Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La belle et la bête sauf que là, pas de chateau ni de chandelier qui parle [Pv]

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Soledad Castejón

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  • FicheChalant

    Description
    Célèbre danseuse de flamenco.
    Tout feu, tout flamme.
C'est tout nouveau pour la demoiselle. Les lieux, l'ambiance, la langue, la magie environnante, etc...Il était normal que Soledad se presse à s'habiller pour vite retrouver son seul repère qu'était Callisteros. Il était son phare en plein tempête. Bien qu'ils n'arrivaient pas encore à se comprendre, elle lui faisait assez confiance pour se sentir en sécurité avec lui.

Sortant précipitamment, non sans remercier la rouquine d'un hochement de tête, elle fila dans le couloir afin de rejoindre l'escalier et sûrement retrouver son compagnon de voyage. Elle n'aurait jamais pensé le revoir de cette façon inadéquate, en le bousculant presque. L'hispanique se confondit en excuses, dans sa langue natale. Ses grands yeux sombres tels de l'obsidienne, fixèrent le jeune homme alors qu'il semblait lui dire quelque chose avec le sourire. Lui aurait-il dit un compliment ? Le ton du brûlé était plus doux encore qu'à son habitude. Pouvait-elle considérer cela comme un louange ? Étrangement, le feu prit aux joues de l'andalouse, rabattant une mèche de cheveux sombres derrière son oreille pour cacher son embarras. Enfin, « étrangement »...C'était surtout qu'il avait appuyé ses mots incompréhensibles pour la jeune femme, par une révérence. Sa petite gêne disparut un instant, faisant naître un sourire puis un petit rire chez la danseuse. Elle se sentit plus détendue, accepta cette main qu'il lui tendit, et se laissa guider au rez-de-chaussée.

Même si Soledad ne faisait pas vraiment attention de ce qu'il se passait autour d'elle, presque tous les regards s'étaient déviés sur la jeune femme. Certains retournèrent rapidement à leur assiette, quand d'autres laissaient traîner davantage leurs yeux sur le corps de la jeune femme. Señorita Castejón ne se souciait que du délicat fumet qui lui chatouillait les narines et faisait chanter son estomac. Si l'on était dans un dessin animé, il est certain que l'on aurait observé un filet de bave se tisser au coin des lèvres de la brunette.

Le mot que sortit Callisteros, ainsi que sa mimique, fit de nouveau sourire la jeune espagnole, qui comprit aisément ce qu'il souhaitait lui dire. Soledad leva le pouce pour indiquer qu'elle était d'accord, en plus d'avoir saisi où il voulait en venir. Elle fit également une étonnante surprise à son accolyte.

- Manger !

L'hispanique espérait l'avoir bien entendu et l'avoir correctement répété, sinon, elle aurait plus l'air d'une imbécile qu'autre chose. C'était un premier pas vers une meilleure compréhension mutuelle.

L'odeur de la nourriture embaumait la pièce, et alors qu'elle allait rejoindre Callisteros pour récupérer son écuelle ainsi que ses couverts, avec un peu de ragoût, son ventre gronda une nouvelle fois. Leur mets recueilli, ils se mirent à la recherche d'une table un peu à l'écart pour être plus à l'aise afin d'y déguster leur souper en paix. Soledad prit place juste en face du grand brûlé. Elle sortit un « Merci. » presque inaudible avant d'enfin goûter à son plat. L'explosion de saveurs dans sa bouche la surprit agréablement. C'était un mets des plus simples, mais délicieux, c'est certain ! La viande du ragoût avait ce quelque chose qui lui rappelait un brin celle qu'elle avait pu manger sur Terre.

Elle déchira un morceau de pain pour accompagner quelques unes de ses bouchées, savourant son repas. De temps à autre, elle observait Callisteros avec bienveillance et curiosité. Entre deux cuillerées, l'andalouse tenta de faire la conversation en utilisant des gestes et répétant quelques mots qu'elle semblait avoir retenu de leurs précédentes conversations, mais malheureusement, pas très correctement, pouvant mener à des situations un peu cocaces. Fixant son compagnon de voyage, elle leva un pouce alors qu'elle finissait ce qu'elle était en train de mâcher.

- Manger...Très jolie !

Bien entendu, elle sous-entendait que le repas était savoureux et qu'elle l'appréciait grandement. Soledad, encore hésitante à prendre réellement la parole, cherchait à répondre de son mieux. Finissant son assiette, elle mima du bout des doigts comme des personnes en train de marcher et dessina dans l'air un croissant de lune. Elle insinuait là qu'elle souhaitait prendre un peu l'air après avoir fini tous les deux, et juste avant de se rendre dans la chambre.


Fiche  ~~  RPs

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

La belle extra-terranne ne semblait pas incommodée outre mesure par sa tenue. En outre, elle la portait plutôt bien. Ce n’était pas à la hauteur d’une robe de princesse, mais elle serait plus à l’aise et passerait plus facilement inaperçu, ; sans doute était-ce le mieux que l’on pourrait trouver ici. Il faudra faire un tour dans une pantagruélique cité pour trouver une amulette de traduction, sans doute… puisse l’Eternel Ardant les aider en ce sens…
Enfin, toujours était-il qu’apparemment, elle comprit le compliment et il reconnu qu’elle était fort séduisante avec le teint hâlé qui rosissait par-dessus. Elle en fit même la coquette, voyiez-vous cela…

Mais bien vite, ce fut à nouveau l’appel du ventre qui domina avec un gargouillis peu féminin, sans doute mais qui ne fit pas même tressaillir le demi dieu. Il opina du chef. Quand elle parla, d’ailleurs. Manger. Oui, ils allaient manger. Ils en avaient besoin l’un comme l’autre, ainsi que d’une bonne nuit de sommeil. Ils partageraient une chambre et elle pourrait dormir dans un vrai lit, avec un bon matelas de paille et des draps propres. Un maigre confort mais qui lui semblerait un luxe fou dans les jours à venir.
Mais d’abord, place à la gamelle. Deux écuelles chaudes d’un ragout à la sauce épaisse semblaient bien savoureuses.
Enfin assis sur une banquette pour elle et sur une chaise en face pour lui, le temps était venu de faire un sort à la « somptueuse » pitance.
Elle gouta le plat, et sa réaction arracha un sourire à l’envoyé de la légion. Les mots n’étaient pas bons, mais l’idée était là. Alors, avec un sourire encourageant, il lui fit un signe de tête négatif.

« Soleda, très jolie. Manger, très bon. Pas pareil. »

C’était un peu emphatique sur le repas, mais c’était une bonne manière lui expliquer la différence. Mais avec un mode de langage assez rudimentaire, les deux ne s’en sortaient pas si mal. Et il tâchait de répéter des mots pour qu’elle s’en souvienne. Ils continuèrent jusqu’à épuisement de leurs assiettes respectives. ? alors, elle tenta de faire comprendre quelque chose de compliqué. C’était loin d’être évident. Et il eut une petite exclamation, quand enfin il comprit ce qu’elle voulait et opina du chef. Il se leva, et laissa une pièce dans sa chope vide en guise de pourboire, avant de finalement lui tendre la main calcinée pour qu’elle y pose la sienne.
Il l’entraina alors dehors.

Soyons clairs : la nuit était belle. Mais dans ce genre d’endroits, la nuit avait aussi un côté sinistre. Il y avait un brasero devant l’entrée de l’étape, pour mettre en avant l’auberge, mais c’était plus ou moins tout. Les portes et fenêtres étaient fermées, éteintes, et seules la lune et les étoiles éclairaient les lieux, donnant un air presque abandonné aux lieux. C’était vrai que pour se promener tranquillement, c’était mieux.
Peut être avait-elle espéré faire quelques pas seule dehors, mais c’était hors de question. L’épéiste avait un rôle à jouer, après tout.
Il indiqua le ciel, et l’astre sélénien.

« Lune. »

Un autre mot à ajouter à son vocabulaire, rien de bien sorcier.
Merci de me mp sous mon compte principal Draven Dairn

Soledad Castejón

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  • FicheChalant

    Description
    Célèbre danseuse de flamenco.
    Tout feu, tout flamme.
L'espagnole cherchait à faire des efforts malgré cette situation rocambolesque pour elle. La demoiselle qui avait passé sa soirée, sa nuit même, à danser et chanter dans les rues de Séville, s'était écroulée de fatigue chez elle pour finalement se retrouver dans une charrette, avec comme cocher, un homme au visage brûlé et parlant dans une langue qu'elle ne comprenait absolument pas. Le peu de temps qu'ils ont pu passer ensemble, elle avait essayé de retenir quelques mots pour faciliter la compréhension entre eux deux, mais visiblement, ce n'était pas encore cela. Alors qu'elle tentait de communiquer sur la nourriture et avouer que cela lui plaisait, Callisteros la reprit, et la célébrité se mit à rougir en comprenant qu'elle était à côté de la plaque, et qu'en plus, l'homme réitérait son compliment envers la danseuse. Ahem...

- Mmh...Manger, très bon...

Ses paroles étaient plus hésitantes que la première fois, mais plus vraies. D'avoir fauté lui avait procuré ce sentiment de faute qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Rholala...Le repas terminé pour sa part, Soledad lui indiqua qu'elle souhaitait sortir un peu à la fraîche avant qu'ils ne se rentrent dans leur chambre provisoire. En guise de réponse, il hocha la tête, la jeune femme prenant la main gentiment offerte de Callisteros, avant de filer en dehors des murs de l'auberge.

La lune était désormais bien haute dans le ciel, pleine et brillante. Elle baignait le paysage d'une magnifique lueur argentée, transformant tout ce qu'elle touchait en une scène d'une beauté mystérieuse. Un océan d'étoiles scintillaient avec une intensité variable agréable. Les ombres des arbres, longues arabesques semblant d'un autre monde, créaient des motifs délicats sur le sol. La caresse de la brise légère faisait bruisser lentement les feuillages.

La nuit était douce et calme. L'air y était frais, mais pas trop froid, juste assez pour inciter à marcher main dans la main, histoire de ne pas finir frigorifié. Est-ce que Callisteros pouvait ressentir le froid, alors qu'il était un...brûlé ? Est-ce que cela était dérangeant ou non ? Sans une gêne, elle avait gardé sa petite main hâlée dans la sienne, plus par peur de se perdre qu'autre chose. Chacun de leurs pas produisait de légers crissements sur le sol, brisant la quiétude de la nuit.

Callisteros s'arrêta un instant, pointant l'astre argenté. Étrangement, la sonorité du mot semblait familière pour Soledad. Señorita Castejón s'empressa de répondre au brûlé, tout en hochant de la tête.

- Lune !

Elle le répéta une nouvelle fois, avec un sourire radieux, le visage émerveillé telle une enfant qui découvre le ciel et ses joyaux pour la première fois. Ils marchèrent encore un instant en silence, leurs pas résonnant faiblement sur le sol. Le calme de la nuit les enveloppait.

Doucement, elle s'arrêta, délaissant la main de son compagnon de voyage, puis, elle prit place sur le sol, assise en tailleur. La belle brune observa cette voûte de petites lucioles lointaines, ayant le nez vers le ciel. Ses pensées vagabondaient en de souvenirs lointains, se remémorant les soirées allongée dans les champs récoltés pour observer les étoiles filantes des mois d'été. Le ciel de son pays natal lui manquait, surtout ces moments qu'elle partageait avec sa famille, surtout son abuela, qui lui manquait terriblement. Cependant, elle trouvait une certaine consolation à cette nouvelle compagnie, et aussi dans la beauté sereine de ce nouveau monde. Elle ne se doutait clairement pas de ce qu'il pouvait y avoir au-delà des arbres qui entouraient l'auberge, encore moins, ce qu'ils renfermaient. Et c'était clairement mieux ainsi. Son esprit serait trop troublé et elle resterait constamment sur ses gardes, de peur de tomber sur une créature trop forte pour elle car, l'andalouse avait beau pouvoir se transformer en flammes littéralement, elle ne savait guère combattre.

Ils firent quelques petits tours autour de l'auberge, et alors que Soledad semblait satisfaite de ce petit tour lui procurant de l'air frais, elle désigna la porte de l'établissement, geste accompagné d'un doux sourire chaleureux.

- Ren...Rentrer ch...chambre ?

L'avait-elle bien prononcé ? Elle l'espérait. Joignant le geste à la parole, Señorita Castejón tira Callisteros vers l'entrée de l'auberge, passa la porte et l'emmena à sa suite, ne faisant guère attention aux personnes encore en train d'apprécier leur boisson au sein de la taverne. L'hispanique pressa le pas, manquant presque de tomber dans les escaliers pour enfin arriver devant la porte de leur chambre. Elle attendit patiemment que l'homme brûlé la déverrouille avec la clé que la rouquine a dû lui donner pour enfin pouvoir se ruer dans la pièce et voir que...Qu'il n'y avait qu'un seul lit ! Ils n'allaient pas dormir ensemble, n'est-ce pas ? Dios mío...


Fiche  ~~  RPs

La légion de l'Eternel Ardant

Légion

La jolie espagnole faisait des efforts de langage, c’était sûr, mais je devinais que ce n’était pas des plus évidents pour elle et que ça lui demandait de gros efforts. Des efforts louables, attention, mais qui ne faisaient pas tout. Elle faisait de son mieux, ceci dit, et du coup, forcément, une petite balade dehors était l’occasion de faire des nouveaux apprentissages de mot. Notamment la lune, chose qu’elle comprit bien vite, elle était intelligente, c’était évident, et du coup, Callisteros prenait plaisir à cette petite promenade à deux oh, promenade, c’était sans doute moins une promenade qu’un petit tour du pâté de maison à des fins de digestion. Mais ça semblait lui aller un peu. Mais le temps e rafraichissait un peu. Et s’il n’avait pas froid à proprement parler, il reconnaissait qu’il faisait un peu frais. Suffisamment pour que la belle brunette préfère rentrer. Ce qu’il ne lui refusa pas.

« Oui. »

Répondre le plus simplement du monde toujours, pour que ce soit compris. Tout simplement. Il lui fit un air doux, alors qu’il lui tenait la porte de l’auberge et l’emmenait à leur chambre. Oui, leur chambre. Un seul lit, à partager, mais pour dormir c’était très largement suffisant, n’est-ce pas ?
Dans un coin de la pièce, leurs affaires avaient été déposées en tas, donc du change, et puis les couvertures utilisées pour dormir à la belle étoile. Tout était là. Parfait. Maintenant, il était temps de dormir. Mais… est-ce qu’il s’agissait d’un peu de détresse dans son regard en ce qui concernait le lit ? Que craignait-elle ? S’il avait voulu faire quoique ce soit, il aurait juste pu écarter sa couverture lorsqu’ils dormaient à la belle étoile. Là, ça aurait été plus facile, non ?
Alors il ne s’en souciait pas, et délaçait sa chemise pour la faire passer par-dessus sa tête, révélant que les brûlures barraient bien son corps en deux par le milieu. Ce n’était pas aussi précis qu’une ligne nette de démarcation, mais on voyait clairement la marque de la peau calcinée, qui barrait diagonalement son torse et son dos, de son aisselle droite à sa hanche gauche. Les étendues des dégâts d’un échec. Trop de sang divin probablement. Et sans grande gêne, puisqu’ils étaient à l’intérieur et non en extérieur, il retira aussi ses chausses, ne se montrant pas nu, certes, mais presque.

« Soleda… lit… »

Il tapota le lit, justement, pour lui faire comprendre qu’elle dormirait là, et lui, il récupéra des couvertures et commença à s’en faire un matelas par terre, près de la porte, pour lui.

« Callisteros… lit… »

Il désigna les couvertures disposées au sol. Dormir par terre ne le dérangeait pas. Il ‘n’avait jamais vu dans le confort quelque chose de bien encourageant. Cela ramollissait. Ou alors c’était juste une bonne excuse pour lui permettre de se sentir plus à l’aise ? Et ce genre de petite attention… ça durerait tant que ça durerait. Le jour où il en aurait marre, il se contenterait de partager la même couche pour dormir.
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