- Shimmen ! Tes gestes doivent être plus fluide.
- Oui père.
Cela faisait bien cinq heures que je travaillais la première séquence de l'arcane du Sakurado, la voie du cerisier, qui portait le nom de "Flot des milles pétales". J'avais demandée de l'apprendre car mon esprit ne parvenait pas à ce calmer de ce qu'il venait de ce passer il y a moins d'une semaine, pour moi pratiquer une technique aussi complexe me permettais de purifier mon esprit de toute idée la rongeant.
- Allez recommence, tu dois donner l'impression que tes gestes ne s'arrêteront jamais, comme ;e flots d'une rivière. Je te laisses dès à présent, tu devras avoir maîtrisée cette étape dans pas moins de douze heures. Es-ce clair Shimen ?
- Oui père, je le réaliserais d'ici ce laps de temps.
Je positionna mon katana comme il fallait et vide mon esprit, me rendant plus sensible à la moindre vibration, allant du bruit des pas de mon père à celui du pétale touchant la surface de l'eau. Puis d'un coups une étrange vibration me frappe de plein fouet, mes jambes perdirent leurs forces. Je me questionna, pourquoi avais-je cette réaction, je ferme les yeux et tente de retrouver cette vibration, puis une fois prise, je raffermi mon esprit sur cette dernière pour isoler les autres.
Une fois devant les vibrations, je rouvris les yeux et constata que j'étais en face d'un lac, aussitôt je suspectais que cette vibration n'avais rien de normal, je concentra mon énergie sur la lame mon katana.
- Sakurado ! Troisième pétale : Souffle purificatrice.
Je dégaina mon sabre à une vitesse impressionnante et créa une lame de vent qui trancha même l'eau et je pus constater ce qui était anormal, la lame de vent disparut d'un coup, comme si une force invisible l'avait absorbée. D'un coup une douleur me frappa en pleins coeur, ce n'était pas la première fois que cela me faisait cela, mais pas à un point aussi douloureux. Mais en même temps c'est comme-ci ce drôle de phénomène m'appelais.
- Père ne va pas être content. Croc de la lumière.
Mon katana se mit à briller et je frappe l'eau du lac, le scindant en deux et me frayant un chemin jusqu'à l'endroit où ma précédente technique avait disparu. C'est à ce moment que l'inexplicable fit son apparition, mon esprit semblait s'embrouiller et d'un coup j'étaie autre part, un endroit qui me semblait familier, sans pour autant l'être, un lieu tous droit sortie d'un rouleau de l'époque Edo, en y mêlant un peu de moyen âge occidentale. Comment était-ce possible ? Quoi qu'il en soit je devais trouver un endroit plus propice à la méditation sur cette question et ce qui avait bien put ce passer.
Je portait une tenue de prêtresse japonais, une longue toge blanche, fermé au milieu par une corde rouge et une jupe longue rouge elle aussi. Cette tenue était celle que l'on devait porter quand on pratiquait la voie du cerisier par respect envers la fondatrice de ces techniques.
Quoi qu'il en soit je réfléchit vite, voyant bien des gens malintentionnés, j'avais le désavantage du territoire, que je ne connaissais strictement pas. Aussi sentis-je une odeur de parfum, au moins l'odeur n'attirerait pas trop les curieux.
J'ouvris la porte, laissant sonner un magnifique carillon aux sons doux et apaisants, ne croyant voir personne je me mit à dire de façon que le propriétaire ne me prenne pas pour un voleur.
- Excusez moi ! Il y a quelqu'un ?