Requin VS alchimiste aimant ces filles. (PV Kamui Meisa)

Requiem c'était amusée à narguer un paladin de l'Ordre Immaculé, elle aurait put l'avoir par bassesse, mais cela n'aurait pas été amusant, déjà qu'elle l'avait blessée à sa jambe droite, il faut dire que quand un roue dentelé tourne à environs 4500 tr/min, même une armure boosté à la magie apprécie moyennent aussi résistante soit-elle, elle parcourut toute al ville, semant à son passage le désordre et la peur, elle roulait à près tous à 110 km/h en ville, chose impensable sur Terre, mais c'était le Requin tous craché, elle passa par les étable d'esclave, s'amusant de temps à autre à traine un vendeur ou une terranide pendant 2 secondes. Autant dire que ce n'es pas aujourd'hui que Requiem verra sa tête baisser de prix.

elle passa par les bas fonds, pour aller voir un démon qui devait quelque chose à la chasseresse, un pendentif fait dans un matériau rare, qui n'existe que chez les démons, donc qui valait cher, qu'elle était le prix de ce bijou au propriété intéressante ? La joie de pouvoir s'offrir requiem l'espace d'un instant, même si elle était hermaphrodite et une femme dangereuse, elle savait bien payer ceux qui avaient quelque chose d'intéressant pour elle.

Quoi qu'il en soit, Requiem quitta la ville par le tuyau d'évacuation des ordure, qui allaient vers un incinérateur, mais juste avant il y a une sortie vers le haut et seul les rollers de la terranide pouvait permettre de prendre cette sortie, par chance, il n'y avait pas de garde, donc aucune personne pouvant dire que requiem était en dehors de murs de la ville, elle se balada, jusqu'à voir un manoir, il semblait habité au vue de le fumée sortant de la cheminée.

Elle entra par le portail, fit six pas en diagonale et vit un cerlce apparaitre, Requiem fut surprit et mit les gaz, trois  sorte de tentacules la poursuivit, ell zigzag entre les arbres et finit par en avoir marre de courir.

- Mode Glaciale !

Une voix électronique se fit entendre

- Mode Glaciale chargé, stabilisation du flux magique ok.

Elle fit un coup de pied et une lame de glace réduisit à néants les tentacules.

- Il reste 30 % d'énergie, tous les modes magiques sont en stases, mode Overdrive mis hors tension, voulez-vous éteindre les autre modes ?

- Va te faire.

- Mot incorrect

- Fais chier

- Mot incorrect

- Non

- Les autres modes resteront actif jusqu'à 10 %.

Requiem remarque quelque chose de bizarre, les roses blanches sur le sol était trop désorganisées pour être un style de jardinage.

- Pourquoi j'ai pas vue ça avant, je suis trop conne des fois.

Elle activa ces rollers et évita les pièges, puis elle vit une fenêtre tout en haut, le grenier sans doute. Requiem mit la puissance au maximum et monte en ligne droite le mur pour finir à la fenêtre, qu'elle cassa sans le moindre remord, on pourra rajouter à sa liste de méfaits " Entrée par effraction dans un manoir en passant par la fenêtre du grenier". Elle en profita pour descendre, en faisant attention, il y avait beaucoup de monde, surtout des servantes, apparemment, dont une s'appelant Mistille et était l'ainée de tous, vue que tous le monde l'appelait Onee-chan.

Requiem se fit discrète, enfin autant que possible, chaque tour de roue s'agrémentait de quatre bruit provenant des dents aiguisées, elle prit une porte aux hasard et la referma, là elle entendit du mouvement derrière et eut une surprise, deux bambins se chamaillait pour une peluche, la chasseresse ayant, d'un coup, de sombres idées malsaine, s'approcha  et s'accroupis.

- Vous êtes seules mes chéris ? Je vais vous faire de la compagnie.

Ele dit cela en ayant un sourire qui n'annonçait rien de bon pour les deux enfants.

Ama tirait encore sur la patte avant droite de la peluche en lapin en criant de protestation alors que Christie en faisait de même pour la patte arrière gauche. Les gamines se chamaillaient toujours pour cette sorte de chose. Finalement, Ama eut le dernier mot et l'arracha des mains de sa sœur avec un cri de victoire. Loin d'être fâchée pour avoir perdu la bagarre, Christie se tourna plutôt vers l'inconnue qui venait d'entrer dans leur chambre. Se disant qu'elle était peut-être une nouvelle grande sœur qui venait jouer avec elle, un mignon sourire se dessina sur ses lèvres et elle marcha à quatre pattes vers elle pour se faire câliner en compensation pour son échec. Elle tendit ses petits bras potelés dans l'espoir d'être prise et câlinée.

-"Abruuuuh..." Fit-elle, suppliante.

La petite fillette aux cheveux blonds adorait les câlins et comme elle avait maintenant les dents qui poussaient et qui lui faisaient mal, elle agrippa sa suçette attachée à son pyjama à pied et se la mit dans la bouche avant de tendre à nouveau les bras. Le sourire de la demoiselle aux longs cheveux noirs ne lui disait rien de mauvais et rien de bon, elle était bien trop jeune pour comprendre qu'elle était en danger. Elle tourna alors la tête et un large sourire éclaira son visage quand elle vit une forme familière se dessiner derrière la belle demoiselle. Quand elle vit l'air sur le visage de l'homme qui l'a créée et qui lui a donné vie, elle fit un joyeux sourire. Un "Papa" emplit de joie jaillit de ses lèvres.

******

- "Puis-je savoir ce que je puis faire pour vous, mademoiselle?" Fis-je alors, regardant l'inconnue de dos.

Les pièges qui avaient été activés et qui m'avait drainé de l'énergie m'avait assez clairement avertis de la présence de cette demoiselle. Mes pièges n'étaient activés qu'en présence des gens ayant des intentions malhonnêtes dirigés en cet endroit. Mon bras droit avait déjà prit une forme démoniaque, se couvrant de longues écailles noires, dures et souples, dont les ongles rougeâtres étaient menaçantes. Contrairement à la jeune homuncule que j'avais créée, j'étais quelqu'un qui n'était pas facilement berné et encore moins qui accordait sa confiance aux inconnues. Étrangement, je ne sentais rien de bizarre dans son aura, rien de sinistre ou de rassurant, comme si elle était une bête aux trois besoins primaires; Manger, dormir et se reproduire. Je n'avais pour l'instant aucune animosité à l'endroit de cette femme, mais je m'en méfiais quand même.

Requiem vit une des petite s'interesser à elle, ce qui aggrandis son sourire carnassier en se murmurant dans la tête.

* Oui c'est ça vient voir maman petit agneau*

Elle allait esquisser un geste pour commencer à s'amuser avec la petite quand le mot "Papa" se fit entendre.

*Merde !*

Requiem n'avait nullement besoin de se retourner pour sentir que Kamui n'était pas humain, dès qu'il avait prit le soin de prendre la parole, son odeur se répandit dans la pièce et seule l'odorat effilé  de la terranide pouvait sentir cet odeur. Elle n'avait pas peur et eut même un certain rire, comme-ci ce faire prendre la main dans le sac avait été une bonne blague, elle soupira et se releva, passant au passage un main dans les cheveux de la petite.

Kamui pouvait alors constater qu'elle n'avait qu'un soutient-gorge bleu, sans dentelle, comme haut et une jupe plissée avec un string bleu, comme bas, elle ne portait rien d'autre à part ces rollers au pied et un collier serti d'un bijou qui passa du blanc au noir, d'ailleurs la chasseresse regarda le bijou et eut un sourire.

- Je ne savait pas qu'un être comme toi peut élever des gosses, à moins que l'on puisse considérer de vulgaire création alchimique comme des enfants. Voyons voir si je me rappel de certains cours.

S'en suivit la liste de tous les ingrédient servant à faire un homuncule, sauf un élément cruciale qui permettait d'incruster une âme aux corps.

*Putain, ce genre de bestiole est dure à crever et en plus j'ai plus les modes magiques, je fais quoi maintenant*

- Mais bon je ne voudrais pas avoir à me faire mettre dehors, pouvons-nous allez dans votre salon boire un verre ?

* Au moins je gagnerais du temps et je trouverais bien un point faible*

Restait à savoir comment Kamui réagirait, si il y avait de la violence Requiem était prête, sinon et bien ... elle jouera la comédie, tout en laissant toujours la sensation au propriétaire de ce manoir qu'elle n'a aucun aura.

Une étincelle de colère anima mes yeux quand elle traita mes homuncules de vulgaires créations alchimiques, cependant, je restais aussi calme qu'au départ. Il aurait été futile de m'énerver pour si peu et je décidai de ne pas réagir à ses provocations. D'un mouvement de la tête, je signalais à l'une de mes servantes terranides d'aller s'occuper de mes filles. La belle neko aux cheveux dorés s'inclina alors devant moi avant d'entrer et de fermer la porter derrière elle. Un cercle magique s'illumina sur la porte d'entrée, scellant l'accès aux seules personnes autorisées. La pièce était là tout en ne l'étant pas en même temps, coupé de nous tout en restant visible. Désireux d'éviter d'inutiles hostilités, je me dis qu'un verre en compagnie de la demoiselle pourrait s'avérer plaisant et comme je suis d'humeur pacifique, pourquoi pas?

Avec politesse, je fis un signe d'invitation à la jeune femme-requin en me dirigeant vers l'escalier, le descendant en lui tournant le dos, ignorant ses vêtements qui dévoilait son corps pourtant joli. Même si elle le désirait, le sceau surpassait la magie conventionnelle et lui était absolument impossible à détruire avec ses capacités actuelles. Cependant, pour éviter qu'elle ne fasse à sa tête, je murmurai un sortilège pour ses rollers aux roues dentelées. L'idée de me retrouver avec de longues marques sur le dos ne m'attirait pas vraiment et je n'avais pas du tout confiance en elle. Les longues écailles qui recouvraient mon bras droit se rétractèrent sous la manche de mon vêtement, y disparaissant. Une autre servante avait déjà préparé le salon et l'alcool. Il m'arrivait de boire une fois de temps en temps et je pouvais me vanter de produire un excellent vin, tirant celui-ci de mon vignoble personnel. Il y avait de multiples barriques de vin au sous-sol et tout le monde y buvait une fois de temps en temps. Cela me faisait un grand plaisir, puisque la vie était un peu plus mouvementé avec des servants un brin saoul.

Je m'agenouillai alors sur le coussin près de la table basse puis je m'assied sur mes mollets, gardant cet esprit serein. Une de servantes fit un beau sourire à la demoiselle puis lui montra sa place, lui demandant si elle voulait s'asseoir sur un fauteuil ou sur un coussin. J'aimais bien la simplicité, je me sens mieux ainsi et je n'ai pas l'impression d'en faire trop. Je vivais certes à l'aise à la maison, mais quand j'étais au loin, ce confort m'étant refusé, je ne me plaignais pas de me retrouver une fois de temps en temps dans le satin dispendieux des draps de mon lit. Je regardai la terranide avec un air tranquille et paisible.

-"Prenez place. Le vin est excellent."

Requiem ne fut pas insensible à la terranide et refréna l'envie de se la farcir, mais cela aurait, d'une fait sauter son masque, de deux il faudra les tuer après et faire passer cela pour un accident, le scénario le plus plausible aurait été dans ce cas une tentative d'incest qui a mal tourné, poussant au suicide du violeur qui aurait été Kamui. Mais bon ce n'était pas encore le moment de penser à ça.

* Putain, ce lieu est remplit de sceau, va falloir que je pense à em débarasser du type qu'il els a poser, à moins que ...*

La terranide regarda Kamui qui lui tournait le dos, ce type devais ête à l'origine de tous ces pièges, après tous il avait des homuncules à protéger, rien qu'une de ces gamine valait une petite fortune si elle était vendue à un esclavagiste ou un alchimiste. D'un cop ces rollers eurent un petit blocage, qui était léger et passa, Requiem avait bien sentit la méfiance du maître de maison, aussi elle ne se doutait pas qu'il avait du lancer un sort contre ces patins, mais cela n'empêcherait en rien qu'un coup de pied avec ces derniers pouvait lui trancher la carotide en un coup. One shoot comme certain disent.

Requiem vit une autre servante, tout aussi alléchante que l'autre, une vie dans ce manoir entourée de servante comme elles, cela devait être une vie des plus agréables. Mais une question la turlupinait et si ces fondements étaient bon, alors elle tournerait le couteau dans la plaie jusqu'à saigner à mort Kamui et prendre son dû. Elle s'assit sur une coussin et fit tinter sont bijou sur le verre, qui prit une couleur bleuté, fort agréable;

* bien pas de drogue la dedans ou de somnifère*

Elle prit le verre et le fit tourner, comme pour voir sa qualité, puis bu une gorgée, se délectant du goût fort appréciable du vin.

- Je vais paraitre indiscrète, mais avez-vous une femme?

LA méfiance avait lieu chez moi comme chez elle. Je le voyais d'ici qu'elle ne me faisait pas du tout confiance elle non plus, ce qui, personnellement, me mettait davantage à l'aise. Elle avait, comme moi, siroter le meilleur vin de l'année et je doutais qu'elle ne s'en soit rendue compte. Vraiment, la jeunesse de Terre comme de Terra était devenue très particulière, pour ma grande tristesse. C'est à peine s'ils se souviennent de ce que veulent dire les mots "politesse" et "discrétion". Quand on sait que la question que nous allons poser est indiscrète et ne nous regarde pas, on se tait et on fait ce que l'on a à faire, non? Elle me demande si je suis marié. Une servante, sachant l'effet que me fait la simple pensée de Fiela, vient se placer derrière moi pour me supporter et me frotter gentiment le dos. Après tout, cela ferait un bon sujet de conversation, si on veux.

- "Je suis marié, en effet." Dis-je avec plus ou moins d'assurance.

Je ne mentais pas. C'était la vérité, mais seulement, Fiela ne se rappelle plus du tout de moi, malgré que son corps, lui, s'en rappelle avec exactitude. Les souvenirs des quelques moments passés avec elle dans la métropole de Tekhos repassèrent un moment dans mon esprit, laissant derrière eux l'amertume de l'échec cuisant. Je repris encore un peu de vin qui laissait maintenant un goût de fiel pour moi. Je restai un moment songeur avant de revenir à la réalité d'un coup brusque. Je n'aimais pas vraiment qu'on me rappelle Fiela, surtout que mes escapades à Tekhos se faisaient de plus en plus dure à exécuter sans me faire repérer. Les Tekhanes étaient de vraies paranoïaques pour ce qui est des hommes. La vue d'un être sans poitrine et sans hanche leur font à toutes le même effet; une balle de blaster. Et j'en ai soupé de ces trucs. Un bref soupire quitte mes lèvres avant que je ne reporte mon attention sur la jeune femme

- "J'aimerais beaucoup savoir ce que voulait une terranide de catégorie Requin pour venir s'aventurer dans la résidence d'un inconnu." Lui dis-je avec curieux.

Une autre servant vint pour se placer derrière la jeune femme pour se mettre à la masser avec expertise. Les règles de l'hospitalité étaient très claire ici, le confort et le bien-être de l'invité est une des bases de ces lois et je m'y pliais de bonne grâce. La vie en cet endroit était plutôt monotone, mais il était agréable de voir la différence entre ce qui se passe ici et ce qui se passe sur Terre. Ici, on était dans un passé oublié de la Terre enrichi de magie et de créatures fantastiques qui peuplent notre imaginaire. Des nekos, des inus, des ushis et autres créatures qui peuplaient les fantasmes occidentaux se retrouvaient ici, réelles.

Requime fut ravi de voir que son hypothèse était fondé, il était marié, mais semblait aussi avoir des problèmes avec sa femme, de plus elle ne l'avais pas vue, travail-elle? Ou allait-il divorcer. La question de Kamui eut l'effet de me tendre, heureusement le massage de la servante détendis mes muscle, non sans que je relâche mon attention, il ne fallait pas qu'un mot de trop sorte de ma bouche, sinon cela se terminerait en boucherie party.

- vous avez l'œil, effectivement je suis du genre requin, mais cela n'influe pas sur ma façon d'agir.

Rien de plus normal vu que sa façon allait dans le sens de ces pulsion, étant les même que les requis, il n'y avait donc aucune différence, hormis qu'elle était plus vorace. Requiem sentait que Kamui savait plein de chose, l est toujours bien d'avoir des informations gratuite.

- Vous semblez avoir de bonne connaissance, pourriez-vous me passer un peu de votre savoir, je m'ennuie de ce monde, il est trop ... comment dire ... imaginaire, j'aimerais bien avoir un monde où tous le monde est normal, juste pour goûter à la différence de moeur.

Requiem essayait de faire diversion pour ne pas donner la raison de son intrusion ici, elle c'était déjà retenue de dire qu'elle était là pour violer tous le monde, les tuer et partir avec un truc, peut être les deux gamines. Mais le but maintenant était de le forcer à boire jusqu'à ce qu'il ne tien plus debout. Elle resservis un verre à Kamui, puis elle vit la servante, que tous le monde appelait Onee-chan ou Mistile, venir pour demander à Kamui de ne pas trop boire, tout en lançant un regard démoniaque vers Requiem qui se dit dans sa tête.

*Dégage salope tu vas tous faire foirer*

En tant normal, elle l'aurait frappée, pour la mettre à nu et aurait fais une séance de torture et de viole pour l'apprendre à ne pas la regarder comme cela, mais il ne fallait pas tous faire foirer, pas maintenant.

Il semblait bien que j'avais affaire à quelqu'un qui aimait bien avoir le contrôle de la situation. Mystile ne sortait qu'une fois de temps en temps de sa chambre, mais encore là, ce n'était qu'une illusion. Elle ne sortait pratiquement pas de sa chambre, toujours en train d'éplucher des milliers et des milliers de bouquin pour trouver une faille dans les défenses de Tekhos. Une fois sa recommandation faite, je laissai l'image disparaitre avant de me remettre à boire. Je n'ai jamais été jusqu'à me saouler, même pas à une fête, parce que je préférais être en parfaite possession de mes moyens, ce qui était plutôt rares, sur Terre comme sur Terra, peuplées de saoulons et autres êtres qui consommaient diverses substances pour échapper aux réalités de la vie en bons lâches qu'ils sont.

Je laissa couler chaudement le vin dans ma gorge, le laissant soulager tout mon être de sa bienfaisante substance, avant de poser à nouveau mon regard sur mon invitée. Les terranides de type squale étaient des créatures vraiment violentes, autant dans la vie commune que dans leurs relations sexuelles, à ce que j'ai entendu dire. Alors, l'esprit embrumée par les réponses que mes pupilles ensorcelées m'envoyait, je fermai mes paupières avant de me mettre à parler.

-Je sais pourquoi vous êtes ici. Beaucoup avant vous ont essayé. Sachez que toutes mes servantes ont été violées par un être des plus cruels et abjects en ce monde, vos traitements violents ne serait qu'une légère caresse comparé à ce qu'elles ont enduré. Pour ma part, je suis immortel depuis bien longtemps. Mon corps peut recevoir des milliards de blessures que je ne saurai mourir. Pour ce qui est de mes filles, leur seul cri pourrait vous tuer, alors, je vous prierais de les laisser tranquille.

J'avais fait ce discours dans un seul souffle, la dévisageant avec une grande lassitude. Nombreux sont les brigands et les voleurs qui désiraient voler les "trésors" de ce lieu. Ils s'imaginent tous qu'une énorme quantité d'or est cachée ici, dans le sous-sol ou quelque part. Ces préjugés sur les gens possédant de larges propriétés me faisaient parfois rire, mais tenter de toucher mes homuncules chéries m'énervait énormément. Du coté de mes esclaves, elles jouissaient d'une paix relative et j'étais là pour les assister en cas de crise post-traumatique et la mort ne les effrayaient plus depuis longtemps. Il y avait aussi quelques serviteurs de sexe mâle avec elles et il arrivait régulièrement qu'une des femmes partagent la couche de l'un d'entre eux. J'avais entrainé ces hommes à protéger cet endroit et leur avait appris quelques-uns de mes secrets. Si Requiem osait lever la main sur l'une des femmes, elle ne ferait pas long feu.

En proie d'une espèce de nostalgie douloureuse l'espace d'un moment, je me servis un autre verre de vin et je l'avalai d'un trait.

-Ce que je pourrais vous enseigner risquerait de causer des dommages. Mon savoir est quelque chose que je ne peux partager à la légère de crainte qu'un être aux mauvaises intentions ne s'en serve pour la destruction. Je préfèrerais éviter que cela n'arrive pas.

Bon il était temps de faire sauter le masque, elle était découverte et ce n'était pas son genre de ce faire passer pour une gentille femme, loin de là. aussi prit-elle la bouteille et se servit un verre qu'elle bu cu sec.

- Bon, je vais pas tourner autour du pot. Je te propose un gentil duel, le premier qui s'effondre ivre mort à perdu. Si je gagne tu me donneras ton savoir et tous ce qui est dans cet baraque, y comprit les deux choses que tu appelles tes "filles". Si tu gagne, je partirait sans essayer de revenir et je n'attenterait pas à la vie tes servantes. Si tu veux que l'on fasse la promesse de sang, pas de soucis.

Requiem avait promit quelque chose, mais au contraire de ces compatriotes de crimes et méfait, elle n'avait qu'une seule parole et tous ce qu'elle promettait arrivait, que se soit un promesse de mort ou une promesse tels que celui qui avait cours ici.

- Bon comme tu m'as mit de bonne humeur je vais prendre un handicap, cela sera plus drôle que de te voir t'effondrer au bout de la dixième bouteille.

Requiem prit la bouteille et la visa complètement, la terranide buvait l'alcool comme de l'eau, c'était pratique quand on devait se faire du frique dans les bars et se payer de nouvelle fringue, quand les sien étaient mort. La chasseresse regarda un servante qui était, apparement, choquée de l'attitude de la terranide, elle eut le droit.

- Toi la miss, apporte donc une trentaine de bouteille, je compte bien avoir ce lieu et ces occupant le plus vite possible, alors bouge tes fesses.

Une attitude une peu trop sur d'elle si seulement elle savait à qui elle avait à faire. Ce que kamui avait dit ne semblait pas l'affecter, mais en faite ce qui al chiffonnait c'était la proprio, s'il était vraiment immortel, il fallait le neutraliser en premier, les autre ... Et bien ils créveront si ils ne se plient pas.

Les servantes eurent tous un petit sourire quand Requiem lança ce duel. Elles savaient tous une chose, je n'étais pas humain et tomber ivre mort ne m'était jamais arrivé. Je soupirai puis je pris une bouteille de vin que me tendait une esclave, m'installant confortablement sur l'épaule de celle qui me soutenait. Elles me savaient plutôt faibles pour le moment, m'étant trop longtemps installé sous la lumière. Il fallait que je me repose bientôt, mais bon, fallait bien que je le fasses. Je portai le bouchon de liège à ma bouche puis l'en arracha d'un mouvement avant de boire la bouteille d'un trait, gardant mon air calme. Lorsque la bouteille fut finie, gorgeant mon corps d'une douce chaleur, je posai mon regard sur le sien.

-Je te conseillerai de ne pas te surmener. Tu te tuerais. Mon corps n'est plus totalement mortel, les toxines de l'alcool n'ont pas d'effets sur moi. Mais je vois à ton regard que tu n'as pas l'intention de m'écouter.

J'avais l'habitude des têtes fortes et des femmes dans son genre. Après avoir été attaqué par des hordes de succubes en colère, des nymphes enragées de ne pas pouvoir me charmer (Elles peuvent me tenter, mais les nymphes adorent qu'on tombe amoureux d'elles, ce qui ne peut guère arriver) et des femmes des glaces qui voulaient me transformer en sorbet au citron parce que j'avais dormi dans leurs cavernes (par accident, il va s'en dire), on peut dire qu'elle n'était pas grand chose.  Je pris une autre bouteille et je la bus aussi. Encore et encore, avec le même calme, ne sentant que la chaleur que provoquait le vin. Après la sixième, je sentis une de mes servantes m'empêcher d'en boire une nouvelle. Elle m'adressa un regard coquin avant de se tourner vers Requiem en lui adressant un joli sourire rayonnant d'excitation, comme une gamine qui avait eu une bonne idée.

-Si le maître gagne, vous devrez rester parmi nous jusqu'à ce que vous ayez rembourser la dette. ^^

Même moi, cette déclaration me fit cracher ma gorgée de vin. Je n'arrivais pas à croire que cette jeune fille avait décidé cela sans mon accord. Surtout que cette déclaration faite dans ma maison, dû au sortilège d'engagement qui voulait que les conditions des défis soient posés par les deux partis empêcherait la demoiselle de s'en défiler. Et le pire, je ne pouvais rien révoquer. C'était dit, c'était voulu, ça allait arriver. Je lui lançai un regard qui lui faisait comprendre qu'elle allait être sermonnée, mais elle n'y prêta guère attention.