moi...

C'est...

C'est la première fois... La première fois.

C'est la première fois, je n'avais jamais écrit une lettre à un être à qui je n'ai pas su donner la chance, ni, le droit de vivre. j'aurai aimé que ce soit la seule, j'espère que ce sera la dernière, mais j'aurai tant aimé ne pas avoir à le faire.

J'aurai aimé que nous soyons fier, tous les deux.

Et je me demandais, si tu n'étais pas aussi impatient et anxieux que moi à la fois, d'enfin descendre et apparaître dans ce monde, tu sais, quand j'ai posé la main sur le ventre de ta mère, je t'ai senti bouger, repoussant déjà ma main d'un coup de pied, comme si, tu étais déjà nerveux, à l'idée de nous rencontrer.

Et déjà, rien que de cet étrange et, bref contact, je t'avais imaginé, c'est un peu idiot, et ironique maintenant car je suis bien puni... "Nous" sommes bien punis, Ôh ça, oui... Je ne pensai pas, être aussi sensible, car je te pleures, à chaque pensée tournée vers toi, une seule mon enfant, et je souffre, je n'ai jamais cru à l'enfer, ni à aucune forme de dieu, mais c'est la première fois que j'eus souhaité qu'il y en ait un, même si tu es en enfer parce que dieu ne tolère peut être pas la descendance de deux êtres maudits dans son royaume, j'espère toutefois qu'il n'a pas été égoïste, car ma peine, elle est bien réelle, et même si tu es en enfer, j'y entrerai également à bras ouverts, même si c'est pour souffrir une éternité avec toi, je veux juste espérer qu'il y à un endroit où je puisse te retrouver, un endroit où tu m'attendes, encore quelques années, quelques siècles... Dés que je t'ai senti, sous mes doigts, je m'étais aussitôt promis, de prendre bien soin de toi.

Mais... Tu n'est pas là... Tu dois m'en vouloir n'est ce pas, tu aurais bien raison, moi aussi je m'en veux, je te demande pardon, je rêve de toi parfois, je rêve de ton visage, de joli petit bébé, je te vois parfois, mon fils, car oui tu étais un homme, je t'imaginais même te balladant, fièrement sur mes épaules, car je l'ai, je t'ai vu parce que quelqu'un t'as extirpé de l'endroit où tu étais si bien, en sécurité, et rien n'aurait du t'arriver, tu aurais du continuer de pouvoir nous faire confiance, et je m'imagines ta détresse, dans cet endroit, devenu soudainement, si effrayant pour toi. et au lieu des cris et des pleurs de joie à tes oreilles, ce fut juste le concert, des cris de douleurs, de l'horreur, de ta mère et de ta soeur...

Tu aurais presque un an lorsque j'ai écrit cette lettre...

Je n'ai pas eu le temps de connaître mes parents, ils m'ont laissé un grand vide, eux aussi ils ont disparu trop tôt, ta disparition, alors que nous n'avons pas eu, l'occasion de se connaître, laisse un trou béant dans ma poitrine, et mon âme, je me sent tellement coupable, je n'ai pas fait mieux que mes parents, en parlant d'eux, j'espère qu'au moins, tu es avec eux.

C'est la première fois que je t'écris une lettre, alors, pardonne moi, si elle est imparfaite et pardonnes moi, aussi, Louisa, pardonnes moi aussi, Marianne.

Nous étions tout juste prêts, à te recevoir, j'espérais que tu comprennes, à quel point aurait pu changer ma vie, j'ai eu le doute un instant, croyant que je n'étais pas encore assez vieux quand j'étais si proche de te recevoir, mais dernièrement, je ne cesse de penser à toi tout le temps, et aujourd'hui... C'est comme si je t'attendais encore, je savait que ça ne serait sans doute pas parfait tout de suite entre nous, s'il y a bien une chose que j'ai apprise, sur ma longue vie, c'est que les choses, ne vont pas toujours dans le sens que l'on aurait souhaité, je ne crois pas au destin, pourtant là je dois bien dire, avec le malheur qui me poursuit, que je finit par me laisser rattraper par sa ligne.

A croire que je suis une véritable injure à la vie elle même, j'ai toujours survécu aux caprices du destin, en lui arrachant ma vie de force, et nombre de fois elle à essayé de me tuer, est ce que chaque personne qui m'est proche, finit par succomber à cette malédiction à ma place ?

J'ai entendu dire, que la première fois qu'un père tiens son bébé entre ses mains, il est submergé par une douce vague d'émotions différentes, je me plains, je n'ai rien reçu, et pour cause, je n'ai pas pu te tenir en vie dans mes bras, j'aurai tellement, tellement souhaité sentir ton coeur battre, ne serait-ce qu'une fois, et, je me demande au moins, si Marianne l'a senti, une fois avant de mourir, en t'arrachant des mains de ton bourreau.

Tu es mort, et même si tu n'est pas là mon enfant, mon amour n'a pas cessé de grandir pour toi, je t'aime déjà, attends moi, avec ta maman, et tes grands parents, je vous rejoindrai, tu en as la promesse, je ne vais pas vivre éternellement, mais je vous vengerai tous avant.

Avec amour, et surtout d'énormes regrets,

Ton père.

-La lettre était tâchée d'un nombre considérable de petites auréoles plus foncées, sûrement des larmes laissées sur cette dernière lorsque Khaléo l'a écrite.-

Il s'agissait bien évidemment d'une lettre écrite à son enfant mort né, Marianne étant enceinte lorsqu'elle fut tuée, il l'avait gardée toutes ces années, près de son coeur dans une poche intérieure, comme, sa montre gousset qui ne le quittait jamais.


- Tu n'as plus mal ?

"-Non... je... je n'ai plus... je n'ai plus mal... Tu... tu es douée... tu as de... l'or... dans les doigts."

Il tourna un peu de l'oeil, s'évanouissant presque en reposant sa tête contre le chambrant de la porte, il était tombé dans les pommes, son corps s'était relaché et il respirait calmement, profondément, sans plus aucun sifflement ou roulement rauque dans sa gorge, il était probablement tiré d'affaire, l'une de ses mains les plus proche du petit papier au sol choit juste à coté, comme si inconsciemment, il avait essayé de le récupérer avant de tomber dans les vappes.

Majo Gore

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 8 lundi 01 novembre 2010, 12:44:28

Je l'entendis se mettre à délirer, tout en observant avec méticulosité la régénération des plaies de ce terranide, si par un procédé développé par Tekhos j'arrivais à m'approprier cette régénération, je n'aurais plus à me soucier des graves blessures, mais  davantage que ses plaies qui se soigne ce fut son monologue qui était déstabilisant, il me prenait pour sa fille, au vue de son regard et de ses gestes tendres, il devait l'avoir perdue.

Puis il tomba dans les pomme, rien de bien tonnant après les plaies qu'il avaient et aussi la régénération qui nécessite une grande quantité d'énergie, après tout se soigner naturellement et un mécanisme de survie et est donc en générale peu utilisé.

Je pris avec délicatesse et je lis le contenu, ainsi cette Louisa, que je prenait pour une femme, était en vérité son enfant, sans doute un mort-né, en tout cas c'est ce qui laissait transparaitre dans ses phrases assez confuse, il devait l'avoir fait lors d'un moment de déprime et de peine pour le moins atroce, chose qui ne me fit que davantage plaisir, il connaissait une douleur que j'aurais put tout aussi bien lui infliger, mais cela ne servirait à rien de lui refaire vivre se drame, si ce n'est le voir lutter contre sa douleur.

Je ne savait ps si cette Louisa était un garçon ou une fille, le nom penchant plutôt pour une fille et l'écriture de ce terranide pour un garçon. Les êtres vivants sont décidément très intéressant à étudier. Bien que ce terranide soit des plus dangereux à attaquer de front, il possédait comme toute personne un point faible et celui de ce corps inerte c'était un coeur écrabouillé par une peine éternelle, je n'avais pas finit mon étude sur lui, j'avais dans ma tête des idées morbides, mais la situation ne s'y prêtait nullement, aussi allais-je tout simplement continuer à jouer le rôle de la petite enfant abandonné par sa mère.

Vous vous dites que je pourrais le violer ou en faire mon toutou ? Ce n'est pas faux, mais quelque chose en moi m'incitais à ne pas le faire,sans doute représentait-il une figure paternelle que je n'ai jamais eu ou une personne aimante et douce, que mes deux putains de mères n'avaient pas, pour elle le travaille dominait sur ma propre existence.

Que voulez-vous même les être malfaisants comme moi ont leurs petit envie de douceur et d'amour. Cette remarque me fit légèrement rire. De toute façon il n'allait pas se réveiller avant une petite dizaine de minutes.

Je me mis à bailler, décidément ce corps était fragile et s'épuisait rapidement, je me colle contre le terranide et sans m'en rendre compte, je m'endors, le sourire au lèvre, mais un sourire d'ange et non de bête cruelle.
« Modifié: lundi 01 novembre 2010, 16:58:07 par Majo Gore »

Khaléo

Terranide

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 9 mercredi 03 novembre 2010, 16:45:49

J'étais tombé dans les vappes pendant seulement huit à dix minutes, mais ce n'était pas seulement à cause de la douleur, j'avais déjà encaissé bien pire, mais j'avais aussi perdu une quantité de sang non négligeable, plongeant mon corps dans une espèce de mini-transe réparatrice, accéllérant la fabrication d'hématies par la moelle osseuse, autrement appellée érythropoïèse, par excitation des cellules souches hématopoïétiques totipotentes, qui donneront au final par expulsion de résidus naissance à l'hématie et la reticulocyte... soit... je vais pas vous faire un cours, son métabolisme puisant dans ses propres réserves pour régénérer un peu de sang, durant cet état proche du coma, Khaléo eut droit à un caléidoscope d'images et de souvenirs se mélangeant ensemble pour donner des situations plus absurdes les unes que les autres, donnant droit au plus étrange des délires psychédéliques dans cet état de non-conscience, traversant des couloirs dont les murs étaient composés d'escargots à lunettes, de lapins psychotiques tenant des couteaux dans leur main, de belettes à plumes avec tête d'ornithorinque, avant de déboucher sur une énorme pièce où des escaliers montaient, descendaient, entraient ou sortaient des murs dans tous les sens et changeaient même d'orientation toutes les minutes, à travers les fenêtres on pouvait distinguer le ciel rouge, chargé d'une flotte de baleine à bosses ressemblant à des zeppelins, maintenues dans les airs à l'aide d'un grand filet de pêche tendu par le bec de nombreux pélicans qui peinaient à soutenir le poids de ces dernières.

Des bombes étaient larguées depuis la bouche de ces étranges aéronefs, elles se fichaient dans le sol mais n'explosaient pas... l'un de ces obus percuta le sol pas loin d'où nous nous trouvions, l'arrière de ce dernier se détacha et la dernière image qu'il perçut de cet étrange rêve, ce fut un clown horriblement laid, braquant un magnum chromé, rutilant, dans sa direction juste après être sorti de la bombe.

J'ouvris enfin les yeux dans un long soupir de soulagement alors que je venais d'avoir le bout du canon appuyé sur le crâne et que la gachette allait être appuyée, j'avais sans doute trop forcé sur les crêpes de Miya à la taverne ce matin, je me réveillais et j'avais cette pauvre gosse fatiguée étalée sur le corps, je l'observes quelques secondes, j'ai la vision encore un peu floue, et le premier nom qui me vient à l'esprit c'est celui de Louisa, que je murmures à ses oreilles tout en me relevant avec elle dans les bras. Je suis peut être encore en état de choc... je ne reconnais pas bien l'endroit que je commences à fouiller tout en refermant le doux étau de chaleur et de douceur protectrice autour de la gamine, on monte à l'étage... on descends à la cave... rien...

... Y avait personne ici... pas plus de mère que de père... Une maison laissée à l'abandon dont la porte et la grille de jardin avaient été laissées ouvertes... J'aurai pu attendre ici un hypothétique retour de ses parents mais quelque chose me disait qu'ils n'étaient pas près de revenir, sans oublier le cambrioleur qui viendrait prendre sa revanche tôt où tard pas sans être accompagné d'un ou deux complices après la déculotée que je lui ai mise, je laisse mon esprit divaguer encore un peu, je la confonds de plus en plus... je vais finir par m'en persuader et la prendre pour elle si ça continues, j'ai besoin de calme pour essayer de réfléchir.

Nous quittions la maison et sortions à nouveau du jardin, prenant attention d'assouplir et amortir mes pas pour ne pas la réveiller, je l'enveloppais dans une partie de ma cape pour la cacher et marchait en direction de l'auberge où tout avait commencé, sur le chemin mes yeux se perdaient sur les lampadaires qui laissaient d'étranges trainées lumineuses dans leurs mouvements, je n'y voyait pas très clair la lumière m'éblouissait m'obligeant parfois à fermer un oeil, même si j'avais récupéré un peu de sang j'avais besoin de manger, la bête crevait la dalle et je ne me permettrait pas de la laisser sortir maintenant, j'entrai donc dans l'auberge en bousculant maladroitement tout ce qui se trouvait sur mon passage jusqu'a ce que j'arrives au comptoir, je demandais à louer une chambre et qu'on m'apportes un plateau de viandes saignante, déjà ma main fouillait mes pochettes pour y trouver ma fiole d'Aconit et de Belladonne en prévoyance.

Je montais les escaliers doucement, ça semblait tanguer comme sur un navire, parfois mon épaule gauche allait rejoindre le mur du même coté, ou mon épaule droite la rambarde de droite donc, une fois arrivé en face de la porte de ma chambre il me fallut un petit temps pour trouver le trou de la serrure avec la clef, à l'intérieur je m'agenouillais devant le lit et déposai Louisa sur le matelas... Elle était si belle lorsqu'elle dormait, les yeux fermés il s'attendrit et prit le temps de poser un baiser sur son front, lui dégager le visage de quelques mèches de cheveux rebelles avant de lui ôter ses petites chaussures et ses chaussettes pour les poser à terre devant le lit.

Il tira la table de nuit vers lui pour y poser ses fioles et commencer à faire le dosage de sa "médication" gouttes par gouttes, une perle de sueur froide naquit sur son front, roula jusqu'a son arcade sourcillière et longea l'arrête de son nez avant de gouter sur le sol, doser comme ça à la main c'était toujours une opération assez délicate et il ne faudrait pas que quelque chose vienne le perturber sans quoi le résultat serait assez improbable après l'avoir ingurgité.

Majo Gore

Re : Majo gentille ? Je demande à voir. [ Pv Khaléo]

Réponse 10 mercredi 03 novembre 2010, 18:27:46

Je fis un drôle de rêve, je voyais des personnes autours de moi, alors que je n'était qu'une enfant, je semblais les connaître et pourtant, je ne voyais pas leurs visage, leurs voix était bizarre, comme lorsque l'on utilise un de se bidules pour changer la voix.

Très vite de drôle de rêve devin un cauchemar, oui vous avez bien entendu, Je  fais un cauchemar, il n'y a pas de quoi en rire, plus je luttais pour me réveiller, plus ce maudit rêve prenait les pleins pouvoirs, sans m'en rendre compte je réussit à m'y soustraire, me réveillant en sueur.

Je regarde partout autour de moi et vois le terranide s'affairer à préparer une potion. Sa  présence me perturbais, non pas qu'il soit dangereux pour moi, mais quelque chose chez lui me causais des troubles, mon coeur battant très vite, je me sentais plus calme en sa présence, non il ne faut pas que je me fasse avoir, le sentimentalisme c'est pour les faible et je ne suis pas faible.

Sans la moindre hésitation, j'use de ma magie pour faire apparaitre ma flute et je me mis à jouer un air complexe, cela pétrifia le terranide dans son geste, puis la seconde partie brouillait la mémoire pour qu'il ne se rappelle rien de moi, bon il aura quelque effets secondaire, puis une fois cela fait, je quitte la pièce, en usant d'une petite magie qui me rendis invisible, moi qui pensais user ma magie pour combattre, me voilà à fuir une personne qui me troublais.

Une fois dehors je partie vers ma demeure, non sans qu'une douleur aux coeurs me fasse légèrement gémir, qu'est-ce que c'était donc que se sentiment ? Qu'est-ce qui me faisait autant mal ?

A l'époque je ne savais pas encore que c'était l'amour et cela m'aurait bien fait rire de le savoir.


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