«aaaaaahhhhhhhhhh ! J’en peux plus ! J’ai mal aux pieds j’en ai marre de marcher ! Bien il est temps de nous trouver un endroit où dormir Foxy», je sautille, je trépigne, j’en ai marre, «Foxy ? Es tu passé encore stupide boule de poils ! Raaaaaaahhhhhh», je tape du pied dans la rue, les passants me regardent mais je n’en ai rien à faire.
*Arrête de faire la gamine et vient donc par ici, avec un nom pareil on devrai même trouver un pigeon ou deux à l’intérieur en plus d’un lit*
«Où ça ?», je regarde tout autour de moi, à droite, à gauche, je me sers de ma main au dessus de mes yeux pour me protéger du soleil couchant, Ah !», enfin je repère ma petite boule de poils adorés assis devant une auberge, je cours jusqu’à lui et le soulève, le serre dans mes bras et lui posant un bisou sur le crâne, «C’est bien mon Foxy d’amour ! Le coucher de Soleil ! C’est un nom à pigeons ça en effet ! Allez on y va !»
J’entre avec mon renard dans les bras, l’intérieur est de taille respectable, ambiance chaude et accueillante, aubergiste rondouillard avec un tablier blanc maculé de quelques taches. Très important ça que l’aubergiste soit bien en chair, j’ai souvent remarqué qu’un aubergiste maigre va tenter de me voler pendant la nuit. Je regarde la clientèle, rien de bien exceptionnelle, un grand guerrier qui boit un verre seul, jolie épée, et très jolie bourse à la ceinture. Un gringalet portant un pagne à une autre table qui songe perdu dans ses pensées, rien à tirer de quelqu’un qui a même pas de quoi acheter de vrais vêtements, si ce n’est des ennuis. Un groupe de trois hommes jouant aux cartes, misant de l’argent, peut être que j’irai faire un tour à leur table après, un couple qui discute, l’homme est monstrueux, j’en avais pas encore vu d’aussi grand, et la femme est à peu de chose prêt habillée comme une prostituée.
*Tu peux parler petite allumeuse !*
«Tais toi vilain renard pervers !»
Ce Foxy ! Tout ça parce que je suis un peu sexy. Je porte un bustier de cuir noir qui lasse mes épaules nues, il a l’avantage de serrer mes seins tout en les remontant, ce qui bombent bien ma poitrine, donnant l’impression que j’ai une taille de bonnet en plus. Mon joli bustier s’échancre en descendant vers le ventre, laissant mon joli ventre nu. Une jupe en cuir fendu me descend à mi cuisses, s’ouvrant à droite et à gauche, laissant voir mes jambes et mes cuisses à chaque pas. Bottes en cuir noir jusqu’en dessous des genoux, bottes à talons et lacets ce qui rend les bien plus sexy. Une ceinture avec une grosse boucle en fer et des gants de latex qui montent jusqu’au dessus des coudes. D’accord c’est vrai que je suis pas loin de la tenue d’une professionnelle, surement la faute à maman ça !
Bref je traverse la salle commune avec Foxy dans les bras, souriante, d’une démarche volontairement aguicheuse. La démarche aguicheuse c’est quelque chose de sensible, un juste milieu. Si vous dandinez de manière trop douce, elle peut ne pas être aperçu, si vous sur jouez un peu vous donnez l’impression d’avoir le feu au cul et là attention à vous, et si vous sur jouez beaucoup, et bien vous donnez l’impression d’être une fille qui fait le tapin et qui se cherche donc un client. Bref c’est avec une démarche aguicheuse, un déhanché assez prononcé pour être remarqué mais pas trop pour être simplement sexy que je me dirige au bar. Je dépose Foxy qui se met en boule et fait semblant de dormir, puis je m’installe près du guerrier à la bourse bien remplie.
«Je pourrai avoir une boisson s’il vous plait ?»
«Mais bien sur ma petite dame je vous donne ça tout de suite !»
Les hommes ! Hihihihi ! Ils ont toujours eu un faible pour ma petite voix, à croire que l’idée qu’une fille qui s’habille comme une coquine puisse être aussi douce voir innocente les fait rêver ! En tout cas l’aubergiste me ramène rapidement une chope de bière blonde. J’aime pas trop la bière mais la blonde est plus légère et de toute façon je m’occupe bien plus des regards en quoi que me jette le guerrier derrière son verre, le poisson est presque ferré ! Je prends mon verre est bois une gorgée, mon dieu elle est atroce ! Je tousse faisant semblant que je m’étouffe et que cet alcool est trop fort.
«Vous allez bien mademoiselle ?», le guerrier saute sur l’occasion et me tapote doucement le dos.
«Keuf ! Keuf ! Keuf !», tu es presque dans mon sac mon joli, «Oui ... oui ... merci. Je ... je n’ai pas l’habitude de boire de l’alcool», dis je en rougissant légèrement, «J’ai été surprise ! C’est très gentil à vous de vous en inquiéter», il me sourit déjà ce grand nigaud.
*J’ai du mal à croire que ça marche encore ... les hommes sont vraiment stupides !* , la pensée de Foxy me fait sourire et mon grand gaillard pense que je lui souris en retour.
«Je m’appelle Gerth ! Gerth le brave ! Permettez que je vous offre une boisson moins forte ?», dit il en faisant un geste à l’aubergiste qui déjà emporte mon verre en s’excusant.
«C’est si gentil à vous Gerth le brave ! Je peux vous appeler Gerth ?», je pose délicatement ma main sur son bras, il bombe le torse, je papillonne des yeux d’admiration et je vois en réaction ses pupilles se dilater. Toi mon grand tu es à moi !
«Bien entendu ! Que faites vous donc ici toute seule ? Il est dangereux pour une si belle demoiselle de se promener seule»
L’aubergiste revient et dépose un verre de vin blanc. Je le prends et le goute, il est sucré et des plus doux, un vrai régal, étonnant de trouver un vin d’aussi bonne qualité dans ce genre d’auberge.
«C’est délicieux !»
«Vous m’en voyez ravi, c’est un vin de ma cuvée spéciale»
Il a sa propre cuvée spéciale ! Voilà qui est de plus intéressant. Je poursuis la conversation en échangeant des banalités, en m’intéressant à lui. Je caresse parfois son bras, je remet une mèche de mes cheveux en place. J’humecte aussi de façon délicate mes lèvres, ça à l’air involontaire mais c’est des plus sensuel. Et pendant qu’il a l’attention fixé sur mon visage et parfois sur mon décolleté qu’il dévore de regard bref mes gourmands, mon autre main se dirige vers sa bourse. Tout a coup il se lève, jette un regard à l’homme derrière lui, le gringalet s’est rapproché, j’étais trop occupée pour y faire attention.
«Mais que ? Vous partez déjà ?», dis je sans comprendre, impossible qu’il m’ai vu faire.
*C’est cet homme, c’est lui qui l’a prévenu*, me prévient Foxy alors que Gerth va s’installer à une autre table.
«Enfin on se retrouve... Je crois que tu as quelque chose qui m'appartient, et je tient à le récupérer.»
«Dis donc je t’ai jamais vu d’abord, et en plus tu as fait fuir mon pigeon ! Qu’est ce que tu veux ?», pour qui il se prend, si j’avais volé un mendiant je m’en souviendrai quand même.
«C'était un carnet de note dont la serrure allait avec cette clé je pense que ça doit te dire quelque chose, il était caché dans une petite statue... Où est-il? Parle ou sinon j'utiliserai tous les moyens possibles pour avoir ce que je veux... Oh, et essaye de me voler à nouveau ça m'est égal cette fois si je te courserai...»
«Oh ? Je me souviens de la statue, je l’ai trouvé qui traînait dans une tente, je l’ai juste ramassé moi ... je l’ai vendu à la ville précédente à un gars qui est spécialisé dans les antiquité, t’a qu’à aller demander Jermund ... et sur ce ...»
*Il va pas te laisser partir ... on s’en débarrasse ?*
«Quoi ?! Vous pensez ? Oh non je pense pas que la dame là bas soit une pute ! Et je ne vois pas pourquoi c’est moi qui devrai aller lui dire que vous voulez la monter à l’étage ! Vous êtes assez grand pour y aller vous même !»
Derrière nous le géant se lève furieux, il a bien vu à mon regard que c’est de sa femme dont je parle. Il se dirige vers nous et s’intercale entre nous pour regarder Marth de haut.
«C’est de ma femme que tu parles minus ?», il postillonne et à une haleine de chacal, quelqu’un a du mourir et pourrir dans sa bouche, c’est pas possible autrement.
«Oui, il a même dit qu’elle valait à peine un pièce d’or et encore que ça dépendait si elle avait le cul étroit ou pas ...», j’en rajoute et la brute vire au rouge.
*Bien joué, allez j’en rajoute un peu* , Foxy qui a changé de place fait tomber la serveuse avec son plateau sur la brute pile quand elle passe à coté de Marth.
«Mais pourquoi vous vous en prenez à la serveuse ! Vous avez pas honte !», la brute ne me voit pas mais Math peut voir mon sourire alors que je parle.
«T’es mort demi portion», lui dit le colosse en repoussant la pauvre fille d’une main.
Pas besoin d’attendre plus longtemps, Foxy sautille déjà vers la sortie et c’est d’un pas rapide que je m’y engage aussi, je me demande comment il va s’en sortir, bah c’est pas mon problème après tout !