Les mortels ne sont que des idiots.
Voilà ce que pensait Iaso pendant quel faisait les cent pats dans la chambre qui lui servait de prison. Alors qu’elle venait de se réveiller de son long sommeil, la jeune demi-déesse, avait parcourue les landes dévastés, ne rencontrant que des montres et quelques groupes de nomades térannides. Enfin après deux longs jours de voyage, elle avait fini par trouver ce qui lui semblait être un endroit civilisé, la bourgade fortifiée nommait FERLANGEN. Au début, tout se passa bien, les gens étaient certes un peu bourru, mais ils n’étaient pas forcément méchant.
C’est au bout d’une semaine que les problèmes arrivèrent, un des enfants du village s’était gravement blessé, il s’était fait renversé par une charrette, bien sûr Iaso l’avait tout de suite soigné. Bien sûr, l’événement ne passa pas inaperçu et au bout de quelques minutes, tous les habitants de la bourgade étaient au courant que Iaso la demi-déesse de la guérison se trouvait en ville. Bien sûr, tout le village voulait que la demi-déesse s’occupe de leurs problèmes qui allaient du simple bobo à la grosse fracture. La jeune déesse s’occupa bien sûr de tous ces problèmes, mais comme elle ne pouvait pas se trouvait à plusieurs endroits à la fois, des bagarres éclatèrent entre les différents quémandeurs au point que le bourgmestre dût intervenir. Ce dernier invita Iaso dans sa demeure et organisa des ordres de passage pour les différents blessaient, des guérisseurs s’occupaient d’établir un ordre de priorité et Iaso soignait les cas les plus urgents en premier.
Au bout de quelques mois, Ferlangen commença à recevoir la visite de malade qui venait de contrés très lointaines dans le but de se faire soigner par Iaso. Le bourgmestre vu vite le potentiel de tout ceci et commença à faire payer les soins de Iaso. Bien sûr, cette dernière protesta, arrêtant de guérir toutes les personnes que l‘on lui présentait, clamant que toutes personnes avaient droits à ces soins. Elle fut vite mise au silence. On l’enferma dans sa chambre, la privant de tout jusqu’à qu’elle accepte de se plier aux envies du bourgmestre.
Malheureusement pour le bourgmestre, il n’était pas le seul qui voulait exploiter les pouvoir de la demi-déesse. Cinq grands seigneurs avaient levé leurs armés pour s’approprier Iaso et si la jeune fille traitait les mortels d’idiots, c’est parce qu’ils allaient déclencher une guerre pour le pouvoir de guérison alors qu’elle était prête à l’offrit à tout le monde.
Alors que la demi-déesse continuait de faire ces cents pats, pestent contre l’imbécilité, le bourgmestre rentrat dans la pièce. Iaso n’aimait pas ce bonhomme trop sur de lui.
-Bonjour très chère : lui dit-il. J’espère que vous vous plaisez ici car vous n’êtes pas près de nous quitter, j’ai engagé suffisamment de mercenaires pour tenir face à nos adversaires, ils n’ont aucune chance de vous récupérer.
-Déjà ceux ne sont pas nos adversaires, mais vos adversaires, je n’ai personnellement rien contre eux, ensuite vous aurez beau engager des mercenaires pour me garder en votre possession, un de vos adversaires finira par vous vaincre. De plus, à quoi cela vous sert de dépenser une fortune pour me garder alors que je ne vous apporte rien, vous feriez mieux de me relâcher.
-Vous relâcher très chère, vous avez un sens de l’humour très développé, vous avez trop de valeur pour que l’on vous relâche et je suis sûr qu’après quelques moyens de persuasions assez désagréables, vous coopérerez. Vous verrez, une fois que nous aurons réglé le petit problème actuel. Sur ce, je vous laisse, réfléchissait bien, cela vaut-il le cout de souffrir pour protester.
Le bonhomme sortit de la chambre, laissant Iaso méditer sur ces dires.
Il veut me torturé, me torturé, les mortels n’ont même plus de respect pour les entités divines. J’aurais préféré rester endormis pour l’éternité et ne jamais me réveiller. J’ai plus qu’à espérer que les combats me permettrons de m’échapper.