Ah ha ! J’étais sûre que ça marcherait, ma question simple eut droit à une réponse simple, mais une réponse intéressante tout de même !
La liberté, c'était un mot qui ne me surprenait pas vraiment de sa part, même si, un peu quand même, mais qui me faisait bien sourire, un sourire franc. La liberté, un concept complexe, quelque chose que j'avais sacrifié pour le bien de mon royaume, quelque chose que beaucoup n'ont pas le plaisir d'avoir, mais que ceux qui l'on devrait chérir comme un trésor. Je l'écoutais donc attentivement, intéressé par sa réponse courte, mais qui s'étoffait sous chacun de ses mots et elle était plutôt convaincante dans ses arguments. Je me mis à rire lorsqu'elle parla de règle pour éviter que cela ne parte mal à son hôtel, puis, je lui dis lorsqu'elle but pour s'hydrater de sa réponse.
" Si les autres habitants de votre hôtel sont tous comme vous, je veux bien croire cela."
Ce fut ma pique de la conversation, un sourire en coin en attendant sa réaction, puis, ce fut son tour, reprenant le sujet des bestialis. C'était assez épineux comme secteur, mais il fallait tout de même que je clarifie tout cela, je voulais certes lui montrer les bons côtés de mon royaume, de mon pays, mais je n'allais pas non plus mettre des œillères et couvrir tout ça d'une illusion.
" En vrai, les bestioles sont peut-être plus libre que nous. Ils ont une région de notre continent qui leur est propre et où même nous ne pouvons réellement nous y aventurer, a part à nos risques et péril. Malheureusement, l'esclavage existe toujours."
Je bus de nouveau une gorgée encore bien fraîche moi aussi, puis je repris la conversation.
" Je ne peux pas vraiment en vouloir à notre roi, il a interdit ça, mais les vieilles habitudes ont la vie dure et il y a pas mal de marché noir la dessus et de noble qui transgresse cette règle, bien que je pense bien sûr qu'un jour, on en sera débarrassé."
J’espérais bien, c'était une plaie à mon goût, la liberté à certes un prix pour tous, mais pas à ce point-là. On continuait de marcher dans les rues de la ville, les pas commençant à résonner sur les pavés de la route alors que deux autre garde arrivait derrière nous en portant de nouveau quelqu'un, lorsqu'ils passèrent à côté de nous, on pouvait entendre qu'ils étaient bien essoufflés, mais tenaient le coup. Je m'étais donc écarté du centre de la route pour ne pas trop les gêner avant de revenir à ma position initiale en reprenant la conversation.
" Il y a beaucoup de monde à votre hôtel ? Non parce que, une fois, je me suis retrouvé dans un endroit avec ce nom là et avec plein de gens diffèrent aussi dedans. "
Bah oui, qui sait, si ça se trouve, c'était le même que celui dans lequel je m'étais retrouvé coincé, donc autant se renseigner, et puis, la coïncidence serait vachement amusante à mon goût.