Il court.
Plus vite.
Rapidement.
Il le devait, sinon, il allait passer l'arme à gauche. C'était la vérité, une bien triste vérité. L'histoire se répétait, inlassablement. Il venait de sortir d'un cauchemar déjà bien effrayant, et voilà qu'il tombait maintenant sur un autre. Allait-il enfin se réveiller, un jour ? Surement pas. Il était comme une âme damnée, il était surement puni pour ce qu'il avait fait. C'est vrai, il a tout de même tuer deux de ses proches. C'était surement pour ça, oui. Une punition divine ? Mais, n'avait-il pas déjà souffert ? Le mieux était surement de se laisser faire, et d'accepter le châtiment. Oui, c'était surement la meilleure chose à faire. La mort, il fallait l'accepter. C'était peut-être une solution de lâche, mais que ferriez vous à sa place ? Il faut le comprendre. La mort est la dernière solution. non ?
Non.
Ce n'était pas vrai. Heine le savait. C'est pour cela qu'il était, une nouvelle fois, dressé contre lui. Le doc', comme il est appelé. C'est pour cela qu'il était une nouvelle fois dans les couloirs de l'hôpital, pour arrêter une bonne fois pour toute cette folie. Sa folie. Il l'allait l'affronter, une nouvelle fois. Et cette fois, il en sortira vraiment vainqueur. Il allait tout faire pour ça, en tout cas. C'est pour cela qu'il courait, maintenant. D'un geste rapide et précis, il tuait chaque zombies lui barrant la route. Bien-sûr, étant dans une hallucination, il ne pensait pas qu'en vérité, il tuait de plus en plus d'hommes et il ne lavait nullement son péché. Mais, il ne le savait pas. Ce n'était que de simples cadavres avec des morceaux de chairs qui pendaient de leurs peaux putrides, remplis de pue à l'intérieur. En effet, c'était simplement... Des zombies. Il n'avait pas besoin de se retenir contre des conneries dans le genre, c'était plus des sacs de sables qu'autre chose, en vérité.
Il vit alors une grande salle, et donna un furieux coup de pied dans la porte. Celle-ci s'ouvrit et Heine entra. Il fit alors une découverte surprenante. En effet, il était dans un énorme hall, un genre d’amphithéâtre. Au milieu, tout en bas se trouvait une table d'opération. Un homme y était.. et il avait le crâne fendu. Le sang coulait le long de la table, et coulait sur le sol. Étrangement, tout les docteurs étaient comme fascinés. Heine fit un pas en avant. L'odeur du sang emplissait la pièce, et avait donner envi à Heine de vomir. Tout ces docteurs... ils semblaient si fascinés par leurs découverte qu'ils n'avaient même pas vu Heine ! Mais où va le monde ?! Il eu alors un déclic, et s'approcha un peu plus, avant de regarder le cadavre d'en haut.
Ses yeux s'écarquillèrent en le voyant. Cette robe noire... ces cheveux gris... C'était ça. Mais...
Non. Ça ne pouvait pas être lui. Non...
Pourtant, c'était lui. Allongé sur la table d'opération. Ses yeux fermés, la tête ouverte, son sang coulant. Comment était-ce possible, ça ?! Il était en haut, impossible que son cadavre soit en bas ! Sauf si bien-sûr.. s'il était déjà mort, et s'il était un esprit ?! Mais non, c'était aussi impossible.. Tout ça se mélangeait dans sa tête. Qu'avait-il fait au bon dieu pour recevoir un tel châtiment ? Voir son propre corps, comme ça...
Il tourna alors la tête, sentant une présence qu'il ne connaissait que trop bien et vit une cabine avec l'être qu'il recherchait : Le docteur. Bizarrement, il était habillé tout en blanc, pas une seule goutte de sang. Heine poussa un soupir et fit un pas en avant, voulant lui foncer dessus. Celui-ci alluma le micro, avant de dire :
- « Que dieu nous pardonne... Heine... pourquoi avons nous lever les choses qui vivaient en toi ?! »
Heine sentit soudainement à nouveau ce "malaise", et finalement il vit simplement du blanc, comme s'il était dans une profonde lumière. Lorsque la lumière avait disparu, tout était différent. Les murs étaient taché de sang, des cadavres étaient un peu sur la pierre, leurs membre écartelé par d'épaisses chaines, le sang coulant simplement comme si de rein n'était. Les docteurs n'étaient plus là, et la table était pleine de sang. Cela avait changé. Au début, c'était une salle d'opération simple, enfin "simple".. et là, c'était devenu un endroit simplement démoniaque. Dans la cabine, il y avait toujours le docteur. Mais cette fois, c'était le vrai : Il était habillé tout en noir, et son énorme paire de lunette l'était aussi. Tout ses habits étaient taché de sang. C'était.. terrifiant. Celui-ci se mit alors à rire, un rire mélant sadisme et folie, avant de dire
- « Ne fais pas attention à ma seconde personnalité, Heine.. disons qu'elle a.. quelques remords. »
Le docteur ria à nouveau, avant de déclencher un mécanisme. Le toit s'ouvrit alors. Mais.. Ils n'étaient pas au dernier étage ! Comment était-ce possible ? Heine leva la tête, regardant le ciel vert à l'allure démoniaque, avant de reporter son attention envers le docteur ensanglanté
- « Tu sais, j'ai toujours voulu te dire quelque chose... »
A ce moment, une bête sortit du ciel pour s'exploser sur le sol. La poussière volait dans tout les sens, mais la bête donna un furieux coup, enlevant toute la poussière d'un coup. C'était une énorme bête, de trois mètres. Sa peau était bleuté, et elle était vraiment massive. Plusieurs énormes cicatrices parcouraient son corps, le refermant. Quelques bouts de chair sortait des cicatrices. A la place de ses mains, la créature avait deux moignons où était planté plusieurs dizaines de pieu, tout le long du bras. De plus, du fil barbelé était présent sur tout le long de ses deux même bras. La créature, aveugle car n'ayant pas d'yeux, cria alors de colère, levant ses deux bras informe.
Bizarrement, une aura sombre, mêlé de rage, de colère et de mort s'échappait de la créature. Elle faisait terriblement froid dans le dos. Déjà par son physique repoussant, mais aussi par son odeur, par sa présence. C'était une créature faite pour une chose : tuer. On le voyait. Elle possédait peut-être des armes légèrement rustre, mais des armes quand même. De bourrin, surement. De par sa musculature et sa taille, elle devait faire d'énormes dégâts au corps à corps. Imaginez vous prendre ça dans la tête, franchement. ça doit faire terriblement mal, c'était sur et certain.
Mais comment avait-il réussi à créer une telle... chose ? C'était de la manipulation génétique, ou quelque chose comme ça ? Une chose était sure : ce n'était surement pas très légal, et la créature ne doit pas exister à l'état naturel. Alors... Comment as-t-il pût ? D'un coté, la créature lui rappelait une créature affronté lors de son rêve : le couperet. La seule différence était la couleur de peau, et l'arme que tien la créature. Le docteur ria, avant de finir sa phrase
Et là. C'est la fin du rêve. Une nouvelle fois. Il pousse un cri et se réveille. Il ne semblait pas mort, flûte. Il se releva lentement, toujours à moitié allongé sur le canapé, en sueur. C'était quoi ce rêve? Une autre partie de ses souvenirs ? Ou bien ? Tout s'embrouillait dans la tête du jeune homme. Il poussa un soupir d'exaspération, avant de placer sa tête dans ses mains, énervé et troublé. Il réalisa alors où il était : dans un canapé, chez quelqu'un.
Il était tombé. Quelqu'un a dû surement prendre "soin" de lui, ou peut-être pas. Il ne savait même pas combien de temps il été resté "inconscient." De toute façon, ce n'était pas le problème. Il devait partir, ici et maintenant. Finalement, il vit une jeune femme arriver. Ses deux yeux rouges sang la fixèrent. C'était surement elle qui l'avait ramené ici. Heine avait les deux yeux écarquillés, son cauchemar ayant tout mélangé dans sa tête. Il resta donc silencieux, ne pouvant rien dire de plus.