Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une pause. La plage. ( Pv )

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Sibylle

E.S.P.er

Une pause. La plage. ( Pv )

samedi 23 janvier 2010, 21:10:21

Récréation : période particulière d’ennui destinée à remédier à une fatigue générale. ( A. Bierce )


Sibylle porta la cigarette à sa bouche, crachant ensuite un épais nuage de fumée. C’était la pause. La douce pause, tant désirée et tant attendue. Elle remit en place son doux jupon, sous sa longue jupe, réajustant son corset, qu’elle surmonta d’un débardeur blanc fluide. Elle prit une longue épingle, et attacha ses longs cheveux mal coiffés. Elle s’admira un instant dans son miroir mal fichu, cassé par endroits, et se leva de sa chaise peu confortable. Des filles passaient , descendant les escaliers rapidement, tandis qu’elle attachait un poignard à son porte-jarretelle. Son arme, sa survie. Elle se regarda dans le miroir, le regard las, tandis le vent soufflait déjà dehors. Elle sortit rapidement de la pièce, descendit l’escalier pour quitter ces lieux trop chahutés pour elle. Cette pension n’était pas désagréable, certes, mais elle avait beaucoup de mal à se faire à l’idée qu’elle vivait avec des filles trop superficielles à son goût. Elle rangea ses livres, renonçant à continuer d’étudier ce soir, et ferma la porte derrière elle.

L’air frais vint s’engouffrer contre sa peau, et elle frissonna en souriant. Le vent sifflait dans les arbres, chantonnant une douce mélodie bien inquiétante. La longue jupe rouge carmin se laissa porter par le jeu, suivant le rythme du vent. Elle jeta sa cigarette sur le sol, et commença à marcher dans la pénombre. L’horloge principale de la rue sonnait 19h30. Sibylle réajusta son châle sur ses épaules. Elle ne savait pas où elle voulait vraiment aller, elle savait juste qu’elle voulait y aller. Elle voulait se perdre. Juste se perdre.

Ses pas l’emmenèrent sur la digue, face à une mer houleuse et agitée. Il n’y avait que de rares silhouettes sur la place. Elle descendit les marches, doucement, et marcha dans le sable. Elle envoya voler ses ballerines un peu trop grandes, et se posa contre un rocher, humant l’air salé qui s’échappait de ce lieu si magique. Elle aimait tant la plage






Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 1 samedi 23 janvier 2010, 21:38:11

-Mademoiselle? Ceci vous appartient il me semble.

Lorsque Sybille tourne la tête, elle aperçoit Érogène debout au pied du rocher. Il porte ses ballerines dans sa main droite, respectueusement, comme s'il s'agissait d'objets très précieux. Elle remarque qu'il est vêtu d'une couteuse chemise noire, apparemment sur-mesure, et, chose étrange pour un promeneur, qu'il a chaussé des souliers vernis. D'après les traces de pas, a peine perceptible avec l'obscurité naissante, il a suivit le même chemin que Sybille. La brise fait onduler des mèches de cheveux noirs devant ses yeux rieur, et un aimable sourire illumine son beau visage, baigné de mystère par la clarté de la lune.

En quelques enjambées, il a escaladé le rocher pourtant glissant et s'est arrêté devant la jeune fille en robe rouge.

-Ce sont de beaux souliers, il serait dommage de les perdre. Permettez...

Il s'incline dans une parodie de révérence, et dépose les ballerine au creux des mains de la jeune fille. Puis il se tien un moment silencieux devant elle, immobile, laissant la brise vespérale faire claquer sa chemise. Son regard baigné d'ombre est étrangement pénétrant.

-Puis-je m'assoir un instant avec vous, Sibylle?
« Modifié: lundi 25 janvier 2010, 13:58:12 par Érogène Jones »

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 2 samedi 23 janvier 2010, 21:51:27

La jeune femme n’avait fronça un peu les sourcils, puis eut un grand sourire. Elle sortit de la poche de sa jupe un paquet de cigarette, en sortit une et la planta entre ses lèvres. Elle fit craquer une allumette - elle ne supportait pas les briquets - et l’alluma. La petite lueur rouge apparut, tandis que la fumée, grise et âcre, sortait déjà d’entre les lèvres de Sibylle. Elle lui jeta un petit regard, toujours amusé.

- Bien évidemment, répondit-elle.

Elle secoua son visage, un instant, faisant voler ses cheveux non attachés dans tout les sens. Elle ne s’étonnait plus que l’on connaisse son nom. Enfin, si, un peu, comme la normale. Qu’un inconnu vous nomme par votre prénom ne faisait pas partie de ce qu’elle nommait la normalité. Mais elle n’allait pas lui beugler dessus en le frappant avec ses chaussures. Elle se contenta de poser les chaussures sur le sable, et remua ses orteils, sentant un vent frais s’engouffrer contre sa nuque.
Puis elle releva les yeux vers lui, le fixa un instant, puis regarda les vagues houleuses.


- Je n’ai pas besoin de chaussures dans ces situations. Sentir le sable, entendre le vent, admirer les vagues … Cela me rappelle que je suis vivante.

Elle eut un petit rire, tandis qu’elle tirait une nouvelle bouffée sur sa cigarette, baissant un peu la tête, avant de la relever à nouveau , les yeux brillants. Et remit son châle doucement sur ses épaules, contre son cou froid. Ce soir, la Veuve Noire ne frapperait pas ... Elle n'était pas d'humeur assassine.





Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 3 samedi 23 janvier 2010, 23:08:13

Le sourire d'Érogène Jones s'élargit un instant, tandis qu'il est effleuré par un soupçon d'inquiétude. Bon... un petit peu dérangée. Il peut s'accommoder d'une femme un petit peu dérangée. Du moins tant qu'elle n'essaie pas de lui arracher une côte pour s'en faire un souvenir... Bristol. Si la logeuse n'avait pas appelé les flics, sa silhouette serait sans doute un tantinet moins séduisante.

-Merci beaucoup.

Il s'exécute, se laisse tomber à côté de Sibylle. Se repait un instant de l'odeur de sa chevelure, mêlée à la brise marine. Exquis mélange qui le transporte dans de nombreux souvenirs, dont il met une bonne minute à s'extraire. L'endroit lui même... La mer, le vent, la lune. Un endroit pour la rêverie. La rêverie ou la traque. Il reprend ses esprit, et s'étire longuement.

-Vous sentir vivante?, hein...

Il se tourne vers elle, et contemple son visage. Sans la moindre gène, comme s'il n'avait même pas conscience de commettre un geste déplacé, il retire une mèche de sa joue et la remet derrière son oreille.

-Vous voulez savoir ce que je fais pour me sentir vivant?

Il attend la réponse, son pâle sourire aux lèvres. Il est le beau, le gentil, le galant jeune homme porteur de chaussures qui ne cherche qu'un instant de sympathie, qu'un échange de chaleur humaine sous un ciel étoilé battu par les vents. Avec son inoffensive part de mystère.

-Croyez-moi, ce n'est pas quelque chose que je dis à tout le monde....
« Modifié: samedi 23 janvier 2010, 23:19:00 par Érogène Jones »

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 4 samedi 23 janvier 2010, 23:23:57

La tueuse tira une bouffée sur sa cigarette, un sourire sur le visage. Une confidence ? Hum, les plages d'hiver étaient vraiment des lieux de prédilection pour ce genre de rencontres et de connaissances, pour toutes ces choses qui font que votre vie, demain, ne sera plus la même. Elle ouvrit doucement ses lèvres, laissant la fumée grisâtre s'échapper de sa bouche, non sans laisser un picottement dans le fond de sa gorge, et tourna la tête vers lui, les yeux teintés d'une audacieuse malice. Elle joua un instant avec le sable, à ses pieds, puis ouvrit finalement la bouche pour parler de sa voix à fois tendre et dure, une voix de femme-mère, sans qu'elle le soit pour autant.

- Je serais heureuse de le savoir. Aprés tout, nous avons tous notre conception du monde, de la vie et de la mort.

Elle avait utilisé un ton grinçant pour les termes de "vie" et de "mort". Les conceptions à ce sujet étaient rocambolesques pour la plupart. Mais elle n'était ni nihiliste, ni épicurienne. Pour elle, la vie était un mur, face à vous, que vous êtes bien forcé d'escalader pour voir ce qu'il se passe derrière. Elle, elle avait choisir de creuse pleins de trous dans le mur, et cela l'enchantait délicieusement. Elle passa sa main dans sa nuque, et fuma un peu, regardant face à elle.

Les vagues se battaient, et venaient lécher le sable.

Le vent devenait plus doux, mais un plus froid cependant.

Les lumiéres des lampadaires de la ville se reflétaient sur les rochers, tandis que la belle souriait en regardant ce paysage. "C'est la vie, quoi". Elle tira une bouffée, et la fumée qu'elle cracha dessina un joli petit poisson. Abstrait, oui, mais un poisson quand même.





Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 5 dimanche 24 janvier 2010, 00:11:16

Érogène Jones, qui n'a pas d'avis particulier concernant la vie, la mort et un nombre vertigineux d'autres choses, se contente d'un hochement de tête reconnaissant.

-Je ne parle pas de conception, mais de besoin.

Son ton est neutre, badin, et son sourire étrangement immobile. Il lève son bras, et Sibylle pense sans doute qu'il va encore la toucher, mais il pointe en réalité quelque chose dans la nuit

-Vous voyez cette forme sombre, là bas? Entre la mer et ce rocher. En réalité, c'est une épave. Un bateau carcéral portugais qui s'est échoué il y a environ deux siècle. La municipalité le rénove régulièrement, patrimoine historique à la gloire de la décadence occidentale.

Il soupire, et frissonne dans le froid. Un instructeur de Seikoku, sur le toit de l'école. Décontracte-toi, Jones, on a froid seulement si on est contracté. Bien monsieur. Et il lui verse encore un seau d'eau glacé.

-Quand j'ai besoin de me sentir vivant, je me promène. Je marche, j'observe, et je trouve quelqu'un. Une femme. Belle, désirable, parfois seule, parfois dangereuse... Et je la contemple, je l'admire. De temps en temps, j'ai besoin d'en savoir plus. Je vous parle de besoin, vous comprenez.

Il ramassa machinalement un bout de bois rejeté par la mer, et se mit à trasser des motifs dans le sable. Probablement inspiré par la fumée de Sibylle.

-...Alors je la suis. Je parle au gens, je leur demande où elle peut bien habiter, quelle genre de personnes elle fréquente. Parfois...

Sans quiter des yeux le sable, il imprime un masque de pure candeur sur son visage, avant de le retirer aussitôt.

-Parfois je demande son nom. Et ensuite, généralement, j'ai besoin de lui parler.

A cet instant, Érogène Jones n'est pas très à l'aise de savoir sa jugulaire à si peu de distance de poignard qu'il a repéré plus tôt, et qu'il n'est pas sûr de pouvoir bloquer à temps. Naturellement, le prédateur en chasse n'en laisse rien paraître.

-Alors j'attends le bon moment. Quand elle rentre seule de chez son amant, quand elle noie son chagrin dans un bar... quand elle quitte sa pension pendant une pause, et se met à déambuler sans but, et finit sur un rocher, à regarder la mer... Puis je l'interpelle d'une manière ou du autre. Je lui demande ce qui la rend triste, je lui propose une cigarette... Je lui rend un objet qu'elle a perdu. N'importe quoi pour entamer une conversation.

Un rond parfait. Le jeune homme sait dessiner, il est adroit de ses mains. Prends-en note, je l'ai fait pour toi.

-Après lui avoir parler, ou plutôt pendant, je la séduit. Avec des mensonges, des regards, des caresses... Avec une promenade sur le sable, au clair de lune, ou je lui invente un nom pour toute les étoiles... Je l'ai fait de nombreuse fois pour le Dieu Profit, mais ce n'est pas pareil. Vous comprenez : je vous parle de besoin...

Il trace soigneusement une bouche, puis deux yeux.

-Et une fois que je l'ai séduite, je lui fait l'amour. Je la possède, aussi fort, aussi longtemps que nécessaire. Parfois, j'attends qu'elle soit dans une épave, et je lui met des chaînes aux poignets. Parfois, je la caresse pendant des heures sans jamais la laisser jouir... Puis je la prend comme le monstre que je suis, et elle menace de me tuer si jamais je m'arrête. Parfois, elle me lacère le dos avec une dague, et mon sang trace des arabesque sur le sable mouillé. Parfois, la lune elle même se cache de honte, lorsque ma proie lui hurle son plaisir...

D'un geste sec, précis, il plante le bâton au milieu du front. Son beau visage se tourne vers Sibylle. Expression détendue, indéchiffrable. Puis il se fend d'un sourire.

-Ou alors, je me rappelle que les navire carcéraux portugais n'ont jamais croisé dans ces eaux. Et que les rocher ne sont pas des épaves.... Et dans ce cas, il y a deux possibilités. Soit je suis celui qui doit prendre la jolie femme dans un creux du sable, la poitrine contre les rochers et les mains attachées avec une ceinture, faute de chaines, soit...

Il lève les sourcils en toute innocence.

-... Soit je ne suis qu'un promeneur qui aime raconter des bêtises.

Il se relève, toujours souriant.

-Au fait, je m'appelle Jones. Ça vous dit une promenade au bord de l'eau? Les étoiles sont belles, ce soir...
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 03:51:23 par Érogène Jones »

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 6 dimanche 24 janvier 2010, 10:48:51

Sybille eut un sourire. Qui en disait long, peut-être. Ou qui ne disait rien du tout. Un pâle sourire. L’idée de prendre cette dague contre sa cuisse ne la frôlait même pas. Il ne semblait même pas dangereux, cet homme. Il avait une apparence d’un ange déchu, contrarié. Elle tira la dernière bouffée de sa cigarette, et l’écrasa contre un rocher pour l’éteindre définitivement. Même s’il avait une gueule d’ange, il était vraiment étrange. Un être paranormal pour animer sa soirée , en quelque sorte … elle se leva du rocher, cligna longuement des paupières, agitant ses longs cils, comme pour se réveiller, et le fixa.

Un sourire.

Elle détourna la tête, un sourire plus grand sur les lèvres, et hocha la tête en le regardant à nouveau.

- Je ne me permettrais pas de refuser une telle invitation.

Un ton un peu amusé. Si cet homme était réellement dangereux, alors ce serait d’un amusement atroce. S’il n’était d’un racontar, elle le découvrirait bien assez vite. Elle remit son châle, remuant ses fines épaules, et commença à marcher, regardant la houle au loin. L’odeur du sel n’était pas si désagréable.


- Mon nom est Sibylle, puisqu’il se faut d’être polie. Et je pense que pour être vivante, il faut sentir la vie comme jamais. La sentir au plus profond de soi. Ne pas se contenter de l’effleurer naïvement, non, il faut l’empoigner et l’inviter à danser avec nous, se noyer avec elle.

Elle eut un petit rire. Hum, quelle comparaison grotesque … Elle retira vite son épingle à cheveux, et toute sa cascade de cheveux noirs, peu coiffés en vérité, dansèrent avec le vent. Elle remit une mèche derrière son oreille. Certes, cet homme était un peu glauque, mais il n’était pas désagréable, et elle aimait sa façon d’être et de penser. Il inspira abondamment l’air. Elle secoua sa chevelure, un moment. Tout ceci n’était pas un rituel destiné à charmer, non.

- Et savez-vous que je lis l'avenir ? lança t'elle d'un ton taquin.

C’était Sibylle. Juste elle.





Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 7 dimanche 24 janvier 2010, 19:44:17

-Vraiment?

Répond Jones en levant un sourcil. Il se lève tranquillement, et prend la main de Sibylle pour l'inciter à le suivre. Doux bruit des vagues, chaleur de sa paume, pression subtile de ses longs doigts fin, féeriques. Ils descendent du rocher, et prennent la direction de l'"épave".

-Je suppose que je me dois d'y voir un compliment... Si vous avez prédit cette rencontre, vous auriez très bien pu disparaître avant mon arrivée. A moins bien sûr que votre don ne vous permettent pas d'échapper à la fatalité. Mais vous ne croyez pas en la fatalité, n'est-ce pas?

Et ta sœur... Sable doux, un groupe de jeunes gens qui rient gaiement sur le front de mer, hors de vue. Comme l'écho d'un autre monde. Il marche à ses côté, droit, digne et pourtant si fragile.

-Dîtes-moi, Sibylle. Quel est votre prix pour une prédiction?

Il lui lâche la main et s'arrête. Face à elle, dos à la mer, le visage plongé dans les ombres. Le temps d'un instant impudique, Sibylle peut sentir se regard brulant parcourir son corps sans la moindre retenue. Il se reprend, non sans difficulté, semble-t-il.

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 8 dimanche 24 janvier 2010, 19:57:31

- Non, je ne crois pas en la fatalité, répondit-elle calmement, continuant de marcher dans le sable d’un pas doux.

Sibylle se mordit la lèvre inférieure, amusée par la scène. Même si son regard était incendiaire, et qu’elle supportait mal qu’il la toise ainsi, elle restait avec toujours cet éclat dans les yeux, cette lueur digne d’elle. Digne de la Veuve noire. Elle tourna sur elle-même, puis empêcha les mèches de venir se coller devant son visage, et de dissimuler son adorable minois. Elle se pencha légèrement en avant, faisant remuer ses doigts bagués.


-   Mon talent ne se vend pas, il est mis au service des gens.

Elle avait eu un presque digne d’une pièce de théâtre, et ses yeux malicieux n’avaient de cesse de fixer les alentours. Puis elle se remit droite, faisant tourner son poignet.


-   En bref, je ne dépends que de la générosité des gens.

Une traduction logique, évidemment. Elle ne se voyait pas demander de l’argent à ce jeune homme, mais savait très bien que ce qu’il offrirait en échange vaudrait nettement le coup, ou tout du moins animerait sa soirée.






Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 9 dimanche 24 janvier 2010, 20:49:18

-Je ne suis pas quelqu'un de généreux.

Répond simplement Jones, en se demandant bien où elle veut en venir... Excentrique, sans le moindre doute. Et il s'était décidé à l'imiter pour mieux la séduire. Mais maintenant quoi? Elle semble enfermée dans son propre monde, et plus il l'observe, plus il la voit réagir, et moins il la comprend... Que faire, alors sinon suivre son instinct?

-...Je suis quelqu'un de raisonnable. Pret à acheter, à investir dans tout ce qui me rapporte. Mais pour ce qui n'as pas de prix...

Il s'approche d'un pas, puis d'un autre. Moins de cinquante centimètres. Assez proche pour glisser une main délicate derrière l'oreille de la jeune fille.

-... Ce qui n'a pas de prix, je le prends. Je le prends et je met le monde au défit de me le faire payer.

Il se penche, et l'embrasse du bout des lèvres. Se recule pour poser son front contre celui de la jeune fille.

-Alors, cette prédiction?

Pensée pour une dague qu'il s'apprête à bloquer.
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 22:21:07 par Érogène Jones »

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 10 vendredi 29 janvier 2010, 19:24:53

La remarque fit tiquer la jeune fille. Un avare, encore ? Elle grogna légérement, fronçant les sourcils. Elle n'aimait pas que l'on se moque d'elle, et elle avait la ferme impression que c'était exactement ce qu'il faisait. Mais sa deuxième phrase la fit sourire, un petit sourire malin et amusé. Elle sentit sa main dans son cou, et son sourire s'accentua. Oh, on joue au beau parleur alors ? Elle aimait beaucoup les gens ainsi, qui venait lui raconter des choses qui la faisait légérement frissonner.
Mais quand il l'embrassa légérement, elle ne put s'empêcher de ressentir une toute autre chose. Comme si cela valait mieux que des paroles. Du statut de dragueur, il était passé à celui d'insolite. Elle sentit son instinct réagir plus prudemment, lui ordonnant de réagir, ce qu'elle ne fit pas. Elle resta collée à lui, ainsi, et soupire légérement, en se penchant vers son oreille.


- Savez-vous que j'ai une dague contre la cuisse ? demanda t'elle d'un ton amusé.

Elle rit légérement.

- Je prédis l'insolite, l'étrange. Je prédis une personne innommable, une créature presque hors du commun ... Arrêtez moi si je me trompe.





Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 11 vendredi 29 janvier 2010, 21:09:39

En guise de réponse, la main de Jones descend le long du ventre de la jeune fille, et soulève délicatement ses jupons. Avec une insolence assumée, elle glisse contre la jambe... jusqu'à la dague dans son étui. Sans la quitter des yeux et sans décoller son corps du sien -seigneur, quelle poitrine confortable!-, il dégaine adroitement la dague et la présente au regard de Sibylle.

Acier luisant à la lumière de la lune. Il en éprouve le tranchant de son pouce, et doit réprimer un frisson. Cette arme n'est pas un jouet, et cette fille est réellement dangereuse. Raison de plus pour ne pas fissurer son sourire. Sourire froid, énigmatique. Il fait glisser la lame entre ses doigts agiles, et la rapproche lentement du cou de Sibylle. Si elle veut lui arracher des mains, il n'est pas sûr de pouvoir l'en empêcher... Mais son instinct lui murmure qu'elle n'en fera rien. Pas tant qu'il continuera de sourire.

Contact de la lame sur la clavicule. Il effleure, caresse tout juste la peau de pêche et dirige la pointe de la dague sous la bretelle du débardeur. Il la soulève, et, avec cette même lenteur affectée, la fait glisser par delà son épaule, et la descend le long de de son bras. A la lumière de la lune, la chair dénudée est irrésistible... tout en la serrant contre lui, il se penche en avant et dépose un baiser à la base du cou. Lorsqu'il se redresse, son regard brille d'un feu nouveau.

-Allons, Sibylle. Nous savons tous les deux...

Il a changé la dague de main, et entreprend le même tour avec la seconde bretelle. Sourire en coin, plein d'un charme mordant.

-...Que je ne suis pas de taille à vous arrêter.

La seconde bretelle est tombée. D'un geste sec, il jette la dague qui va se planter dans le sable. Ses doigts agiles achèvent le travaille, et libèrent les bras de Sibylle des bretelles du débardeur, révélant à la nuit la rondeur de ses seins.

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 12 dimanche 31 janvier 2010, 12:50:04

Ouh, elle avait eu peur, cette fois ! En faisant la maligne, et en divulgant où se cachait celle qui permettait sa survie toutes les nuits, elle s'était mise en danger. Elle avait même eu peur qu'il ne l'égorge, quand elle avait sentie le froid contact du couteau contre elle. Un frisson réprimé, délicieux, celui de la mort qui vous frôle. Elle sentit doucement son haut la quitter, et eut un petit soupir exalté, tandis que ses yeux dévisagent lentement Jones, avec un regard plutôt curieux. Elle remua son cou, faisant tomber, à nouveau, tout autour d'elle ses cheveux noirs, et cale ses mains dans le bas du dos de l'homme, à la naissance de ses fesses, pour y poser des mains douces et habiles.

- J'ai donc le bonheur de rencontrer un homme à part ? ironisa t'elle doucement.

Elle cala ses seins nus contre le torse de l'homme, le regardant avec ses yeux pleins de vie, de malice, tandis que quelques mèches venaient de poser sur le visage de Sibylle, portées par un vent doux.


- Et en quoi êtes-vous si ... insolite ?

Toujours le même ton : malin, presque provocateur, tandis qu'elle le dévisage.





Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 13 dimanche 31 janvier 2010, 16:33:39

-Il n'y aurait rien de moins insolite que de répondre à cette question.

Sourire inoxydable. Erogène espère en avoir finit avec ces jeux d'esprit, avoir passé les tests de la petite finaude et ne plus avoir à démontrer sa bizarrerie, son appartenance à ces gens étranges qui semblent correspondre à ses critères quels qu'ils soient. Il lui prend la main, et la fait pivoter sur elle même, comme un pas de danse, puis vient se coller contre son dos, tous deux face à la mer.
 
Ses longs doigts fins éfleurent le buste, caressent délicatement la peau de ses seins, tournent autour des tétons érigés. Peut-être par le froid, peut-être pas autre chose...

-J'ai très envie d'un bain de minuit, Sibylle. D'enlever mes vêtements, les vôtres, et de vous entraîner dans une mer glacée... ou brûlante. Se noyer avec la vie, peut-être.

D'une main habile, il déboutonne sa propre chemise, de bas en haut. Ses lèvres se referment sur le cou de la jeune fille. Déjà, une main imperieuse fait glisser sa jupe...

Sibylle

E.S.P.er

Re : Une pause. La plage. ( Pv )

Réponse 14 vendredi 12 février 2010, 18:11:53

( Désolé du retard, j'ai pris quelques vacances )
Un bain de minuit ... Une idée des plus enchanteresses ... La jeune Sibylle étouffa un tendre soupir, avant de poser sa main sur la nuque de Jones, le repoussant bien malgré ses envies. Oh, elle aurait adorée que sa bouche demeure ainsi contre son cou mais ... Cela serait bien difficile pour elle de briser sa résistance ainsi. Bien que le jeu en vaille la chandelle ... Elle eut un petit rire, et tourna sur elle même, s'éloignant un peu de lui. Elle passa sa main derrière sa tenue, et aussitôt ses tissus s'envolèrent, ne laissant sur sa peau qu'une sorte de fine nuisette en tissu blanc-sale, comme sous-vêtements.

Elle dévoilait ainsi sa peau si pâle, son corps si marqué. Non pas un corps de jeune fille maigre, non, elle gardait quelques traces ici et là de plaisirs incongrus, mais un corps de femme qui a vécue. Qui a vu. Qui a fait tellement de choses que les nommer serait une insulte au monde. Quand on joue à tuer, il vaut mieux gagner, n'est ce pas ?


- C'est la seule eau dans laquelle je désire me baigner , mon cher ...

Aussitôt, elle revient tout contre lui, effleure son buste, et lui vole un baiser, avant de partir vers les vagues, les laissant frapper sa peau. Elle se moque du froid, il importe peu. Elle sent l'écume, l'eau grouillante de vie contre elle, et réprime un frisson tandis que l'eau lui arrive déjà aux genoux.






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