Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une rencontre... [libre]

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Saïl Ursoë

Créature

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 15 mardi 07 septembre 2010, 02:04:01

Alors qu’elle découvrait ce coin enchanteur et que lui le redécouvrait, l’éblouissement des premiers instants s’estompait doucement, à la manière d’une note de musique qui, après avoir puissamment ronflé pour emplir l’air de son cri, se laisse lentement revenir dans une gamme moins tonnante, se réduisant peu à peu à un simple murmure qui à son tour meurt dans un chuintement. Non pas que le charme du départ pût avoir disparu, non, mais il s’était mué en quelque chose de moins frappant, de plus agréablement tranquille qui permettait de jouir en toute quiétude d’âme de cet édénique abri au sein de la forêt.
Tandis qu’il inspirait profondément pour se gorger les poumons de l’air riche de fraîcheur qui remplissait ce lieu, Dylan, elle, s’avança de quelques pas en direction du cœur de cette clairière digne d’abriter une licorne, pour ensuite se tourner vers lui avec un air étrangement déstabilisé. Aussitôt naquirent dans l’esprit de Saïl des inquiétudes qui s’envolèrent heureusement bien rapidement, balayées par le sourire de la jeune femme alors qu’avec spontanéité, elle exprimait tout le ravissement dans lequel cet endroit la plongeait, pour le plus grand plaisir du généreux savant.

Une paisible joie aisément lisible sur son visage, il fit quelques pas rêveurs sur ce gazon qu’il se sentait presque coupable de fouler, laissant sa compagne apprécier les alentours avec un air étrangement pensif. Curieux mais surtout attendri par l’allure toujours aussi dynamiquement séduisante de cette demoiselle, il s’abandonna à nouveau à l’observer avec attention, permettant à ses pensées rendues légèrement vaseuses par la fatigue de vagabonder : comme de lui-même, son regard glissait de haut en bas sur sa jolie personne, détaillant son physique alerte, sa physionomie d’apparence à la fois si étrangement vulnérable et si admirablement conquérante.
Au fur et à mesure que ses réflexions se mettaient à se dérouler toutes seules, il se prit à se représenter plus en détail son corps dans sa totalité, avec la même espèce de fascination révérencieuse que l’on peut ressentir en contemplant un beau tableau. Ce que ses yeux ne pouvaient voir, son imagination le comblait, dissipant peu à peu les étoffes qui recouvraient Dylan pour faire apparaître avec plus de clarté la peau douce qu’elles dissimulaient, les courbures attrayantes, les…

La remarque soudaine de l’intéressée fit partir en fumée toutes ces divagations incongrues, laissant Saïl retomber sur terre avec un air un peu ahuri qui se mua très vite en absolue confusion, faisant exploser toute une gerbe de rouge sur ses joues à l’idée de ce qu’il venait de faire. C’est qu’il avait beau ne pas être le plus chevaleresque des gaillards, il avait tout de même des idéaux de galanterie profondément ancrés en lui, et inutile de dire que le voyeurisme à moitié involontaire auquel il venait de s’adonner ne les respectait pas vraiment ! De là la honte qui prit prise sur lui.
Se donnant mentalement des gifles pour se remettre l’esprit dans le droit chemin, il s’efforça de prêter plutôt attention à ce que lui disait sa partenaire, celle-ci mentionnant à quel point leur relation avait rapidement évolué d’étrangers à proches. Cette pensée somme toute inattendue mais pas sotte sinua dans sa tête, le surprenant au premier abord, ce que la jeune femme dut prendre pour de l’incrédulité à en juger par la précipitation à se justifier qu’elle afficha soudain.

Cela n’empêcha pas Saïl de lui rendre son sourire, et presque pour lui-même, il dit à haute voix, comme s’il concrétisait par la parole quelque chose auquel il avait déjà songé :

« Oui, c’est vrai que c’est pas commun. »

Mais ce n’était pas pour autant que c’en était désagréable ou de nature à susciter la panique ; pour lui, c’était simplement qu’ils avaient des atomes crochus, et s’étaient ainsi très rapidement sentis à l’aise l’un en compagnie de l’autre. Bien sûr, au début de leur rencontre, il y avait eu de quoi se sentir gêné tant ils n’étaient que des inconnus, mais désormais, il existait entre eux une familiarité qui lui permettait d’apprécier de mieux en mieux les charmes de la pétulante demoiselle.
Et autant le grand garçon était mal à l’aise en présence de personnes qu’il ne faisait que commencer à appréhender, autant il pouvait se montrer d’une confiance débordante de tendresse une fois que la glace était brisée, laissant de la sorte voir sa placidité dans toute sa modeste splendeur attentionnée. C’est ainsi que lorsqu’une idée lui vint en tête, il ne la laissa pas s’échapper, se dirigeant vers Dylan d’un pas décidé, parvenant jusque devant elle pour lui demander gentiment :

« Tu permets ? »


Demande rhétorique puisque la seconde d’après, ses deux mains se saisissaient avec délicatesse des branches de ses épaisses lunettes, les faisant sans précipitation quitter le visage de leur propriétaire, visage que Saïl put ainsi observer dans toute sa joliesse. L’harmonie de ces traits qui diffusaient l’impression si magnétique d’un fort caractère le captiva à ce point que ses yeux qui croisaient réellement ceux de la jeune femme pour la première fois se firent rêveurs, sa bouche murmurant :

« Tu es vraiment belle. »

Disant cela, l’envie qui lui était au départ venue se manifesta avec plus de force encore, et, ne pouvant ni ne voyant de raison d’y résister, il la mit à exécution sans se poser de questions. Inclinant légèrement le haut de son corps pour venir mettre ses lèvres à bonne hauteur, il apposa lentement celles-ci sur le front de l’objet de son affection, entre ses deux prunelles couleur noisette. Le baiser se fit avec toute la douceur empreinte de respect qu’il avait pour elle, se finissant avec un infime bruit qui vint à peine troubler le calme ambiant avant que le médecin ne se remît sans hâte dans sa position initiale, allant ensuite pour remettre l’appareil oculaire à sa place avec un sourire tendre.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 16 mardi 07 septembre 2010, 03:51:53

Je me tenais toujours devant lui en tentant de refouler ma gêne. La peur d’avoir fait une folle de moi m’envahissait à tel point que mes jambes auraient tremblés si je ne gardais pas le contrôle sur moi-même, mais Saïl approuva mes dires, trouvant également que ce n’était pas commun. Mon sourire s’agrandit, je devins plus calme alors que j’aurais aimé sauter dans ses bras, mais je ne voulais rien brusquer. Mais c’est alors qu’il s’approcha de moi, demandant de lui permettre… Lui permettre ? Je ne pouvais refuser et resta gentiment devant lui, mon air changea, plus curieuse de voir ce qu’il désirait faire… me faire. Ses mains glissèrent vers mon visage pour enlever mes lunettes. Je clignais doucement des yeux et étant myope, je voyais flou autour de Saïl, mais son beau visage m’étais toujours clair étant donner de la courte distance qui nous séparait. Je perdais mon regard dans le sien, envouté par ses yeux et son compliment me fit sourire. Je lâchais un doux merci.

Je me rendais compte que j’aimais être près de lui, l’écart entre nous me donnait envie de me penché vers lui pour le laisser m’enlacer dans ses bras, de le toucher. Mon envie fut en quelque sorte exaucée, car il se pencha vers moi. Pendant qu’il guidait ses lèvres vers moi, j’avais l’impression de plonger dans un intense moment de délectation. Mes lèvres tremblotaient légèrement, sans être un signe négatif. C’était en quelque sorte un signe de jalousie, car elles auraient aimé être embrassées au lieu de mon front. Sauf que cette étreinte était déjà très plaisante et suffisante pour l’instant. J’avais fermé les yeux et rouvert lorsque Saïl se remit dans sa posture initiale. Il pouvait voir que mes joues avaient de nouveau pris une couleur rouge. Mes lunettes revinrent sur mon nez, pendant que je lui souriais tendrement. Et un :

« Merci ! »

Inédit qui sortit de ma bouche. Je flottais je pense. Je sentais que je pouvais me permettre à mon tour de partager un contact avec lui. Mon désir augmentait et je ne pouvais l’ignorer. Mon visage ne resta pas longtemps loin du sien, alors que mes lèvres s’approchèrent de sa joue sur lequel je dépose un baiser, avec la même douceur que Saïl avait utilisé. Je savourais sa peau chaude, suave et profita de son odeur que je respirais. Pendant ce temps, mes mains s’étaient jointes aux siennes. Je me remis droite devant lui, un grand sourire à mes lèvres le regard emplit d’une lueur qu’on pouvait voir comme de l’émerveillement. Je l’étais énormément.

« On pourrait s’allonger… La pelouse semble être bien confortable. »

Cette invitation assez soudaine était sortit comme ça et semblait un peu déplacé. J’avais l’impression de l’invité à s’allonger sur mon lit, sauf que j’étais entre temps si bien que je ne m’en suis moins préoccuper. C’était également parce que j’étais légèrement fatiguer et j’avais besoin de m’assoir. Je quittais son regard pour le gazon pour trouver une place, mais on pouvait s’installer un peu partout, ce que je fis juste à côté d’où nous étions, le tout sans avoir peur de me salir même si c’était impossible avec l’étendu d’herbe neuf qui s’étalait sous moi. Je regardais Saïl, voir si ça l’intéressait alors que je m’allongeais de tout mon long en gardant une main derrière la tête. Je humais l’air frais tout en attendant mon compagnon.
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Merci Connor chéri pour le kit <3

Saïl Ursoë

Créature

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 17 mardi 07 septembre 2010, 15:02:24

Saïl n’avait réellement rien d’un séducteur ; tout ce qu’il faisait qui pût s’avérer charmant, ce n’était que sous le coup d’une impulsion naturelle qui le faisait en permanence rechercher le bonheur des autres. De la sorte, lorsqu’il avait embrassé la belle Dylan, aucune velléité de drague n’était entrée en compte dans son attention : il avait simplement voulu lui exprimer combien elle était objectivement attirante, et le lui prouver autant par la parole que par l’acte, d’où ce doux baiser qu’il avait espéré une marque à la fois assez éloquente et pas trop cavalière de ce qu’il ressentait envers elle.
Manifestement, un tel but avait été atteint puisqu’en regardant la jeune femme, il put se rendre compte que son visage avait ça et là été teinté de teintes écarlates de plaisir tandis que ses yeux brillaient d’une lueur d’enchantement au diapason de celle qui habitait ceux du médecin. Celui-ci n’eut cependant pas le temps de répondre au remerciement un « De rien » autre que muet, car déjà, elle s’était avancée vers lui avec enthousiasme pour le gratifier à son tour du toucher de ses lèvres suaves.

Délicate pression si agréable qui, à son tour, le fit fermer momentanément les paupières pour mieux profiter de cet effleurement exquis dont le ressenti parut se répandre sur toute sa joue, dans toute sa tête, expédiant dans son esprit une vague de délice pareille à un courant d’air embaumant un captivant parfum. A cette manifestation d’affection, son réflexe fut de la prendre dans ses bras, mais elle prit les devants avant lui, comme si elle avait prévu cette initiative, faisant ses mains prisonnières des siennes en un geste qui fit en vérité du tableau que tous les deux formaient une scène des plus émouvante.
Plus aucune trace de cet embarras des premiers instants de leur rencontre n’existait maintenant, et ce fut donc sans hésitation que Dylan lui proposa qu’ils allassent profiter de plus près des agréments que pouvait offrir le terrain qu’ils foulaient, invitation à laquelle il ne trouva rien à redire, captivé qu’il était par le charme du moment. Tendrement, il la regarda s’allonger sur les étendues d’herbe qui s’offrait à eux, sentant l’aiguillon de ses sentiments pour elle le travailler de plus près alors que dans cette posture, elle semblait donner le plein parti de sa sensuelle élégance.

Bien sûr, il n’y avait pas dans le portrait qu’elle offrait cet érotisme dévorant que l’on peut discerner dans bien des représentations picturales d’artistes de la Renaissance, mais cela la nimbait justement d’un écrin de simplicité qui ne la rendait que plus désirable encore. Sans se faire prier, il alla s’étendre à ses côtés, se délectant du contact du gazon humide de rosée contre sa peau, contre ses vêtements, ce confortable tapis végétal lui offrant un matelas ainsi qu’un oreiller des plus agréables.
Laissant échapper un soupir d’aise malgré la sensation de saisissante fraîcheur qui commençait à s’emparer de lui, il se tourna vers sa compagne, un sourire presque adorateur figé sur son visage tandis qu’il l’observait affectueusement. La fatigue que toute l’action du parcours dans la forêt avait jusque là tenue en berne se mettait à revenir à la charge, conviée par cette situation pleine de voluptés, et ce fut d’une voix murmurante qu’il prévint :

« Je vais me laisser aller si ça continue. »

Évidemment, il parlait de la somnolence qui prenait une emprise de plus en plus envahissante sur lui, mais ses propos pouvaient aisément prêter à confusion, car, pendant ce temps, presque malgré lui, une de ses mains vint se déposer contre la joue de Dylan, en épousant la forme joliment marquée ; en appréciant la texture lisse contre ses doigts. Ces gestes étaient aussi attentionnés et délicats que ceux de Saïl pouvaient l’être, reflétant ce qu’il éprouvait à l’égard de cette demoiselle qu’il flattait de la sorte par son toucher empreint d’une douce langueur.
Puis, glissant lentement de là jusqu’à son cou, il savoura avec un plaisir rêveur la forme gracieuse, suave et attractive de son être, passant subrepticement le long de son épaule pour ensuite caresser tendrement son dos, continuant sa courbe descendante jusqu’à son bassin où il s’arrêta. A cet endroit, sur cette hanche dont les vêtements laissaient passer un peu de la chaleur de sa chair séduisante, il s’arrêta, un air de ravissement peint sur son faciès aux yeux mi-clos, alors que certains de ses doigts pouvaient même sentir directement la peau de la jeune femme sur cette petite zone entre sa chemise et sa jupe qui laissait voir une parcelle de son beau corps.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
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Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 18 mardi 07 septembre 2010, 21:07:45

Mon bras se délectait de la rosée, alors que je me tournais sur le côté, maintenant que Saïl s’était joint à moi. C’était paisible la façon dont nous avions à nous regarder, les sourires qu’on échangeait. Les soucies et malaises avaient disparues et j’avais plus de courage à aller de l’avant, suivant les pulsions du moment, comme celui de m’approcher légèrement de mon compagnon qui anticipait qu’il risquerait de se laisser aller… Cette phrase m’incitait à croire qu’il désirait probablement aller vers moi, profiter d’un peu plus de tendresse, car une fois qu’il ait dit cela, sa main vint caresser ma joue. Je le regardais intensément, prenant un air doux à la fois, pendant qu’il explorait de sa main mon cou, mon bras, puis mon dos. J’entrepris à mon tour de diriger ma main vers son visage, poussée par un désir charnel, alors qu’il atteignit ma hanche. La sensualité qui venait de ses attouchements me fit soupirer d’aise, tandis que mon pouce effleura les douces lèvres de Saïl.

J’appréciais la chaleur qu’il m’accordait sur mon flanc finement dénudé que sa main occupait. La distance qui nous séparait était devenu ridicule selon moi et je me devais de la réduire, mais lentement. Mes doigts cajolaient ses joues, son cou et son front, frôlant doucement ses cheveux, mais ils finissaient toujours par revenir sur ses lèvres. Je regardais avec un brin de désir ceux-ci en m’approchant un peu plus de lui, mais je m’arrêtai à quelques centimètres de lui, glissant mes caresses vers son torse. Je m’assurais de prendre mon temps, mais s’il voulait foncer… Je l’accueillerais avec grand plaisir. Mon bras se colla un peu plus contre lui, voulant être enveloppé de sa tiédeur. Je soufflai après un soupire et le tout en le regardant.

« Tu crois que tu pourrais me serrer contre toi ?. »

La gêne se manifesta dans cette phrase, mais ça ne paraissait pas autant, sauf que je voulais être sûre qu’il le veuille, qu’il ne fasse pas cela pour me faire plaisir, même si cette question était en quelque sorte une requête qui ne répondait aucunement à quelque chose comme « Est-ce que ça te plairait qu’on se colle ? ». Mais la main de mon compagnon sur ma hanche était une réponse à cette demande. S’il acceptait, nos corps pourraient dorénavant se serrer, nos lèvres pourraient aisément se toucher et dans le fond, on pouvait se laisser aller comme on le voulait. Juste après lui avoir demandé ça, je m’approche encore un peu plus de lui, jusqu’à ce que nos nez se frôle, mais je ne réduit aucun centimètre de plus. Je lui laissais l’option de me prendre dans ses bras ou non, mais la réponse était déjà évidente…
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 19 mercredi 08 septembre 2010, 02:28:14

Plus aucun malaise n’existait entre eux désormais, et Saïl pouvait goûter ainsi avec d’autant plus de réjouissance à la présence de Dylan à ses côtés, celle-ci se faisant toujours plus proche, toujours plus complice, toujours plus intime. Lorsqu’elle se mit à le toucher à son tour, il eut un instant de surprise, mais un instant qui ne dura qu’une fraction de seconde avant que le plaisir ne prît le relais, celui-ci se lisant sur son faciès traversé d’un aimable sourire alors que la jeune femme l’explorait du bout de ses doigts, parcourant ses traits avec une agréable tendresse. Sans doute, de telles manières avaient quelque chose de bien cavalier et inconvenant, mais pour l’heure, il n’en avait cure, se contentant d’apprécier ces attentions dont elle le gratifiait.
Une douce chaleur semblait se diffuser peu à peu dans son être tandis que ses caresses se faisaient plus insistantes ; plus envahissantes aussi, ayant dépassé la simple région de la tête pour aller à présent explorer le haut de son ventre. Ouvrant un peu plus grand les yeux, il la regarda d’un air mi-interrogateur mi-complice, une partie encore ensommeillée de lui se demandant où elle voulait en venir alors que l’autre moitié de son être le comprenait très bien, de même qu’elle ne fut pas prise au dépourvu par les paroles de la demoiselle.

A celles-ci, il répondit non pas par mots mais par actes, enveloppant la silhouette gracile et sensuelle de sa compagne de ses grands bras, l’attirant ainsi contre lui en un mouvement qu’elle suivit de bonne grâce, faisant ainsi parvenir leurs deux visages si près qu’ils s’en touchaient presque. A une telle proximité, il pouvait même sentir la chaleur qui émanait d’elle, humer le parfum franc et attractif qu’elle dégageait, et surtout, éprouver contre ses lèvres son souffle.
Il n’aurait pas su dire si c’était la fatigue ou les similitudes qui existaient entre eux qui l’avaient rendu à l’aise au point de répondre sans cesse aux avances de Dylan et même d’en faire de manière plus ou moins volontaire. Néanmoins, maintenant que l’évidence de la situation s’imposait sans l’ombre d’un doute, elle le faisait avec un tel naturel qu’il ne vint même pas à l’esprit de Saïl l’idée de se poser la question de savoir s’il devait aller plus loin, traverser cette ultime barrière qui séparait l’amitié de l’intimité.

De fait, cette frontière se matérialisait par la distance désormais ridicule qu’il y avait entre eux, une frontière que sans même vraiment se donner la peine d’y penser, il franchit. Cependant, il aurait été contraire à son caractère qu’il le fît en se jetant sur elle pour l’embrasser tout de go goulûment ; au lieu de cela, il se contenta d’avancer encore un peu la tête, si bien que leurs bouches se touchèrent, et que, le jeune homme bougeant les siennes en un tendre mouvement de succion, il déposa sur celle de la demoiselle un baiser.
Le toucher, si léger et décisif à la fois, sembla déclencher sur le coup l’éclat quasi-imperceptible d’un petit arc électrique joueur, faisant luire entre eux deux une étincelle invisible marquant l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre. Pour autant, il ne s’arrêta pas là, poursuivant dans la foulée en multipliant les bises à l’égard de sa partenaire, renouvelant encore et encore le contact sans cesser de progresser doucement dans sa direction jusqu’à ce qu’ils fussent collés pour de bon.
Pendant ce temps, ses mains qui enlaçaient toujours sa compagne ne restèrent pas inactives, celle qui reposait au niveau du bassin bellement galbé glissant tout en délicatesse et presque malgré lui sous le haut qui recouvrait la peau de Dylan, ses doigts caressant lentement la chair désirablement tiède sur laquelle ils reposaient, remontant sans hâte le long de l’abdomen.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Une rencontre... [libre]

Réponse 20 mercredi 08 septembre 2010, 18:01:38

Maintenant dans les bras de mon chère Saïl, je me sentais envelopper d’une douceur chaleureuse qui me palpitait le cœur. Je serrais d’avantage mon tendre de mes bras, effleurant sa nuque, son dos par-dessus le tissus, mais en envisageant d’y aller peau contre peau. Ce que je fis en glissant mes doigts sous son t-shirt, je pouvais déjà sentir sa chaleur qui commençait à grimper en même temps que le mien. J’entichais sa tendresse qu’il démontrait avec sensualité et harmonie et il en déposait de son regard, son sourire et ses caresses. Jamais on ne m’avait touché ainsi avec autant d’ardeur ce qui fit bouleverser mes sentiments envers Saïl pour qui j’avais une grande affection.

Cependant, une dernière barrière restait, ce que mon aimé franchit par un tendre baiser. Ses lèvres qui touchèrent les miennes étaient des plus savoureuses et je suivais les siennes dans des mouvements délicats, le goutant sans hâte sous de petits bruits de succion. Ça venait ajouter un nouveau éclat de passion entre nous, je me donnais éperdument à lui. La preuve, les battements de mon cœur avait accéléré, ma respiration également dont les souffles venaient s’ajouter à notre moment enflammé. Nos corps s’étaient de plus en plus rapprochés pour finalement se sceller ensemble par un enlacement progressant ainsi notre chaleur corporel qui s’intensifiait.

Ses palpations continuaient à découvrir le bas de mon dos, m’enivrant encore plus lorsqu’il dirigea ses doigts sous ma chemise là où la sensibilité pourrait me dérober quelques soupires d’aise légers. Les baisers commençaient à être de plus en plus fougueux encourager par le désir qui s’embrasait. Je ne laissais aucune limite à mes mains, dont à présent les touchers exploraient le dessous du haut de Saïl, prenant le temps de découvrir sa texture si agréablement suave. Je ne pouvais m’en détacher. Sous un soupire amplifié, je le serrais avec vigueur et affectueusement ne faisant qu’intensifier l’avidité, qui nous reliait. Je murmurai :

« Attends ! »

Quelque chose me gênait. J’interrompis un instant le baiser et me redressa un peu. Ces lunettes étaient utiles, mais pas pour ce moment. Je les déposais une fois enlever pas loin de moi et me tourna vers mon amant. Je pouvais le considéré ainsi tout comme il le pouvait. Juste avant de reprendre de nouveau là où nous en étions, je pris le temps de le regarder, caressant d’une main ses cheveux. Mon cœur battait à tout rompre. Mes lèvres l’embrassèrent de nouveau, tandis que ces pensées me vinrent : Là où nous en étions, je considérais cela comme un coup de foudre qui a accéléré le développement de notre relation pour en arriver à une nouvelle étape assez ultime. J’étais heureuse dans ses bras et c’était pour moi un autre signe qui me poussait à croire que cette rencontre n’était pas n’importe laquelle. Était-ce la psychologue qui parlait ? Non, c’était des pensées qui ressortaient du plus profond de mon être, sincère et réel. Aussi soudain soit-il, j’osais et lui murmura de façon franc entre deux baisers :

« Je t’aime… »    

Après cela, comme par emballement, le baiser que je lui offris devint enfiévrer de passion et d’amour. Mon étreinte reprit son activité toujours sur son dos, contre sa peau que je palpais de mes doigts. Sans peur, j’avais lancé ces mots, mais sans attendre ce qu’il allait y répondre ou de voir sa réaction. J’espérais de tout cœur qu’il ait aussi le même genre d’estime que j’éprouvais pour lui.
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