[C'ma faute, j'te donne pas matière, désolé ><.]
Par Dieu, elle gémissait. Après un court instant où il pensait avoir remporté sa petite victoire, voilà qu'elle se mettait à profiter de la situation. Il bout de rage, rugit à l'intérieur de lui. Il voudrait instamment la buter, en l'étouffant, pour consumer sa rage et annihiler ce sentiment qui grimpe dangereusement en lui, lancé comme un train fou sur des rails sans fin, sans freins.
Non, Law, ce n'est pas digne de toi. Ta divine destinée est parsemée d'obstacles, mais tu dois garder ton calme et rester pur pour atteindre enfin le summum de l'existence. Ces cloportes rampants ne sont rien face à toi, ils ne peuvent t'atteindre.
Le tortionnaire respire, et reprend une relative quiétude. Le mouvement de ses doigts s'arrête. Il les retire, humides, et les porte à sa bouche. Dans de légers bruits de succion, il aspire tout liquide présent dessus, aspire et lèche, jusqu'à ce que toute traçe de cyprine ait été remplacée par sa salive.
Hm.. Délicieux, ma chienne.
Voilà, il est revenu dans l'inébranlable placidité dont il aime baigner. En revanche, son festin ne faisait que commencer. Il a décidé que la garniture de son repas se trouverait dans ses cris de jouissance plus que dans ceux de souffrance. Ainsi, il compte lui donner orgasmes sur orgasmes, profitant de l'occasion pour lui infliger ses tortures, et elle finirait par les aimer, jusqu'à les désirer.
Jusqu'à ne plus pouvoir se passer du plaisir qu'il voudra lui donner, et de la géhenne où il la plongera.
Tout mouvement s'est stoppé. Il contemple son oeuvre. Qu'est ce que j'ai fait ? J'aurais pu l'abîmer. Froisser un peu trop cette toile. Si il doit retoucher ce portait, il doit le faire avec parcimonie, pour ne pas trop dénaturer l'ouvrage.
Ses mains, désormais, carressent avec un malin plaisir la peau nue de sa captive. Il se penchera un peu, déposant quelques baisers doux sur les fesses endolories. Symétrique, il passera lentement sur ses hanches, remontant le long de son buste pour ensuite attendre ses côtes, et finalement ses seins. Les doigts surmontent, un à un, les tétons plongés dans le tissu des draps, et font demi-tour pour finalement s'y attarder, l'index et le pouce les pinçant légèrement, la paume continuant de se mouvoir autour pour câliner le reste du sein.
Quant à son ventre, il effleure le fessier de la demoiselle, celui qu'il embrassait quelques secondes plus tôt. Il monte, descend, et remonte. Il simule une pénétration, mais sans contact d'aucun des deux sexes. Ne cessant pas les délicatesses sur la poitrine, il se redresse un peu, et Aya sentira enfin le contact du membre de Law. Nul besoin de dire qu'il est tendu à l'extrème.
Il cale ce dernier entre les jambes écartées de sa prisonnière, et, de nouveau, imitera le mouvement de la pénétration. Effleurant le clitoris, et l'entrée de sa vulve, le gland va et vient sans jamais s'insinuer dedans, s'humidifiant de la mouille qu'il recueille, le contact des mains se faisant plus pressant. Pour lui aussi, c'était une torture.. Mais il aimait ce genre de torture.