Décidée à se remplir les poches, un beau mâle viendra-t-il modifier ses plans ?

Mikko visait gros cette fois ci. Et depuis plusieurs jours, elles faisaient encore et toujours le tour du Palais. Elle connaissait son plan par cœur, le nombre de garde à chaque entrée, aujourd’hui c’était le bon jour, Elle ne voulait prendre aucun risque, à 4h du matin la garde était limité, il n’y avait qu’un homme à chaque entrée, Mikko prit l’entrée sud, elle se glissa dans l’ombre jusqu’à la silhouette imposante d’un homme en armure elle  plaqua une main sur sa bouche et braqua son automatique sur ses parties génitales, elle lui fit signe de ne pas faire un bruit, ou elle tirait, puis retira sa main de sa bouche et approcha ses lèvres gourmandes de la bouche de l’homme, si bien que ses lèvres se trouvait à quelques centimètre des siennes.

« Désolée amour… » souffla-t-elle

Le flingue s’était déplacé, il était maintenant collé contre la cage thoracique du soldat, à l’endroit du cœur, elle tira, le bruit du coup de feu étouffé par les tissus cardiaque de l’homme qui tomba en arrière, tué sur le coup. Un sourire amusé s’étira sur ses lèvres.

« Dommage, celui-ci était mignon. »

Elle n’aimait pas particulièrement tuer, mais si ça lui permettait de survivre, elle n’hésitait pas, et ce palais renfermer un sacré paquet de fric. Elle entra dans le parc du palais, passant par les endroits ombragés et peu surveillés. Ses pas étaient légers, discrets, habitués à ce genre de situation. Elle s’approcha du mur sud, et sortit son lasso afin de l’envoyer sur une gargouille. Le fouet de cuir s’enroula autour du cou du monstre de pierre, et la jeune femme monta le long du palais, les pieds posés sur le mur, se hissant à la force des bras. Sa petite stature lui permettait une monté plus aisée.

Elle arriva devant une fenêtre ou la lumière était éteinte, elle regarda à l’intérieur et vit une chambre à coucher, visiblement vide. Elle regorgeait de poignets de meubles en or massifs, de pierreries incrustées dans le mobilier. Les yeux de la voleuse se mirent à briller, elle grimpa sur le rebord de la fenêtre et sortit un couteau de sa poche, elle le glissa entre l’encadrement de la fenêtre et la partie mobile de celle-ci, un déclic retentit et la fenêtre s’ouvrit. Elle entra dans la chambre et regarda autour d’elle, elle entreprit de sortir une des pierres précieuse qui ornait la tête de lit de son logement, à l’aide de son couteau.

Marcus n'était pas ce que l'on pourrait appeler un nobliau, pour sur, il aurait facilement pue etre un esclave, les origines sociales s'y pretaient, mais ce n'était pas le cas. Il n'était pas non plus un dignitaire d'une délégation étrangere. Non, sa position sociale fraichement levé au stade de bienfaiteur et héros du peuple tout ça, lui avait octroyait un droit a une loge privé et très luxueuse dans le palais d'Ivoire, afin que les soirs ou la reine le fait convier pour écouter un de ses récit épique sur la fois où il a sauvé une catin d'un client un peut trop excéssif ou de son embardé dans un monde completement différent du sien. Pour la jeune reine de Nexus il était une sorte de menestrel, mais plus un écran refletant toute la vie de la populasse sous son autoritée.

Bon moi je suis completement mort........j'ai même pas envie de faire un détour par la cuisine pour récuperer un peut de viande et de pain.

Il ruminait comme un vieillard sénille en montant a sa chambre, elle était juste au dessus du mur sud, ce qui, par les temps actuels donnaient un parfait ensoleillement et une vue imprenable sur les déplacements de lunes au fil des nuits. Mais cette nuiit, il ne serait pas seul dans sa chambre

Au moment ou le lycaon posa sa main sur la poignet, une odeur s'empara de ses narines, sueur, sang et parfum de femme. La piece était déjà occupée, si ce n'eut était que de la sueur et du parfum, il aurait pensé qu'un noble de la cour aurait payé une catin pour faire plaisir a celui qui était le chouchou de la reine...Mais ce sang, c'était pas normal.

Laissant ses sens parler a travers la mince cloison de bois, il regarda sans voir l'interieur de la piece. Un déplacement fureté, sur les bords des murs pour éviter de faire grincer les lates de planché a outrance, un simple cliquetit de méral pour lui offrir des richesses. C'était bon, elle était pas une simple pute envoyé en distraction mais une pro, une voleuse qui ne reculait devant rien pour obtenir ses envies.

La porte ouvrit a la volé au moment où la jeune imprudente avait relaché sa vigilence pour faire jouer de sa dexteriter sur la poignet de l'armoire de la somptueuse résidence secondaire de Marcus. Il ne restait que  deux nuits avant la pleine lune, pour dire que sa force et sa vitesse n'étaient pas a 100% mais pas vraiment loin du sommum, ce qui donnait un considérable avantage sur les mouvements de surprise de la cambrioleuse.

Apres avoir jugé les capacitées de la femme, notament son armement purement terrien, le loupp haussa les épaules en regardant sa voleuse presque abassourdi par cette entrée

Pour une simple Terriene je te trouve vraiment ambitieuse, mais c'est domage t'aurais tapé une fennetre plus a gauche et personne n'aurait sue que tu était venu t'en mettre plein les poches avant de long mois...

Il était froid, calme et sans peur, elle portait des armes extremement dangereuse, mais tellement bruyante que s'en servir dans cette piece confiné ferait plus de probleme qu'elle ne pouvait en résoudre

Mikko s’appliquait à la tâche, elle se déplaçait de manière discrète, et pour une ouïe et un odorat humain, sa présence aurait été quasi-indétectable. Elle avait déjà délogé deux pierres de la taille d’un œil qui semblait être des rubis et une autre plus petite sûrement une émeraude, elle glissa ces quelques richesses dans la bourse qui se trouvait à sa ceinture. Puis Mikko se déplaça vers une superbe armoire type rococo avec d’énormes poignées en or massif, aucun doute une fois fondu cela valait une fortune. Elle essaya de dévisser les fixations solides qui gardaient l’objet convoité attachée au bois, il lui sembla entendre une respiration près de la porte qui donnait sur le couloir mais elle était aveuglée par cette poignée, à elle seule elle valait certainement plus que tout ce qu’elle possédait.
" Allez, je termine ça et je me casse en vitesse, j’en ai pour 5 minutes, ne rentre pas maintenant mon joli, laisse moi ma poignée… "
Elle entendit alors la porte s’ouvrir à volée, elle lâcha son couteau sur le sol, bondit près de la fenêtre, sans même un coup d’œil vers la personne qui était entrée, ses muscles étaient déjà prêt à se contracter afin de décamper et sa main crispée sur son automatique.

« Pour une simple Terrienne je te trouve vraiment ambitieuse, mais c'est dommage t'aurais tapé une fenêtre plus à gauche et personne n'aurait sue que tu étais venu t'en mettre plein les poches avant de long mois... »

La petite main de Mikko tremblait sur son 9 mm, ses yeux noisettes observait ce qui semblait être le propriétaire de la chambre, elle braqua l’arme sur lui. Elle ne savait pas si ça avait grande utilité, premièrement car l’homme en face d’elle semblait assez intelligent pour comprendre qu’elle ne pourrait tirer sans se faire tuer au milieu du parc du palais, deuxièmement parce que sur Terra on ne sait jamais sur qui on tombe, et l’inconnu n’était certainement pas humain. Elle ne pouvait connaitre sa résistance au balles même si son Glock était une arme capable d’arracher la cervelle d’un homme avec une seule balle, la créature devant lui pouvait posséder des dons de régénération ou tout simplement une peau particulièrement dur, elle ne savait rien de son « ennemi » et c’était entre autre ce qui l’inquiétait, elle reculait vers la fenêtre en silence, son arme toujours pointé sur lui.

« Dommage en effet… Je repasserais dans la semaine. »

Elle lui fit un clin d’œil. Sa voix était essoufflée mais son ton ironique, la jeune femme n’espérait qu’une chose pouvoir se faire la malle tranquillou et rentrer « chez elle », de plus elle ne rigolait qu’à moitié en disant cela, elle repasserait, c’était certain.

Comme il pouvait s'y attendre, l'attitude de bete farouche surprise en plein larsin laissa le lycaon de marbre, et vue que ces armes faites sur terres ne portent pas la seule faiblesse dont il est héréditairement dépendant il n'avait aucune crainte a avoir. Une voleuse tirant des balles en argent, ouais et pourquoi pas un pompier pyromne aussi. Non il était sur et certain qu'elle ne pouvait en aucun cas venir a bout de son organisme en une seule balle.

Lentement il avanca vers la jeune femme, elle était charmante dans la lumiere blanche de la lune, et surtout elle était au courant de ce qui lui couterait de laisser son doigt glisser lentement sur la détante, une mort violente et presque inhumaine.

Range ca, je te ferais pas de mal, je suis en congé ce soir....

Lui le tueur, le prédateur sans grand scrupule était en "congé". Ca voulait dire que cette jeune inconnue repartirait comme elle était venue, en un seul morceau et peut etre plus riche que ce qu'elle ne l'esperait.

Par contre pour ce qui est de repasser, je te conseille de prendre par le nord, là il y a moins de garde et les mardi c'est un ivrogne pervers qui s'occupe de l'entrée de 23heure a l'aube, un peut de somnifere dans les outres et tu passe sans avoir a mettre du sang sur les murs et sur ton propre corps....

C'était rien d'autre que le sang qui l'avait trahis, mais ca il ne comptait pas lui dire, pour le moment. En tout cas, il était étonament calme, sans sa réserve habituelle et sa grande timidité. Son instinct de prédateur l'avait préservé, c'est grace a ce sang si négligeament répendu qu'il se tenait face a elle sans peur de la confrontation avec une arme tipiquement terriene et produisant une tres grande douleur lorsqu'elle déchire les tissus.

Allors tu compte vraiment partir?

Cette question n'en était pas une. Elle était en fait un moyen de détourné son attention et le temps que son cerveau prenne en compte ses paroles et prépare une réponse le loup garou était entre elle et la fenettre, sourire aux levres. D'une voix presque naturelle mais emplie d'ammusement

Tu crois pas que je vais te laisser partir avec un si maigre butin ma belle....Donne mi ton nom au moins.

Mikko approchait de la fenêtre à reculons, ses petites jambes tremblaient légèrement peur ? Pas vraiment. Déception, colère ? Oui, peut être. L’inconnu s’approchait de Mikko, visiblement, l’arme pointée sur lui ne l’atteignait pas le moins du monde. En congé ? Que faisait-il exactement ? Etait-il une sorte de larbin de la reine ou quelque chose comme ça ? Il avait l’air sérieux lorsqu’il lui dit qu’il ne lui flairait aucun mal, et puis de toute manière l’arme n’avait visiblement pas le moindre impact sur lui, elle le rangea dans l’étui de sa ceinture prévu à cet effet, elle avait cessé de reculer par la fenêtre pour l’écouter terminer. Un léger sourire passa en coup de vent sur les lèvres de Mikko. Ce type était en train de lui indiquer comment piller son propre palais. Enfin ce n’était pas réellement le sien, mais visiblement il travaillait là. Mais avait-il la moindre idée du prix d’un somnifère ? Et pour en fabriquer un il lui faudrait quatre nuits de plus le temps de faire sécher les feuilles. Mais l’idée n’était pas stupide. Cependant Mikko n’était pas tranquille, elle se remit à reculer vers la fenêtre.

« Alors tu compte vraiment partir? »

Mikko regarda dehors, évidement, elle n’avait aucune envie de repartir dans le froid pour encore marcher des heures afin de trouver un coin abriter par le vent, puis essayer en vain de s’endormir, lutant contre la dalle et le froid. Mais honnêtement, elle n’avait pas vraiment le choix. La jeune femme n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que l’inconnu était à présent entre elle-même et la fenêtre de la chambre encore ouvert. Elle se retrouva donc face à lui, dans l’impossibilité de sortir. Visiblement il avait décidé de changer ses plans. Son nom ? Pourquoi voulait-il son nom ? Elle regarda le propriétaire de la chambre de plus près, maintenant éclairé par les étoiles et la lune. Il était bien plus grand que Mikko, enfaite il la dépassait d’une petite trentaine de centimètre, son visage était un peu carré il arborait une chevelure sombre dans les tons bruns, et une paire d’yeux noirs dans lesquels brillait une certaine sauvagerie. Mais son sourire amusé lui donnait une certaine bienveillance, et il ne semblait pas réellement méchant.

« Je…Je m’appelle Mikko. »

La jeune voleuse se déplaca comme si elle le craignait, mais lorsque Marcus se placa entre elle et sa porte de sorti il ne vit que de l'amertume et de la déception emplie d'une legere pointe de colere dans ses yeux. Son sourire s'élargie d'autant plus qu'il venait d'apprendre une nouvelle chose, elle n'était pas franchement attiré par le vent froid de cette nuit sans étoile dans ce monde qui ne lui était pas encore familier. Lorsqu'elle lui donna son nom ce fut comme si elle s'arrachait une partie d'elle. Sa voix était chevrotante, telle un vieillard, mais c'était un bon début

Enchanté Mikko, pour ma part je me nomme Marcus. Mais ce n'est pas vraiment important que je te donne la suite de mon nom vue que je suis en vacance au palais....

C'est pas si mal joué de rester tres mysterieux face a une voleuse qui était prete une minute plus tôt a faire un petit trou dans la cervelle du Lycaon. Lycaon, peut etre fallait il l'avertir que c'est ce qu'il est...Mais peut etre pas, apres tout, il pourrait vite se trahir, déja par sa vitesse et surtout par son regard noir et animal. Pourvue qu'il sauve les apparences, c'est assez genant de se faire cataloguer en catégorie bete sauvage sanginaire et sans coeur. Marcus ferma la fenettre pour preserver la piece de ce froid mordant et aussi pour empecher son invitée de quitter les lieux un peut précipitament.

Tu veux un truc a boire ou a manger?

Il fit appeler une servante, sans meme se soucier du fait qu'elle voit la voleuse dans sa chambre, en cas de question indiscrete ce n'éait qu'une concubine de plus aquise par le jeune loup. Avant de partir chercher du pain et des tranches de viandes séché aux cuisines la jeune servante donna du feu et 3 bougies a la cire d'abeille au proprietaire de la chambre pour eclairer un peut cette piece pour le moins austere.

Marcus ferma la porte et laissa la lueur des bougie réchauffer l'atmosphere avant de se pencher avec dédain sur l'atre du feu vide de toute braise.

Bon...Je vais encore me geler cette nuit...

Il détourna son attention sur la jeune Mikko et lui adressa un sourire mi amusé mi admiratif, elle était assez belle, c'était une assez bonne chose pour le metier qu'elle exercait, ca permettait d'entrer par la grande porte pour commetre de gros larsins, mais vue le sang qui émanait d'elle, elle n'avait pas encore songé a ce mode opératoire. Son corps était loin d'etre celui d'une femme extraordinaire, mais il était bien dessiné, ses courbes tombaient a la perfection, une femme banales aux formes parfaitements adapté, une pure bénédiction pour son travail, mais ca ne la rendait pas moins attirante. C'est ca le hic, Marcus avait un appetit dévorant mais...Son esprit s'embruma, il ne savait pas si il devait sauter sur ce visage angélique et prendre ce qu'il voulait sans rien demander ou simplement la courtiser comme n'importe qu'elle femme de haut rang? C'était tentant l'un comme l'autre mais il se souvint avoir fait mander de la nouriture, quelle image aurait la servante en entrant dans une piece où deux personne étaient en train de faire des coucheries extra conjugales? Il faudra donc la courtiser....

A son tour, l’inconnu se présenta, il s’appelait Marcus. Ca lui suffisait, Mikko n’avait jamais aimé les formalités. Mais elle était curieuse, il était vraiment mystérieux. Qui pouvait-il être pour avoir le droit à une suite dans le palais d’ivoire, quel…créature se cachait sous ce visage, car Mikko avait bien remarqué que ce n’était pas un humain et surtout pourquoi « invitait » il une fille qui venait de tenter de le piller ? Marcus ferma la fenêtre puis il s’adressa à Mikko, elle ne répondit pas, trop surprise qu’on lui propose à manger. Cependant il appela tout de même une soubrette afin de lui demander de quoi manger, la femme déposa de quoi éclairer la pièce à l’intérieur de la chambre alors que Mikko s’était appuyée contre le rebord de la fenêtre, les yeux fixés sur ses pieds.

 Elle ne savait plus ou se mettre, elle ne bannissait pas la possibilité que plusieurs jeune femmes aient déjà foulé le sol de cette chambre, mais elles n’avaient sans doute pas une arme à feu et un lasso  et laissaient rarement derrière elle une tête de lit dénudées de ses richesses, une poignée d’armoire à moitié arrachée et un couteau sur le sol. Mais la servante ne parut pas se soucier d’elle et partit en cuisine alors que Markus refermait la porte. En l’entendant parler, Mikko leva les yeux vers lui, elle regarda l’âtre de la cheminée elle aussi.

« Croyez-moi, il fait bien plus chaud ici que dehors. »

Elle n’était pas vraiment mal à l’aise, mais elle ne se sentait pas à sa place pour autant, elle restait la plupart du temps solitaire, ayant apprit que l’alliance ne servait qu’à une chose, se faire repérer et tuer, elle préférait se la jouer solo, elle était plus discrète ainsi, et ses responsabilités étaient moindre, si elle se faisait pincer, elle n’avait pas sur la conscience plusieurs estomacs vides, attendant toujours leur nourriture, et  gardait la totalité de ses acquisitions. Elle n’était plus vraiment habituée à faire la conversation, aussi préférait-elle rester silencieuse. Elle était toujours appuyée sur le rebord de la fenêtre, elle sortit une boite en métal de sa besace.

« Je peux fumer ? » Demanda-t-elle en se roulant une cigarette.

Fumer était une habitude qu’elle avait vite prit, on lui disait souvent que c’était un luxe pour une voleuse, mais elle se débrouillait toujours pour avoir du tabac sur elle.

Etrange, cette Mikko avait le cran de venir voler tout ce qui avait un semblantd evaleur et de dépouiller le palais d'ivoire de ses richesses mais elle était incapable de tenir la conversation a ce qui s'apparente le plus a un assassin. Marcus eu un leger rire, il était amusé de voir a quel point il pouvait impressioner une femme de sa condition avec cette apparence chétive. Si elle savait, elle serait tétanisé en le voyant sous son vrai jour, croc révéllé, oeil luisant d'un noir éclatant et le pellage bleu lui couvrant sa stature massive et bestiale dépassant sans probleme les deux metres, oui elle aurait un drole de choc.

Fumer....C'est pas ce qu'une femme de bonne naissance ou de trop grande pauvreté, en fait une femme de Terra, faisait. Mais a cette acte qui était purement masculin, a de rares exeptions pres, l'odeur noséabonde qui allait réduire a néant les capacitées olfactives de Marcus étaient ce qui aurait probablement décidé le loup a refuser, mais non, il aquiessa.

Je veux bien, mais ouvre la fenettre et fume en exterieur, c'est une odeur des plus desagréable pour quelqun comme moi, sans vouloir t'offenser Mikko.

Il s'approcha d'elle pour examiner les substance qu'elle ajoutait au tabec, mais a son soulagement il n'y avait aucune drogue. Il ne fallai pas non plus qu'elle lui impose un shoot qui le rendrait aussi vif qu'une brindille morte. Il la regarda se rouler sa cigarette sans ciller, en essayant de cerner la personalitée de la jeune femme et tira ses conclusions

Tu es une solitaire, tu vis seule. Aucun ami, aucune famille ni attache. C'est une bonne situation sociale pour ce que tu fais. Mais tu n'as jamais songé que tu pourrait aisaiment quitter ce boulot

Il regarda la piece d'un air songeur et ouvri la porte a la servante sans preter attention a ses allez et venus dans la pieces.

Tu peut arreter ton travail a tout moment, ici tu a assez pour te contenter d'une vie de nobliau pendant au moins 20 longues années luxueuses. Et je peut t'aider si jamais tu a besoin.

La soubrette ne pouvait pas comprendre la conversation et les mots qui coulaient des levres du lycaon étaient savament choisie a cet effet. La premiere des choses a savoir quand on est espion c'est de savoir parler en dissimulant son rapport derriere une chose anodine, chse que Marcus maitrisait sans entrainement poussé. La deuxiemme était la diplomatie, mais celle du poignard qu'il maitrisait de par sa naissance et sans aucun cas de conscience vue son estime pour les humains en général

hs arg c'est court désolé hs

Markus accepta qu’elle fume à l’extérieur, mais il semblait particulièrement gêné par l’odeur du tabac brûlé, aussi, une fois sa cigarette roulée, Mikko l’enferma dans la boite de métal avec le reste de son tabac, elle ne voulait pas déranger son « hôte » ce n’était pas correct. Non pas que Mikko ai reçu une quelconque éducation, mais elle possédait un certain savoir vivre. De plus l’air de la pièce commençait à peine à se réchauffer, elle n’allait pas ouvrir la fenêtre maintenant. Elle rangea la boite dans sa besace et la posa à côté d’elle, inutile de la garder sur elle, elle n’avait rien de réellement important à l’intérieur, elle enleva aussi son flingue et le déposa à l’intérieur alors qu’elle écouter l’inconnu tirer des conclusions sur ses conditions sociales, elle n’était pas impressionnée, c’était facile de deviner que Mikko avait toujours été seule. Elle eu un rire sans joie quand il lui dit qu’elle pouvait quitter son travail, ils furent brièvement interrompus par l’arrivée de la servante, Lorsqu’il revint il continua sur sa lancée Mikko sourit et secoua la tête, elle attendit que la servante fut sortie pour répondre sur un ton mi hilare mi amer.

« T’es drôle toi, c’est pas aussi simple que ça… Voler c’est la seule chose pour laquelle j’suis douée, je suis jamais allée à l’école. Je suis insensible ça m’a jamais déranger de tromper les autres ou de les tuer, c’est tout ce que je sais faire. J’suis une ordure, j’ai les mains plein de sang, j’peux plus trouver de boulot honnête. Et je me vois mal devenir une pute. »

Elle se tut, plongeant de nouveau la pièce dans le silence. Mikko en réalité aurait pût peut être trouvé un métier plus valorisant, mais elle en avait jamais eu le courage. Elle savait pourtant lire, écrire et compter, elle était même plutôt douée dans cette dernière catégorie, si elle avait accordé plus d’importance à son apprentissage elle serait sûrement devenue brillante. Si.. Si la seule « famille » qu’elle possédait n’avait pas été enlevée et avec eux celui qui lui apprenait sans jamais rien demander en retour.

Elle se souvient de ce vieux, elle ne l’avait jamais vu bouger de l’endroit où il s’était installé, sur des cartons dans les recoins du quartier de la Toussaint. Elle ne savait pas comment il se procurait sa nourriture et son tabac, celui-ci fumait comme un pompier. Le matin souvent elle s’asseyait devant lui et puis il lui parlait, il lui raconter des histoires, des tas d’histoires, il lui apprit à lire à compter puis à écrire et à calculer, elle lui avait souvent demandé comment il avait apprit tout ça lui, mais s’il lui avait répondu, avec le temps Mikko avait oublié.

Elle n’était pas encore vieille, mais elle avait eu à vivre seul tellement tôt, que déjà ses souvenirs d’enfance, si enfance elle avait eu, étaient lointains et son visage était marqué par l’expérience, ces joues creuse, ce sourire froid qui n’exprimait rien d’autre que le cynisme ou l’amertume. Mikko n’était pas malheureuse, elle était seule.

« Mais dis moi, tu fais quoi toi pour avoir une piaule ici ? J’imagine vu le luxe de cette pièce que ta profession doit être bien plus valorisante… Oh et Markus ? Euh…Ca va vous paraitre indiscret mais au point ou j’en suis… Vous êtes pas humain einh ? »

Mikko jonglait maladroitement entre le tu et le vous, sans vraiment savoir comment s’adresser à lui, elle en savait tellement peu à son sujet. Enfaite elle ne savait rien à son sujet.

(Hs : Pas de soucis =] )

Il l'écouta parler, débalant a peut pres tout ce qui était simple a dire. Elle était un peut amere dans ses paroles, mais bon, elle avait eu un bon geste en rangeant le tabac, geste qui le toucha profondément. Il se posa sur le lit en plume qui s'enfonca sous son poid.

Alors,je vais trier tes dires.

Il rassembla ses esprit et mis une main sur sa tampe gauche comme si il avait une migraine.

Premierement, concernant ton travail, voleuse te permet d'avoir une condition bien meilleure que la vie entre  deux cartons. Ce palais peut t'offrir richesse et luxe, le laxisme de la garde te laisse completement libre de t'engraisser la bourse sans craite.

Marcus se leva et se dressa face a elle, les bras le long du corps et se pencha pour sentir ses cheveux. Il se redresa et éclata de rire, si elle savait avoir un rire froid lui savait etre percant comme les vents dhivers par ses mots

Tu empeste la sueur et la crasse, comme pute tu ne pourrait meme pas gagner ta croute, surtout que pute sur Terra c'est une chimere, esclave convienx mieux a cette ancienne profession transformé en ordre. Ensuite, ne crois pas que je sois un gentil nobliau qui se fait de l'argent sur ses terres et ses vergers, je suis un tueur et un marchand d'esclave a mes heures. Mais ma réputation m'a offert l'oreille de la reine et elle est friante de mes peripécies d'espionnage et de diplomatie du poignard avec les servant du dictateur d'Ashnard.

Il se tut et sans meme chercher a le faire, il avait montere a Mikko comment avoir une vie luxieuse en effectuant des actes profondément sombre. Mais allait il avouer qu'il jouait les espions pour plusieurs personnes a la fois, qu'il assassinait par ordre plus que par envie. Meme si il lui arrivait de tuer par charité pour la victime de sa victime.

Et t'es pas obliger de me dire vous, monsieur, monseigneur...Je ne suis pas noble, et j'en suis tres fier. Et pour mon origine, j'ai pas vraiment a t'en parler, si jamais tu essaye de te servir de ton glock je n'hésiterais pas a te la montrer, mais sinon je ne vois pas pourquoi je devrais me montrer grossier en quitant ce corps qui m'ouvre tant de porte.

Il garda le silence a son tour et se mis a jeter négligeament des buches dans l'âtre avant de les impiber d'huile et de les embraser. Il n'aimait pas qu'on parle de son cotée loup, quoi de plus normal? Il était traqué pour ca dans le passé, mais maintenant il pouvait se promener sans crainte dans les rues de nexus.

Il lui avait donné deux alternatives, la premiere étant de profiter de cette sécurité qui vivait dans le palais pour le piller a sa guise, la deuxime était de devenir une lige de la reine et de se remettre cors et ame a elle. C'était deux choix qui mettaient ses competences de voleuse et de discretion en jeu. Cependant une des deux était un lien permanent a une autre personnne.

Mais je peux savoir pourquoi tu n'as pas détalé quand j'ai ouvert la porte? c'est assez imprudent comme action. Imagine etre tombé sur un capitaine de la garde, il t'aurait coupé en deux sans aucun ressentiment.

Mikko l’écoutait silencieuse. Son visage resta impassible durant tout le temps ou il parla. Elle ne bougea pas plus lorsqu’il alluma le feu, digérant toutes les paroles qu’il avait débité. Visiblement elle avait touché un point sensible, en d’autre circonstance elle aurait eut être eu un sourire intérieur. Markus ouvrit de nouveau la bouche pour lui demander pourquoi elle n’avait pas fuit. Elle s’était posé la question durant le temps passé dans cette chambre. Elle leva les yeux vers le regard sombre de son interlocuteur.

« Je sais pas … » Elle sourit.  « Parfois inconsciemment, la perspective de la mort peut sembler plus alléchante que celle de replonger dans la misère dans laquelle on se noie depuis toujours. »

Ce que Mikko essayait de dire c’est qu’en entrant ici, elle avait espérer ressortir riche. Et que sur l’instant en s’imaginant retourner sur la terre, dans la chambre miteuse qui lui servait de maison, elle aurait revendu les pierres, juste de quoi rembourser ses dettes, puis elle aurait continuer à crever de froid et de faim, de se doucher à l’eau froide sur le palier d’un immeuble crasseux, elle avait peut être abandonné. Peut être que sur l’instant elle s’était dit, ok, je me rend, pourquoi résister à la mort lorsque tout ce qui nous rattache à la vie c’est…c’est quoi au fond ? Un espoir de vengeance ? Même pas.

Alors oui, Mikko avait songer à la mort comme à une libération, ça lui arrivait des fois, pas longtemps, ça n’avait durer qu’une seconde ou deux dans son esprit, le temps de repartir, le temps de se rendre compte qu’au fond elle avait peut être encore quelque chose à faire ici. Elle observa de nouveau Markus à la lueur vacillante des flammes. Elle se décolla de la fenêtre et s’approcha de lui.

« Pourquoi tu cherche à m’aider ? »

C'est mon travail d'aider les autres,du moins c'est ce que je fais quand on me l'ordonne et comme je suis en vacance j'aide qui bon me semble.

Il ne regarda pas une seconde la démarche de Mikko et avanca vers le plateau de nouriture et se frappa le crane. La viande fumée et séché était délicieuse, le pain était frai, alors qu'est ce qui pouvait le mettre dans l'embaras comme cela? Ses yeux virerent brusquement au bleu, comme un acces de rage en lui précedent une transformation. il se calma et maudi sa propre débilité.

J'avais gardé ce vin de peche pour un marriage ou autre, mais une rencontre d'une consoeur sera un bon moment pour l'ouvrir. Prend un verre, il y en a dans l'armoire que tu a forcé et des lingots aussi si tu veux.J'ai pas vraiment besoin d'argent.

Il avait un regard absent lorsqu'il s'instala sur un coin du lit avec le plateau au centre et l'invita a le rejoindre de l'autre cotée.

je ne suis pas un de ces bourgoies qui pavane sa fortune, il suffit de regarder mes habits. un simple pourpoint, un long pantalon noir, une chemise de laine et des bottes de cuir lourd. c'est pas ce que le noble et le courtisant moyen porte...Ce qui est dans cette armoire est ici pour que j'achete des habits de riche, des plumes de paons. Foutaise, je suis comme je suis et personne ne me changera.

Marcus avait un regard enflamé sur ces derniers mots, la créature était pour le moins en proi aux ragots et rumeurs, certaines étaient sur une liaison extraconjugale avec la reine, d'autre disaient qu'il attendait la nuit venu pour aller reduire Elena en lambeaux. Bref, pas facile pour un loup garou de sieger a une cour qui n'est pas la sienne.

Par contre, je dois te mettre en garde ma dame, tu ne dois jamais reveler a qui que ce soit mon travail, ni meme notre rencontre. j'ai des arrieres a couvir ici.

Le lycaon avait une pointe d'amertume dans ses mots, ils trahissait sa vie dans un monde où il vivait dans le perpetuel secret et la crainte de les voir mis a jours, c'était pas facile pour lui en temps que loup garou mais en temps que loup garou qui offrait ses services d'assassins a la reine en plus de faire de l'espionage pour elle, enfin il servait les conseillé de la reine pour l'assassina, mais elle lui avait demandé personellement d'espioner des gens dans les rues, de lui raconter ce qu'elle ne pouvait voir. Marcus en était enchanté, sa reine était une simple jeune femme voulant connaitre son peuple qu'elle n'avait apparament pas le loisir ou le droit de voir.

Pour ma condition, je parle de mon humanité, si tu m'offre quelque chose je te revelerais qui je suis et aussi ce que je suis. Mais c'est a double tranchant je te prévien

Il laissa un franc sourire découvrir ses dents d'une blancheur éclatente, la piece a présant plus douillette était acceuillante et lui dégageait une sorte d'aura de quiétude et de sérénité.

Mikko ne parvenait pas à comprendre. Il lui semblait impensable qu’un inconnu lui propose de l’aide sans rien attendre en retour. Il y avait forcément une embrouille quelque part. Markus s’arrêta devant le plateau de nourriture, il semblait absent, énervé, Mikko ne comprit pas bien cette soudaine tension qui émanait de lui. Mikko faillit éclater de rire aux paroles suivantes, quel ironie. Au lieu de s’embêter à décrocher cette poignée elle aurait put simplement ouvrir l’armoire et y trouver des lingots, c’était tellement stupide, enfantin même. Alors qu’il parlait elle se dirigea vers l’armoire et l’ouvrit, elle en sortit deux verres à la transparence irréelle. Du cristal peut être ? Elle ne toucha pas aux lingots, pas pour le moment. Elle observa le lycaon assit sur le lit, Mikko lisait une certaine colère dans ses yeux, dans ses paroles, elle ne savait pas vraiment comment réagir face à ça. Elle remplit les deux verres et s’assit aux côtés de son hôte avant de lui en tendre un.

« Par contre, je dois te mettre en garde ma dame, tu ne dois jamais révéler a qui que ce soit mon travail, ni même notre rencontre. J’ai des arrières à couvrir ici. »

Elle acquiesça, pour le peu de gens à qui elle parlait de toute façon, il n’avait vraiment pas de soucis à se faire. C’était peut être pour ça qu’elle ne voulait pas d’une autre « profession ». Mikko n’avait à se cacher auprès de personne, parfois auprès des autorités ou des victimes mais s’ils découvraient sa véritable identité ça n’avait aucun impact sur le reste du monde, il lui suffisait de les descendre au final. Elle haussa un sourcil lorsque Markus lui parla de sa « condition », elle le regarda et sourit.

« Nous y voici, on obtient rien sans rien ici ou ailleurs c’est pareil. » Elle sourit. « Explique moi ce que tu veux mais avant trinquons s’il te plait, je bois trop rarement du bon vin. »

Et lorsque ça arrivait, pas question de tremper les lèvres dans la coupe avant d’avoir trinquer avec l’hôte. Se finir à la bière à demi tiède ou à la vinasse, Mikko le faisait finalement assez régulièrement, mais boire pour déguster cela ne lui arrivait que rarement. Lorsque par chance elle avait trouvé un bourgeois pas trop moche ni trop bavard avec qui passer la nuit. Mais ce n’était pas comme cela qu’elle considérait Markus, elle avait bien comprit que malgré ses richesse et son statut vis-à-vis de la reine, c’était au fond quelqu’un de simple, qui ne cherchait pas à se donner une image qui ne lui colle pas. Mikko appréciait cette sorte de franchise qu’il avait avec lui-même et dont peut de gens étaient capables.

Marcus eu un rire froid, il n'avait pas exigé un paiment, mais il lui avait proposé un marché, il lui révélait un secret sur son existance, sur son état de bete en échange d'un secret ou d'un service. C'était loin d'etre la pensé premiere de la jeune femme, si elle ne voulait pas lui donner quoi que ce soir il n'y avait aucun probleme.

J'allais te le proposer et sache que ce marché tu es la premiere a qui je révelerais sciament qui je suis, enfin la premiere sur Terra.

Le lycaon anticipa la stupeur qui viendrait bientît se mettre sur le visage de son invitée en trinquant ce nectar qui lui était cher. Il la regarda avec douceur. Son attitude était paisible, c'est assez étrange car prendre un petit repas avec une femme qui a esayé de vous cambriolé et qui vous placait une arme entre les yeux c'était peut banal.

Je suis déja allé sur Terre si c'est ce que tu veux savoir, j'en garde de merveilleux souvenirs. Mais apparament toi non, on dirait meme que tu tente de fuir ta patrie....c'est pas banal comme comportement.

Il porta la coupe a ses levres en placant de son autre main une tranche de fine viande séché et fumé sur un morceau de pain. Il posa son verre vide d'une petite gorgée de boisson sur le plateau de bois brut et ajouta

C'est le repas qui vienent tout droit des cuisines de la salle des gardes, il n'y a pas de poison ou autre sottise dont ton espit de bete acculé dans un monde qui n'est pas le sien pourrait songer, c'est juste de la viande et du pain. Bon appétit

Comme la plupart des gardes, le substanciel importait peut a marcus, seul la quantité comptait, ce qu'il démonra en croquant une bouché non négligeable de pain et de viande qu'il englouti rapidement. Certe il n'avait pas les manieres des gens de haute naissance, mais il n'en voulait pas, c'était un homme parmis les autres, enfin un homme....un loup qui a choisie une meute d'homme comme meute d'acceuil

si tu ne mange pas ca passera pour un geste grossier de ta part tu sais?

Sur ses mots il termina sa premiere tartine a la viande

Les yeux de Mikko s’agrandirent. Pourquoi lui proposer ce marché à elle ? Elle ne comprenait pas. Elle trinqua avec la créature l’air ailleurs, elle n’arrivait décidément pas à comprendre cet inconnu. Pourquoi était-il si gentil ? Les gens n’étaient jamais comme ça gratuitement. Elle trempa ses lèvres dans le breuvage afin d’y goûter. Elle laissa le goût réveiller ses papilles, elle n’avait pas avalé autre chose que de l’eau sale depuis un certain temps. Elle reposa le verre en riant à la remarque de l’inconnu.

« Je passe ma vie à fuir, à fuir l’espèce des vivants, des humanoïdes, des autres, ils sont tous pareil sur Terra, sur la terre, tout le monde se fiche royalement des autres, ils me donnent tous envie de vomir ! Ca te parait exagéré ? Mais ce monde est pourri de vices, s’en est répugnant. C’est pour ça que j’arrive pas à comprendre pourquoi toi tu essaie de m’aider… »

Elle but une longue gorgée de vin et vida sa coupe de moitié alors qu’après avoir terminé son verre il lui expliqua la confection de leur repas. Mikko lui adressa un sourire reconnaissant et le regarda manger, buvant de nouveau. Mikko songeait encore à tout ce que ce mystérieux inconnu avait fait pour  elle, à la manière dont il lui parlait, d’égal à égal, elle fut sortit de ses pensées alors qu’il l’invitait de nouveau à manger.

Mikko ne se fit pas prier, elle n’avait pas mangé depuis deux, peut être trois jours, et commençait à sentir un vide dans son estomac. Elle attrapa un gros morceau de pain, elle ne prit pas de viande. Encore un luxe qu’elle ne devrait pas exiger, mais elle ne supportait pas le goût de la viande, quel qu’elle soit. Pas par compassion avec les animaux, elle tuait bien des humains alors ce serait du foutage de gueule, non, c’était psychologique, elle n’avait jamais pu en manger. Elle croqua dans le morceau de pain et avala sa bouchée pour pouvoir parler.

« Même si tu ne me donne pas ton identité, tu peux me demander n’importe quel service, je te dois bien ça, mais sérieusement Markus, pourquoi vouloir me révéler ton secret ? »

Elle le regardait dans les yeux cherchant à comprendre ce qu’elle ne comprenait pas depuis le début. Elle finit son vin et croqua de nouveau dans son morceau de pain.