Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le début de la vie à Seikusu [Pv]

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Hayao Tachibana

Créature

Le début de la vie à Seikusu [Pv]

samedi 04 janvier 2025, 00:24:59

Il était dix-sept heures trente quand j’arrivais à l’aéroport de Seikusu. Je le connaissais bien, cet aéroport, pour avoir souvent voyagé par conséquent, je savais où me garer, je savais où attendre la personne que j’étais venu chercher. Parce que oui, aujourd’hui, je ne repartais pas. Certes, j’avais bien envie, mais là, c’était un cas particulier, qui remontait à des années.
Il y avait de cela des années, j’avais rencontré, au détour des couloirs d’université, un homme. Monsieur Young était quelqu’un d’impressionnant ; malgré sa calvitie naissante, et malgré son côté bedonnant qui lui donnait une bonhomie qui était tout sauf la réalité. Nous avions déjeuner ensemble, pour des raisons professionnelles et nous avions, peut être pas sympathisé, mais disons que nous nous étions bien entendu ; des valeurs communes, et sans doute un certain désintérêt pour commun qui ne semblait être qu’une masse grouillante. Et je le savais d’une avidité sans mesure. Ce qui me plaisait. J’avais tâché de garder contact parce que ce genre de lien était utile. Et d’une certaine manière, il l’avait fait pour la même chose ; et aujourd’hui, il trouvait mon utilité.
Si vous saviez de quoi il rêvait, cela vous dégouterait probablement. Toujours était-il que quand il avait voulu envoyer sa fille à l’université, j’avais sans doute été pour quelque chose via ce medium, mais pas que. Et du coup, il avait opté pour l’université de Seikusu au lieu d’Harvard ou du MIT, un choix scolairement très moyen, mais qui devait en arranger plus d’un.
Et là, il m’avait appelé. Il m’avait tracé les grandes lignes de la situation. Sa fille devait briller, mais c’était une jeune fille assez dissipée, qui avait besoin de cadre, et qui avait besoin qu’on veille sur elle au quotidien. Pour ne pas entacher sa réputation, pour être sur qu’elle travaille assidument, et accessoirement, qu’elle rencontre les bonnes personnes. En bref, il avait besoin d’un tuteur sur place, un homme qui saurait manœuvrer la jeune fille pour son bien et le tenir au courant de l’évolution de la situation.
Donc un tuteur.
Donc un surveillant.
Gros travail dans lequel j’étais engagé sans forcément savoir exactement comment elle était.

Je regardais ma montre. Bon, c’était l’heure. Je regardais sur le grand panneau, et je me rendais à la sortie du terminal pour patienter. J’attendais donc de voir la jeune femme arriver. Je tenais devant moi un écriteau avec son nom pour qu’elle me repère. Elle ne pourrait pas me louper.
Au programme : nous rendre chez elle pour lui faire visiter son nouveau lieu de vie. J’avais reçu une série de critères de la part de mon employeur et j’avais ajouté quelques-uns qui étaient purement pratiques pour moi. Par exemple, que l’étage soit assez élevé pour qu’on ne puisse s’y introduire par les fenêtres et la présence d’un gardien. Pour les lieux, j’espérais que ça lui irait ; et si ça ne lui allait pas, j’avais plus ou moins un plan de secours que j’avais soumis à son paternel qui l’avait approuvé. Vu le père, j’avais choisi de partir de ce principe :
Elle refuserait très probablement l’appartement que je lui montrerai, pour affirmer qu’elle commandait. Donc le deuxième appartement qu’elle aurait était déjà prévu une fois qu’elle m’aurait fait faussement paniquer pour trouver une solution. Les gosses de riches avaient besoin de se sentir puissant. Comme pour montrer qu’ils existaient par eux même. Souvent, ils en devenaient de vrais petits tortionnaires.

Ah, c’était elle, elle se dirigeais vers moi avec trois énormes valises sur un chariot. Je m’avançais. J’avais été prévenu de la teinture de cheveux.

« Mademoiselle Young je présume ? »

Je m’inclinais légèrement, en salutation à la japonaise. Mon accent anglais était impeccable, je préférais parler dans cette langue parce que je n’étais même pas sûr qu’elle parle un mot de japonais.

« Je suis Tachibana-sensei. Je suis le tuteur désigné par votre père pour vous accompagner pendant votre aventure japonaise. Si vous permettez… »

Je prenais le chariot pour le pousser.

« La voiture nous attend dehors pour vous conduire chez vous. J’espère que vous vous y plairez. Suivez-moi je vous prie. »

Elle était aussi jolie que les photos que j’avais pu voir. Ou même, plutôt, elles ne lui rendaient pas complètement hommage. Je ne la détaillais pas plus, mais j’aimais beaucoup sa silhouette, et sa teinture allait très bien avec ses yeux.
J’avançais jusqu’à la voiture. Une location parce que je n’en utilisais pas, mais c’était son père qui payait cette belle voiture japonaise. Je lui tenais la porte pour qu’elle s’installe à l’arrière avant que je ne charge le coffre qui suffit à peine. Je m’installais sur le siège conducteur pour partir. J’ajustais le rétroviseur pour la voir et pouvoir lui parler.

« Avez-vous fait bon voyage ? »

Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 1 samedi 04 janvier 2025, 08:53:42

Alors que l'avion atterrissait à Seikusu, Lacie sentit une vague d'émotions douces-amères déferler en elle. Le vol lui avait semblé à la fois une éternité et un bref moment dans le temps ; son corps croulait sous l'épuisement, mais son esprit s'emballait à l'idée des nouvelles opportunités qui l'attendaient. La cacophonie de l'aéroport en pleine effervescence l'accueillit alors qu'elle se frayait un chemin dans la foule, un chaos orchestré qui ne faisait qu'attiser son excitation. Elle était arrivée sur son nouveau terrain de jeu.
Après avoir récupéré ses trois bagages bien remplis, méticuleusement choisis pour refléter son style personnel, Lacie dirige son chariot vers le hall des arrivées. Son cœur battait la chamade lorsqu'elle scrutait la mer de visages, impatiente de trouver la personne dont son père lui avait parlé, le soi-disant guide censé l'accompagner dans ce nouveau chapitre de sa vie. Et il était là, debout au milieu de la cohue, avec une pancarte sans ambiguïté portant son nom. Il se présenta - Tachibana-sensei - elle eut du mal à réprimer un roulement des yeux. Ce qu'elle avait imaginé être un accueil amical, peut-être une introduction à la scène locale, s'était envolé sous l'ombre de son titre officiel. Il était là, prêt à combler le fossé entre son ancienne vie et la nouvelle, tout en tenant fermement les ficelles qui la liaient aux projets de son père.

Le premier réflexe de Lacie a été de se crisper, son esprit se précipitant immédiatement pour calculer les degrés de contrôle que son père avait mis en place autour d'elle. C'était censé être son aventure, pas une prison déguisée en guise de bienvenue. La contrariété se dessina derrière ses yeux, et elle voulut instinctivement exprimer sa révolte. Mais aussi vite qu'elle s'éleva, Lacie étouffa l'étincelle avec le sourire pratiqué qui était devenu une seconde nature au fil des ans.

« Merci, Tachibana-sensei », répondit-elle, forçant une légèreté dans sa voix qui n'atteignait pas tout à fait son cœur. Alors qu'il commençait à la guider à travers l'aéroport pour atteindre leur véhicule, lui indiquant les endroits importants et les conseils de voyage, Lacie restait extérieurement calme, ses pensées intérieures tourbillonnant avec un mélange de frustration et de détermination.

Elle jouait le jeu pour l'instant, gardant ses vrais sentiments cachés derrière son charmant sourire. Mais au fond de son esprit mijotait une question : combien de temps avant qu'elle ne se libère et ne découvre le monde par elle-même, loin des limites minutieusement construites par son père ?

L'extérieur lisse et poli de la voiture était indéniablement impressionnant, un chef-d'œuvre de l'ingénierie japonaise qui aurait sans aucun doute fait battre le cœur de n'importe quel amateur de voitures. Pourtant, pour Lacie, ce n'était qu'une autre preuve de l'approche de son père, un mode de transport coûteux qui ressemblait plus à une cage dorée qu'à un gage de liberté. Alors qu'elle s'installait dans les sièges en cuir, son sentiment d'indépendance vacillait, étouffé par la présence de Tachibana-sensei au volant.
Alors qu'ils roulaient dans les rues animées de Seikusu, l'excitation de la ville était palpable, mais Lacie avait du mal à s'en délecter. Lorsque Tachibana-sensei l'interrogea sur ses voyages, elle répondit poliment mais sans conviction, un léger sourire sur les lèvres qui ne trahissait rien de son ennui. Elle savait que son père avait insisté pour que quelqu'un la guide, pour se prémunir contre les risques de l'inconnu, mais elle n'était pas intéressée à forger une quelconque amitié avec lui. C'était un employé, et rien de plus, un fantassin dans le périmètre de controle de son père, qui ne cessait de s'étendre.
Tachibana-sensei continua à donner des conseils utiles sur la façon de naviguer dans la ville, sa voix constante et informative indiquant les points de repère et suggérant les endroits les plus populaires de la ville. Lacie hocha légèrement la tête, faisant semblant d'absorber ses conseils alors que son esprit dérivait ailleurs. Elle s'imaginait déjà s'envoler dans le rythme de la ville de manière indépendante.

Lorsqu'ils approchèrent enfin de l'appartement, elle prit un moment pour s'imprégner de la façade de l'immeuble, le souffle court alors qu'une énergie tendue emplissait l'air. C'était beau et vaste, comme son père l'avait promis, et lorsqu'elle sortit de la voiture - attendant que Tachibana-sensei lui ouvre la porte - elle jeta un coup d'œil vers le haut pour contempler les étendues de verre et d'acier.
À l'intérieur, l'appartement s'étendait comme une vaste mer, d'une grandeur stupéfiante. La lumière du soleil pénètre par les grandes fenêtres, baignant l'espace de chaleur, et le dressing semble lui promettre des tenues stylées et des combinaisons audacieuses. Pourtant, alors que ses yeux balayaient l'espace de vie immaculé, sa joie se transforma en une déception étouffante.

« Ce n'est pas ce que je voulais », dit-elle finalement, son sourire s'estompant comme la lumière vacillante d'une bougie.

Les implications derrière ses mots étaient plus nettes que les bords de son environnement. Sans attendre de réponse, elle composa le numéro de son père d'un geste déterminé du poignet, le téléphone sonnant à travers le silence qui s'était installé entre elle et Tachibana-sensei.

« Papa, cet endroit est bien, mais... » commença-t-elle, mais son père s'interposa rapidement, comme s'il connaissait déjà la raison de son appel.

Calme et ferme, il lui assura que Tachibana-sensei s'occuperait de la situation, avant de raccrocher sans lui accorder la satisfaction d'un débat plus approfondi.
Lacie grimaça, la frustration bouillonnant sous sa façade. La confiance de son père en Tachibana-sensei semblait inébranlable, et il n'avait pas l'intention de se laisser influencer par ses supplications. Ce qui lui déplaisait vraiment, ce n'était pas le luxe - ou dans ce cas manque de luxe - de l'appartement, mais le fait que son monde était toujours organisé sous l'œil vigilant de son père, comme si chaque recoin avait été aménagé pour l'attirer et la retenir.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 2 samedi 04 janvier 2025, 09:34:21

Peu de conversation sur le trajet, hormis des points informatifs, mais je trouvais difficilement agréable un trajet comme celui-ci pour parler. Normalement, l’appartement devrait lui plaire, et en conséquence, nous pourrions nous y installer pour discuter un peu. Bon, nous savions tous les deux qu’elle refuserait probablement cet appartement par principe. Partant de cela, j’avais prévu un deuxième appartement, et je voulais juste lui laisser le temps de refuser, d’appeler son père, et ainsi de suite.
Alors certes, j’étais sans doute un peu rabat joie pour le moment, mais, en tant qu’enseignant je préférais partir du principe de commencer en serrant puis, en desserrant petit à petit.  C’était plus simple.
Nous montâmes chez elle en passant par le gardien, qui pu pt prendre note de son visage pour la laisser entrer aisément la prochaine fois – comme s’il y allait avoir une prochaine fois. Et nous montâmes dans l’ascenseur jusqu’au huitième étage où je lui présentais son appartement. Joli 75m², au japon, un appartement de cette taille valait une vraie fortune. Le quartier était joli et pas trop loin du campus. Comme demandé. Il y avait même une deuxième chambre convertie en grand dressing déjà prêt à recevoir les folies de ses prochains choix de boutique.

Et là, le drame. Enfin, drame prévu mais je me décomposais tout de même. J’aurai dû faire du théâtre. Elle soupira de déception, commença à expliquer que ça ne lui allait pas et dégaina directement son téléphone pour appeler son père. J’écoutais la conversation sans rien dire blanc comme un linge. Bon, d’accord, j’étais blanc de toute façon. Mon propre téléphone sonna.

« Allo ? Oui ? »

La voix qu’elle put entendre était sans ambiguïté. C’était celle de son père.

« Oui monsieur. »

J’opinais du chef.

« Bien monsieur. Plus grand. Plus lumineux. Meilleure vue. Oui monsieur. Comme vous voudrez. »

Il savait et même si cette idée était de moi, il avait accepté de jouer le jeu pour que sa fille ne le dérange pas davantage. Il raccrocha et je regardais la jeune femme moitié courroucé, moitié dépité.

« Je suppose que je peux essayer de trouver mieux. Laissez moi juste le temps de chercher… et dites-moi, comment vous le voulez, cet appartement ? Qu’est-ce qui vous déplait ? »

Je m’appuyais un peu contre un mur.

« Ecoutez, je suis juste là pour rassurer votre père, et vous faciliter la vie. Je suis de votre côté. »

Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 3 samedi 04 janvier 2025, 10:46:15

Alors que Lacie se tenait dans le grand salon, toujours à la limite de l'irritation, elle ne put s'empêcher de sourire en entendant le téléphone de Tachibana-sensei sonner presque immédiatement après la fin de l'appel de son père. Se penchant juste assez pour saisir des extraits de la conversation, elle fit de son mieux pour réprimer un sourire. C'était encore son père qui demandait à Tachibana-sensei de régler la situation, comme Lacie l'avait prévu.

« Qu’est-ce qui vous déplait ? » demanda Tachibana-sensei, le ton ferme et professionnel, tout en prenant des notes sur son téléphone.

Lacie voyait bien qu'il faisait de son mieux pour gérer le mécontentement de la jeune femme avec tact.

D'une voix faussement sérieuse, Lacie lance avec un brin de malice : « Eh bien, la chambre est trop petite ! J'ai besoin de plus d'espace pour essayer mes vêtements, naturellement ».

Elle jeta ses cheveux en arrière de façon théâtrale, consciente que l'appartement était suffisamment luxueux pour satisfaire les désirs extravagants de n'importe quel étudiant. La chambre était spacieuse, mais pour elle, ce n'était pas la question. Il s'agissait de faire passer un message, de montrer qu'elle ne se contenterait pas de suivre tranquillement les plans de son père.

Lacie vit Tachibana-sensei cligner des yeux, sans doute momentanément surpris par l'audace de la jeune femme, mais il ne mit pas longtemps à retrouver son expression calme. Il promit de trouver un appartement qui lui convenait, tandis qu'elle se délectait de la satisfaction d'avoir établi clairement son point de vue.

Lacie s'appuya contre un mur. Elle savait qu'elle était raisonnable - ou plutôt irraisonnablement exigeante - mais son but n'était pas de trouver l'appartement parfait ; il était de s'affirmer dans un espace où son père pensait pouvoir encore imposer sa volonté par l'intermédiaire d'un guide, aussi compétent et bien intentionné soit-il.
Peut-être que la présence de Tachibana-sensei ne serait pas aussi pénible qu'elle l'avait cru au départ. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une once de triomphe. Le match était lancé, et Lacie était déterminée à le jouer avec brio.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 4 samedi 04 janvier 2025, 18:43:39

Laisser la première manche à la jeune fille était un choix délibérer. C’était napoléon à Austerlitz, forçant les autrichiens à s’engager dans des marais pour se battre, et inversant ainsi la supériorité du terrain au nez et à la barbe de l’adversaire. Je lui fis un air un peu penaud pour le coup, attendant d’elle qu’elle clarifie ce qu’elle voulait de mieux ici.
Je voyais dans le fond de ses yeux qu’elle s’amusait beaucoup de tout cela, quoiqu’elle tente de le masquer. On voyait que c’était une mannequin, ou au moins une influenceuse, pas une actrice. Mais en même temps, elle n’avait aucune raison de masquer un triomphe. Elle avait besoin de montrer qu’elle avait toute latitude d’agir et que je n’étais là que pour faciliter sa vie selon ce qu’elle dirait et voudrait. Enfin, c’était ce qu’elle voulait ; je lui fis un air entendu quand elle montra clairement qu’elle abusait.
Je notais ses exigences sur un carnet comme une liste de courses. Comme si ses demandes étaient sérieuses. Soyons clairs, elle était ridicule à vouloir tenir la dragée haute, mais je ne le disais pas, je me contentais de lui

« Je vois, très bien… c’est noté… est-ce que vous accepteriez de rester ici quelques jours, le temps que je vous trouve mieux ? Vous serez plus indépendante ici que dans un hôtel, et au moins, ici, la sécurité a été prévue pour que vous ne soyez inquiétée de rien… »

Je l’imaginais mal se plier à mon idée. Elle préfèrerait sans doute l’hôtel. Mais bon il aurait été étrange que je présente les choses différemment.

« D’ici à ce que tout soit réglé, est-ce que vous accepteriez que nous nous asseyions un peu pour discuter de manière plus agréable ? Il y a plusieurs points à voir ensemble. Pour votre sécurité et pour essayer de répondre au mieux à vos intentions comme à celle de votre père en faisant des compromis ? Il m’a habilité à agir de la sorte.  Je suis celui qui interviendra sur place à chaque fois que vous aurez besoin de lui. »

Ce qui faisait de moi son tuteur, au japon ; en même temps, la moindre sortie de route, je devrais aller m’excuser, et vu l’animal, aussi jolie qu’elle soit, je craignais de me retrouver souvent à devoir m’incliner devant d’autres. Mais bon, si c’était le prix à payer… allez, je le payais de bon cœur. C’était pour un « ami » et c’était aussi parce qu’elle était bien mignonne. Elle aurait été jolie en blonde peureuse, peut être… enfin bref, trêve de divagation.

« Autour d’une tasse de thé, je suis sûr que vous apprécierez. Voyez cela comme une manière de mettre des limites par avance. Qu’en dites-vous ? pour que je n’ai pas d’ennuis avec votre père, comme avec vous. D’accord ? »

Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 5 dimanche 05 janvier 2025, 12:49:34

Alors que les échos de ses demandes résonnaient dans l'air, Tachibana-sensei restait calme, son expression ne changeant pas malgré la dernière démonstration de défiance de Lacie. Après une brève pause, il suggéra « de rester ici quelques jours, le temps que je vous trouve mieux ? »

Lacie soupira dramatiquement, roulant des yeux comme si la simple suggestion était un problème trop pénible à supporter. Une partie d'elle préférait l'hôtel - rien que pour appuyer son point « Ugh, vraiment ? » Elle voulait le pousser à bout encore un peu plus, se délecter de ses réactions, mais au fond d'elle, elle reconnaissait aussi qu'elle avait fait valoir son point de vue, et qu'un séjour temporaire ici conviendrait parfaitement à ses projets.

« Bon, d'accord. Je vais rester ici », concéda-t-elle après un moment de pause. Une lueur taquine dansait dans ses yeux, « Mais vous feriez mieux de me trouver un nouvel endroit rapidement, ou je vais devoir appeler encore une fois mon père. ».

Dans ce qui semblait être un effort pour apaiser la tension de leur échange précédent, il proposa de s'asseoir autour d'une tasse de thé et de discuter des implications de son rôle. Lacie soupira à nouveau, feignant l'exaspération, mais dans le plus léger retroussement de ses lèvres se cachait l'amusement.

« Bien sûr, pourquoi pas ? » répondit-elle.

Alors qu'ils s'installaient dans des fauteuils confortables à la table basse dans le séjour ,qui offrait une vue sur la ville, Lacie prit sa meilleure mine navrée, cherchant à faire passer un soupçon de sincérité.

« Je suis désolée si j'ai semblé insolente, Tachibana-sensei », commença-t-elle, infléchissant sa voix avec un faux semblant de sérieux. « Je vous promets que je ne suis pas comme ça d'habitude. Je suppose que je suis fatiguée par le voyage, vous savez ? » Elle offrit un petit sourire qui n'atteignit pas tout à fait ses yeux, pleinement consciente de l'ironie de ses excuses - elle se sentait tout à fait justifiée dans son attitude.

Intérieurement, Lacie ne pouvait s'empêcher de sourire en réalisant qu'elle jouait un jeu, un jeu qui consistait à se frayer un chemin dans le cœur de son geôlier, ou du moins du guide censé l'aider. Dans son esprit, les hommes - et peut-être les gens en général - étaient des créatures plutôt simples ; dès qu'ils ressentaient une once d'importance en sa présence, ils se pliaient à sa volonté. Il fallait juste qu'elle trouve un moyen de faire sentir à Tachibana-sensei qu'il avait intérêt à ce qu'elle se sente confortable.

Tandis que le thé était versé, la vapeur s'élevant entre eux, Lacie se concentra sur l'expression sérieuse de son interlocuteur, l'étincelle déterminée dans ses yeux. Sous cette apparence formelle, il était indubitablement motivé par son désir de respecter les souhaits de son père, mais elle sentait qu'il y avait d'autres facteurs à prendre en compte. Elle décida donc de se lier d'amitié avec lui, de recueillir des informations et de découvrir ses intentions et ses besoins. Après tout, si elle voulait battre son père à leur jeu subtil de manipulation, elle avait besoin d'alliés, et un allié comme Tachibana-sensei semblait être un début prometteur. Avec un changement subtil dans son comportement, le jeu était lancé, et Lacie était prête à jouer.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 6 dimanche 05 janvier 2025, 14:39:49

La jeune fille – elle avait un air poupin qui m’empêchait de pleinement la considérer comme une femme, elle aurait encore largement pu passer pour une lycéenne. Le souci, c’était que d’une certaine manière, cela ne faisait que lui rajouter une bonne dose de charme. Je me contentais d’opiner du chef, soupirant doucement comme de soulagement qu’elle accepte de rester ici quelques jours.

« Une semaine, maximum ! je vous fais cette promesse. Je vous trouverai mieux d’ici la fin de cette semaine ! »

Je le fis avec un grand sourire aux lèvres, comme soulagé qu’elle me laisse ce délai éventuel. Une manière de jouer au clebs qui remuait la queue, peut-être, comme si j’avais déjà été apprivoisé et que j’aurai déjà pu lui manger dans la main ; ce n’était pas vrai, mais si elle pouvait le croire, ça me simplifierait sans doute pas mal les choses.
Voilà qui était réglé, et comme pour ne pas épuiser davantage sa patience quand elle acceptait que nous discutions, je me dépêchais de faire chauffer de l’eau.
Nous nous installâmes avec l’eau chaude et les vapeurs odorantes de thé dans le salon, un salon à l’occidental, elle aurait râlé probablement pour un système plus oriental, alors à la japonaise… oui, non, ça aurait été pousser le bouchon un peu trop loin sans doute.

Là, elle commença par s’excuser. Je fronçais les sourcils, un peu, je ne m’attendais pas du tout à ça, mais je me radoucis aussi sec.

« Il n’y a pas de problème, je comprends, avec plus de dix heures de vol, il y a quoi… mais rien qu’un bon thé  ne puisse réglé ! »

Elle se trouvait une excuse, je validais de bon cœur si ça permettait de rester courtois et simplifier la relation entre nous. Cela s’avèrerait galère, je le savais parfaitement.
Le thé servi, je posais mon petit bloc note sur la table, histoire de prendre des notes sur ce que nous allions dire. Juste pour le principe de l’engagement. Si elle s’engageait sur certaines règles, sévir serait plus facile, bien sûr.

« Votre père a des attentes vous concernant. D’abord, il veut que vous soyez en sécurité. Ensuite, il est question de votre bonne intégration à la société japonaise. Enfin, il exige de vous des notes exemplaires. Et il ne veut aucune frasque. Les japonais sont plus sensibles que dans votre pays d’origine et les choses finissent plus facilement au commissariat. »

Les attentes étaient limitées, et en même temps, atrocement vague.

« Du coup, je pensais que nous pourrions discuter ensemble de comment respecter cela, en fixant des règles que vous savez pouvoir respecter, des châtiments en cas de transgression avérée, et en retour, je suppose que nous pouvons aussi parler de vos conditions. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 7 lundi 06 janvier 2025, 22:05:27

Lacie roula des yeux d'exaspération quand Tachibana-sensei lui parla des attentes de son père, laissant échapper un soupir dramatiquement profond.

« Je promets d'essayer de bien me comporter ! » Elle eut un sourire malicieux et ajouta d'un ton taquin : « Mais je ne peux pas garantir que je ne me ferai pas quelques ennemis en chemin. » Elle omit la raison de cette annonce : changer d'amis en fonction de ce qui est le plus rentable pour elle peut en effet attirer une certaine attention, désirée ou non.

Lacie s'arrêta pour réfléchir à sa proposition d'instaurer des règles, fronçant légèrement les sourcils « Des règles ? Pas question ! » Elle secoua la tête avec véhémence. « Pourquoi restreindre ma liberté ? Je travaille beaucoup mieux quand je ne suis pas confinée ! Et puis », ponctua-t-elle d'un clin d'œil, le ton léger, « si je suis heureuse, tu pourras peut-être en bénéficier aussi ».

C'était un flirt subtil avec un sous-entendu qu'elle voulait montrer - non pas qu'elle souhaitait quelque chose de trop sérieux de la part de Tachibana-sensei. C'était simplement une façon de le charmer, de l'attirer dans son orbite sans réel attachement. Avec chaque regard amusé et chaque plaisanterie, Lacie cherchait à éventuellement se positionner comme une source de bonheur pour lui, tout en lui rappelant subtilement à qui appartenait réellement le pouvoir.

Lacie lui lança un regard malicieux : c'était son jeu, et elle était bien décidée à le jouer à son avantage, tout en gardant ses vraies intentions masquées sous des couches de charme.
Lacie se détendait sur sa chaise, une lueur d'espièglerie dans les yeux, alors qu'elle s'apprêtait à passer à la prochaine étape stratégique. Maintenant que les bases étaient posées, il était temps de fixer ses propres conditions - une négociation pour elle amusante, teintée de malice.

« Bon », commença-t-elle, le ton léger mais ferme. « Si nous voulons que cela fonctionne, j'ai quelques conditions à poser comme vous l'avez deviné. Tout d'abord, » elle leva un doigt, « vous devez venir chaque fois que je vous appelle dans la prochaine demi-heure jusqu'à ce que je trouve quelqu'un pour me servir d'assistant personnel », ceci afin de répondre à ses caprices.

D'un geste du poignet, elle fait apparaître un sourire malicieux. « Oh, et tant qu'on y est, vous déménagerez temporairement près de mon appartement. Comme ça, vous pourrez être disponible encore plus rapidement ! » Elle se pencha légèrement, baissant la voix comme si elle partageait un secret alléchant. « Imaginez comme ce sera pratique... être à ma disposition ».

Tachibana-sensei sembla vouloir ouvrir la bouche pour répondre, mais elle leva la main, le coupant avant qu'il ne puisse intervenir. « Et voici la bonne nouvelle », continua-t-elle, son expression mêlant malice et sincérité. « Puisque c'est mon voeu, je ne vais pas me servir de l'argent de mon père pour couvrir le contrat. »
Elle se penche en arrière et croise les bras en signe de triomphe. « Je vous autorise à utiliser mes propres fonds. »

Lacie ne voulait pas qu'il pense qu'elle était une enfant gâtée avec un père riche. Non, elle était une jeune femme indépendante et pleine de ressources, et elle entendait bien revendiquer cette identité.

« Pour finir », conclut-elle d'un ton à la fois sérieux et enjoué, « pour des raisons de sécurité, du moins au début, je préférerais que vous m'accompagnez lors de mes séances photos. C'est toujours mieux d'avoir quelqu'un qui surveille mes arrières, vous ne croyez pas ?»

Lacie pensait avoir réussi à inverser la dynamique en sa faveur, en se positionnant comme celle ayant le contrôle, après cet échange.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 8 lundi 06 janvier 2025, 22:06:59

Evidemment que les attentes de son père, elle n’en voulait pas. Evidemment qu’elle voulait jouer le coup d’exister par elle-même… qui ne le voudrait pas. Mais en même temps, quoi de plus normal ? je lui fis un sourire entendu, pas le sourire joyeux, non, le sourire poli. C’était ce qu’il y avait les mieux à faire. Bien sûr. Au moins promettait-elle de bien se comporter. Enfin, non, qu’elle essayerait, c’était ce que signifiait le bémol de fin. Bien sûr. Je ne pus m’empêcher d’avoir un air un peu moqueur sur le coup. Ben voyons, mon colon, bien sûr qu’elle ne compatit pas être sage. Enfin, juste assez pour m’exaspérer et ne pas faire les vagues les plus attendues. Je lui fis un air plus sévère cette fois, comprenant que nous entrions dans le vif du sujet. Pas de règles car elle ne se comporterait Poas bien étant confinée… ben tiens. En somme, elle voulait juste vivre sa meilleure vie et profiter autant qu’elle le voudrait.

J’allais parler, mais elle semblait décidée à parler sans que je l’interrompe. Elle jouait les charmeuses mais avec une main de fer sous le velours, clairement. J’aurai aimé rétorquer, mais je n’en avais pas vraiment l’opportunité. Elle tenait à aller au bout. Elle semblait alterner entre le tutoiement et je sentais dans ses manières, là, une forte ressemblance avec son père. Ce côté inflexible… je respectais cela, mais ça ne fonctionnerait pas. Jamais.

« Résumons. Vous vous n’être soumise à aucune restriction d’aucune sorte et que je sois sous votre autorité au lieu d’être sous celle de votre père. Est-ce que vous pensez sincèrement que c’est une bonne idée de chercher à doubler votre père ? »

Je souris, gentiment.

« Vous savez que je ne peux pas accéder à votre demande ; tenez, par exemple, si je ne peux pas vous forcer la main comment puis-je assurer votre sécurité, par exemple ? Être comment puis-je vous empêcher de faire un impair si je ne peux pas vous reprendre parce que vous me payez… ça ne peut pas marcher bien sûr. Mais je suis sûr que nous pouvons trouver un compromis intéressant pour nous deux. »

Je me raclais la gorge.

« Je veux avoir le dernier mot quand il s’agit de sécurité.  Malgré vous. Sinon, autant ne pas avoir la moindre sécurité. Ensuite, je ne suis pas votre assistant, je suis votre tuteur. En échange de mon travail comme assistant, vous me rendrez des comptes sur vos avancées ou vos blocages. Je ne viendrais pas à chaque fois que vous en aurez envie et que vous m’appellerez, par contre hormis quand je suis complètement indisponible je promets de toujours vous répondre. Et tant que vous n'avez pas de nouveau logement, je dors dans la chambre d'amis. »

Ça me semblait être un bon début.

« Et je propose que ce ne soient que des conditions de part et d’autre de début ; une fois acclimatée aux lieux, nous en rediscuterons et nous adapterons. Voyons ça comme une mise à l’essai de notre entente. Qu’en dites-vous ? »

Je réfléchissais un instant avant de rajouter.

« Et jamais de mensonge. Si nous devons nous fréquenter assidument, nous devrions essayer d’avoir confiance. Et pour ça, je ne peux pas proposer mieux que de ne pas se mentir, d’être honnêtes et francs. Est-ce que vous, est-ce que tu penses que ça irait ? je n’interdirai rien que je ne puisse expliquer, et comme ça tu verras que je ne suis pas un simple geôlier. Si tu n’es pas d’accord, nous en discuterons et je verrai comment adapter pour te garder en sécurité. Tu en dis quoi ? »

Je trouvais l’option pratique.
Et je savais qu’elle me mentirait probablement d’entrée de jeu.

« J’y penses, tu peux m’appeler Hayao si tu le souhaites, par commodité. »

Une autre idée germait ;

« Pour la partie professionnelle, je suppose que je peux agir comme un manager d’idole, qu’en penses-tu ? »

Connaissait-elle le système d’idole et de l’exploitation par les compagnie de management ? j’en doutais. C’était un beau piège à rédiger ça.

Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 9 lundi 06 janvier 2025, 22:54:50

Lacie s'assit, feignant la nonchalance en attendant la réponse de Tachibana-sensei, tout en se délectant de la danse intelligente de leur négociation. Bien sûr, elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il accepte d'emblée toutes ses conditions extravagantes ; c'était simplement le but de ses demandes fantaisistes. Le véritable but était de l'attirer dans une position où il ressentirait le besoin de trouver un compromis qu'il penserait être ses propres termes, un terrain d'entente qui - elle en était certaine - pencherait encore largement en sa faveur.
Alors qu'il lui demanda si c'était une bonne idée de vouloir doubler son père, Lacie se contenta de sourire, refusant de répondre directement. Au lieu de cela, elle laissa le moment s'étirer, appréciant le frisson qui l'envahissait à ce petit jeu. Grandir dans un monde où les jeux de pouvoir étaient monnaie courante lui avait appris une leçon essentielle : pour obtenir ce qu'elle voulait, il fallait jouer le jeu sans aucune peur.

Sous son apparence décontractée, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un frisson de triomphe. Tachibana-sensei s'ancrait de plus en plus dans son plan. Il exprima des inquiétudes valables concernant sa sécurité et souligna l'importance d'éventuellement fixer des limites, aussi déclarant qu'il ne pouvait pas être disponible tout le temps, et ajoutant qu'il allait avoir besoin de se rester dans la chambre d'amis jusqu'à trouver son nouveau logement.

Lacie fit mine d'être déçue, fronçant les sourcils pour masquer sa joie. C'était une grande victoire pour elle : un garde du corps, un tuteur et un assistant personnel temporaire, tout cela dans un seul et même paquet. Elle gardait cependant une expression neutre, comme si elle était sincèrement contrariée par ces conditions.

Alors qu'il continuait d'exposer ses conditions avec diplomatie, il fit même allusion à la possibilité d'agir comme un manager d'idole. L'idée éveilla son intérêt, mais elle fit semblant d'y réfléchir comme s'il ne s'agissait que d'une vague considération. « Hmm », songea-t-elle, penchant la tête comme si elle pesait le pour et le contre dans un moment de contemplation sérieuse.

« Oui, pourquoi pas Hayao », dit-elle finalement d'un ton nonchalant, faisant semblant de ne pas s'en préoccuper. Dans son esprit, c'était de l'or : son implication dans sa vie lui permettrait de diriger la narration et le contrôler plus facilement.

« Oh, et appelles-moi Lacie. Pas besoin de formalités », ajouta-t-elle, le sourire aux lèvres, une étincelle de malice dansant dans ses yeux.

Elle jouerait la fille naïve, charmante et insouciante, alors que derrière ce masque elle tisserait sa toile autour de Hayao.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 10 mardi 07 janvier 2025, 08:03:37

Soyons clairs : elle pensait avoir ce qu’elle voulait ; mais elle risquait fort de déchanter. Bien sûr. Mais c’était normal. Je ne doutais pas un seul instant qu’elle tomberait dans le panneau de tout cela. Je regardais la jeune femme, guettant sans en avoir l’air ses réactions, sans trop avoir de doute sur son acceptation. J’avais obtenu des choses importantes en jouant avec ses concessions : elle devrait accepter que j’aie le dernier mot quand il s’agissait de la protéger et concernant la sécurité. Oh, cela n’empêcherait pas de sortir ou de faire des dingueries, et à vrai dire, je savais qu’elle ne pouvait pas se montrer parfaitement sage. Une fille sage, parias-je la concernant, c’était une fille qui ne s’était jamais fait prendre la main dans le sac, n’est-ce pas ?
Le coup d’être honnête et de ne pas se mentir, c’était juste lui offrir l’opportunité de se montrer indigne de confiance. Trahir cela, ça permettrait de renverser la vapeur au moment choisi, d’une part. d’autre part, cela lui permettrait de partir du principe que je ne lui mentirai pas.
Pouvait-elle accepter ce postulat de base ? je le pensais.
 
Mais je la laissais réfléchir.
 
« Très bien, alors ce sera Lacie. C’est plus agréable que du « mademoiselle Young » en permanence. Vu que nous allons, un temps, cohabiter. »
 
Mais elle n’avait pas encore donné d’accord. Et si elle n’avait pas donné d’accord, elle ne pouvait pas attendre que je fasse ce qu’elle avait demandé.
 
« Ah ! J’oubliais, je pense qu’il est préférable de continuer à être rémunéré par votre père en ce qui concerne la sécurité et ainsi de suite. Parce que je ne peux pas agir si vous pouvez me virer au premier désaccord sur la sécurité. Mais si vous voulez un manager, alors c’est à vous de le rémunérer. Je ne réclame pas de l’argent, je gagne bien ma vie, mais c’est le principe d’être contre l’exploitation. Je passerai par une avocate de ma connaissance pour rédiger une proposition de contrat adéquate et je rédigerai moi-même pour le reste, un accord que nous signerons ensemble, une manière de s’engager solennellement pour une bonne entente sans mauvaise foi. Est-ce que cela vous ira ? Nous signerons cela demain. Nous avons sans doute assez réfléchi tous deux et vous devez être lasse. »
 
Je souris, et je finissais ma tasse encore assez brulante.
 
« Vous devriez prendre un bon bain pour vous défaire de la fatigue du voyage, sans doute. Ensuite, je répondrai à toutes les questions que vous aurez sur la ville, l’université, et ainsi e suite. Qu’en dîtes-vous ? »


Lacie Young

Humain(e)

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 11 samedi 11 janvier 2025, 15:11:48

Doté d'un esprit vif et d'un sens aigu, Hayao s'avérait être un bon adversaire pour Lacie. Lacie ressentit un frisson de satisfaction en pensant le faire plier à ses ordres. C'était un jeu habile ; il était difficile à tromper, semblait-il, mais elle reconnaissait qu'aucune de ses demandes ne représentait une menace réelle pour ses objectifs. Tout coulait encore en sa faveur. Elle portait comme un masque son expression indifférente, tandis qu'à l'intérieur, elle se délectait de ses petites victoires.

« D'accord, d'accord, faisons-ça comme ça alors », a-t-elle accepté, le ton décontracté.

Hayao, prudent et perceptif, agissait en effet dans son propre intérêt, mais Lacie avait élaboré sa stratégie de manière si efficace que toutes les conditions qu'il présentait ne servaient qu'à établir la base de ses plans.

Alors qu'elle acceptait cette nouvelle entente, Hayao lui suggéra d'aller prendre un bain pour se défaire de la fatigue du voyage.
Un sourire satisfait se dessina alors sur le visage de Lacie, le genre de sourire qui s'attarde juste assez longtemps pour trahir son excitation. « Bonne suggestion », répondit-elle avec une approbation qui laissait entendre qu'elle le garderait dans ce nouveau rôle. « Tu feras très bien l'affaire en tant qu'assistant personnel pour le moment ».

Sur ce, elle se dirigea vers la salle de bain, se sentant plus légère sur ses pieds. « Oh », dit-elle juste avant d'entrer, «Sois un ange pendant que tu y es, d'accord ? Prépare-moi une serviette et des vêtements près de la porte pendant que je prends mon bain, et commande le dîner, met ça sur mon compte. Et avant que tu ne le demandes, je n'ai pas d'allergie, merci. »

Lorsqu'elle entra dans la salle de bains, le bruit de l'eau commença à remplir la baignoire, tandis qu'elle versait de l'eau chaude, la vapeur s'enroulant autour d'elle, berçant ses sens de son étreinte apaisante. Elle prit le temps de se déshabiller, enlevant les couches de fatigue de son voyage, et de responsabilités, se laissant pleinement immerger dans le moment.
Alors qu'elle se glissait dans le bain chaud, le monde extérieur s'estompait et Lacie plongeait plus profondément dans la tranquillité de l'eau. La chaleur l'enveloppait et elle sentait l'épuisement de la journée se dissiper à chaque seconde qui passait.
En un rien de temps, bercée par la chaleur et le confort, ses paupières s'alourdissaient, l'excitation de la journée l'enveloppant comme une couverture chaude. La sensation apaisante de l'eau la berçait dans un doux sommeil, ses pensées s'éloignant comme les feuilles sur un ruisseau.

Au fur et à mesure que le monde des rêves de Lacie se développait, un scénario familier apparaissait : l'adoration de ses fans, dont les visages se tordaient d'admiration et de dévotion tandis qu'ils l'entouraient comme des disciples en adoration. Sa célébrité, son pouvoir, tout cela était si enivrant, et elle se délectait d'être au centre de l'attention. Mais parmi les visages familiers, l'un d'eux se distinguait : un homme, qui la regardait de loin, l'air détaché, mais observateur.

L'esprit de Lacie commençait à défaire la trame de son rêve, et à mesure qu'elle perçait le voile de son subconscient, la réalité commençait à s'infiltrer. Ces gens, ces visages, n'étaient que des échelons dans son ascension vers le sommet. Elle les avait utilisés, manipulés, pour arriver là où elle était. Et en retour, ils pouvaient se pavaner dans la gloire d'être près d'elle, la star de son univers personnel.

Mais ce qui la frappait, c'était l'attitude de l'homme - Hayao. Il n'était pas comme les autres. Il n'était pas bouche bée, il n'avait pas l'air de s'extasier, il se contentait de l'observer. Piquée par la curiosité, Lacie pencha la tête, son esprit s'emballant à l'idée des significations de ce comportement. Pourquoi Hayao était-il différent ? Pourquoi ne tombait-il pas à ses pieds comme les autres ? La frustration commençait à monter, une étincelle d'agacement s'allumait en elle. Comment osait-il être si peu impressionné ? La nonchalance de Hayao était comme un défi, un défi de s'affranchir du scénario prévisible de ses rêves.

Les yeux de Lacie se fixèrent sur Hayao, son esprit s'embrasant de questions. Que voulait-il ? Pourquoi se distinguait-il des autres ? Et pourquoi, oh pourquoi, avait-elle l'impression qu'il voyait à travers elle ? Le monde des rêves commença à vaciller, comme un reflet sur l'eau ondulante, mais Lacie resta concentrée sur Hayao.

Hayao Tachibana

Créature

Re : Le début de la vie à Seikusu [Pv]

Réponse 12 mardi 14 janvier 2025, 20:53:11

Elle pensait avoir gagné, Hum. Possible en effet qu’elle ait gagné. Mais en même temps, c’était aussi un peu le but ; il fallait qu’elle se sente en position de force pour céder du terrain de la manière dont elle s’y attendait le moins. Tout simplement ; et je reconnaissais que j’allais guetter ses rêves. J’allais guetter les fois où elle rêverait pour comprendre le fond de sa psyché, et voir ce que je pourrais faire de ce que j’y apprendrai.
Qu’elle reste dans sa certitude de tout maitriser en attendant ; ça ne lui faisait ni bien ni mal. Elle apprécierait, à n’en pas douter, que je m’occupe de tout pour elle. Mais elle allait bien vite se rendre compte que si elle espérait tout me refiler, elle déchanterait très probablement.
L’idée du bain sembla la combler. Et rien que pour ça, j’appréciais la facilité avec laquelle je mettais fin sur ce que je pensais être une note positive au débat. Je la laissais aller vers la salle de bvain sans trop me soucier de cela, et kjje la laissais probablement se doucher avant d’entrer dans l’eau pour se délasser. Pourtant, sa voix me parvint pour me demander, ou plutôt pour me donner une liste de chose à faire.
Préparer une serviette.
Lui mettre des vêtements devant la porte.
Commander à manger.
Me prenait-elle pour un portier de crotte ou pour un valet de pisse ? Il fallait croire. Malheureusement pour elle, je n’étais pas sa bonne. Et rien que pour ça, je ne voulais pas faire les choses comme elle voulait. Et comme elle ne précisait rien, je supposais alors que je pouvais faire une petite crasse. Je pensais à lui prendre une petite serviette pour les mains, pour les vêtements je prenais ma chemise de rechange, et pour le repas, ayant très envie de manger coréen, je commandais du kimchi et des kimbaps épicés sur internet. Ça la changerait de sa bouffe occidentale, c’était le moins que l’on puisse dire.
Aux aguets, un peu, je sentis qu’elle partait, qu’elle commençait à s’endormir dans son bain.
Curieux, je m’asseyais, et je me préparais pour un petit plongeon dans son rêve. Juste pour voir.
Le rêve au premier abord semblait banal, de l’adoration et de l’adulation. Je percevais ma propre image, comme une forme d’image sur laquelle elle projetait beaucoup de choses, beaucoup de questions. L’intriguais-je tant que cela parce que je ne tombais pas à ses pieds ? les autres semblaient devenir les marches d’un long escalier, mais pas moi, moi je restais en dehors, toujours à son biveau. Elle était sur la bonne piste me concernant…. Je décidais alors d’influencer le rêve, très légèrement. Ma présence rejoignit les autres, peu à peu, jusqu’à ce que je devienne une marche, moi-même. Ou plutôt, une marche suite à un gouffre, devant lequel elle restait bloquée, encore, et encore. Le rêve était minimaliste, son sommeil peu profond. Ce ne fut que quand je lui tendis la main et qu’elle la prit que le chemin se simplifia, pour se rendre compte qu’il n’y avait plus ni marche ni rien, juste un étage, luxe, volupté, bonheur y régnaient. Et j’étais celui qui lui permettait de l’atteindre…

En faire plus aurait été déplacé ; peut-être mais je ne pus m’en empêcher ; d’étage, elle se retrouva au centre d’un plateau dont je tenais les bords.
Et dans la réalité, je toquais à la porte, doucement. De quoi la tirer de ses rêveries.

« Tout va bien, Lacie ? »

Je changeais la serviette à main contre vraie et grande serviette, deux même, pour qu’elle en ait une pour ses cheveux au besoin.

« Le repas sera là dans une dizaine de minutes. »


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