Ryuga suivit sans tarder Lise, il avait grand besoin de se laver, et pourra en profiter pour se détendre un peu. Il put juger de la richesse du palais dans lequel il se trouvait, quand il passa dans le couloir, et que son regard alla d’une pièce à une autre. Leurs pas continuèrent de se mouvoir sur le marbre blanc, jusqu’à ce qu’ils entrent dans une grande salle, faisant office de thermes. Il allait sans dire qu’il n’avait rien vue de plus luxueux depuis son arrivé sur le plan de Terra, il écouta attentivement la description que lui fit la jeune femme sur l’ensemble des bassins, et jeta son dévolu sur l’un des bassins chauds.
Après que Lise sortit de la salle, il déboutonna sa chemise, dont la texture s’approchait plus du carton après le passage dans l’eau de mer. Il la retira, et en profita pour inspecter son torse et ses abdos élégamment sculptés, qu’une longue cicatrice parcourait en diagonale. Il ne portait plus de pansements, mais c’était encore fragile, et il avait eu peur que l’effort qu’il avait fait pour rejoindre l’ile n’est ré-ouvert en partie sa plaie. Une fois rassuré, il retira son pantalon, puis son sous vêtements, et déposa le tout près du bassin.
Entièrement nu, Ryuga put mettre d’abord un pied dans le bassin, puis un autre, alors qu’un long souffle de bien être s’extirpa de sa bouche. Il avança dans l’eau, jusqu’à ce que l’ensemble de son corps soit emprisonné dans cette douce chaleur. Il prit le matériel de nettoyage laissé près du bassin, et put enfin prendre soin de lui, et redonner minute après minute à son corps, l’aspect qu’il avait auparavant.
Après de longues minutes où Ryuga put oublier un bref instants ses soucis, il sortit du bassin, et s’essuya consciencieusement avec une serviette laissée à cet effet, puis l’enroula autour de sa taille. Lorsqu’il sortie des thermes, une terranide chat, l’attendait et s’inclina respectueusement face à lui.
Monsieur Miura, je suis Daphnée, si vous voulez bien me suivre, je vous conduis à votre chambre, des vêtements propres vous y attendent.
Merci…
Ryuga était un peu gêné, voilà bien longtemps qu’on ne l’avait pas traité avec autant d’attentions. La servante le conduisit donc dans sa chambre, dans laquelle il put quitter sa serviette, pour un boxer noir, un jean, et une chemise blanche. L’inspecteur fut un peu étonné de voir que ses vêtements lui allaient à la perfection. Puis il s’assit sur le bord du lit, et put mieux observer l’ensemble de sa chambre. Tout comme le reste, elle était richement meublée, mais pas vulgairement, ce n’était pas du luxe voyeur, mais tout résidait dans la qualité et l’esthétisme des matériaux employés. Le lit était large, et les draps fins et soyeux, au milieu de la pièce trônait une petit table entourés de 4 chaises. Un fauteuil était posté près de l’une des 3 fenêtres qui permettaient d’éclairer la pièce.
Quoi qu’il en soit, Ryuga arrivera sans doute bien mieux à dormir ici que dans la cale du vieux rafiot sur lequel il a navigué ces derniers jours.
En attendant il se demandait où était la jeune femme qui l’avait accueillit sur la plage. Il quitta sa chambre, et au détour d’un couloir, il croisa Daphné, qui lui indiqua que Lise était dans les jardins à l’arrière du palais. Ryuga s’y rendit, et ne put que contempler la beauté de cette végétation, parfaitement rangée en polygone, dans le pur style anglais. Il avanca de quelques pas, frôlant du bout des doigts toutes sortes de fleures, même si la rose était la plus représentée. Cette île était un véritable coin de paradis, comparée aux plaines chaotique qu’il venait de quitter.
Son regard fut attiré par le corps immobile de Lise, allongée sur un transat, qui semblait s’être endormie. Elle aussi avait donc décidé de rester auprès de Melisende, mais pourquoi paraissait-elle si triste ? Soucieux de ne pas briser son sommeil, Ryuga se contenta de reprendre sa petite promenade, jusqu'à ce que l’épine d’une rose ne vienne se planter dans son index, lui arrachant un léger gémissement de douleur, qu’il ne put réprimer à temps.