Simple rencontre ? (pv Raven Miller)

Je lui adressai alors un beau et grand sourire en me penchant pour effleurer ses lèvres d'un petit baiser alors qu'elle me massait. Plus elle grimpait et plus les frissons de plaisir étaient forts. Je sentais ses mains monter sur mes cuisses et encore plus haut. J'en échappai un couinement de plaisir, reculant légèrement pour qu'elle ne monte pas davantage. Je craignais de perdre mes moyens si elle caressait cette endroit par inadvertance.

- "U...une amie, c'est quelqu'un avec qui on... on peut parler... Qui nous aide si on a des problèmes... et on fait de notre mieux pour rester copine... han.... ar..arrêtes de monter..." Dis-je entre les soupirs qu'elle faisait naître de ses caresse.

Je mordis ma lèvre inférieure, le corps parcourut d'une bouffée de chaleur incroyable. Cette fille était si douée qu'elle pourrait donner un orgasme avec de simples caresses. Je lui pris les mains pour qu'elle arrête, toute timide soudainement. Elle faisait ce qu'elle avait apprit à faire, mais de là à me faire autant de bien avec un simple massage, c'était vraiment embarrassant. Arès m'avait fait vivre des traitements qui auraient fait jouir une femme en deux secondes et elle arrivait à me faire mouiller avec un massage qui ne touchait même pas mon intimité. Je reculai un peu, gênée. Je la regardai dans les yeux, prenant tout délicatement son visage dans mes mains pour coller son front au mien.

-Rien que d'être avec toi me ferait plaisir, tu n'es pas obligé de faire tout ça, tu sais...

[Pardon pardon, je n'avais pas grand chose de plus pour rep T-T]

Dame Raven était incroyablement sensible... Il faut dire que j'en étais pour beaucoup... Mes précédents maîtres m'avaient inculqué cet art, et grâce à mes longs doigts musclés, cela avait été un jeu d'enfant... Enfin un jeu d'enfant qui m'avait couté quand même plusieurs cottes cassés, et quelques viols ... J'en avait souffert énormément... Tandis que je lui faisais un massage qui la faisait gémir de plaisir, elle essaya de m'expliquer ce qu'était une amie...

- "U...une amie, c'est quelqu'un avec qui on... on peut parler... Qui nous aide si on a des problèmes... et on fait de notre mieux pour rester copine... han.... ar..arrêtes de monter..."

Ses gémissements s'intensifièrent et soudainement elle me prit les mains en rougissant... Je l'avais encore gênée ou autre chose. Si elle avait été un de mes maîtres, j'aurai été fouettée tout de suite... Mais elle au contraire me prit mon visage entre ses mains, puis posa son front contre le mien.

-Rien que d'être avec toi me ferait plaisir, tu n'es pas obligé de faire tout ça, tu sais...

"Tu sais que je ne fais pas ça car j'y suis obligée... Je te l'ai répété, mais je veux te faire plaisir, vu que je ne sais faire que ça... Après .... si... " J'hésitais à dire ce que je pensais ... "si vous ne voulez pas vous ... laisser faire et que ... vous pensez que ... c'est à vous d'essayer de me faire... ce que j'allais vous faire si j'avais continuer mon massage... Je vous en prie, faites le, car personne ne me l'a jamais fait..."

Et je ne sais pas pourquoi je fis cela, mais je lui lapais son visage, comme une chatte en laissant échapper un ronronnement de satisfaction. Je rougis puis pour cacher ma gêne, je l'embrassais et mettais en pratique ce qu'elle m'avait appris peu de temps auparavant, et couvris lentement son cou de suçons et de bisous, mon souffle l'effleurant...

"Je fais cela car j'en ai envie, et j'ai peur que tu ne me repousse... Depuis tout à l'heure à chacune de mes tentatives, tu finis par te rétracter... Suis-je si horrible, repoussante ? Je sens que tu es en manque d'amour... Prends le mien, je te l'offre... "

Ces mots n'étaient jamais sortis de ma bouche une seule fois, pourtant face à cette prêtresse, je les prononçais.... Quelle étrange personne...

Cette fille était comme moi. Elle était fragile, comme moi, elle avait peur, comme moi. Elle me disait des paroles qui me faisaient tant de bien. Elle ne mentait pas. J'en avais terriblement envie. Chaque fois que j'essayais de me reprendre, elle me faisait davantage ressentir sa présence et sa disponibilité à satisfaire les moindres de mes désirs. Je la regardai encore un instant avant de tout doucement retirer ma robe, défaisant les décorations capillaires qui me rendait reconnaissable comme la maîtresse de ces lieux puis je m'allongeai. Qu'avais-je à perdre? Pourquoi me refuser davantage, alors qu'Arès partait de droite à gauche, séduisant et conquérant chaque jolie femme qu'il croisait. En fait, j'étais tellement jalouse. Ce n'était pas juste. Je n'ai toujours voulu qu'être avec lui, mais il ne prenait même pas la peine de couper notre lien quand il savourait le corps d'autrui.

- "P..pandora... monte sur moi..." Demandai-je, toute rouge juste à commander.

Ma voix me semblait exagérément érotique. Exiger cela ainsi, je ne m'étais jamais crue capable de le faire. Ce n'était pas la première fois que je touchais le corps d'une femme et lui faire l'amour encore moins. Je l'avais déjà fait avec Élosia et Lana, mais elles étaient si différentes de Pandora. Cette fille avait toujours été dominée et moi aussi. Si je me montrais un peu entreprenante, je finissais par perdre pied et me soumettre aux désirs de mon partenaire. Pandora voulait autant des caresses tendres que moi, avec la même envie pressante que moi. Avant même qu'elle n'ait pu refuser ou accepter, elle était attirée magiquement sur moi, l'entrejambe au dessus de mon visage. Enlaçant ses cuisses de mes bras, je la rapprochai de mon visage pour me mettre tout doucement à laper son intimité avec tendresse. Trois coups... non, cinq coups de langue, une respiration, puis trois autres coups. Son clitoris se faisait aspirer entre mes lèvres et je la faisais rouler dans ma bouche avec ma langue avant de le relâcher.

Pandora avait bon goût. Très bon goût. C'était sucré, c'était chaud. J'aimais cette saveur bizarre. Depuis quand étais-je prête à faire autant? Et puis, je ne savais même pas totalement ce que je faisais. C'était comme si mon corps n'était plus totalement à moi. J'agissais à l'instinct et j'avais très peur.

Elle m'avait écouté avec sérieux pendant que je lui expliquais ce que je pensais... J'avais eu énormément de mal à lui dire que je désirais quelque chose : "Une esclave ne désire rien, elle obéit" Cette phrase était ancrée dans mon esprit, et pour moi, c'était la loi essentielle qui régissait mon comportement... En disant ce que je ressentais vraiment, je me battais contre ce qui avait été la première règle apprise, celle qui me paraissait aussi naturelle que de manger, ou de respirer. Et elle m'avait écouté, elle avait compris ce que je ressentais et pour abolir les dernières frontières entre elle et moi, elle se dévêtit completement...

- "P..pandora... monte sur moi..."

Je restais interloquée quelques secondes, sa voix avait complètement changée, peut-être avait-elle un peu rougit quand elle avait prononcé cette phrase, mais sa voix était passée de timide et peu assurée à érotique et aguichante... Avant même que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, pour refuser ou accepter sa proposition, je me sentais attirée par elle, mon corps réagissait sans ma volonté... Était-ce un des pouvoirs de cette prêtresse ?? Toujours est-il que je me retrouvais sur elle, mon entrejambe placée au dessus de ses lèvres... Je sentis sa langue parcourir mon intimité, s'attardant sur mon clitoris. Si moi j'étais douée de mes doigts, alors que dire d'elle et de sa langue... Très rapidement je commençai à mouiller, poussant quelques gémissements...

"Dame... Raven... "

Elle me goutais, elle me sentais, je me demandais pourquoi elle faisait ça, même si j'avais été lavée, je n'avais toujours pas été faire mes besoins... Quand mes divers maîtres ou maitresses m'avait fait faire la même chose qu'elle l'horrible odeur s'était infiltrée dans mon nez... Pourtant elle semblait y prendre plaisir, et le plaisir qu'elle me transmettait montait en intensité, j'haletais sur sa bouche, ne sachant que faire, une chaleur grandissait dans mon bas ventre.

"Qu...que puis je faire... pour t'en donner ... aussi ?"

Finalement, je décidais d'utiliser ma queue car même si mes mains tremblaient, ma queue, elle était toujours précise. Celle ci parcourut doucement le corps allongé de Raven, lui effleurant le bout des seins, descendant doucement jusqu'à la fente de Raven, puis remontant jusqu'aux seins. Je l'enroulais autour d'un, comme une tentacule en une étreinte douce. Le bout de la queue venait titiller la pointe de l'autre sein. Je jouais avec chacun de ces choses précieuses, faisant très attention à ne pas lui faire de mal.

Elle n'était définitivement pas assez agressive et fougueuse pour moi. Après tout, Arès qui m'a si souvent fait l'amour avec une violence incroyable, il me semblait que cela était quelque chose de normal, et je m'y étais accoutumé. Souffrir un peu pour atteindre le plaisir, c'était pratiquement cela que je voyais dans le sexe. Et puis, même si j'aimais beaucoup Pandora, une toute petite modification, croyais-je, ne lui ferait pas de mal et au pire, j'essayerai de neutraliser les effets du sortilège que je voulais lancer à cet instant. Je regardai la belle demoiselle puis je murmurai un petit mot.

Rendre une personne agressive n'était pas vraiment très compliqué. Il suffisait de faire développer à un rythme plus rapide les hormones qui poussent à la reproduction et augmenter la sensibilité du sexe. Il fallait également modifier certaines pensées du sujet, le manier pour qu'il soit axé sur ses propres désirs et l'envie irrésistible de les satisfaire sur la partenaire, lui faire des choses qu'on a envie de lui faire. Ce n'était en fait qu'une espèce d'illusion qui ne devait pas avoir de réelles séquelles, mais l'avertissement au sujet de mes pouvoirs d'Arès m'avaient complètement échapper. La magie que je pratiquais était dangereuse chez les mortels et ils laissaient toujours des résidus irréversibles. Si je m'en étais souvenue à l'époque, rien des événements récents ne se seraient produits.

Je n'avais pas fait attention aux désirs de Pandora. Peut-être ne désirait-elle pas devenir ainsi, peut-être qu'elle ne souhaitait pas changer en ce sens, mais alors pourquoi devait-elle le faire pour mon seul désir? Je ne sais pas ce qui m'a prit. À l'époque, j'étais trop jeune pour prendre conscience des répercussions futures de mes actes. J'allais blesser la jeune femme, mais ce n'était pas maintenant qu'elle allait souffrir, mais beaucoup plus tard, j'aurais dû le savoir. Le charme étant lancé, il n,y avait plus rien à faire. Aucun magicien ne peut faire ce qu'un autre magicien a fait, pas même ce dernier. je ne savais pas que je faisais une erreur irréparable dans ma formule, soit de limiter les effets. Je l'avais voulu plus violente, plus dominante, mais Arès seul sait à quel point Pandora va le devenir.

(Court...)

Toute mon attention était sur ma queue, ne voulant absolument pas faire de mal à Raven. Cette attention fut détournée par une phrase qu'elle prononça. Immédiatement sa pensée changea du tout au tout. Elle ne savait pas pourquoi, mais la position dans laquelle elle se trouvait l'énervait au plus haut point. Cette fureur fut dirigé contre celle qui se trouvait sur moi.

Brusquement je me relevais, jetant la pauvre Raven à terre. La voyant ainsi, ma seule envie fut de la violer je posais doucement mon pied sur son corps allongé et la maintenais ainsi à terre. Avec les draps et ses vêtements, je lui attachais ensemble ses poignets, ainsi que ses pieds, si elle se débattait cela risquerai de m'énerver un peu plus. Je l'étais déjà assez comme ça pour qu'elle ne veuille risquer ma colère venu d'où je ne savais. J'étais choquée de ce que je faisais, et pleurais sachant le mal que j'allais lui faire... Je me haussais déjà.

L'écrasant de mon poids, je lui mis mon vagin en face de sa bouche et lui ordonna de me donner du plaisir, et de ne jamais s'arrêter quoi que je lui fasse. Après ses quelques paroles, je n'attendis pas son consentement Et m'assit carrément sur son visage, lui laissant à peine assez d'air pour respirer. Ma main gauche prit son sein droit qu'elle malaxa sans douceur, tandis que ma main droite s'enfonçait d'un coup dans son vagin.

Malgré tout ce que je lui faisais subir, je pleurais moi-même je ne pouvais pas dire que j'étais désolée, car je ne l'étais pas, mais mon cœur, mon cerveau refusait de faire ce que je lui faisais subir, une volonté inconnue était au dessus de tout et me dirigeait. Je devais être possédé...