Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Un coup à boire, un coup dans ta poire [Pv Khaléo]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Khaléo

Terranide

Re : Un coup à boire, un coup dans ta poire [Pv Khaléo]

Réponse 15 vendredi 15 octobre 2010, 10:21:55

Gurdal voulait apparemment rentrer dans l'histoire, et serait prêt à tout pour y parvenir, inscrire son propre nom dans le marbre de l'éternité pour ne jamais être oublié, je jetais effectivement un regard sur son bouclier, sa hache, et son armure... il semblait déjà sortir, à lui seul par son allure, d'une légende, malgré cet interêt pour la gloire il avait également à coeur de l'aider, quant à en faire une épée bénite... là Khaléo demandait à voir quand même, cette horreur lui avait pourri longtemps l'existance, à de rares fois qu'il put compter sur ses doigts, les morts vivants animés par les âmes renfermées dans cet épée avaient pu être utilisées de façon "stratégique" dans une mêlée de nuit en s'infiltrant dans un bivouac ennemi, laissant les "pourris" occuper les soldats pour permettre à son régiment de passer en douce, mais le reste du temps ils cherchaient tout simplement à lui arracher sa vie, à ramper dans les ombres, comme à cet instant précis, dans les ombres de l'arme à cette heure de la nuit, elles étaient particulièrement agitées, des "limules" ombrageuses, dégeulasses, comportant des semblants de visages noirs aux orbites cramoisies, glissaient et rampaient donc à la surface du corps de l'épée, dans ses propres ombres, fuyant la lumière, leurs corps étaient semi organiques, semi éthérés, on pouvait presque voir au travers, mais regarder au travers des ombres, des ténèbres, ce n'est que regarder dans le néant.

Parfois ils tendaient leurs bras vers Khaléo, enfin, "bras" des petits moignons de chair qui semblaient calcinées, déformant leurs visages, leurs bouches d'une plainte horrible, mais inaudible, Zack releva sa capuche pour ne pas les voir bouger du coin de son oeil, même s'il devait en avoir l'habitude aujourd'hui, celà le mettait encore mal à l'aise.

Et bien mon ami, je vais donc te laisser prendre une chambre dans cet établissement, je t'aurais bien invité chez moi mais j'ai aucun lit adapté à ta taille, c'est que je ne reçois pas d'invité en tant normal. On se voit donc demain matin, un peu de temps après le levé de soleil, ici même, cela te va ou as-tu un autre endroit à proposer ?

"-Je ne penses pas avoir envie de me tapper plusieurs centaines de kilomètre cette nuit accompagné de ma fidèle... "épée" si tant est qu'on puisse appeller celà de cette manière, N'ayez crainte Gurdal... je sais depuis longtemps comment..."

Les gesticulations provenant de l'épée commençaient à stresser Khaléo, et devenaient presque bruyante à son âme, il envoya son pied dans le corps de lame pour qu'elle s'étale au sol, entre deux tables, sous l'éclairage le plus vif de la taverne, quelques clients sursautèrent, mais c'était aussi pour leur propre sécurité, ainsi les "limules" se cachèrent sous la lame, pour enfin sortir de sa vision.

"...empêcher ces petits salaupards de m'emmerder pendant la nuit, autrement je serai déjà mort depuis longtemps si j'avais à affronter "l'armée des morts" chaque fois que la lune se lève... Je me contenterai du comfort modeste d'une chambre dans cette auberge, je ne voudrai pas non plus abuser de votre hospitalité, ni défoncer les chambrants de porte de votre habitation avec ma tête et mes épaules. "

Khaléo se leva de son siège, en profitant pour "marcher" enfin "tituber" sur l'épée, et rebondir quelques fois avec son poids sur ses chevilles, faisant mine "d'écraser" la vermine planquée sous son épée, apparemment il ne les aimait pas, mais ils le lui rendaient bien quand ils avaient l'occasion de sortir.

-Je te souhaite une bonne nuit et décuve bien surtout, c'est que demain, nous aurons une journée chargée.

"-Je ne vais plus tenter le diable ce soir, pas dans mon état... la dernière fois que j'ai eu envie d'une ballade au clair de lune pour désaouler, j'ai mis "accidentellement" les pieds dans un cimetière, en fait, je ne savais plus réellement ce que je faisais, ni où j'allais, et avec la chance qui me poursuit, il fut pile minuit quand ma lame réapparut à mes pieds au millieu d'un vivier de cadavres qui ravit les appéttit morbides des âmes renfermées là dedans... j'en portes encore quelques cicatrices qui me rappellent de ne plus "jouer" avec elle."

Même si parfois, il piquait une crise, et, sortait dehors de lui même dans un élan auto destructeur, affronter le tas de machabée, d'abominations glaireuses, putréfiées, que la lame pouvait produire, se servant même des bouts de cadavres pour reformer des golems de chair, d'os et de sang pour s'acharner sur lui, et à vrai dire, lui aussi s'acharnait sur elles, dépensant une colère venue du fond des âges pour sa condition, sa malédiction, dans une farandole,  une tornade de métal hurlant et de colére incoércible qui envoyait valser les cadavres autour de lui, les morts s'avançant toujours plus nombreux, tendant leurs bras, leurs mains, dandelinant leurs corps incomplets, comme s'il eut s'agit d'une danse païenne, désorganisée, dédiée à un veau d'or.

Sur cette pensée il hésita, il hésita à se saisir de l'épée et sortir dehors, la colère le prenant, sa "bête" rageant au fond de lui, ses poings se crispèrent, et quelques veines apparurent autour de ses bras, sur ses mains, mais à défaut de plonger sur sa lame il plongea sur une dernière choppe pour bien "s'assomer" et éviter de faire l'imbécile, s'il se battait toute la nuit le lendemain matin il ne serait jamais opérationnel pour leur journée chargée.

Il emporta sa lame avec lui, prenant bien attention de rester dans la lumière, couplée à son dos il sentait les "limules" dégoutantes essayer de s'emparer, de glisser dans ses ombres, écrasant du pied celles qui tombaient par terre, avant de séparer l'ombre de son corps de ces dernières, quand une de ces saloperies était plongée dans la lumière elle se mettait à fondre, un peu comme une limace sur laquelle on jette de grosses poignées de sel, elle disparaissait et laissait derrière elle des volutes de fumées spiraliques néantines, à l'odeur nauséabonde, et l'âme contenue dans cette "chose" retournait à l'intérieur de l'épée.

A cette heure de la nuit leurs manifestations physiques étaient à leur paroxysme, on pouvait pratiquement les entendre glisser sur la lame, Khaléo remplit un plaquard de lampes et de quelques bougies, prenant attention à ce qu'aucune flamme ne soit trop proche d'un mur ou d'un objet inflammable, la lame fut posée au centre d'un cercle de lumière avant qu'il n'en referme les portes.

Il resta quelques secondes figé sur place, lorsqu'il se regarda dans le mirroir de la salle de bain, il vit son visage... "fondre"... sa chair pourrir sur elle même, ses mains partirent à la rencontre de son visage se décomposant, essayant de replacer sa chair en place, mais rien n'y faisait, maintenant c'était l'un de ses yeux qui, sortit de son orbite et se mit à couler sur son visage, il se mit à paniquer en essayant de se "ravaler" la façade avec les deux mains, le décor aussi se mit à changer, ressemblant de plus en plus à l'antichambre de l'enfer, des corps entrelaçés se mirent à sortir par relief de la surface des murs, les lustres, les portes manteaux à pencher et à se tordre comme s'ils riaient silencieusement, irréaliste, la chambre d'auberge se mit comme à se distordre, le plafond à fondre, et à descendre, promettant de l'écraser, lui, et tout ce qui se trouvait dans la pièce...

...Il avait du mal à rassembler ses esprits, mais il avait déjà vécu ça, même s'il ne semblait, rien y avoir dans sa nuque, ses deux mains s'aggripèrent à quelque chose derrière sa tête, tirant sur la "chose" comme pour l'arracher de sa tête.

Lorsqu'il la retira enfin, toutes les hallucinations cessèrent, entre ses mains, une de ces horreurs, une de ces "limules" putrescentes agitant ses petites pattes dans tous les sens, avait réussi à se glisser sous l'ombre de sa cape, et remonté dans le dos de son armure, c'est sans doute pour ça qu'il ne l'avait pas sentie avant qu'elle ne s'accroche à l'arrière de sa tête et tentes de prendre le contrôle de son esprit, il la jeta au sol et l'éclata du talon, effectuant un mouvement lent, semi circulaire de son talon bien appuyé de son poids pour la tuer, un petit coup de ramassette et hop, direction poubelle, lui, direction son lit.

C'était loin d'être "sain" tous les jours de vivre  avec une menace de ce genre planant sur votre tête, ça faisait aussi partie d'une des choses qui le mettait sans cesse sur les nerfs, en tension, sur la défensive et exacerbait sa paranoïa de soldat, il avait de la chance d'avoir un sale caractère, un esprit et une volonté assez résilientes pour ne pas sombrer dans la folie.

Gurdal

Créature

Re : Un coup à boire, un coup dans ta poire [Pv Khaléo]

Réponse 16 mardi 19 octobre 2010, 23:46:37

-Gurdal, Gurdal, Gurdal.

A qu'il était bon d'entendre son nom crié et repris par des foules de nains joyeux et heureux. Il faut dire que j'avais fait beaucoup de choses pour eux. J'avais mis fin au règne de la terrifiante liche Trinriak, j'avais occis le grand dragon rouge Baandor qui terrorisait un clan nain depuis dix générations, j'avais forgé une hache capable de trancher n'importe quel métal comme du beurre et enfin, j'avais mis fin à la malédiction millénaire qu'avait lancé un de mes plus vieux ancêtre sur toute une lignée. C'est ce dernier exploit qui me valait tant de vivats de la part de mon peuple, et oui, encore une fois, j'étais revenu en héros. C'est donc dans la boisson et dans la fumée que mon retour glorieux fut fêté. Un tonnelet de bière à ma droite et un sachet de tabac pour remplir ma pipe à ma gauche, je contais à qui voulait mes exploits et aussi étonnant que cela puisse paraitre, il y avait beaucoup de monde qui m'écoutait, s'abreuvant de mes paroles comme je m'abreuve de la bière. Dans ce groupe, il y avait une majorité d'enfants et ces derniers m'écoutaient avec les yeux qui pétillent. D'ailleurs, à la fin de mes récits. Un des gamins se leva et lança à ces amis.

-Quand je serais plus grand, moi aussi je ferais comme Gurdal, je deviendrai un héros et je tuerai des monstres terrifiants.
      

Un sourire éclaira mon visage, moi aussi, quand j'étais encore petit, je disais à qui voulait l'entendre que je deviendrais un grand héros. Que de souvenir, j'avais quitté ma famille dans ce but et aujourd'hui, j'allais entrer dans la légende, euh non, j'y étais déjà, Baandor, la liche, c'était déjà fait. Mais non, je venais à peine de rencontrer la personne qui allait me permettre de réaliser mon rêve, un rêve, voilà ce que je fais. 

A cette dernière pensée, je repris effectivement connaissance, me sortant d'un coup de ce rêve fort plaisant. Ah, j'aurais donné beaucoup pour que ce soit plus qu'un rêve, cependant, pour une fois et si je n'avais pas rêvé la rencontre d'hier soir, ce dont j'étais heureusement sûr, j'avais l'occasion de transformer ce rêve en réalité. Mettre fin à la malédiction d'une épée fabriquée puis maudite par un maître forgeron nain disparu depuis plusieurs millénaires, si je ne rentrais pas dans la légende avec cela, c'est que rien ne pourrait mit faire rentrer.

Me levant, je sortais de mon lit pour pouvoir estimer l'heure qu'il était en regardant le ciel. Hum, d'après la noirceur de ce dernier, je pouvais estimer qu'il était encore très tôt et que ne n'avais dormir que quelques heures. Cependant, ces dernières m'avaient suffi et il se trouvait que j'étais en pleine forme, alors que faire, ah oui, je sais, prendre un bon bain et commencer à me préparer pour le voyage. C'est donc ainsi que je remplissais un bac d'eau et que je mis glissais dedans, ah, que cela faisait du bien. Restant un petit moment ainsi sans rien faire de plus, je prenais un vieux morceau de savon et commençais à me frotter vigoureusement. La croyance populaire dit que les nains ne prennent qu'un bain par an, cela est tout à fait faux, c'est que nous avons quelques notions hygiène nous les nains. Nous prenons donc un bain par mois et nous savons que pour éviter la majorité des maladies, il faut se lustrer la barbe au minimum une fois par semaine. Alors non, nous ne somme pas des porcs comme la majorité des espèces le pensent. Une fois ma toilette effectuée et mes habits et armure mis, je commençais à préparer les choses qui allaient m'être nécessaire pour le voyage et que j'avais déjà à disposition. Ma hache, mon bouclier et mon matériel d'entretien étaient déjà obligatoires, de même que ma carte et mes économies. En parlant d'économie, je m'approchais de mon coffre-fort, coffre-fort que j'avais créé et enchanté runiquement moi-même, autant dire que c'était du solide et que ce n'allait pas être le premier venu qui allait le forcer. Enfin bon, j'ouvrais donc mon coffre et y prélevais une grosse quantité de pièce d'or et d'argent que je mettais dans une bourse que j'attachais à ma taille et sous mon armure. Pour le reste, hum, je n'avais pas besoin d'une tente, je contais acheté une charrette couverte avec son attelage. J'allais donc dormir dans celle-ci, il me fallait juste un sac de couchage. Ensuite ... et bien j'allais devoir entendre que les boutiques ouvrent leurs portes. Je ne voyais pas quoi prendre de-plus que je pouvais trouver chez moi.


Dès l'aube, je partais donc vers l'auberge où j'avais rencontré Khaléo, il me tardait de revoir ce grand guerrier et sa lame. J'espérais qu'il avait bien décuvé, c'est que j'étais pressé de faire tous les achats et de partir. Que voulez-vous, même à deux cents cinquante trois ans, on peut être existé et impatient comme un gamin.


Répondre
Tags :