La réaction à ma réponse est fulgurante. Les doigts du garçon m'agrippent par les cheveux et m'immobilise alors que son gros sexe remplit ma gorge. Aller plus loin, ce n'est pas possible, mon visage est écrasé contre son bas-ventre alors que je réussis l'exploit de ne pas le recracher, entre autres … L'alcool, ça aide à annihiler certains réflexes instinctifs tout comme ça peut les amplifier. Pour moi c'est la première option mais j'ai aussi une expérience dans ce domaine … à force. Si il veut me faire plier comme ça, ça ne marchera pas. Je touche mon cou, il est gonflé par ce qui s'y loge. Je dois ressembler à un pélican qui avale un poisson de travers … Non … ce n'est pas l'image que je renvoie. Pour la serveuse qui définitivement me sort par les yeux, je dois être la pire des salopes qu'elle ait jamais croisée.
Ensuite on a un accord mais si je dois être la chose de quelqu'un, je la serai seule. L'autre morveuse, je n'en veux pas, quitte à lui péter le nez, chose dont je serais capable avec le gin qui me réchauffe le sang. A une époque, j'ai fait du judo … parce que j'avais l'âge où il fallait ABSOLUMENT que je fasse quelque chose selon mon père. Moi, j'aimais bien la danse mais lui a choisi un art martial … pour le contrôle de soi, la discipline et l'apprentissage du respect … autant dire des points que j'avais déjà bien ancrés en moi. Je n'ai jamais fait chier mes parents, je ne parlais pas en classe et je n'avais encore jamais insulté quelqu'un. Même si je me suis rattrapée depuis, j'étais une enfant modèle. Le seul truc que le judo m'a appris, c'est que quand j'ai quelqu'un qui pèse au dessus de moi, ça me fait un petit quelque chose inavouable. Alors si le garçon veut que je montre un signe de faiblesse maintenant que je suis rechargée, va falloir envoyer. Et pendant qu'il allume la serveuse alors que je le suce … ou plutôt qu'il s'amuse avec ma bouche … je me dis que je veux bien qu'on s'éclate, mais à deux. J'ai choisi de valider le deal pour sortir de mon train-train quotidien anxiogène et limité. C'est aussi ma journée donc il va falloir qu'il m'écoute un peu. Mes idées de stabilité sentimentale se sont évaporées. Il n'a pas envie d'une copine, je ne vais pas l'en blâmer. Je suis loin d'être une bombe et Il doit me prendre pour je ne sais quoi.
J'arrive à m'arracher à lui et attrape un shooter pour me l'enfiler avant de le claquer sur la table. Le regard que je lance à la fille doit être terrifiant car elle devient blanche comme la craie.
"Si tu te casses pas, je t'enfonce une seringue dans le cou !"
Elle peut avoir tous les regrets qu'elle veut, je m'en fous. Le titre de miss salope, c'est moi qui le porte aujourd'hui. On peut faire tout ce qu'il veut,lui, mais je ne me partage pas avec une fille, qui plus est comme elle. Après je comprends bien que le caractère de "mon mec" est très orienté et affirmé, c'est aussi pour ça qu'il me plaît mais il va devoir quelques concessions si il veut terminer la journée avec moi.
Gagné ! La serveuse disparaît et je doute qu'elle alerte quelqu'un.
"Rien n'a changé, l'accord reste le même mais me concerne moi, pas elle. Profite de ce que tu as pour toi, je ne suis pas en verre. Je crois même que je suis assez résistante. Tu enchaînes les plans Q, moi aussi."
Ce n'est pas une prise de judo qui m'aide mais mon élan. Je le fais basculer sur la banquette et plonge entre ses cuisses. Ce n'est pas une fellation que je lui offre, c'est un allé direct dans les profondeurs de mon corps. J'aspire, je pompe, je salive, j'excite et je … perds un peu en pureté quand je me lâche totalement sur sa queue. Il peut m'appeler panthère, sangsue, hyène ou putain, je suis tout ça à la fois. Et carnivore aussi car s'il cherche à sortir de ma bouche, je risque de tout arracher. Il aime avoir ses mains sur ma tête ? Je les y guide, c'est clair au moins. Je ne lui demande pas de réfléchir, juste de passer un moment bien humide avec moi.