Le jour se levait sur Tekhos, mais ce matin là, Nina ne le vit pas arriver depuis sa chambre, surtout si elle était encore en train de dormir, ou de donner du plaisir à une ou plusieurs de ses compatriotes. Chose dont elle ne se plaindrait pas pour une fois. En effet, la jeune androïde se trouvait hors de la ville, bien qu’elle avait cette dernière en vue. La raison ? Tout simplement parce qu’elle était de garde, et donc devait patrouiller dans les alentours dans le but de prévenir, et éventuellement engager les Formiens quand ils voulaient lancer une attaque sur leur cité. Bien sur, vu la taille de la cité, Nina était loin d’être la seule dans ce cas, bien qu’elle se retrouva obligé de faire équipe avec un groupe de quatre autres Tekhanes, androïdes ou non.
Son groupe, dont elle avait été désigné le leader, un peu à contrecœur, mais dont leur supérieur avait décidé de cela, car elle était celle qui avait le plus d’expérience sur cette mission parmi les soldats des patrouilles pour ces prochains jours. Ce qu’elle ne savait pas par contre, était que les diverses femmes s’étaient en quelque sorte battues pour faire parti de son équipe, et il ne fallait pas être devint pour savoir pourquoi. En effet, d’après ce qu’elle savait, elles étaient encore très peu à être hermaphrodites à Tekhos, et cela attirait naturellement les convoitises. Ainsi, pendant le trajet en transport militaire aérien sur leur zone de patrouille, elle n’avait cessé de repousser les avances de ses subordonnées, ou leurs invitations après la mission.
L’appareil finit par se poser dans un vacarme pas possible, qui ne dérangea cependant pas Nina. Naturellement, elle fut la première sortit, pour se retrouver au milieu d’une plaine désertique. En effet, le sol n’était pas sableux, mais était tout de même un désert, la roche calcaire mélangée à un peu d’argile sec donnait une couleur marron proche de celle du sable. Et la chaleur du soleil, qu’elle avait face à elle, à peine réduit par la poussière soulevée par les machines de leur transport, l’éblouissait. Si bien qu’il lui fallut quelques secondes pour adapter ses rétines à cette intensité. Quand ses camarades descendirent à leur tour, Nina les répartit avec les gestes autour d’elle, deux de chaque côté, en forme de fer de lance avant de se mettre à marcher lentement sur le sol dur.
Une fois qu’elles furent toutes les cinq assez éloignées de l’appareil, le bruit des moteurs que l’on pousse se fit alors entendre, signe que celui décollait de nouveau pour rejoindre sa base d’origine, laissant les demoiselles en missions à leur sort. Nina ne s’était pas retournée pour le regarder partir, se contentant de marcher, en déverrouillant la sécurité de son fusil laser, pour prévoir une attaque de Formiens éventuelle. Après tout, avec eux, il fallait s’attendre à tout, puisque leur but principal était de capturer des femmes pour en faire des génitrices. Et un groupe de cinq d’entre elles n’était pas forcément une grande menace. Et cela même si l’armement du groupe avait de quoi faire de gros dégâts. Car si l’androïde avait une simple arme à feu laser, de puissance moyenne, qu’elle avait choisi pour sa maniabilité, et sa cadence de tirs assez rapides. Les autres par contre étaient armées de diverses armes comme un lance flammes, un lance missiles ou d’autres variantes d’armes, capable de repousser les plus imposantes des formes Formiennes connues.
- Vous pensez qu’on va tomber sur des Formiens chef ?
- Même si s’est ce que certaines de vous attendent pour acquérir plus d’expériences de combat, personnellement, je préfèrerait éviter.
- Avec notre arsenal, on est capable de repousser n’importe quoi de toute façon !
- Ne vous surestimez jamais mesdames, car nous sommes peut être mieux armé, mais l’ennemi, s’il se montre, sera surement bien plus nombreux. D’autant plus qu’on ne peut savoir si on ne croisera pas un Formiens qui résisterait aux armes qu’on a emporté.
Nina en répondant aux jeunes femmes, sans pour autant les regarder, préférant scruter les environs ou le scanner qu’elle avait au poignet pour s’assurer de la présence hostile de l’ennemi ou toutes autres. En effet, l’enthousiasme des jeunes femmes était plaisant, mais, il ne fallait pas non plus qu’elles le soient trop, et qu’elles en viennent finalement à paniquer lorsque le danger se présenterait vraiment. S’est alors qu’un flash lumineux se fit voir dans le ciel, et attira l’attention des cinq jeunes femmes.
- Mais qu’est ce que s’est que cela ?
- Vous croyez que s’est un coup de l’ennemi ?
- On dirait un portail qui conduit à l’autre monde ! Mais, je ne peux en être sûre, je n’en ai qu’entendu parler.
Dire trois des jeunes femmes, sans vraiment pouvoir dire ce que s’état, ou ce qui allait se passer. Par précaution, Nina, d’un geste, ordonna à son équipe de poser un genou à terre, si possible à couvert, bien qu’il n’y en ait vraiment que peu dans cette zone, et de se préparer à agir au moindre signe de danger.