Un bal masqué pour le Général. [ pv. Arthas ]

Une missive richement décorée de ficelles, de sceaux et de paillette arriva aux portes du manoir de Daelys. Ses doigts eurent tôt fait de venir défaire l'attache du parchemin pour coule ses iris claires sur les mots écrits, pinçant alors un très faible et délicat sourire. Un bal... En l'honneur du général, vraiment? Il fallait dire que depuis des mois, rien ne se passait réellement, c'était plus ou moins monotone... Des esclaves mourraient, des femmes des ducs s'échangeaient et la vie continuait, plus simplement.
Mais... Ashnard montrait-elle maintenant qu'elle avait un goût, aussi, en matière d'organisation de fêtes ?
C'était amusant. La curiosité de la comtesse se fit piquée calmement, bien qu'un bal en Ashnard n'était sans doute guère ce que tous pouvaient pensés... Et si, au contraire, ça l'était?
Tout en retenant le parchemin dans l'une de ses mains, l'autre vint refermer la lourde porte métallique du domaine, rentrent en ces murs de marbre blanc pour s'y perdre, s'y fondre.

Oyez oyez,

En ce jour bénie, nous vous convions, vous, Comtesse Heilayne de Daelys aux festivités en l'honneur du Général Arthas Moebius.
Pour rendre l'amusement digne de nos contrées, nous vous demandons de porter un masque pour camoufler votre personne. Le choix des vêtements vous est propre.
Le bal se fera dans le hall du château,
nous vous y attendons.

Une signature simpliste et haute en style fut apposée à la suite.

Du bout des pieds, la comtesse se hissa en haut des marches, tirant sur les pans de sa robe de sa main libre pour plus d'aisance dans ces mouvements. Dans sa paume avoisinante, la missive y était toujours apposée et les mires de la demoiselle ne cessait de passer et repasser sur chaque lignes, le faciès glissé dans ses songes.
Le plus important était... Bien sûr...
Mais qu'allait-elle bien pouvoir se mettre ?
Une fois en haut de ses grands escaliers, la comtesse poussa la première porte en angle avec celle du bas, pénétrant dans sa chambre aux couleurs d'opalines, ne contrastant aucunement avec les teintes des autres pièces. À la longue, ce marbre pouvait être agressant pour les yeux, d'autant plus que la garde robe de la comtesse était elle aussi que de blanc vêtue, seul quelques écharpes et autres décorations, bijoux avaient de la couleurs.
La lettre se fit déposer avec une grande douceur sur le lit baldaquin alors que Layne s'approchait de sa penderie. Aussi surprise fut-elle, dans le sarcasme le plus total, toutes ces robes blanches étaient dressées face à elle, ne demandant qu'à être portées. Il était certain que vêtu d'une couleur pareil, son déguisement tomberait à l'eau à la minute qu'elle poserait pied dans la cours.
Non, il lui fallait d'autres teintes, un autre style, quelque chose de moins... Elle.
Quelque chose comme... Ça.
Tout en poussant quelques robes luxueuses de ses mains, celles-ci atterrirent sur une robe pliée, mise de côté vu son côté aguichant qui n'était certes pas le style d'Heilayne. Offerte par sa tante, elle n'avait pu la jeter, encore moins la portée.
Elle pris un bac de teinture qu'elle déposa sur le sol, s'agenouillant face à celle-ci tout en déposant quelques gouttes parfumées dans l'eau, suivit de quelques feuilles rosées, puis plus, encore jusqu'à venir prendre un morceau de bois pour mélanger le tout. Tout en brassant la mixture plus ou moins liquide, sa main libre venait rajouter quelques herbes rouges jusqu'à ce que la couleurs de l'eau ait cette teinte. Un rouge foncé
Un rouge royal.

La robe d'une blancheur d'opaline vint se glisser dans le bac, l'enfonçant sous l'eau colorée tout en la frottant contre. Suite de quoi, elle sortie le tout du manoir pour faire sécher le tissu. Phase deux, maquillage et coiffure.
Son fessier vint se déposer sur le tabouret face au miroir dans lequel la comtesse observait son propre reflet couvert de sa simple nudité. Il fallait l'avouée, la comtesse était toujours jeune et belle mais, depuis son entrée en ce monde, elle avait perdue cette petite fraise si... Innocente. Peut être était-ce la raison pourquoi elle et Arès ne se voyaient presque plus, mais ils étaient néanmoins en bon termes. Leur dernière rencontre avait porté fruit et, au profond de son coeur, elle l'aimait toujours. Cependant, une humaine et un dieu...
Il ne fallait pas se prendre la tête et vivre au jour le jour, voilà tout. Du bout des doigts, la comtesse vint prendre du maquillage, commençant avec lenteur et délicatesse à apposer un khôl rouge sur ses paupières, allant un peu plus loin jusqu'à maquillée sa tempe, créant un maquillage plutôt théâtrale, quoi que pas clown. Ses mains vinrent soulever sa longue chevelure brune pour la relaisser tomber, passant un peigne fin dans celle-ci pour la peigner, sans y glisser breloque ou tout autre. Laissant simplement celle-ci lousse, caressant ses formes.
Quelques bijoux vinrent se glisser à son cou, ses poignets et ses bras. Un masque noir couvrant ses yeux, sans aucune plume, sans trop d'artifice orna son visage, puis ce fut le tour de la robe toute nouvellement teinté de ce rouge clair, royal qui vint habillé le corps de la comtesse. C'était l'heure.

***

Arrivée à la cours, le soleil était tombé. L'ambiance était théâtrale tant toutes les personnalités de la cours étaient réunis dans le jardin, rencontrant diverses personnes, parlant de leurs vêtements et jalousant de celui des autres. Tous rentrèrent après un moment, la fête commençait. Au loin, sur une plateforme surélevée, un groupe jouait une musique calme et douce. Un pianiste, une harpe, un luth, tout était en place pour cette soirée de la haute.
Même le champagne était de la partie.
La comtesse de Daelys entra calmement, replaçant avec douceurs les plis de sa robe aux couleurs ensanglantés. En se mêlant aux personnalités dans un premier temps par politesse, elle se retrouva en moins de deux un peu plus loin, près de la fenêtre, patientant le reste de la soirée et surtout, l'entrée des invités d'honneurs...

[ Hrp. Tenue, maquillage et tout le tralala - > via avatar ^^ ]

Les derniers cris des blessés résonnaient encore sur le champs de bataille quand l'armée ennemie sonna la retraite. C'était une très belle victoire pour l'empire d'Ashnard. Depuis un certain temps, une armée de barbares venant d'une contrée lointaine était arrivée dans les territoires de l'empire pour le déposséder d'une partie de ses terres. Ils avaient avancé dans le sang et la peur, écrasant le moindre petit village qui se trouvait sur leur route. C'était avec cette vision que la tribu de Golgorrath croyait fermement à une victoire, mais il ignoraient à qui ils avaient à faire. Jamais auparavant, ils s'étaient attaqué à un empire aussi grand que celui d'Ashnard, et ils ignoraient tout de son histoire et de sa puissance dominante.

C'est l'un des plus impitoyables et des plus reconnus des héros de l'empire qui mena les troupes dans le but ultime de vaincre cette adversaire qui paraissait coriace et sanguinaire. Moebius Arthas était beaucoup plus fort qu'ils ne le pensaient. Le premier général d'Ashnard savait que son adversaire ne reculerait devant rien pour accomplir son triste dessein de destruction et de carnage. C'est dans un combat qui sera marqué dans les anales de la cité que les forces du Chevalier Noir affronteront celle de cette tribu. Nulle stratégie n'eut le besoin d'être mise en place, nul besoin de renfort fut demandé. Cela était une épreuve de force à l'état brute. Une bataille qui dura plus d'une semaine, plus d'une semaine d'assaut et de contre-attaque. Le nombre contre la force et inversement. Jamais le général n'avait affronté un tel adversaire. Même en sous-nombre, ils battaient encore et préféraient mourir que de laisser leur adversaire se montrer plus fort qu'eux. La mêlée et dans le feu de l'action, Arthas combattit le chef de cette armée, un homme grand et puissant. Les deux guerriers se sont cherchés durant toute la bataille pour prouver leur compétence dans le maniement de l'arme blanche. Bien que c'était un homme peu élevé, Moebius avait un grand respect envers cet homme qui finit par se faire occire par la Daemon Sword, qui dut bien se repaitre de son âme. C'est l'absence de leur chef qui fit faire demi tour à la tribut, qui abandonna le champ de bataille. Le général savait que si il les poursuivait et les annihilait tous maintenant, il assurerait une meilleure sécurité pour les terres de l'Empire. Mais il préféra les laisser s'enfuir dans l'espoir qu'ils reviennent réclamer une revanche. Un adversaire comme cela ne se faisait plus.

Moebius Arthas entra d'un pas sûr et accompagné de deux de ses gardes dans la cour du château du Seigneur Mordret. Rapidement, il fut intercepté par l'un des vassaux du seigneur qui lui fit transmettre, tous en courbant l'échine, les mots du seigneur Mordret.

- Un grand bravo pour votre éblouissante victoire seigneur Arthas. Le seigneur Mordret est absent pour le moment, mais il vous fait parvenir ses sincères félicitations. Un grand bal a été organisé en votre honneur, seigneur. Pourrait-on compter sur la présence du plus grand Général ?

Arthas le dévisagea avec mépris. Il avait horreur de ces soirées mondaines, il savait que sa place était sur les champ de bataille ou dans un camp militaire à organiser. Il avait horreur de tous ces hypocrites lécheurs de botte qui le caresseraient sans doute dans le sens du poil. Il tourna son regard vers son premier lieutenant Regdar.

- Quelles sont les nouvelles? A t-on trouvé l'Ensorceleuse?

- Toute l'armée Golgorrath a quitté les terres d'Ashnard, seigneur. Et nous ignorons où la sorcière est en ce moment.

- Parfait, laissons-la à ses occupations et gardez les hommes en alerte juste au cas où.

Il tourna ensuite son attention sur l'homme qui l'avait abordé.

- Très bien, je serai présent.

Sur ces dernier mots, Arthas quitta le petit groupe pour rejoindre ses quartiers. Le général choisit parmi sa garde robe une robe de couleur noire ornée de plaques d'armure très fines mises en place dans un but purement décoratif. Bien que la fête en question soit masquée, Arthas préféra de ne pas en mettre. Tous le monde le reconnaitrai de toute manière. Bien que le port de l'arme soit autorisé, Arthas décide toutefois de laisser son épée maudite en lieu sûr. Il garde sur lui une petite dague accrochée à sa ceinture juste par habitude.

La soirée avait déjà commencé depuis un petit moment quand le général arriva enfin. La voix portante de l'annonceur se fit entendre dans toute l'assemblée, entrainant l'attention de tous les invités sur le général. Très vite, un petit groupe vint le saluer et le féliciter pour sa victoire sur les barbares. Ennuyé par toute cette attention, Arthas se retira et préféra s'isoler de cette foule hypocrite, ignorant les compliments qui sonnaient horriblement faux.

L'ambiance était légère, bien qu'un tantinet lourde par moments.
La jeune comtesse restait tranquille en retrait, préférant le marbre du mur bien collé à son dos dénudé à la piste de danse occupée principalement de couple ou d'amants désireux de luxure qui ne saurait tarder.
Du bout des doigts, la jeune femme vint replacer son masque tout contre ses yeux, passant dans sa trajectoire ses paumes sur le mince filet lui servant de robe pour ainsi lisser chaque plis qui auraient tôt fait de froisser son vêtement. Une fois ceci fait, ses mires revinrent se couler sur chaque personnes, se surprenant à les détailler un à un, de bas en haut pour chasser cet ennui qui l'avait pris. Non, ces soirées ne faisaient définitivement pas partie de ces passe-temps favoris. Ou peut être que moins seule, ça le serait...

Tout en déposant ses mains contre son ventre ou elle les y joint, la jeune femme très peu vêtue, il fallait l'avouer, pris le pas en délaissant son adossement au mur, laissant celui-ci seul. À lui-même. Très vite, la danse se fit interrompre lorsque la musique en fit autant, laissant une voix forte et aux consonances sèches s'élever.
L'invité d'honneur était arrivé et déjà, nous pouvions voir l'empressement qu'avait certains à se recoiffer, lisser leurs vêtements pour ensuite sauter sur leur proie tout juste arrivée.
Sans masque, sans déguisement ; totalement reconnaissable.
Heilayne eut un très faible sourire en pinçant ses lèvres l'une contre l'autre ; fallait-il réellement être surpris ?
Une fête en l'honneur d'un général des terres d'Ashnard, prônant la destruction et tout ce qui englobe ce mot.
Heilayne secoua sa tête un instant, puis replaça quelques mèches de sa longue coiffure qui ne semblait aucunement coiffée si l'on désirait la comparer à celle de ses voisines cherchant l'attention du beau sombre.

« Savez-vous, il paraît que son arme, la.. « Demon Sword » porte une malédiction... »

Et un autre murmure se mêla à celui précédent.

« On dit aussi que le général n'est pas marié et n'a de promises, n'est-ce pas le moment idéal..? »

Un très faible, discret et second sourire pinça les lèvres de la belle à la peau laiteuse alors que son murmure vint se mêler à ceux du petit groupe de femmes près du buffet duquel la comtesse s'était approchée.
« Vous pourrez en dire autant que vous le désirez, ne voyez-vous pas l'ennui qu'il semble porter ? À refuser de participer en se laissant dévoilé, je doutes qu'il soit présent pour trouver fiançailles. »

Une fois ceci dit, sur une pointe d'humour bien personnelle, les doigts frêles et nus de bagues vinrent s'enterlaçer autour d'une coupe de vin que la comtesse apporta à ses lèvres, ne faisant que presser très légèrement sa supérieure contre la vitre de la coupe. Bien entendue, les demoiselles eurent tôt fait de se tasser un peu de la jeune Daelys et avec raison, si elles désiraient Moebius, elles devaient lui parler. Non rester près des coupes à vins.

« Tans pis.. » Soupira la belle entre ses lèvres lorsqu'elle constata sa solitude, de nouveau. Comme si la terre s'acharnait à la garder loin de toute présence humaine. Était-ce la punition des dieux, du sien? Oh, et puis quoi encore.

« Ma demoiselle de Daelys..? Par tous les dieux, je ne vous auraient pas reconnus ainsi vêtue.. » Siffla le Duc Minh Yu en s'approchant de la jeune femme qui eue tôt fait de soulever son menton pour poser son regard sur son interlocuteur, vue sa petitesse.

« Je ne croyais pas être reconnaissable... Vous me voyez gênée. » Continua-t-elle sur cette lancée discrète, tout en gardant sa lèvre inférieure pressée contre sa coupe, sans jamais glisser le contenu dans sa bouche pour l'y boire. « Ne vous en faites pas, vous n'êtes pas la plus reconnaissable, même ma femme n'a eue de misère à me trouver... »

Sourcillant un instant sous les aveux de l'homme, la comtesse lui tandis tranquillement son verre d'un geste délicat de la main avant de le contourner pour passer.
Non, elle n'était pas désespérée à ce point.
Ses pas la ramenèrent tout près de ce mur qu'elle avait plus tôt abandonnée, retournant vers celui-ci pour déposer sa paume tout contre, puis son dos qui revint s'y presser. La fraicheur du marbre glissa sur son corps chaud sous cette ambiance et chaleur oppressante en ces murs. Décidément... La comtesse avait changé depuis, préférant la solitude à trop de contacts. Du bout des doigts, elle retira son masque en laissant celui-ci venir choir contre le sol, se retournant pour venir passer la porte près d'elle, quérissant la première vague de vent qui vint secouer son corps dans un doux frisson.
Sa main se glissa dans sa longue chevelure pour repousser celle-ci hors de son visage, sans partir à l'aventure dans le bois avoisinant et haut en verdure. Un très faible et bas soupire s'extirpa de ses lèvres alors qu'à l'intérieur, la musique avait repris son cours et les danses tout autant.

La soirée avait un début plutôt pénible. Moebius Arthas s'ennuyait fermement. De plus, il était constamment entouré de jeunes femmes cherchant à gagner ses faveurs grâce à leurs charme . N'importe quel homme se sentirait honoré de voir toutes ces donzelles faire tant d'efforts pour ne serait-ce qu'une petite attention de sa part. Mais le général Arthas restait de marbre face à tout cela. Il se montrait par moment, glacial dans un vain espoir de les décourager.

- Bravo messire Arthas, grâce à vous, je me sens en sécurité.

- Racontez-nous votre combat, il paraitrait que vous avez affronté le chef des barbares en personne et que vous avez triomphé.

- Veuillez me pardonner, j'ai des affaires à régler et je vous retrouve après.

Dit-il avant de faire une très courte révérence et de s'éloigner. Il savait pertinemment que si il leur promettait pas de revenir, elles le retrouveraient n'importe où il sera dans cette soirée. En réalité, le général n'avait aucunement l'intention de rester dans ces lieux plus longtemps. Toute cette hypocrisie le fatiguait et se déplaça pour aller ce servir un verre de vin. Une fois son verre servit, il observa toute l'assemblée tel un gardien de prison qui garderait des prisonniers pendant leur promenade. Des rides d'agacement se dessinaient petit à petit sur son front, et un début de mal commençait à se faire sentir. Tous ce beau monde semblait bien s'amuser dans l'insouciance la plus totale. Ils ignoraient le grand danger auquel ils venaient d'échapper. Seuls Arthas et ses hommes ont pu observer la détermination que leur adversaire possédait et le général savait que si il n'avait rien fait, la cité d'Ashnard aurait connu des heures sombres. C'est avec un mépris envers la bourgeoisie que Arthas les observait.

Son attitude changea quand son regard se posa sur une femme au corps très bien sculpté et dont la robe rouge comme le sang la mettait bien en valeur. Elle était différente de tous les autres, peut-être semblait-elle ne pas s'amuser comme tous les invités ici présents. Le général sirotait son vin tout en continuant d'observer la gente demoiselle. Il avait vraiment beaucoup de peine à décrocher son regard de cette mystérieuse personne dont le visage était caché derrière un masque de la même couleur que sa robe et même si il apprenait son nom, il ne saurait surement pas de qui il s'agirait car Arthas ne se souciait guère des individus de la noblesse. La jeune et mystérieuse femme montrait des signes très clairs d'ennui et un moment vint où elle préféra se retirer de cette soirée. Elle ôta son masque et le laissa tomber à même le sol juste avant de se diriger vers la porte. Arthas était époustouflé par la beauté de son visage et il se devait de l'aborder, il ne savait pas pourquoi mais il le devait. Alors le général entama son chemin vers la gente demoiselle.

- Ah, je vous retrouve enfin, général mais avant, toutes mes félicitations pour cette écrasante victoire et j'ai en plus de très bonnes nouvelles pour vous

La forme bouffie du comte Von Mullen vint droit se placer en face du général, le bloquant dans sa route. Le comte était un homme sans scrupule et d'un manque de tact affligeant. Il profitait des batailles du général pour s'enrichir. Arthas devait bien avouer que les innovations en matière de technologie de guerre était de la plus grande utilité pour lui et l'Empire. Moebius regarda avec regret la mystérieuse jeune femme s'en aller tandis que Von Mullen lui faisait part des avancés dans ses recherches

- Vous serez surpris des résultats de nos recherches, Mon Seigneur. Bientôt vous serez en possession de l'arme la plus terrifiante de tout Terra et avec, personne ne pourra vous arrêter.

- Et, accessoirement, vous enrichir.

Termina Arthas juste avant d'enchainer.

- Je suis très satisfait de vos nouvelles mon très cher comte, passez donc demain et nous reverrons vos tarifs ensemble. Mais à présent je dois vous laisser.

- Mais bien sûr Mon Seigneur, faites donc et on se revoit demain alors.

Arthas ne l'écouta pas et le contourna pour rejoindre l'entrée de la fête. Il s'arrêta en route pour se baisser et ramasser le masque de couleur sang et ensuite sortir. Moebius Arthas n'eut aucun mal à retrouver la retrouver. Il arriva par derrière la jeune femme et l'aborda.

- Quelle belle et douce soirée, n'est-ce pas? Vous aussi vous prenez un peu l'air? Pour ma part, je trouve cette soirée ennuyante. Ha oui, tenez! Vous avez perdu ceci tout à l'heure.

Le général tendit le masque à la jeune femme et arrêta son regard sur le doux visage de cette dernière, il se permettait de se laisser séduire par sa beauté.

- Me permettrez-vous de vous tenir compagnie? Vous me sembliez très seule pendant la fête.