Allez… Un dernier interrogatoire et la journée de Ryuga était finit, il allait bientôt retrouver le bar de Pablo, et assister au tour de chant de la femme qu’il aimait. Il avait décidé de rester parce qu’une affaire venait d’attirer son attention, une étudiante aurait grièvement blessé une bande de jeunes, et ce, avec une facilité déconcertante. L’inspecteur avait déjà fait plusieurs allers/retours au lycée de la ville, pour des affaires « extraordinaires », et il y avait de grandes chances que celle-ci en soit une. C’était simple, soit c’était une fille chevronnée en arts martiaux, soit… c’était autre chose.
Le revoilà donc sur la piste d’une personne non humaine, mais depuis qu’il était avec Miya, cela le faisait sourire, car il passait ses journées à traquer ces êtres, alors que le soir quand il rentrait, il en prenait une dans ses bras.
Ryuga s’approcha de la salle d’interrogatoire, vêtu de son costume noir de travail, la cravate un peu dénouée, les cheveux en bataille, et le rapport sur l’événement qui venait de se produire dans sa main gauche. Il entra dans la petite pièce cachée par un miroir, afin d’observer la jeune femme, sans être vue. Quand il la vit entrain de frapper sur le mur, il sortit immédiatement, et entra dans la salle d’interrogatoire.
Il ne vous à rien fait ce mur… Et vous ne pourrez pas lui soutirer de l’argent à lui. Dit-il en faisant référence à la déposition du leader, qui l’accuse d’avoir voulu les racketter.
Ryuga referma la porte derrière lui, et s’assit à la table en posant le rapport devant lui.
Asseyez-vous.
Il ouvrit le dossier, et commença à le feuilleter pour se remettre en mémoire les dépositions et les détails de l’affaire. Puis une fois la jeune fille assise en face de lui, il leva les yeux vers elle.
Bien… Mademoiselle Himichizaki, expliquez-moi comment une jeune étudiante de Seikusu peut-elle s’en prendre facilement à toute une bande de garçons ? On a presque une dizaine d’étudiants à l’hôpital à leur qu’il est.