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De retour à l'état sauvage (PV)

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Pandora

Terranide

De retour à l'état sauvage (PV)

lundi 04 janvier 2010, 21:18:55

Chaînes, fouets, instruments de tortures... Durant une année entière, Pandora n'avait eu droit qu'à ces objets pour compagnons, et ses seuls amis étaient devenue la douleur et l'envie de fuite.

Son esprit n'avait finalement pas tenue et son état d'humanité avait peu à peu diminué jusqu'à ne laisser qu'une bête, qui ne savait qu'une chose, qu'il fallait fuir. C'est ce qu'elle fit d'ailleurs après une soirée bien arrosée d'un des clients de son maître. La rue, puis la place, elle fuyait à quatre pattes cet endroit qui lui avait fait tant de mal. Le sang coulait de ses blessures encore fraiches, et le peuple s'écartait sur son passage, peut être croyait-il qu'elle était folle, et bien c'était le cas. Elle ne savait même plus jusqu'à son nom ni comment parler. Les yeux rouges, elle voyait les gens devant elle comme des formes bizarres, qui lui voulaient assurément du mal.

C'est ainsi qu'elle se retrouva dans les bas fond. Cela faisait bientôt plusieurs jours qu'elle y trainait. Les quelques individus qui s'étaient présentés sur son chemin avait été attaqué par une folle disait-on. Leur mort n'avait été causée non pas par les multiples morsures qui marquaient le corps, mais par un trou qu'ils avaient sur la tempe. Pandora leur avait enfoncé un doigt dans cet endroit fragile. Normalement impossible, elle, elle y arrivait. Ses doigts étaient très musclés à force de la pratique de son violon qui était maintenant réduit en cendre, ou en miette, seul dieu le savait. Et elle s'en servait pour tuer.

D'étranges rumeurs à son compte se propageaient dans les bas fonds et des affiches la recherchant morte ou vive (vive de préférences) étaient affichées. Certains grands de cette ville avaient l'air de lui en vouloir ...



[Désolée pour ce début pourrie, mais je n'ai jamais été douée dedans...]

Shad Hoshisora

Terranide

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 1 lundi 04 janvier 2010, 21:38:14

( Hrp - Pas de souci, mon post ne sera pas plus conséquent que le tien et dis moi si quelque chose te dérange, je corrigerais ^^" HRP)

Voilà quelques temps que j'avais retrouvé ma liberté, ou du moins qu'on m'avait gentiment offert. Le seul problème était qu'aux yeux des esclavagistes, je leurs appartenait encore et la marque située sur ma fesse droite ne faisait qu'accentuer cette idée.  Je pouvais rejouir d'une certaine forme de liberté, mais une liberté limitée devant faire attention aux endroits que je fréquentais, avec quelle personnalités je discutais, les actions que j'entreprennais. Un seul faux pas pouvait m'être fatal.  Une louve était faite pour vivre au plein air pas à une chaîne et cela, ce gros lourdeau de bourge l'avait compris à son dépend tandis que mes crocs l'avaient emmenés au trépas.

Je portais un habit sombre, me servant à me dissumuler dans la foule. Quoi de mieux qu'un habit sombre et sobre pour passer inaperçu ?  Une affiche attira mon attention. Ils étaient à la recherche d'une terranide chatte, dangereuse. Encore fallait il savoir la raison qu'il faisait qu'elle soit si " dangereuse". Je m'engageais de plus en plus dans les bas fonds, un cri attira mon attention, un hurlement de type mâle.

"Le monstre est ici ! Le monstre est ici ! "


Le monstre ? Ce mot attira mon intention et je mis à courir, prenant la ruelle parallèle à celle d'où venait la voix, observant par la suite, adossé contre le mur.  La scène qui apparut à mes yeux fut celle de de cette fameuse terranide prise en proie avec un de ces humains. Ce dernier n'eut pas le temps de reformuler sa phrase qu'il se retrouvait déjà à terre inerte, mort. J'hossais les épaules et fit demi tour.

Malgré tout, je me demandais comment elle allait faire pour s'en sortir, à en entendre les cris des différents passants. Courant au pas de course, je bifurquais dans d'étroites ruelles, finissant par entrevoir la neko passer juste à coté et de la tirer en arrière, l'entrainant dans l'obscurité afin de la dissimuler aux yeux de ses poursuivants. Je la lâcha immédiatement, levant mes mains pour lui montrer que je ne lui voulais aucun mal.


Pandora

Terranide

Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 2 lundi 04 janvier 2010, 22:01:23

Encore une, ma soif de vengeance et ma volonté de vivre ne faisait plus qu'un, et je tuais à présent tous les mâles qui était devant moi. Justement au moment où des gens parlait de moi, je courais dans une rue et en agressais une, le mordant à la jambe pour l'immobiliser. Ses cris retentirent à mes oreilles, et ils s'intensifièrent quand on entendit l'autre jambe craquée sous mes dents acérées. Je lui mangeais sa chaire, j'avais tellement faim que je m'étais mise à manger de la chaire humaine.

Tout le monde commençait à paniquer et se bousculaient pour partir de loin de cette scène de meurtre, ne voulant pas être pris dans la folie  de cette Neko. Je mis un terme aux souffrance de l'homme en lui enfonçant, comme à mon habitude mon majeur dans sa tempe, puis le retirant plein de sang, je le suçais lentement avant de commencer à fuir moi aussi pour ne pas être arrêtée par des gardes.

Alors que je m'enfuyais, aidée par la foule qui ne me voyait plus, paniquant d'autant plus, je me fis à moitié étranglée par une passante qui m'emmena loin de la foule, dans une ruelle où il n'y avait personne. Quand elle me lâcha, je reprenais mon air avide, et regardait celle qui m'avait surprise ainsi d'un regard furieux, les poils hérissés. Je montrais les dents, hésitant à sauter sur celle qui semblait avoir des intentions pacifiques, puis je remarquais ses oreilles et sa queue, et je me calmais, me léchant les pattes. Mes lèvres étaient encore rouges du sang que j'avais retiré de ma victime, quand je me nourrissais d'elle, et au lieu de me nettoyer les pattes, je les salissais encore plus qu'autre chose...

Shad Hoshisora

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 3 lundi 04 janvier 2010, 22:16:13

J'émis un grognement, dévoilant aussi mes crocs à la terranide se trouvant devant moi. Habituellement, chat et loup ne se cotoyaient pas, mais on pouvait faire abstension de la règle. Je fis un geste de la tête, lui indiquant de me suivre. Je regardais pas dessus mon épaule, me préparant à toute éventuelle attaque venant de sa part. Par chance, elle était plutôt calme. Sans doute le fait qu'elle est aperçue ma queue et mes oreilles et qu'elle ait compris que je ne lui voulait aucune aucun mal ?

Mes pas me conduisirent un peu plus profondement dans les bas-fonds, les cris étaient longtemps et au moins ici, il serait très difficile de nous retrouver. La cause ? Les rues qui se croisaient sans relâche, créant un vrai petit labyrinthe. Je me retournais et regarda mon interlocutrice. Tous ses mouvements, tous ses gestes, ils n'avaient plus rien d'humain, sa part d'animal avait pris le dessus. Mon attention se porta sur le sang qui goûta à terre. Je m'approchais doucement d'elle, pris lentement l'une de ses mains sans aucune geste brusque et me mit à la lécher, tel une louve nettoyant ses petits. Après que l'une de ses mains fut propres, je m'occupais de la seconde, me reculant par la suite, la regardant en battant deux fois de la queue dans un geste vif et rapide.

"Que t'ai t'il arrivé ? Quel est ton nom ? "

Je posais une main contre mon coeur, m'inclinant doucement.

"Si tu souhaites connaître le mien, sache que je me nomme Shad..."


La politesse était qu'on donne son nom avant de demander celui de l'autre, chose que j'avais faite. Je regardais la jeune neko, attendant sa réponse, espérant que mes gestes n'eut pas un effet négatif sur elle, ne voulant pas la traumatiser. Je pouvais lire dans ses yeux une peur, une haine, une colère intense. Que lui était donc arriver pour que son regard perde le sens de la vie ?

Pandora

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 4 mardi 05 janvier 2010, 21:36:26

Son grognement me parut rassurant, mais sait-on jamais avec ces loups, bien campée sur mes pattes, je me défiais encore d'elle. Elle me fit signe de la suivre et docilement je la suivis, marchant à quatre pattes. Ma queue battait l'air tranquillement. Parfois, même je me mettais à courir joyeusement auprès la personne qui me tenait compagnie.

D'un coup, la jeune louve s'arrêta et me fit fasse, elle me fit un signe et je lui donnais ma patte, comme quand on la demande à un chien... Et ce qu'elle fit me surprit énormément, je ne connaissais pas les coutumes des louves et me laissait faire. Elle nettoya intégralement quand elle eut finit avec une des mains, elle passa à l'autre. Quand elle eut finit elle me demanda mon nom, et je penchais la tête, me demandant ce qu'il fallait répondre, ce nom je ne le connaissais plus, ou j'en avais eu tellement que je ne savais pas lequel dire. De toute façon, le langage humain m'était pour l'instant totalement inaccessible. Avant que je pus dire quoi que ce soit, elle s'inclina un peu et me dit son nom. Shad, je sentais que je l'avais déjà entendu, mais ou...

"Que t'ai t'il arrivé ? Quel est ton nom ? "


Pour lui répondre, à sa première question, un simple miaulement frustré sortit de ma bouche, lui disant à peu près ce que j'avais pensé. Je me levais sur mes deux jambes, et vacillait un peu, je dus même m'appuyer sur un mur pour ne pas tomber par terre. J'essayais de marcher quelques pas, et finalement finit par me remettre à quatre pattes.Mon ventre faisait un grognement pas possible, et moi aussi... Cela faisait un bon concert, je levais doucement mes yeux vers celle qui m'avait nettoyé un regard suppliant posé sur elle.

Shad Hoshisora

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 5 mercredi 06 janvier 2010, 21:46:24

Je regardais la félidée, poussant un léger soupir.

"Tu as oublié ton nom n'est ce pas ? Je te propose de t'en fournir un temporairement le temps que tu retrouves ton originel, s'il ne te plait pas, fais le moi savoir par un battement brusque de ta queue ou un grognnement, ce que tu veux..."

Je me mis à réfléchir, tapant quelques fois du bout des pieds sur le sol, quel nom pourrais-je bien lui donner ? Quel pouvait être son nom d'origine ? Je la regardais, réfléchissant toujours à ce problème, elle tenta de marcher sur ses deux pattes arrières. C'est vrai qu'elle réagissait et se comporter tel l'animal qui la représentait. J'entendis son ventre grogner ainsi qu'un léger grognement provenant de ces lèvres, le nom viendra plus tard.

" Tu as faim ?  Attend moi ici j'en ai que pour quelques instants"

Quoi qu'on en dise, les bas-fond étaient une bonne source de nourriture, bon les rongeurs n'étaient pas un plat de choix, mais cela suffirait amplement à calmer un appétit.  Vérifiant que personne ne venait, je tournais dans une ruelle avant de prendre ma forme animale, traquant une proie potentielle. Flairant le sol, je courais dans les ruelles sombres et étroites. Ma chance fut plus grande que je ne le pensais. A quelques mètres de moi se trouvait un oiseau de bonne taille s'occupant à dépecer un pauvre rat. Domamge pour lui, le chasseur allait devenir la proie. Je m'approchais le plus lentement possible, ventre contre terre. Enfin à quelque mètres, je m'élançais dans un léger grognement. Le rapace m'aperçu et s'envola, trop tard, il fut prisonnier de mes crocs et un coup puissant de machoire lui fit rendre l'âme. 

Je revenais aussi vite que j'étais partie à l'endroit où j'avais laissé la terranide, ayant repris une forme plus humaine avant d'apparaiître à ses yeux. Je lui passais l'oiseau mort.

"Régale toi, il est frais et il est pour toi"

Je la laissais manger, levant ma tête vers le ciel j'observais un instant les étoiles avant de reposer mon regard sur la jeune terranide. Passant une main autours de mon cou, frottant le collier en métal dissimulé.

" Que dirais tu de Kitai ? Cela signifie espoir, attente, espérance, je pense que c'est ton état d'esprit non ? "

Je regardais mon interlocutrice, les oreilles relevées, les pivotants de temps à autre pour capter le moindre bruit, à l'affut, rien n'était sûr ici.


Pandora

Terranide

Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 6 mercredi 01 septembre 2010, 21:19:37

Un nom temporaire ? A quoi cela allait-il me servir ? Il allait changer, et encore changer. Je ne comprenais plus vraiment l'utilité de ce genre de choses. Pour chaque personne qui avait pris "soin" de moi, un nom différent m'avait été donné. Et mon âme humaine était partie en même temps que mon violon. Je ne savais plus où il était, ni même s'il existait encore à l'état d'instrument. Peut-être était-ce une possibilité. Ces bourgeois n'auraient jamais jeté quelque chose pouvant leur rapporter de l'argent.

Mais à ce moment, même l'état du violon n'occupait plus vraiment ma pensée. N'ayant pas eut le temps de me rassasier complètement dans la rue, mon ventre criait famine. Shad me dit d'attendre. Attendre... Cela me semblait pour l'instant la meilleure solution. Et je décidais de lui faire confiance, et m'assis par terre, balayant le sol avec ma queue, plus noire que bleue, sa couleur d'origine.

Quelques instants après, la louve revint, un rapace mort entre les mains. D'après le corps du rapace, et le sang qui coulait encore de sa plaie, il venait d'être tué. Généralement, si je ne me nourrissais pas d'humain, je prenais plutôt des restes d'oiseaux écrasés par la foule, ou un rat tué par une chose inconnu. Et maintenant, grâce à cette louve venue de nulle part, j'avais le droit enfin à une nourriture fraiche, et non humaine.

Une fois ma surprise passée, je me jetais littéralement sur l'oiseau et le dévorait tranquillement. Ce texture, ce gout, c'était un vrai bonheur. Chaque os était, un par un, minutieusement nettoyé de toute substance comestible. Une fois l'oiseau reduit à un tas d'os, me léchant les lèvres une fois de plus ensanglantées, je la regardai. Son regard se perdait dans la noirceur de la nuit, faiblement éclairé d'étoiles.

" Que dirais tu de Kitai ? "


A la suite du nom, je restais un instant figée. Quoi qu'elle ait dit et quoi que ce nom signifia, il me plaisait définitivement, et comme elle m'avait proposée, un peu plus tôt, je tapais vigoureusement le sol de ma queue, et vint ronronner à ses pieds. Si humaine, je n'étais plus, j'avais déjà retrouvé un nom. C'était déjà mieux que rien. Une nouvelle fois, je me tint sur mes pattes arrière, et rapidement lui lécha le visage avant de retomber et de lui renifler les mains, comme pour signer un pacte d'amitié.

Enfin, je me reposais par terre, un peu fatiguée après cette journée, riche en découvertes et nouveautés. De mes grands yeux, je la regardais, interrogatrice, sur ses envies. Voulait-elle se balader, pourrais-t-elle me rendre mon humanité, ainsi que la parole ? Pouvait-elle me rendre mon violon ? Les questions que j'aurai voulu lui poser étaient venues à moi, de plus en plus importante, mais définitivement, aucun son compréhensible par elle ne voulait sortir de ma bouche. Désespérée, je tapais une fois de plus le sol avec ma queue, mais cette fois de rage.

Shad Hoshisora

Terranide

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 7 dimanche 05 septembre 2010, 19:38:52

Je laissais un léger soupir de soulagement s'élevait dans les airs. Bien qu'elle semblait dans un état qui démontrait une certaine fatigue dû à sa vie d'errance dans les bas-fond de Nexus, elle avait gardé son appétit et dévorait avec délectation le rapace que je lui avais emmené. L'oiseau fut dépouillé de son plumage, laissant ici et là quelques plumes, signe de son existence passé. J'observai la terranide féline tout en scrutant les horizons. Instinctivement, j'étais sur le qui-vive, faisant pivoter chacune leur tour les appendices oculaires, captant de ce fait, tous les bruits que généraient les diverses ruelles.  Quand mon regard se reposa sur le repas de mon interlocutrice, je pu aisément remarquer que de la carcasse si gentiment garnie il y' a de là que quelques minutes, il en restait plus que des os blanchies soigneusement nettoyés de toutes traces de chairs. Le rapace anciennement maître des cieux n'était plus qu'un amas d'os.


Par chance, le nom que je lui avait attribué en prévision de retrouver son originel semblait lui convenir. Heureusement, car je devais l'avouer, je n'arrivais nullement à trouver facilement des noms temporaires, ni même définitif, préférant de ce fait, laissant le choix aux autres. Mais, étant dénudé de paroles, il lui aurait été bien difficile de prononcer le sien. Ce sera donc «  Kitai » jusqu'à ce qu'on retrouve sa première appellation. Je ne fis aucun geste quand elle se releva afin de me montrer une certaine gratitude de par ces gestes, fermant juste un œil quand son muscle buccal lapa joyeusement l'une de mes joues. Le reste de ses mimiques semblaient aussi montraient qu'elle m'accordait sa confiance. Ce qui pourra fort être utile dans certaine circonstances.


Une tension commença à s'élever dans les airs. Non pas une tension entièrement désagréable, mais elle était présente dans l'atmosphère de cette ruelle, donnant un côté lourd et pesant à l'instant. Tandis que la terranide récemment dénommée Kitai se posait doucement sur le sol, visiblement encore fatiguée de sa journée, je fis de même, m'installant en tailleur à ses côtés, ne disant pas grand chose en cet instant. Cependant, le geste de sa queue qui frappa le sol d'un air excédé marqua mon attention. L'appendice caudal avait cogné le sol dans un élan colérique, presque rageur, ce qui était bien sûr, entièrement compréhensible.

Par mimétisme, ma queue fit la même chose, ponctuant ainsi de ce fait, que je partageais sa colère. Puis, elle se mit à osciller doucement sur le sol, tantôt en des mouvements amples et lents, tantôt en des gestes plus vifs et courts. Relevant un instant mon regard vers le ciel peu étoilé, j'essayais de trouver une solution, une idée aux évènements futures. Ce qui était certains, c'est que je ne pouvais décemment laissé cette félidé toute seule, bien qu'elle semblait avoir assez de ressources pour vivre de son propre chef. Mais qui dit terranide en liberté dans les ruelles malfamés de la cité état de Nexus, signifie aussi la présence d'esclavagiste qui lui feront une joie amère de la ramener à un statut d'esclave.

Ainsi, la meilleur chose à faire était de prendre la route, de sortir de ces bas-fond pour en fin de destination, sortir de la cité état. Prenant appuie sur mes deux mains posées à plat le sol, je me relevais, posant un regard convivial vers Kitai. La seule chose à savoir était si elle tiendrait la route en dehors de Nexus. Certes, la vie en ville pour une terranide était peu recommandée mais au moins, on ne pouvait nier l'abondance d'une forte présence de nourriture. Sortir de la ville marquerait  le fait que toute source de viande trouvée ne devra guère être négligée.

« Je pense que le mieux à faire serait de partir de cet endroit....A moins bien sûr que tu as des objections, comme je te l'ai déjà dis, fais le moi savoir par n'importe quel moyen dont tu as la disposition.... Mais rester dans Nexus serait bien trop dangereux autant que pour toi que pour moi-même.... »

Tout était dit. Cependant, je laissais le choix à l'autre terranide. Si elle ne voudrait pas partir de tel endroit, nous resterons ainsi en pareil lieu. Je ne la forçais nullement à me suivre, ni à accepter mes décisions. La liberté revient déjà quand on est libre de faire son choix, de donner une réponse affirmative ou négative à une proposition donnée. Sincèrement, je n'avais aucune idée de la suite des évènements, ni même ce qui allait bien pouvoir nous arriver. Tendant l'une de mes mains vers sa direction, je repris de nouveau la parole :

« Si ta réponse est positif, mieux vaudrait que je t'aide à marcher sur tes deux jambes, même si je dois te soutenir...Sinon, tu ne risques pas de passer inaperçue aux yeux des passants qui roderaient encore à cette heure tardive »

Certes, le fait de la porter à moitié réduirait ma vitesse de mouvement, mais elle compenserait le fait d'attirer d'avantages les regards sur nous, si elle marcherait continuellement à quatre pattes tel un véritable chat. Naturellement, je pouvais facilement deviner, que le fait de marcher tel un humain normal ne lui serait pas indolore et je ne pouvais que prier pour que la douleur ne lui fasse pas un mal insurmontable.

Pandora

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 8 mercredi 08 septembre 2010, 21:38:28

Cette jeune louve différait complètement de ce qu'elle avait coutume de voir. Même ses "congénères" la regardaient avec pitié, à cause de son humanité qui avait presque disparue. Pourtant, elle, elle était libre, pas dans une de ces cages à subir toutes sortes de traitements. Entre son humanité et sa liberté, elle avait choisi la seconde. Plutôt mourir que de retomber dans les mains d'un esclavagiste. Mais elle la regardait comme un être conscient de ses gestes. Et pour une raison qu'elle ignorait, celle qui se nommait Shad voulait prendre soin d'elle, ou du moins, l'éloigner de la menace que représentait Nexus. Plus, elle comprenait sa colère, et la partageait.

Partir de cet endroit ? Avec elle ? Pourquoi pas, peut être que si elle restait au coté d'être ayant la parole, marchant debout, et surtout qui ne la considérait pas comme un animal... Plutôt deux fois qu'une, elle acceptait ! Elle leva la la tête tandis que la louve se levait puis regarda avec étonnement la main tendue vers elle. Non, elle n'avait aucune laisse à y passer, et de toute façon, elle pensait que Shad avait compris qu'elle ne voulait plus être considérée ainsi... La raison de cette main tendue ne se fit pas attendre... Marcher au coté d'elle, sur deux pattes, et redressée... Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas marché autrement qu'à quatre patte, comme un chat. Être vue par les passants. Elle avait passée sa vie à être observée, palpée, et vendue. Ce n'est pas vraiment ce qui la gênait, mais apparemment, la louve avait peur de faire une mauvaise rencontre...

Dans un espèce de grognement, elle se dressa sur ses pattes arrières redevenues des jambes pour un moment, et glissa vers l'avant. De justesse, elle se rattrapa à l'épaule de sa compagnonne et malgré la souffrance ressentie dans ses genoux, après une petite grimace, elle se redressa complètement, prenant cependant un bon appui sur sa bonne étoile. Qu'est-ce que ça faisait mal ! Mais s'il fallait souffrir pour rester libre, alors elle souffrirait. Prenant son mal en patience, clopinant plus que marchant, les deux jeunes femmes prirent le chemin de la grande route.

Même si les passants jetaient quelques regards étranges sur l'étrange duo formé par une louve soutenant une Terranide-chat qui titubait à chaque pas, semblant avoir trop bu, ce duo avançait tranquillement mais sûrement vers leur but ! Encore quelques tournants, dans des rues parallèles à la principale, et les deux femmes seraient or de danger. Cependant, rien ne se passe jamais comme prévu, surtout dans Nexus. Un groupe d'homme dans la trentaine, sinon quarante, bloquèrent le chemin. Cinq contre deux. Les chances de s'en sortir étaient minces.

Profitant de ce fâcheux contretemps, Kitai retourna à terre, dans un miaulement de soulagement puis fêla contre les arrivants, tous ses poils hérissés. Celui qui essaierait de toucher à sa précieuse amie s'en mordrait les doigts ! Au moindre geste menaçant, il ne faisait aucun doute que la jeune neko se jetterait dans la bataille, usant de ses griffes et de ses dents pour en blesser le plus possible, si elle ne pouvait les tuer.

Shad Hoshisora

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Re : De retour à l'état sauvage (PV)

Réponse 9 jeudi 04 novembre 2010, 21:03:09

Attendant patiemment la réponse de Kitai, je garderai ma main tendue vers elle. Son regard se posa sur cette dernière, bien sûr, il n'y avait aucune trace d'un quelconque carcans qui pourrait l'entraver dans ses mouvements. Non, ce n'était ni plus ni moins qu'une main que je lui tendais pour l'aider à se mettre sur ses deux pieds et marcher tel un humain de base. Ainsi, la réponse fut positive, et ce ne fut pas sans une certaine douleur qu'elle se releva. Instinctivement, dans un geste d'empathie, mes oreilles s'abaissèrent vers l'arrière. Elle devait souffrir, cela je ne pouvais le nier. Vérifiant qu'elle arrivait à tenir un certain équilibre, je pris une démarche lente, calquant mon rythme avec ses sautillements allant d'un pied à l'autre. Néanmoins, notre petit groupe avançait, doucement mais certainement.

Longeant la rue principale, empruntant les ruelles parallèles à cette dernière, notre objectif allait bientôt être atteint : la sortie de la ville-état Nexus. Un gage de liberté mais aussi de danger constant lié aux chasseurs d'esclaves, aux diverses créatures peuplant les régions sauvages et bien sûr l'ennemi se nommant «  la faim ». Vivre en dehors du Nexus était un véritable parcours du combattant pour quiconque. Cependant, nous nous soucions peu de ces inconvénients en ce moment même, si bien que notre marche lente arrivait bientôt à son terme. Malheureusement, un groupe de terranides, femelle de surcroit, ne passait guère inaperçu au sein de la cité.

Tandis que nous approchions enfin de la sortie, un groupe de cinq humain, mâles comme on pourrait s'en douter, nous encercla. Ne sentant plus la fermeté de la main de Kitai sur mon épaule, je jetais un rapide coup d'œil pour voir où elle était. La réponse me fut rapidement donnée, la voyant à terre, dans une position de quadrupède, tout poil hérissé, près à en découdre avec ce que l'on pourrait nommer «  nos agresseurs ». Bien sûr notre nombre était moindre, mais je refusais aussi bien que ma nouvelle connaissance de me laisser attraper sans combattre. Les propos salaces commencèrent à fuser, toutes sur le sujet de la sexualité, du rôle de notre race dans la société et de leur statut plus que dégradant.

Un grognement s'extirpa d'entre mes lèvres, tandis que mes poings se serrèrent, les griffes naissantes s'enfoncèrent ainsi dans la peau de la paume. Mon appendice caudale était stoïque, les poils hérissés démontrant que comme la félidé j'étais près à me battre. Une autre injure fut lancée, cette fois n'en tenant plus et ne voulant point qu'elle reconnaisse les joies de l'esclavage, je prie appuie sur mes membres postérieurs et me propulsa vers l'un des hommes. Tout ce passa très vite. Ma main se recouvrait d'une fourrure noire, blanche et bleutée, mes dents limées retrouvaient leurs tranchants en redevenant des crocs, mes ongles s'allongèrent pour devenir griffes. Tout mon corps était en transformation, le visage s'allongeait pour prendre l'apparence d'un museau de canidé, les jambes et les bras laissaient leurs places à des pattes. La métamorphose animale se termina tandis que le cou d'un des cinq hommes était tenu dans ma gueule. Grognant, je donnais un brusque coup de mâchoire, traversant la trachée de mes crocs, brisant la nuque. Le malheureux n'eut le temps que de convulser, ses yeux se retournant dans leurs orbites tandis qu'il rendait l'âme d'un râle rauque.

Ce mort joua un peu en notre faveur, du moins l'espace d'un moment. Un vent de panique avait pris le groupe d'humain qui se prit à reculer. Cependant notre victoire fut de courte durée. En effet, ils s'empressèrent de ramasser divers objets jonchant le sol afin de les utiliser comme armes de défenses. C'est ainsi que certain se retrouvait avec des objets contondant tandis que d'autres n'avait que pour arme un simple bâton, mais ce dernier était suffisamment solide pour briser les os et suffisamment long pour avoir une attaque à longue portée. A deux contre un, le combat qui allait s'en suivre n'allait guère être une partie plaisir. Les babines toujours retroussées, les crocs apparents, du sang tombant par gouttes sur le sol, je fixais mes adversaires sans les perdre un seul instant du regard. Je n'aimais guère tuer, mais je n'avais ni l'ambition ni l'envie de reconnaître ce calvaire et surtout que Kitai le subisse à nouveau. Cette dernière semblait avoir connue des aberrations que je ne pourrais jamais imaginer.

Bien sûr, les hommes étaient tous fourbes et ce ne fut pas étonnant de voir que pour se battre, ils employaient une technique de «  sandwich », l'un se mettant devant, tandis que l'autre attaquait par derrière. Pour éviter de nous faire surprendre, il fallait travailler en équipe, que chacune d'entre nous surveilles le dos de l'autre. Reculant afin de me mettre au même niveau que Kitai, je me mettais dos à elle observant les deux agresseurs qui s'y trouvait tandis qu'elle faisait face aux deux suivants. Le sang de l'autre se répandait doucement sur le sol et il ne se serait guère étonnant de voir une nouvelle quantité de sang se répandre prochainement sur le sol.


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