De la musique, de l'activité, des danses et des petits spectacles, que demander de plus. A si, un peu moins d'ivrogne et d'hommes perverses, car à l'auberge du Coucher de Lune, il y en avait en quantités non négligeable. Mais bon, je faisais avec, il fallait bien que je gagne ma vie. Et ici, mes danses et numéros étaient bien rémunérés, le gîte et le couver m'étaient donnés par le patron en échange de mes spectacles et les personnes qui m'observaient n'étaient pas trop avare. Bien sûr, certains m'avaient proposé un autre payement, un payement en nature comme ils disaient. Ces propositions-là avaient bien vite cessé. Habituellement et selon mon humeur, les hommes qui me proposaient ça se retrouvaient soit un poignard près de leurs partis ou à leurs pieds, soit un poignard dans une partie de leur anatomie. Autant dire que les propositions avaient vite diminué et ce de manière rapide et quand un nouveau parlait de m'honorer, les habitués le prévenaient, lui racontant comment je répondais à ce genre d'avance.
Mais pourquoi j'étais venu travailler ici vous demandez-vous ? Tout simplement parce que mes parents adoptifs m'avaient abandonnée, enfin c'est ce que je supposais car après avoir quitté mon "maître". J'étais retourné à mon lieu de vie et je n'avais pas retrouvé la roulotte. Et vivre seule dans une cabane en forêt n'était pas une bonne option. Voilà pourquoi j'étais venu proposer mon talent à l'auberge. De plus, je nourrissais toujours le projet secret de me venger de ceux qui avait pourri ma vie. Cependant, je me savais pas assez forte, ou puissante pour cela, j'étais certes devenue une experte dans le lancer de poignards, mais cela ne suffisait pas. Je cherchais donc un maitre d'arme, ou en tout cas un guerrier expérimenté, malheureusement rien ne me disait qu'il accepte de me former, mais pour le pousser à dire oui, j'étais prête à tout, oui à tout, même à lui offrir mon corps s'il le voulait. Si j'avais bien compris une chose de mes malheurs, c'est que dans ce monde, une fille n'obtient rien sans sacrifice. Enfin pour le moment, ma recherche était bien veine, pas un seul véritable combattant n'était venu dans l'auberge depuis que je mis trouvais, cependant, je n'y étaie pas depuis bien longtemps et je ne perdais donc pas espoir.
-Aya, sort de ton monde, le spectacle va bientôt commencer.
Cette phrase avait été prononcé par le maître barde attitré de l'auberge, c'était lui que j'étais venu voir en premier pour me faire engager. Orgueilleux, sûr de sa personne, il se considérait comme le meilleur barde qui n'avait encore jamais existé et ne comprenait pas pourquoi toutes ces demandes pour être barde du palais resté sans réponses positives. Oh ce n'était pas un mauvais barde, loin de là même, il était même bon, cependant, il lui manquait le petit truc pour devenir excellent. C'était contre lui que j'avais gagné toutes mes lames. Aiment les paris, il n'avait pu refuser le défi que je lui avais lancé. J'avais parié que je lancerais mieux les poignards que lui et quand plus, je le ferais les yeux bandés. Inutile de dire que j'avais gagné.
-Et, tu m'écoutes, tu dois aller danser maintenant.
-J'arrive, j'arrive, ne t'énerve pas Laurent. : répondis-je.
-Alors dépêche toi, on t'attend pour commencer nous.
Vérifiant que mes poignards étaient bien fixés à ma personne, je suivie Laurent jusqu'à la petite scène où j'allais danser. A l'entente du bruit qui venait de l'étage où nous faisions notre représentation, je sus que j'étais effectivement en retard, cependant après que les premières notes entrainante soit joué, les cris et sifflements diminuèrent. C'est à ce moment-là que je m'élançais, occultant tout le reste, je ne me concentrais que sur la musique, ma danse, et mes partenaires, car sur la piste, je n'étais pas seule, d'autres filles étaient avec moi. Ce n'était que plus tard dans la nuit que je faisais mes spectacles en solo.