Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Domestique infiltrée dans la cage du lion [ PV La Légion - Pyrrhus ]

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Topaze/Tobias De Ambre

Humain(e)

Bien droite et son regard plongé dans celui du terrannide lion, Topaze écouta avec grande attention son général reprendre la parole, restant silencieuse tout le long de sa prise de parole. Il se mit à lui adresser quelques questions mêlés à des rappel au passage sur la présence en nombre des terranides et monstres dans l’armée contrairement aux humains, venant lui expliquer les avantages de ces créatures contrairement aux semblables de la jeune femme. Puis Pyrrhus enchaîna, voulant savoir si en tant qu’humaine cela l’inquiétait de devoir obéir voire d’être humilié par un de ces êtres différents d’elle, poussant le vice jusqu’à lui demander si elle serait prête à perdre son humanité pour servir l’armée.

Cela faisait beaucoup d’informations mêlé à des questionnements que l’homme à la crinière de lion partagea avec la noble demoiselle, qui avait écouté dans un silence presque religieux les mots de son supérieur sans battre un seul instant des cils, avant d’enfin commencer à parler de nouveau, une voix toujours douce et posée avec un calme olympien.

« Je ne pense pas qu’il faut plus de l’un ou de l’autre mon général, car peu importe la race ou l’espèce même si j’ose dire, ce qui compte le plus selon mon humble avis, c’est le nombre de soldats dévoués à la cause qu’ils soutiennent, car ils sont avant tout des soldats avant d’être des représentants de leur espèce, enfin je pense… Pour moi la distinction entre l’un et l’autre n’est pas si importante, mais il est vrai que c’est la première fois que je vois une telle armée avec tant de terranides et je trouve cela bien au contraire, car ils sont autant capable que les humains si ce n’est même plus. »

Elle fit une petite pause, ne quittant pas un instant son général des yeux, avant de reprendre ses réponses toujours d’un ton calme.

« Et je trouve cela très noble ce que vous avez fait et continuer à faire envers les vôtres mon général, tout comme je comprend ce que vous essayer d’inculquer aux humains pour leur faire comprendre les horribles actes qu’ils ont osé faire subir aux autres… » hochant doucement la tête avec calme en fermant ses yeux quelques instants, les rouvrant ensuite toujours en ne quittant pas le regard du terrannide lion « Quant au fait que cela puisse m’inquiéter en tant qu’humaine de devoir obéir à un ordre humiliant ou de finir esclave, ou alors de perdre mon humanité, non je n’ai pas peur de cela mon général… Si c’est ce que vous voulez et si tel est le souhait de l’Eternel Ardant, il en sera ainsi. »

Un visage serein et une voix calme sans aucunes inquiétudes emplie de conviction, la jeune femme aux prunelles dorées finisa sa prise de parole en faisant une légère inclinaison de tout son corps telle une légère révérence pour témoigner de tout son respect à son supérieur.

Puis ayant fini de répondre enfin à Pyrrhus, Topaze se redressa après sa salutation, plongeant de nouveau son regard dans celui de son général en attendant son retour ou pas. Et après cela, la demoiselle toujours nue mais semblant à l’aise finalement, peut être grâce à sa longue chevelure qui cachait une partie de son corps et de ses formes, posa enfin une question.

« Mon général… Désolée si cela est indiscret ou peut-être trop tôt, mais pouvez-vous me dire en quoi consisteront mes tâches ? Et quels sont les choses à ne pas faire ou même les lieux où je ne devrais pas m’aventurer car cela est interdit ? »

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Beaucoup de choses avaient été dites. Beaucoup trop pour qu’elle retienne tout. C’était impossible. Elle apprendrait et ce qu’elle oubliait maintenant serait appris plus tard, à n’en pas douter.
Elle prit un peu de temps pour ouvrir à nouveau la bouche, le temps d’encaisser sans doute. Je le comprenais et je ne commentais pas le moins du monde. Il fallait bien qu’elle digère, non ? Alors qu’elle prenne un peu de temps pour ça ne choquait pas le seigneur des lieux. Il était prêt à lui laisser un peu de temps pour qu’elle puisse se mettre un peu au diapason. Tout simplement, mais il fallait qu’elle sache qu’il ne pourrait pas lui laisser du temps ainsi.
Son avis sur les soldats était cependant comique.

« On voit que tu n’as jamais été soldat… il n’y a que deux choses que les soldats vénèrent : la paye et leur propre vie. Aussi habités qu’ils soient par une cause, envoie-les gratuitement à la mort, et ils se barreront. Ne les paye pas, et ils se payeront sur ton cadavre. Le reste, ce n’est que de la pure foutrerie de bonne femme. Ah et avoir l’occasion de foutre un peu la gueuse, ça aussi ça aide. »

Quant au reste…  La noblesse là-dedans était sans importance. Il s’agissait moins de faire comprendre aux humains que ce qu’ils faisaient été mal que de donner leur vengeance aux terranides qui le souhaitaient, pourrait-on dire. Il fallait des boucs émissaires dans toutes les armées. C’était important. Il lui fit un sourire entendu avant de finalement hausser les épaules quant au reste. Eh bien cela lui arracha un sourire.

« A la bonne heure ! Nous sommes sur la bonne voie alors. Peut-être pourra-t-on faire quelque chose de toi… »

Il éclata d’un grand rire qui ne fit rire que lui avant de finalement revenir au dernier point, quand elle se releva. Elle avait eu une bonne façon de faire les choses jusque-là, et il fallait bien reconnaitre que les choses se passaient bien jusque-là pour elle.
Quant à savoir ses taches quotidiennes. Eh bien c’était surprenant, mais si elle ne savait pas … il s’approcha d’elle et posa sa main sur son épaule. Amical.

« Il s’agira réellement d’un rôle de domestique : porter mon linge aux lavandières, en ramener du propre, laver, repriser, servir mon repas, possiblement me tenir compagnie pendant que je mange, tenir la tente rangée avec l’aide de mon aide de camp qui est occupé pour le moment, préparer mon bain, et ainsi de suite. En somme des taches basiques. Quant à savoir ce qu’il ne faut pas faire… c’est assez simple : tu peux aller n’importe où dans le camp, mais pas en sortir sans mon autorisation. Tu en apprendras la configuration bien assez vite. Tu es ici au centre névralgique du camp. Si tu ne sais pas où aller, demande à ceux de ta race. Les autres pourraient de te vouloir du mal. »

Autant être honnête.

« Quand tu auras fait tes preuves, si tu les fais, je te marquerais et là, tu seras pleinement en sécurité. Ah et pas touche à ce qui se trouve sur cette table. »

Il désigna la table d’état-major remplie de cartes.

« Ne joue pas à essayer de tourner autour, ils n’aimeront pas ça, ce sera le meilleur moyen de passer pour une espionne… »

Et par « ils », il était question des deux gardes dans la tente qui ne perdaient par une miette au spectacle qu’elle offrait.

« Bien maintenant que tout ça est réglé… »

Il commença à défaire sa ceinture.

« Tourne-toi, penches-toi en avant et écarte les cuisses, que je teste une dernière chose. »

Le ton ferme était là pour lui faire comprendre qu’elle devait obéir et n’avait pas le choix.

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Topaze/Tobias De Ambre

Humain(e)

Après qu’elle ait partagé le fond de sa pensée sur les soldats tout en répondant aux diverses questions que lui avait posé son supérieur, Topaze le regarda avec grande attention en étant toute ouïe à ses moindres paroles. Mais quand elle entendit la remarque qu’il lui fit sur le fait qu’elle n’avait jamais été soldat en lui expliquant ce qui motiver les soldats, la noble demoiselle baissa doucement la tête gênée, les joues un peu rouges en regardant rapidement sur le côté, se contentant de hocher faiblement de la tête.

Elle avait connue le champs de bataille et avait été soldat en tant général et guideur de troupes, elle n’avait jamais pensé à ce qui pouvait motiver ou non les soldats avec lesquels elle travaillait, car c’était ses parents qui s’occupaient de tout ça. Elle, elle se contentait de revêtir son armure et être Tobias, ni plus ni moins. Elle obéissait aux ordres de ses parents car elle n’avait pas le choix, n’ayant pas à s’occuper de ce qui pouvait la motiver ou non, hormis son souhait de retrouver son jumeau et que cette vie qu’elle endurait prenne fin un jour. Mais ça, elle ne pouvait pas le dire à Pyrrhus, en tout cas pour elle, ça lui semblait impossible à dire cela sans paraître pour une chose facile à manier ou autre, non, ça elle se le gardait pour elle. Du moindre pour le moment…

Mais finissant par redresser sa tête tandis que le rouge quittait ses joues, elle resta attentive dans la reprise de leur conversation, esquissant un sourire quand son général reprit la parole avant d’éclater de rire en disant qu’ils allaient peut-être pouvoir faire quelque chose d’elle. Un petit sourire timide et un hochement de tête en guise de réponse, Topaze le regarda sans un mot pour le moment, se contentant de l’écouter avec la plus grande attention ensuite quand il se rapprocha d’elle en posant la main sur son épaule nue, lui faisant avoir un léger frisson qui parcouru tout son corps accompagné d’une agréable chaire de poule, provoquant une légère montée de rougissement sur ses jolies joues en regardant le terrannide lion lui expliquer ses missions et ce qu’elle désirait savoir. 

En bon petit soldat, elle hocha la tête en écoutant Pyrrhus parlait, silencieuse et attentive à chacun de ses mots. Mais quand il lui désigna une table en disant de ne pas s’en approcher, elle haussa doucement un sourcil avant de reporter son regard vers les deux gardes félins puis ensuite lui, hochant vivement la tête pour indiquer qu’elle avait très bien compris tout ce qu’il lui disait.

Pourtant quelque chose l’intriguait, et ce n’était pas la raison pour laquelle il ne fallait pas s’approcher de la table avec toutes les cartes, non, ça elle sens doutait que ça devait être confidentiel et que ça ne la regardait pas. Non, ce qui l’intriguait c’était ce fameux marquage dont il avait parlé, celui qui disait qu’il lui ferait si elle faisait ses preuves. Topaze ne savait pas ce que c’était et cela l’intriguait, mais ne voulant pas paraître idiote ou autre, elle se contenta de garder cette interrogation pour elle, se disant qu’elle le découvrirait bien le moment venu.

Mais les interrogations n’étaient pas finie pour la demoiselle à la chevelure de neige, haussant de nouveau un sourcil en entendant le bruit de la ceinture de Pyrrhus se défaire, tout en lui demandant de se tourner et d’écarter les cuisses. À ses mots la jeune domestique ouvrit de grands yeux, ses prunelles tremblantes autant de surprise que de crainte, le rouge de ses joues disparaissant pour laisser son visage encore plus blanc qu’il ne l’était.

« Je… Vous… Heu… »

Déglutissant doucement et difficilement même, Topaze regardait Pyrrhus en se demandant ce qu’il allait faire, ayant peur des choses qui lui traversaient l’esprit en ce moment. Il allait quand même pas… La prendre comme ça, devant ses gardes, ici et ainsi ? Si ?

Son coeur tambourinait de panique dans sa poitrine, ses yeux tremblants d’inquiétude face à cette demande rien que par le regard de son général ainsi que le ton de sa voix qu’il avait prit, lui faisant bien comprendre que c’était un ordre. Déglutissant de nouveau, Topaze hocha faiblement de la tête et se retourna doucement, soufflant doucement par le nez d’inquiétude, ayant peur de se qui allait arriver, ayant peur de perdre sa virginité comme ça, mais elle n’avait pas le choix… C’est donc avec difficulté et tremblante légèrement qu’elle s’exécuta, se penchant lentement et écartant ses cuisses, continuant de déglutir de peur avant de fermer les yeux, se préparant à ce qu’elle redoutait.

« Kyaaaaa ! »

Lacha-t-elle en recevant une belle claque sur les fesses tout en entendant son supérieur éclatait de rire, lui disant que cela était une plaisanterie avant de lui donner des instructions sur ce qu’elle allait devoir réellement faire pour la suite.

C’est donc soulagée qu’elle se redressa en tremblant doucement comme une feuille sous l’émotion, soupirant en soufflant de soulagement discrètement, essayant de vite se reprendre pour camoufler la crainte qu’il l’avait habité ces derniers instants, pour écouter avec grande attention la demande de Pyrrhus.

« B-bien mon général ! J’y vais de ce… ce pas ! »

Après ses mots, Topaze salua respectueusement le terrannide lion avant de se diriger vers la sortie de la tente, tirant doucement sur les pants de tissus avant d’enfin en sortir. Une fois dehors, la jeune femme aux prunelles dorées regarda son environnement, essayant de repérer les autres tentes sur le camps, et voir s’il y avait une différence esthétique entre les différentes tentes pour l’aider à se repérer. Puis elle commença ensuite à marcher dans le camps, s’éloignant donc de la tente de son général, faisant attention à comment elle marchait et à éviter les hybrides tout comme les monstres pour ne pas s’attirer d’ennuis, essayant de repérer d’autres humains comme elle pour leur demander quelques indications.

Sa marche se déroula sans embûches, personne n’osant venir l’importuner pour le moment, surement à cause de la formidable démonstration que Pyrrhus avait offert un peu plus tôt en venant récupérer la demoiselle aux mains de quelques monstres du camps. Et après quelques minutes, la jeune domestique à en devenir croissa une petite troupe d’humains à qui elle alla demander poliment s’ils savaient où était Li-mu ainsi que les tentes d’approvisionnements. Recevant une réponse au moins pour sa seconde interrogation, Topaze les remercia et se dirigea donc vers le lieu indiqué, pénétrant dans l’une des tentes donc et cherchant du regard une femme à la longue chevelure noire. Et c’est avec chance qu’elle vit de dos une femme avec de tels cheveux, s’approchant doucement un peu plus dans la tente avant de s’adresser à elle avec respect.

« Bonjour. Je… Veuillez m’excusez mais je chercherais Li-Mu. C’est le seigneur Pyrrhus qui m’envoie et j’aurais besoin de lui demander quelques petites choses… »
« Modifié: lundi 13 janvier 2025, 15:08:11 par Topaze/Tobias De Ambre »

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

Son regard était drôle, selon le lion. Il s’en régalait, c’était certain, et en même temps, ce n’était pas pour rien. Il lui avait joué un tour et avait fait un test avec ces propos. L’idée de la foutre ici, là, comme ça, avec du public. Elle semblait effrayée par l’idée, certes, mais elle cédait. C’était prometteur, bien sûr, parce que cela montrait qu’elle se donnerait s’il l’exigeait. Il l’exigerait, certes, mais probablement dans un autre cadre.
Elle était clairement soulagée ceci-dit. Enfin, si les désidératas étaient importants, ce ne serait pas une armée, mais sans doute un bordel avec bouffe et alcool à volonté, et non un camp militaire. Elle sembla filer d’autant plus vite quand elle put, avec ses consignes. Pyrrhus se désintéressa d’elle alors, ayant ses propres affaires à gérer.

Plus loin, dans le camp, une femme travaillait, aiguille en main, dans son monde, elle raccommodait quelque fond de culotte. Elle ne fredonnait pas, elle travaillait consciencieusement, sa longue chevelure attachée derrière elle. Elle devait avoir la quarantaine et était assise à même le sol pour agir à sa guise. Au fond, la vie était facile ici, n’est-ce pas ? dans sa bulle, occupée à quelque pensée sans intérêt pour qui que ce soit d’autre qu’elle, elle cousait consciencieusement, quoique machinalement.
Une voix dans son dos. Elle ne se tourna pas et continua son œuvre. Mais sentant que l’importune n’allait pas la laisser, elle soupira et reposa son ouvrage pour se retourner, non pas courroucée, mais lasse, vers la nouvelle venue.

« C’est moi qu’est-ce que tu… »

Elle la dévisagea, dans toute sa nudité, s’arrêtant sciemment sur ses courbes un moment, comme pour voir si elle allait rougir ou se dissimuler. Comme pour la tester, elle aussi.

« La nouvelle dont on a parlé, qui est revenue avec le général je suppose ? »

Péniblement, elle se releva, une claudication restait, et elle avait les cuisses douloureuses. Soliès était passé par là, et avec lui, c’était toujours plus ou moins douloureux. Mais ce gros malotru n’était pas complètement déplaisant. Alors elle prenait sur elle. Li Mu portait une tunique sans décolleté outrageux – il n’y avait pas grand-chose à montrer ceci dit, sans doute étant donné sa silhouette – simple, d’une couleur rouge un peu passée, avec une tête de lion stylisée sur le cœur. A sa taille, une ceinture tenait la tunique qui descendait mi-cuisses. A cette ceinture se trouvaient différentes bourses contenant fils aiguilles, etc.

« Alors… je suppose que tu es là pour un uniforme… viens. »

Elle fit signe de la suivre dans la tente à côté et ouvrit plusieurs sacs jusqu’à sortir une tunique semblable à la sienne. Se tenant les reins qui lui faisaient un mal de chien, elle ramena une mèche grise derrière son oreille pour finalement trouver quelque chose ; elle en prit trois.

« Tiens, essaye ça ma fille. »

Elle sembla hésiter un moment avant de dire, à voix basse, plus pour elle-même...

« Oui, sans doute que ce serait mieux si… »

Elle se stoppa, al regarda, et rajouta d’un ton plus inquisiteur, du linge féminin à la main.

|color=yellow] « Tu es la nouvelle putain du général ? Que tu aies une tenue plus cohérente. » |/color]

Le pire là-dedans ? Il n’y avait aucune insulte, c’était dit de manière tellement nonchalante, comme si ce n’était qu’un fait parmi d’autres sans importance.
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Topaze/Tobias De Ambre

Humain(e)

Attendant sagement une réponse ou un signe de la femme à qui elle venait de s’adresser avec respect, regardant sa longue chevelure sombre se mouvoir avant de la voir se retourner vers elle, Topaze fit une légère salutation en s’inclinant en la regardant afin de la saluer quand celle-ci s’adressa à elle.

Et en se relevant bien droite, la noble demoiselle cligna plusieurs fois des yeux en regardant Li-Mu, la voyant la scruter avant de regarder ses formes avec insistance. Cela ne manqua pas de faire rougir légèrement la jeune domestique entièrement nue, qui vint se reprendre en restant bien droite comme un petit soldat, déglutissant doucement en fermant les yeux un instant afin d’aider le rouge sur ses joues à disparaître, rouvrant ses yeux sans faiblir en maintenant le regard de la femme face avec elle.

« Oui, c’est cela Madame. Je suis Mielle, enchantée de vous rencontrer. »

La saluant une nouvelle fois pour se présenter, la jeune femme aux prunelles dorées ne quitta pas du regard Li-Mu, hochant la tête sans un mot quand celle-ci lui parla de l’uniforme. Et quand la femme a la longue chevelure noire l’invita à la suivre pour aller dans une autre tente, Topaze hocha de la tête et s’exécuta, la suivant sans faire de bruits et sans un mot, pénétrant avec elle dans le nouveau bâtiment.

La regardant ensuite fouiller dans divers sacs, la jeune domestique regarda les uniformes de tailles différentes que lui tendit Li-Mu en lui demandant de les essayer, hochant faiblement de la tête en s’en saisissant délicatement. Mais c’est avec intriguation que Topaze haussa légèrement un sourcil en entendant la femme face à elle marmonner quelque chose, avant de lui tendre de la lingerie en venant lui demander si elle était la nouvelle putain du général.

« Je… Pardon ? » demanda-t-elle un peu gênée en serrant les affaires contre elle, plus par réflexe que pour se cacher, ne comprenant visiblement pas ce que voulait dire la femme par là « Je… Je ne comprend pas… Comment ça « sa nouvelle putain » ? »

Demanda Topaze intriguée, ne comprenant pas vraiment ce que lui disait Li-Mu. La noble demoiselle avait bien sentie dans le timbre de voix de la brune face à elle que cela n’était pas dit pour l’insulter ou autre, que c’était dit presque comme une simple question « il va pleuvoir aujourd’hui ? », ce qui interpella encore plus la jeune femme qui rentrait évidemment au service de Pyrrhus.

Et une fois le mystère éclairci si on peut dire, la jeune domestique à la longue chevelure de neige alla enfiler une des lingeries que lui avait donner Li-Mu, avant d’essayer les uniformes ensuite. Le premier uniforme était clairement trop grand et le second peut-être un peu juste, trop près du corps pour la demoiselle. Mais le troisième était parfait, juste comme il faut, à sa taille et large aux endroits nécessaire comme les manches ou le bas de la tunique en tombant sur ses cuisses.

« Je… Celui-ci est parfait… Je… Je vous remercie… »

Dit-elle en lui souriant tout en la saluant encore une fois, avant de lui tendre les uniformes pas à la taille, s’excusant presque dans son geste que ce ne soit pas bon. Et après cela, une fois enfin habillé et plus à l’aise, Topaze attenda sagement la suite et les prochains mots de Li-Mu.

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Légion

Apparemment, le fait d’être qualifiée de nouvelle putain du général l’avait un peu surprise, mais Li Mu n’insista pas sur le sujet ; si elle devait l’être, elle le découvrirait en temps utile. Bien sûr. Enfin bon, ce n’était pas si important, pas si grave. Et cela n’importait pas vraiment à Li Mu, elle avait d’autres choses à se penser que cette histoire. Pour elle, c’était sans grand intérêt ; dès que cela sortait de ses habitudes, c’était sans intérêt en fait ; et elle ne se souciait absolument pas de ce genre de choses. Ce qui lui importait, c’était que la jeune femme soit vêtue correctement et qu’elle soit présentable. Et maintenant que tel était le cas, elle la dévisageait un peu sous toutes les coutures, sans s’ennuyer à réfléchir d’être malaisante. Sans lui demander son avis, elle lui ^prit le poignet, leva le bras, pour voir le tomber de la manche.

« Regarde ma fille. Tu as une petite languette juste ici et si tu as besoin de ne pas être gênée par tes manches tu peux la passer dans ce bouton. »

Le bouton était à l’épaule et permettait de tenir la manche remontée, pour quand elle se chargerait de la vaisselle, du linge, ou que savait-elle encore, bien évidemment.

« La tunique est encore un peu ample mais je n’ai rien à ta taille précisément. Je suppose que le général fera faire des retouches selon ses gouts. Il va te falloir d’autres petites choses… »

Elle se dirigea vers un coffre dans lequel elle fouilla pur trouver quelque chose de très simple : une ceinture de corde à laquelle était cousue une petite pochette lourde d’un contenu déjà préparé.

« Tu as là-dedans un nécessaire à couture, ne le perds pas, ça sert toujours et tu as aussi de quoi attacher tes cheveux, au besoin je te conseille de les compter en queue de cheval, pour que ce soit plus pratique, au moins. Pour lui comme pour toi… »

Elle farfouilla encore un peu et trouva ce qu’elle cherchait. Après avoir ceint la ceinture de corde autour de la taille de la jeune femme, elle glissa deux fioles enrobées de cuir dans la main de la jeune femme. Deux minuscules fioles contenant à peine une gorgée d’un liquide couleur vert pomme.

« Tiens, ça évitera les conséquences des attentions du général. Bois ça après… après tu sais quoi. Et si tu en as besoin de plus, alors dis-le moi et je verrai si je peux t’en avoir d’autres. »

Elle lui sourit et elle lui fit un clin d’œil, comme pour lui faire comprendre que c’était leur petit secret à toutes les deux. Pour ainsi dire, c’était le secret que Li Mu partageait avec la majeure partie des femmes humaines du camp.

« Et il te manque… les chaussures ! pour ça, il va falloir marcher un peu. Viens. »

Elle prit le poignet de Mielle pour lui faire signe de la suivre et elle quitta la tente pour aller marcher dans le camp.

« Nous devons aller voir le cordonnier, il a une réserve de semelles cousues, tu auras des sandales correctes comme ça. De toute façon, tu risques de beaucoup galoper dans le camp, il te faut quelque chose de résistant. Mais tu fais frêle… et vus tes doigts, tu n’as jamais dû repriser, laver, ou quoique ce soit du genre de ta vie, je me trompe ? »
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Topaze/Tobias De Ambre

Humain(e)

Topaze était des plus étonnées, se demandant bien ce que tout cela voulait dire ? Comment ça elle était la nouvelle putain du général ? C’était quoi ces histoires ? La jeune femme à la longue chevelure de neige ne comprenait pas ce qui se passait, elle tenta de demander plus d’éclaircissements à ce sujet à son interlocutrice qui nelui donna aucunes explications. La noble demoiselle avait l’impression de se faire ignorer ouvertement, comme si ses interrogations n’avaient pas lieu d’être et cela semait encore plus le doute dans son esprit, se sentant totalement perdue mais aussi effrayée intérieurement face à tout ça. 

Gardant ses angoisses et doutes pour elle durant la suite de leurs échanges, la domestique aux prunelles d’or se contenta d’hocher la tête aux explications de Li-Mu, restant silencieuse pendant un moment. Elle regarda la femme se mouvoir ensuite se diriger vers un coffre pour y chercher des choses, avant de la voir revenir vers elle avec une ceinture que la brune lui accrocha à la taille, tout en écoutant lui expliquait que c’était une sacoche qui contenait un necessaire à couture avec de quoi s'attacher les cheveux. Haussant doucement un sourcil à la mention que cela serait pratique autant pour elle que pour Pyrrhus de devoir attacher sa longue chevelure de neige, Topaze se demandait bien pourquoi cela serait plus agréable de le faire, ne comprenant toujours pas où voulait en venir Li-Mu avec ses insinuations. 

Mais quand la femme à la longue chevelure noire confia deux fioles avec un étrange liquide verdatres à la demoiselle, tout en lui expliquant brièvement l’usage de ces choses-là, Topaze se posa de plus en plus de questions, ayant peur de comprendre où elle voulait en venir depuis tout à l’heure, comprenant mieux cette histoire de « nouvelle putain ». Déglutissant pendant que son coeur tambourinait à tout rompre dans sa poitrine, restant silencieuse pour le moment en continuant d’écouter Li-Mu lui parler ensuite d’aller faire des chaussures à sa taille, Topaze se mit à briser le silence avant qu’elles ne quittent la tente quand la brune vint se saisir de son poignet

« Je… Madame… Je… Je suis désolée mais… Je ne suis pas sûre de bien tout comprendre ce que vous dites… » n’osant pas la regarder en regardant le sol, déglutissant de nouveau pendant que son cœur battait à en exploser, lâchant d’une voix basse timidement en rougissant, venant fermés les yeux quelques instants « Je… Je… Je n’ai jamais rien fait… Je… Je… Madame… Je… Je ne sais pas comment ça se passe… Ni comment utiliser les choses que vous m’avez donné… Je… Je… Je suis… V-vi-vierge… »

Après son aveu qui avait surement eu son petit effet, la demoiselle sortit de la tente avec la brune, la suivant sagement en marchant à ses côtés dans le camps, son poignet toujours dans la main de la femme qui la tenait ainsi pour surement la garder près d’elle et éviter tout potentiels ennuies. Écoutant silencieusement Li-Mu hypothésait qu’elle n’avait jamais rien fait de ses dix doigts dans la vie, la blanche demoiselle haussa un sourcil en clignant plusieurs fois des yeux, avant de secouer doucement la tête à la négative, tout en continuant à marcher et parler pendant leur traversé du camps ensemble.

« Navrée de devoir vous contredire à ce sujet Madame, je sais que je n’en ai pas l’air mais j’ai déjà effectué plusieurs fois ce genre de tâches ménagères. Mais je sais également me battre, manier des armes, préparer des montures ou machines de guerre… Je… De là où je viens, c’était quelque chose d’obligatoire pour moi de savoir faire ces choses-là… Il y a pas des choses que je ne sais pas, comme je vous l’ai confié, mais ce genre de chose là en revanche, je sais le faire malgré mes doigts délicats et mon frêle corps. »


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