Un villageois m'avait dit que loin vers le nord se trouvait une terre où personne n'est revenu, tout du moins sain d'esprit, certains disaient qu'ils avaient vu un fleuve où les morts semblaient chercher à vous emmener, d'autre dire que l'air étouffait la vie, tous s'accordaient sur une chose c'était un territoire où la mort était maître, plusieurs récits décrivaient le royaume des morts comme un lieu où tout être encore vivant ne pouvaient survivre, mais pour moi il le fallait, aussi j'entrepris une longue marche dans le désert, portant sur moi une cape blanche, me protégeant de la chaleur implacable du soleil tentant de me faire trébucher et m'obliger à faire marche arrière.
Je pris trois jours et trois nuit à marcher dans le désert jusqu'à atteindre l'entrée d'une grotte, d'après des récits, il ne fallait pas toucher la parois sous peine de se faire dévorer, ni rester immobile sinon l'herbe qui parsème le sol se jettera sur moi pour m'écraser contre le sol jusqu'à ce que les os et les organes ne puissent plus supporter la pression. C'est ainsi que je continue à marcher dans la grotte, illuminé par la mousse phosphorescente, enfin je me trouve devant une personne encapuchonné, sur une barque, il s'agit du Passeur.
N'ayant pas d'obole il me serait, en temps normale, interdit de traverser, mais quand vient mon tour je lui tend mon poignet et récite une ancienne phrase lu dans une livre, demandant au Passeur de prendre son dû et de me laisser passer, l'ombre sort une dague et me saigne, mon sang se mêle au Styx et un obole écarlate jaillit et vient se placer sur ma langue, le Passeur le saisit et me laisse me soigner, mettant un bandage autour de ma plaie et embarquant ainsi sur la barque funèbre.
La traversé prit plusieurs jours, je ne pouvais dormir que par tranche de cinq minutes, car les âmes damnés dans le Styx voulaient un corps d'un vivant, le mien mais seul Anna méritait se corps.
Une fois la terre ferme atteint, je me dirige vers la grande porte et vois Cerbère, je n'ai pas peur de lui, je sais qu'il surveille l'entrée de l'Enfer mais il ne peut rien contre moi tant que je n'enfreint aucune règles régissant le monde des morts, aussi je m'incline par respect, ce qui me donne ainsi le droit d'entrer.
C'est alors que mon corps se sent comme oppressé, comme si une chaine glaciale venait de m'entraver, le monde des morts est plus terrifiant que je ne l'imaginais, puis je vois de drôle de créature, selon les descriptions de fait il s'agirait de Spectre, je dégaine mon arme prêt à les affronter pour aller voir le maître des lieux et lui soumettre ma requête.