La jeune femme lui ayant répondu par l’affirmative, Takezo soupira faiblement, rassuré d’avoir gagné un peu de répit. Il n’allait pas être obligé de se lever tout de suite ce qui, de son point de vue, aurait été tout bonnement impossible.
Raide comme une bûche, sa trique avait enflée pour avoisiner la quarantaine de centimètres maintenant. Autant dire que serviette ou pas serviette, le pauvre n’aurait pu passer inaperçu. Il se serait tapé la honte et serait sans doute passé pour un pervers, ou quelque chose comme ça, s’était-il dit.
La mission était simple, non ?
Le temps de désenfler -ce qui pourrait être long-, il lui suffirait d’éviter de regarder Sherny, de ne pas penser à elle ou… à son corps, plutôt.
Non, puisqu’elle était là, juste à côté de lui, cela n’avait rien de simple, en effet.
Du coin de l’œil, le garçon la suivit donc très discrètement alors qu’elle multipliait les allers et retours à travers le salon, cherchant à comprendre ce qu’elle pouvait bien faire, tout en s’efforçant de regarder ailleurs dès qu’il entrevoit un bout de ses énormes fesses comme de ses gros nichons, qui n’avaient de cesse de rebondir comme deux énormes lapins sautant à l’air libre.
Il eut bien du mal.
À l’instar de la gravité, ces zones bien en chair avaient un pouvoir d’attraction… captivant.
De peur de révéler son érection, l’ado n’osa même pas se servir dans ce que la professeure posait sur la table. Appuyant plus fort sur l’oreiller maintenu sur ses genoux, il se contenta d’acquiescer avec un sourire, trop large pour être naturel.
Comment voulait-elle qu’il se calme ?
Son t-shirt n’était même pas assez long pour couvrir son arrière-train ! Alors qu’elle déambulait sans s’arrêter, allant d’un endroit à un autre, il ne se passa pas une seconde sans qu’il ne soit confronté à la tentation, ici : à la vision de son gros cul nu, ou quasiment, dont les deux fesses rondes tremblaient comme de la gélatine à chaque pas, claquaient entre elles silencieusement…
Elle lui passa devant l’air de rien et se laissa retomber d’un coup d’un seul, juste à côté de lui. Tout en elle trembla et Takezo dut faire preuve de prouesse mentale pour ne pas se détourner du téléviseur. Raide comme un piquet, il ramena l’oreiller à lui et s’enfonça plus en arrière, dans l’assise confortable du canapé, avant de se tourner timidement.
Il devait prendre un air décontracté, désintéressé… mais bon dieu, qu’il était difficile de ne pas s’en aller la mater.
Tentant de rester maître de ses esprits, il se gratta la tête, préférant gagner un peu de temps avant de répondre, quand bien même elle lui posait encore une question des plus banales.
« Ah… hum… Eh bien, ça fait… ça doit faire dix ans maintenant. À peu près. Mais, je ne m’y consacre vraiment que depuis cinq. Pour euh… faire carrière, vous voyez ? »Habituellement lorsqu’il s’agissait de judo, il était impossible de faire taire Takezo, qui pourrait bien en parler pendant des heures. Cette fois, c’était une autre paire de seins. De manches. Une autre paire de manches.
Seulement vêtu d’une serviette, il était là assis près d’une jeune femme plus âgée qui, vu son accoutrement, était pour lui comme quasiment à poil. Il lui était impossible de rester rationnel à côté d’un canon pareil, dont les deux énormes lolos pointaient vers lui, comme s’il s’agissait là d’une menace. Son gros machin à lui palpitait, palpitait et palpitait encore, trépignant d’envie d’aller faire quelques allers-retours bien sentis sous ce t-shirt.
Faisant taire cette idée en forçant plus encore sur le coussin, Takezo déglutit en la voyant, du coin de l’œil, changer de position. Imitant l’amusement comme il put, il tenta de se décrisper, vainement.
« V-vous n’avez jamais fait de judo… héhé ? »Sentant cette véritable bombe sexuelle plus proche de lui que jamais, Takezo comprit qu’il n’avait d’autre choix que de lui faire face. Sinon quoi, celle-ci aurait pu penser qu’il l’ignorait, purement et simplement.
Face à elle, il ne put que rougir en regardant ses deux gros seins, qu’il faisait plus que deviner à travers son humide t-shirt. Déglutissant, ravalant toute cette salive qui ne cessait de revenir dans sa bouche, il ouvrit grand les yeux… surpris, tant par sa demande, que par cette soudaine proximité avec ses deux beaux bijoux, dont les pointes approchaient sa bouche.
Levant la tête, il regarda par-dessus ceux-ci pour la regarder elle.
« Des prises ? I-ici ? Maintenant ? C-c’est… c’est que… ça risque d’être compliqué. C’est que… »Le garçon observant un instant la pièce autour d’eux, puis le canapé, il reprit.
« D’ordinaire, le tatami facilite à la réception, pour éviter de se faire mal. Et puis… o-on porte nos judogis, aussi. C’est pas… c’est pas juste un uniforme vous savez ? Ils servent également de prises. »Posant une main à hauteur de son torse pour illustrer, il ferme le poing à hauteur de l’interstice entre ses larges muscles pectoraux, gonflés à blocs.
« Vous voyez, la plupart des matches débutent ainsi. On attrape l’adversaire à peu près au niveau du col et… enfin, vous comprenez. »Un autre point également :
« Ici, ce serait trop risqué de travailler sur des chutes. Je n’saurais pas par où vous attraper et… vous risqueriez de vous faire mal… »Elle pourrait très bien l’attraper par les plis de la serviette et lui, par les ficelles de son tanga, mais avouez qu’ils auraient plus l’air de sumotoris. Ce serait ridicule. Non ?
Takezo soupira. Une part de lui était soulagée d’avoir plus ou moins su démontrer que la pratique du judo leur était impossible dans une configuration comme celle-là, toutefois, une autre, celle éveillée entre ses jambes sans doute, pensait tout autrement.
Après tout, n’était-il pas normal qu’il y ait quelques… frottements, durant de tels exercices ? Si Takezo montrait à la jeune femme quelques techniques de son cru, alors aurait-il, peut-être, l’occasion d’agripper cet énorme cul nu entre ses mains ? Par inadvertance bien sûr. Ou bien d’y cogner son sexe raide comme de la pierre, comme s’il la fouettait à grands coups de gourdins ? S’ils s’adonnaient à ce match amical, pourrait-il connaître ce qu’est la sensation d’une vraie paire de seins collée contre son corps…
Le pauvre se remit à rougir, obligé de ravaler un nouveau flot de salive qui montait à sa bouche.
« … ou bien… je peux vous montrer des exercices au sol. Ce sont plus des techniques d’immobilisation, des clés de soumission ou des étranglements mais… on en enseigne aussi aux débutants alors, ça devrait aller. »Plaquant le coussin contre le bas de son ventre, Takezo finit par pivoter pour se trouver face à la jeune femme, à genoux lui aussi. Hésitant, il ne trouvait aucun endroit convenable ou mettre ses mains, quand bien même il en mourait d’envie. Celles-ci, levées, restèrent pendre dans le vide quelques secondes.
« Euh… par exemple, hum… »Hmm, qu’il était difficile de trouver une prise faisant l’affaire.
« Vous voulez bien vous tourner ? Dos à moi. Et vous asseoir, juste devant l’oreiller ? »Attendant qu’elle s’exécute, nerveusement, le garçon trépignait, ne sachant toujours pas où poser ses mains.
« Commençons par un étranglement. Hm… celle-ci s’appelle Okuri Eri Jime. Je vais devoir improviser, mais j’irais doucement, promis. Je vous montre et… vous essayez de vous en défaire, d’accord ? Puis, vous essaierez après, si vous voulez ? »Toujours plus nerveux, Takezo souffla un grand coup avant de s’approcher. Plus près d’une fille que jamais, il colla alors le haut de son buste au dos encore mouillé de la jeune femme et passa son énorme bras en clé, autour de son cou, sans la moindre pression qui soit.
« Voilà. Doucement. Alors… je passe un bras comme ceci, en étranglement et… voyons… »Sans kimono, toujours aussi difficile de trouver une prise.
Passant son second bras sous l’aisselle de sa professeure, Takezo fit de son mieux pour ne pas, ne serait-ce que frôler, ce gros sein qu’il approchait. Passant juste au-dessus il vint attraper un peu de son t-shirt, sous son autre main.
Les hanches bien en arrière, la queue plantée dans le coussin, il faisait tout pour ne pas s’approcher.
« … et là, je mets une autre main comme ceci, pour verrouiller. Je ne vais pas tirer trop fort mais là, vous voyez ? Mon but est de vous amener au sol, ou de vous pousser à la soumission. »Avançant légèrement un genou, il le poussait doucement, sans réelle pression dans le dos de Sherny.
« Ici… si j’appuie ne serait-ce qu’un peu, ou si je serre, vous devriez tomber, ou abandonner sous la pression. »Lâchant sa prise sur son t-shirt, Takezo baissa la main avant que l’exercice ne commence vraiment, palpant le haut de cet énorme obus, pour récupérer plus du tissu qui le recouvrait. Il eut envie de l’attraper, de le presser, mais très pro… trop timide… il ne le fit pas.
« Voilà. Est-ce que… vous voulez essayer de vous libérer ? »